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soins bucco-dentaires

PROJET PROGRAMME DES COURS DE LA FORMATION DES TECHNICIENS (NES) EN SOINS BUCCO-DENTAIRES  
 
PLAN 
 
INTRODUCTION 
I. Problématique 
 
II. Importance de la santé bucco- dentaire. 
 
III. Terminologie  
IV .Les responsabilités d’un (une) technicien (ne) en soins bucco-dentaire  
V. Intérêts de faire la carrière en soins bucco-dentaire  
VI. Principaux employeurs  
VII. Les études 
a) Durée  
b) Modalités pédagogiques  
c) Conditions d’admission  
d) Fin d’études 
e) Programme  
VIII. Description des cours 
a)formation générale commune 
b) formation spécifique 
IX. Supports pédagogiques  
1. Matériels  
2. ouvrages 
3. matériels d’apprentissage  
XI .Conclusion 
X. Bibliographie 
 
 
 
 
 
 
 
 
INTRODUCTION  
 
Dans de nombreux pays d’Afrique l’OMS en accord avec ces derniers ont institué la politique de soins de santé primaire. 
Le constat est que la composante soins bucco-dentaire a été laissée pour compte par exemple en République Démocratique du Congo. 
 
Les maladies bucco-dentaires peuvent être qualifiées des problèmes santé publique majeurs en raison de leur prévalence et de leur incidence levée dans toutes les régions du monde. Et par fait que, comme pour toutes les maladies, elles atteignent principales populations défavorisées et socialement marginalisées. 
 
La santé bucco-dentaire est étroitement liée à l’état de santé générale et est essentielle au bien-être. Cette relation a été établie scientifiquement, des formes sévères de maladies parodontales sont, par exemple, associées au diabète. La forte corrélation entre plusieurs maladies bucco-dentaires et des maladies non transmissibles chroniques est principalement due à des facteurs communs de risque. De nombreuses affections générales peuvent avoir des manifestations bucco-dentaires qui accroissent le risque de maladies, lesquelles, à leur tour, représentent un facteur de risque pour un certain nombre d’affectations générales.  
 
La santé bucco-dentaire est une composante essentielle et à part entière de la santé, elle n’est pas uniquement synonyme de dents saines. Etre en bonne santé bucco-dentaire signifie ne pas souffrir de douleurs oro-faciales chroniques, de cancers de la cavité buccale ou du pharynx, de lésions des tissus de la cavité buccale d’anomalies congénitales comme le bec de lièvre et la fente palatine et d’autres maladies ou troubles affectant les tissus bucco-dentaires et maxillo-faciaux, connus sous le nom de complexe maxillo-facial. 
 
Le complexe maxillo-facial permet de parler, de sourire, d’embrasser, de toucher, de sentir, de goûter, de mâcher, d’avaler et de pleurs sans éprouver le de douleur.  
 
En R.D. Congo, le traitement classique des maladies bucco-dentaire est extrêmement coûteux ou inaccessible dans la plupart des cas à la population à faible revenue. L’accès à des soins bucco-dentaires adéquats, incluant des contrôles réguliers par un dentiste, est absolument essentiel. Chez certaines personnes ; en particuliers celles des couches sociales les plus défavorisées, cet accès est limité. Ces groupes de populations sont donc des cibles importantes des professionnels de la santé bucco-dentaire de niveau secondaire.  
 
A cet effet, la formation des techniciens (nes) en soins bucco-dentaires dans la cadre des soins de santé primaire (SSP) a sa raison d’être et mérite d’être étendue et soutenu par l’ensemble des autorités du ministère de la santé. Car dans l’avenir école des techniciens (nes) en soins bucco-dentaires de l’ITM LE BIEN-ETRE pourra engendrer un projet pilote d’intégration des soins bucco-dentaires dans les soins de santé primaire en R.D.Congo. 
 
La santé bucco-dentaire est la responsabilité de tous. 
 
 
 
 
 
 
 
 
DESCRIPTIF DU PROGRAMME 
 
I. PROBLEMATIQUE DE LA SANTE BUCCO-DENTAIRE EN RDC 
 
- Prévalence des pathologies dentaires. 
- Manque d’une politique d’intégration de soins bucco-dentaires dans de cadre de soins de santé primaire à Kinshasa et en R.D. Congo en général.  
- Manque de professionnel de santé de niveau intermédiaire dans le domaine du maintient de la santé bucco-dentaire et le traitement ou la prévention des problèmes associés. 
- Mauvaises habitude alimentaire et hygiène bucco-dentaire.  
- Manque d’informations quand a l’intérêt d’une bonne santé bucco-dentaire. 
- Soins curatifs tardifs, trop coûteux et douloureux. 
 
 
 
 
II. IMPORTANCE DE LA SANTE BUCCO-DENTAIRE  
La santé bucco-dentaire est étroitement liée à l’état de santé général et de bien être. La capacité de mâcher et d’avaler est essentiellement pour obtenir les substances nutritives dont nous avons besoin pour demeurer en bonne santé. Hormis l’impact sur le statut alimentaire, une santé dentaire insuffisante peut aussi affecter le discours et donc, la confiance en soi. Les maladies dentaires imposent aussi les lourds fardeaux financiers et sociaux, car les traiter est généralement coûteux. De plus, la douleur dentaire est synonyme d’absentéisme au travail et à l’école.  
 
 
 
III. TERMINOLOGIE  
Terme 
1. SANTE BUCCO-DENTAIRE 
 
Définition 
 
 
 
C’est celle qui concerne tous les aspects de santé et de fonctionnements de notre bouche, en particulier les dents et les gencives. 
La santé bucco-dentaire passe par des gencives saines,des dents saines et insensibles aux variations thermiques et chimique ,éventuellement bien alignées,dans une bouche où le brossage dentaire est instauré au moins deux fois par jour.  
 
 
 
Terme 
2. LES SOINS BUCCO-DENTAIRES 
 
Définition 
 
C’est un ensemble d’actes qui consistent à dépister, à traiter, à prévenir les maladies du complexe oro-maxillo-facial et de promouvoir les modes de vie sains et réduire les facteurs des risques pour la santé bucco-dentaire.  
Terme 
 
3. TECHNICIEN EN SOINS BUCCO-DENTAIRES 
 
Définition 
 
C’est un professionnel de santé compétent et qualifié à dispenser des soins préventifs, promotionnels et curatifs en matière de santé bucco-dentaire dans le cadre de soins de santé primaire. 
 
On les appelle aussi dans d’autres pays ; 
 
- hygiéniste dentaire ; 
- technicien dentaire ; 
- thérapeute dentaire ; 
- infirmier dentaire ; 
- assistant dentaire. 
 
 
Terme 
4. DENTISTE 
Définition 
Personne qui voit à la prévention, au dépistage, au diagnostic et au traitement des maladies, des déficiences et des anomalies de la dentition et des structures anatomiques voisines. 
 
Terme 
5. HYGIÉNISTE DENTAIRE 
Définition 
Personne qui s'occupe de la prévention des maladies des dents et des gencives en renseignant la clientèle sur les soins d'hygiène nécessaires à une bonne santé buccodentaire et en effectuant, sous la direction d'un dentiste, les nettoyages et les polissages. 
Terme 
6. SOINS DENTAIRES 
Définition 
Ensemble des moyens par lesquels un dentiste, un technicien en soins ou hygiéniste dentaire contribuent à la bonne santé des dents d'un individu. 
Terme 
7. SOINS 
Définition 
Ensemble des actes médicaux, infirmiers, paramédicaux ou péri médicaux qui sont dispensés par un médecin, une infirmière ou tout autre professionnel de la santé, dans un but préventif ou curatif. 
Terme 
8. SERVICE DE SOINS INFIRMIERS 
Définition 
Unité chargée d'assurer les soins infirmiers, l'observation et la surveillance des malades en vue de satisfaire à leurs besoins physiques et psychosociaux, et d'aider au développement et à l'exécution du plan de traitement des malades. 
Terme 
9. SERVICES DENTAIRES 
Définition 
Service qui se rapporte à la prévention, au dépistage, au diagnostic et au traitement des maladies ou des anomalies de la dentition. 
Terme 
10. DENTISTERIE 
Définition 
Branche de la médecine qui a pour objet l'étude et la pratique des traitements médicaux et chirurgicaux des dents, de la bouche et des mâchoires 
Terme 
11. ORTHODONTIE 
Définition 
Branche de la médecine dentaire qui s'intéresse au développement, au diagnostic, à la prévention et à la correction des anomalies de position des dents et des malocclusions dentaires dans un but fonctionnel et esthétique. 
 
Terme 
12. TECHNICIEN DENTAIRE 
Définition 
Personne qui fabrique, modifie et répare, en laboratoire, à partir d'une ordonnance, des prothèses dentaires, des prothèses sur implants, des appareils d'orthodontie et d'autres appareils dentaires spécialisés. 
Terme 
13. TECHNICIEN DE LA SANTÉ 
Définition 
Personne dont le travail ne consiste à utiliser des outils et des méthodes élaborés à partir de principes théoriques et servant à enrichir les savoirs et les pratiques, dans le domaine de la santé " humaine " ou animale 
 
 
Terme 
15. DENTUROLOGISTE 
Définition 
Personne qui examine les patients, conçoit, fabrique, ajuste et répare des prothèses dentaires amovibles sans la supervision d'un dentiste. 
Terme 
16. PROTHÈSE DENTAIRE 
Définition 
Appareil fixe ou mobile porteur de plusieurs dents (prothèse partielle) ou remplaçant la totalité des dents (prothèse totale). 
Terme 
17. ORTHÈSE, SUPPORT, PROTHÈSE 
Définition 
Ensemble des aides techniques destinées à suppléer ou à corriger une fonction déficiente du corps humain. 
Terme 
18. IMPLANT 
Définition 
Élément constitué de biomatériaux qui est inséré à l'intérieur du corps dans un but thérapeutique. 
Terme 
19. PEDODONTIE 
Chirurgie dentaire des enfants 
Terme 
20. ODONTOLOGIE 
Partie de l'anatomie qui traite des dents et de leurs maladies. 
Terme 
21. PERIDONTOLOGIE 
 
 
 
 
 
 
 
II. LES ETUDES  
 
Les élèves inscrits en technique de soins bucco-dentaires apprennent à dispenser les soins préventifs et curatifs en matière des soins bucco-dentaires, ils et elles reçoivent une solide formation théorique et pratique qui leur permettra de jouer un rôle éducatif en vue de l’acquisition d’une bonne santé bucco-dentaire. 
 
a) durée : 4ans  
b) modalités pédagogiques 
 Cours théoriques : 1.770heures  
- Formation commune et générale  
- Formation spécifique  
 Travaux dirigés : 100 heures  
 Travaux pratiques : 350heures  
 Stages : 2669heures 
 
c) Conditions d’admission : Sont celles établies par le programme de l’enseignement des sciences de santé de niveau secondaire. 
 
 
d) fin d’études 
 
Les épreuves finales en vue de l’obtention du diplôme de technicien(ne) en soins bucco-dentaires du niveau secondaire comportent :  
 
- Les études de cas ; 
- Les stages ; 
- L’épreuve pratique  
- L’épreuve écrite  
- L’épreuve orale  
 
L’épreuve orale consiste en la présentation d’un rapport de stage. C’est un et personnel de quinze a vingt-cinq pages. Ce rapport est présenté et défendu devant un jury  
 
 
 
 
e) LE PROGRAMME 
1) BUTS 
1.1. Le programme vise à former les personnes aptes à exercer la profession de technicien (ne) en soins bucco-dentaires afin de :  
• Les rendre compétentes dans l'exercice de leur profession;  
• de leur permettre, dès l'entrée sur le marché du travail de remplir leurs rôles, d'exercer leurs fonctions et d'exécuter les tâches et les activités qu'elle comporte;  
• leur permettre d'évoluer comme il se doit dans leur milieu de travail;  
• favoriser leur intégration à la vie professionnelle :  
• leur faire connaître leurs droits et leurs responsabilités comme professionnels et professionnelles de la santé;  
• favoriser leur évolution et l’approfondissement de savoirs professionnels en leur permettant de développer leur autonomie et leurs capacités d'apprendre ainsi que d'acquérir des méthodes de travail;  
• leur permettre de comprendre les principes qui sont à la base des techniques utilisées;  
• leur permettre de développer leur capacité d'expression, leur créativité, leur sens de l'initiative et leur esprit d'entreprise;  
• permettre d'acquérir les attitudes essentielles à leur succès professionnel, de développer leur sens des responsabilités et de viser l'excellence;  
• favoriser leur mobilité professionnelle ;  
• leur permettre d'acquérir une attitude positive à l'égard des changements;  
• leur permettre de se donner des moyens pour gérer leur carrière. 
1. 2. Aider l’élève à acquérir la connaissance et développer les compétences pour son domaine : 
• Analyser la fonction de travail 
• Appliquer les mesures de protection universelle 
• Appliquer des mesures de santé et de sécurité 
• Effectuer des tâches administratives liées au milieu de travail 
• Examiner les structures et les fonctions normales de la tête et du cou 
• Établir des liens entre l'anamnèse et les traitements d'hygiène dentaire 
• Dépister les maladies bucco-dentaires 
• Savoir communiquer de façon professionnelle avec le client et l'équipe de travail 
• Établir des liens entre la nutrition et la santé bucco-dentaire 
• Concevoir un plan de traitement préventif 
• Informer la cliente ou le client des possibilités de traitement 
• Enseigner les mesures de prévention en santé dentaire 
• Effectuer des opérations de parodontie 
• Effectuer un polissage sélectif 
• Effectuer des opérations liées à la prosthodontie 
• Collaborer aux traitements orthodontiques 
• Effectuer des tâches de dentisterie opératoire 
• Intervenir en santé dentaire préventive 
 
LES COMPETENCES A DEVELOPPER 
 
1) Intervenir en santé dentaire préventive. : 
 
• Exécuter un programme public de prévention en matière de santé dentaire. 
• Participer aux enquêtes épidémiologiques 
• Proposer des activités préventives en santé dentaire. 
• Concevoir du matériel didactique adapté à la clientèle. 
 
 
2) Établir les liens entre l’anamnèse et les traitements bucco-dentaires 
• Compléter ou vérifier le questionnaire relatif à l’état de santé.  
• Reconnaître l’incidence des produits 
• Pharmaceutiques sur les interventions préventives et curatives. 
• Évaluer les précautions à prendre en présence des maladies systémiques. 
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client. 
3) Effectuer des tâches administratives liées au milieu de travail 
• Participer à la gestion du matériel. Participer à la gestion des dossiers des clientes et des clients. 
• Participer à la planification de l’horaire de travail. 
• Utiliser le matériel informatique. 
 
4) Savoir communiquer de façon professionnelle avec la cliente et le client et l'équipe de travail 
 
• Accueillir la cliente ou le client. 
• Transmettre des renseignements aux clientes et aux clients. 
• Échanger des points de vue avec la cliente ou le client.  
• Travailler en équipe 
• Interagir avec des clientes et des clients d’horizons différents : respect des caractéristiques des clientèles ; attitudes et comportements appropriés aux particularités des clientèles ; 
• utiliser du matériel pertinent et des aides didactiques adaptés aux besoins des clientèles 
5) Examiner les structures et fonctions normales de la tête et du cou 
 
• Appliquer les méthodes et les techniques d’examen bucco-dentaire. 
• Repérer les structures anatomiques de la tête et du cou. 
• Décrire l’état de santé bucco-dentaire de la cliente ou du client. 
• Inscrire les renseignements dans le dossier. 
6) Prendre des radiographies bucco-dentaires  
 
• Proposer le type et le nombre de radiographies nécessaires. 
• Expliquer les principes sous-jacents aux procédés radiologiques.  
• Produire des radiogrammes intra-bucaux et extra-bucaux. 
• Repérer les différentes structures sur la radiographie. 
• Tracer un céphalogramme. 
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client. 
7) Analyser la fonction de travail  
.  
• Établir les caractéristiques de la fonction de travail et ses conditions d’exercice. 
• Examiner les tâches et les opérations liées à la fonction de travail. 
• Examiner les habiletés et les comportements nécessaires à l’exercice de la fonction de travail. 
• Se conformer aux lois et aux règlements régissant 
la profession. 
8) Établir des liens entre la nutrition et la santé bucco-dentaire  
 
• Analyser les habitudes alimentaires de la cliente ou du client.  
• Adapter les principes de nutrition aux besoins bucco-dentaires de la cliente ou du client.  
• Transmettre l’information à la cliente ou au client. 
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou au client. 
9) Dépister les maladies bucco-dentaires  
 
• Repérer les lésions pathologiques. Reconnaître les dysfonctions physiologiques. 
• Recueillir les données pertinentes concernant un problème parodontal. 
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client. 
10) Concevoir un plan de traitement préventif et enseigner les mesures de prévention en santé dentaire  
 
• Établir l’ordre de priorité des méthodes d’intervention préventive. 
• Choisir les outils de prévention. 
• Communiquer le plan de prévention à la cliente ou au client. 
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client. 
• Faire le lien entre les mesures préventives et les problèmes bucco-dentaires. 
• Montrer les méthodes et les techniques de prévention en hygiène dentaire.  
• Expliquer l’utilisation d’agents et de produits préventifs systémiques et topiques. 
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client 
 
12) Effectuer les soins d’hygiène dentaire (opérations de parodontie et un polissage sélectif) 
• Effectuer le détartrage et le polissage radiculaire. 
• Appliquer les techniques propres à des traitements parodontaux. 
• Éliminer les dégâts de tout appareil et prothèse dentaire. 
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client 
• . Déterminer le type de polissage nécessaire.  
• Appliquer les techniques d’élimination des taches et des dégâts mous. 
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client. 
 
13) Effectuer interventions restauratrices  
Effectuer des opérations reliées à la prosthodontie, collaborer aux traitements 
orthodontiques et effectuer des opérations de dentisterie opératoire.  
 
• Expliquer les possibilités de remplacement de dents absentes. 
• Proposer un programme d’entretien des appareils dentaires. 
• Fabriquer des modèles et des supports. 
• Participer à la prévention des malocclusions. 
• Collaborer à la préparation de l’étude de cas. 
• Utiliser des techniques liées à l’orthodontie. 
• Élaborer un programme individualisé d’hygiène buccale.  
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client. 
• Inscrire les matériaux de restauration. 
• Cimenter des mainteneurs d’espace. 
• Polir les obturations. 
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client. 
 
 
1.3. Finalement, le programme permet de concilier deux exigences de formation, soit la polyvalence et la maîtrise d'une fonction technique. La polyvalence est assurée par l'acquisition de compétences générales qui permet aux techniciens en soins bucco-dentaires de faire preuve d'autonomie dans l'accomplissement de leurs tâches. Cette acquisition facilite de plus leur adaptation à des situations de travail nouvelles découlant de modifications à leurs tâches ou de l'évolution des lois régissant la profession. 
 
2) CONTENU :  
 
Les cours nécessaires à l’atteinte des compétences de la profession de technicien (ne) en soins bucco-dentaires. 
 
a) 1ère année A2 (commune)  
INTITULE VOLUME HORAIRE  
A. Cours généraux  
1. technique de communication 30 H 
2. informatique 15 H 
3. français 45 H 
4. Anglais 30 H 
5. psychologie générale 30 H 
6. Education à la citoyenneté 15 H 
7. sociologie 15 H 
8. Education physique 15 H 
9. Biologie /Chimie générale 45 H 
10. Mathématiques appliquées 30 H 
 
B. Cours techniques 
11. Santé communautaire 90 H 
a. Soins de santé primaires 
b. environnement et assainissement 
c. nutrition  
d. Epidémiologie  
e. hygiène dentaire et promotion de la santé  
f. Organisation des systèmes de santé 
12. Techniques de soins 30 H  
a. Soins infirmiers 
b. Hygiène hospitalière  
c. Ergonomie et manutention 
 
13. Pratique Professionnelle 60 H  
14. Anatomie et physiologie 105 H  
15. Pathologie générale 30 H 
16. Parasitologie / Microbiologie/Entomologie 45 H 
16. Introduction à la profession /Déontologie 30 H 
18. Pharmacologie générale 15 H 
19. Techniques de laboratoire 30 H 
20. Travaux personnels 100 H 
21. Stages 239 H 
----- 
TOTAL GENERAL 1035 H 
 
b) 2ème année A2 
INTITULE VOLUME HORAIRE  
A. Cours généraux  
1. Education à la citoyenneté 15 H 
2. Education physique 3O H 
B. Cours communs  
3. Pathologie médicale et thérapeutique : 200 H 
1. Pathologie respiratoire 
2. Pathologie digestive  
3. Pathologie cardiovasculaire  
et Hématologie 
4. Pathologie endocrinienne 
5. Pathologie infectieuse 
6. Pathologie de la peau 
7. O.R.L 
8. Pathologie nerveuse 
9. Ophtalmologie 
10. Sémiologie médicale 
4. Pharmacologie spéciale 80 H 
5. Santé communautaire II (programme infirmier 
Hygiène dentaire et éducation) 45 H 
C. Cours spécifiques  
6. Microbiologie 2(immunologie) 15 H 
7. Anatomie dentaire I et II 30 H 
8. Matériaux dentaires 15 H 
 
9. Technique de soins bucco-dentaires  
-théorie 50 H  
-pratique 100 H  
 
10. Pathologie bucco-dentaire : 100 H  
1. Pathologie chirurgicale  
Maxillo -faciale 
2. Odontostomatologie 
3. Péri odontologie 
11. Stages  
12. Travaux pratiques 560 H 
-----  
TOTAL GENERAL 1340 H 
 
 
 
b) 3ème année A2  
 
INTITULE VOLUME HORAIRE 
A. Cours généraux  
1. Education à la citoyenneté 15 H 
2. Education physique 3O H 
B. Cours communs  
3. Puériculture 15 H 
4. Déontologie II 15 H 
5. Administration et législation 30 H 
6. Psychiatrie 3O H  
7. Santé communautaire III programme infirmier 
Hygiène dentaire et recherche) 75 H 
C. Cours spécifiques  
8. Orthopédie dentaire 15 H 
9. Pédodontie 15 H 
10. Imagerie dentaire 15 H 
11. Technique de soins bucco-dentaires  
-théorie 100 H 
-pratique 60 H  
12. Stage 750 H 
13. Travaux personnels 150 H 
------ 
TOTAL GENERAL 1330 H 
 
 
c) 4ème année A2  
INTITULE VOLUME HORAIRE 
- Stage 1150 H 
- Etude de cas 
- Rapport de stage (examen oral) 
- Examen écrit  
 Santé communautaire  
 Pathologies et soins 
 microbiologie 
 Technique des soins bucco-dentaires  
- TS. Pratique (mise en situation professionnelle) 
 
V.PRESENTATION DES SAVOIRS SPECIQUES 
COURS D’ANATOMIE DENTAIRE I 
OBJECTIF(S) 
Énoncer et expliquer les notions de base de la morphologie dentaire, la séquence et la relation des dentitions primaire et permanente et les notions d'occlusion statique. Utiliser les principaux éléments de la terminologie technique propre à la profession dentaire. Exécuter les habiletés de base de l'examen dentaire. 
CONTENU  
 
Théorie  
Terminologie dentaire. Morphologie des dents permanentes et des dents primaires. Processus de résorption, d'exfoliation et d'éruption. Séquence d'éruption et dentition mixte. 
Occlusion statique : forme et courbure des arcades, points de contact, espaces et embrasures, relation occlusale des dents, formule dentaire 
. Anomalies d'occlusion : classification d'Angle, malocclusion de dents individuelles, malocclusion de groupes de dents, relation dents primaires malocclusion.  
Laboratoire  
Observation de modèles anatomiques des dents et des arcades dentaires, de dents extraites et de reproductions graphiques. 
Examen clinique de la morphologie dentaire entre élèves.  
Reproduction des dents par le dessin et la sculpture sur cire 
 
ANATOMIE DENTAIRE II 
OBJECTIF(S) 
 
Décrire les notions de base d'anatomie (de la tête, et en particulier, de la cavité buccale) et d'histologie (de la dent et des structures buccales) utiles dans l'exercice éventuel de ces fonctions en clinique. 
CONTENU  
 
Théorie  
Ostéologie : os du crâne et de la face, articulation temporo-mandi-bulaire.  
Myologie : muscles de la mastication, muscles peauciers, etc.  
Névrologie : nerfs crâniens, détails du trijumeau, etc. 
Angiologie : carotide externe, détails de l'artère maxillaire, veines jugulaires, chaînes ganglionnaires.  
Anatomie de la cavité buccale. 
Embryologie : développement de la face et des dents.  
Histologie dentaire : tissus de la dent, du priodonte et des autres structures buccales.  
Laboratoire  
L'élève visualise les structures vues aux cours théoriques, apprend à les reconnaître et à les identifier à l'aide des moyens suivants : observation sur crânes humains et modèles anatomiques, examen clinique entre élèves, projection de diapositives, étude de coupes histologiques.  
 
INFORMATION PROFESSIONNELLE  
OBJECTIF(S) 
Décrire les composantes du programme de formation en techniques de soins bucco- dentaire. 
Manifester sa compréhension des exigences et de l'éthique de la profession de techniciens en soins bucco- dentaire et se situer par rapport à ces dernières.  
Définir et décrire les concepts de santé bucco-dentaire et de santé communautaire. Expliquer le système de santé dans son ensemble. Situer la santé dentaire dans le système de santé R.D Congo. Se situer en tant que futur technicien dentaire dans le milieu de la santé communautaire. 
CONTENU  
 
Théorie  
Programme de Techniques de soins bucco-dentaire en RD Congo : ses fonctions, ses responsabilités, les limites professionnelles, les documents de législation. Formation et fonctions des membres de l'équipe dentaire. Équipement dentaire. Spécialités dentaires. Évolution de la profession.  
Rôles et fonctions des différentes composantes du système de santé. But de la santé dentaire dans une perspective de santé communautaire. Rôle de soins dentaires en santé communautaire : champs d'activités, types d'activités.  
HYGIÈNE BUCCALE ET SANTÉ COMMUNAUTAIRE 
OBJECTIF(S) 
 
Décrire les structure normales de la cavité buccale. Identifier les causes et les conséquences des affections bucco-dentaires. 
Appliquer les méthodes de contrôle et les techniques de l'hygiène buccale. 
Décrire les principes, les méthodes et les outils de travail propres à l'intervention de type communautaire. 
Concevoir des programmes de prévention en hygiène dentaire en tenant compte des caractéristiques épidémiologiques et sociologiques des clientèles cibles, des principes de base de la santé communautaire et des principes de base de l'éducation sanitaire dentaire. 
Concevoir et construire du matériel éducatif de prévention en hygiène dentaire. 
CONTENU  
 
Théorie  
Structures normales de la cavité buccale. Problèmes bucco-dentaires : étiologie, conséquences. Plaque dentaire, dépôts mous, dépôts durs, taches intrinsèques et extrinsèques. Méthodes de contrôle de l'activité bactérienne : tests et indices, agents révélateurs. Techniques de prévention : méthodes de brossage, brosses à dents manuelles et électriques, soies dentaires, adjuvants thérapeutiques et prophylactiques, rince-bouche, rince dents, entretien des prothèses, entretien des implants, dentifrices. 
La santé dentaire dans les programmes de santé communautaire. Notions de base en statistique : procédures d'enquêtes, analyse des données épidémiologiques, présentation des données, distribution et ampleur des affections bucco-dentaires. Etiologie des problèmes dentaires de groupe : les facteurs de risque et les groupes à risque  
.Laboratoire : 
Observation des structures de la cavité buccale. Sélection et exécution des méthodes de contrôle et des techniques de prévention de l'hygiène buccale. Utilisation du matériel préventif.  
 
TECHNIQUES DE SOINS BUCCO-DENTAIRES 
 
OBJECTIF(S) 
 
CONTENU  
 
Théorie  
Connaître pour chaque technique sa définition, son indication et ses principes et sa technique : 
MODULE I 
Soins infirmiers : 
- Administration des médicaments 
- Ponctions 
- Soins à l’appareil digestif 
- Soins à l’appareil respiratoire ; en ORL ; et ophtalmologie 
Dossier du client 
Examen intra, extra oral. 
Examen du périodonte. 
Inscription au dossier. 
Plan de traitement complet. 
Plan de traitement pour la séance. 
Enseignement aux clients. 
Soins préventifs (éducation, prévention, nutrition et nettoyage)  
Préparation de l'appareillage et de l'aire de travail. 
Stérilisation et désinfection. 
Aiguisage des instruments de prophylaxie.  
Techniques d'instrumentation : prise, adaptation, point d'appui, angulation, insertion, activation. 
Plombage 
Détartrage.  
Scellement des puits et fissures ; 
Aplanissement des racines.  
Postures 
Prise d'empreintes primaires et fabrication de modèles d'étude. 
Insertion des matériaux obturateurs. 
Polissage sélectif des surfaces dentaires. 
Polissage d'amalgames et d'esthétiques. 
Polissage des matériaux obturateurs. 
Relevés alimentaires. 
Insertion de l'amalgame et des esthétiques : compaction et sculpture. 
Mordançage. 
Applications topiques d'agents anticariogènes et/ou des substances désensibilisantes 
Pose du pansement péri dentaire. 
Enlèvement des points de suture péri dentaires.  
Prise d'empreintes primaires et fabrication de modèles d'étude. 
Protection pulpaire et pansement temporaire.  
Dévitalisation. 
Le blanchiment des dents  
Digue et crampon.  
Matrice et coin de bois.  
Protection pulpaire et pansement temporaire. 
Insertion de l'amalgame et des esthétiques : compaction et sculpture. 
MODULE II 
Sutures et enlèvement des points de suture péri dentaires.  
Préparatifs requis pour une séance de dentisterie opératoire. 
Exécution d’une séance de dentisterie opératoire.  
Instrumentation en dentisterie opératoire 
Anesthésie dentaire 
Examens radiologiques préliminaires. 
Prise et développement des radiographies dentaires. 
Appareils ultrasoniques et mécaniques pour la prophylaxie  
Extraction dentaire 
Soins dentaires selon les terrains : 
-soins dentaires en pédiatrie 
-soins dentaires en obstétrique 
-soins dentaires chez les vieillards 
-soins dentaires en médecine interne 
-soins dentaires en chirurgie 
 
 
 
 
 
PRÉVENTION : EDUCATION SANITAIRE 
OBJECTIF(S 
Établir une relation adéquate avec le client et personnaliser son enseignement. Enseigner les méthodes de contrôle et les techniques de prévention de l'hygiène buccale individuelle en tenant compte de l'état de santé général et dentaire du client. Évaluer son enseignement auprès du client. 
CONTENU  
 
Théorie  
Concept d'éducation sanitaire dentaire. Techniques de communication verbale et non verbale. Approche éducative selon les caractéristiques des différentes clientèles : conditions physiques, psychologiques, valeurs, attitudes, motivation, environnement. Plan d'intervention. Méthodes de contrôle et les techniques de prévention en hygiène buccale (rappel).  
Laboratoire  
Élaboration du plan d'intervention. Simulation d'enseignement individuel en santé dentaire. Évaluation de l'impact de ses interventions auprès des clients 
 
 
 
DENTISTERIE PRÉVENTIVE 
 
OBJECTIF(S 
 
Identifier et décrire les principes, les méthodes et les moyens de contrôle propres à la dentisterie préventive. Distinguer les interventions préventives propres à chaque spécialité dentaire. Manifester sa connaissance relativement à la fluoruration et aux fluorures 
CONTENU  
 
Théorie  
Niveaux de prévention en dentisterie. Spécialités dentaires. Interventions préventives au niveau des différentes spécialités dentaires. Fluoruration : historique, distribution, ingestion systémique, répartition, excrétion, effets physiologiques, toxicologie, fluoruration des eaux de consommation, thèses antifluorationnistes, différentes mesures collectives et individuelles de dispensation de fluorures, coûts. 
 
PATHOLOGIE BUCCO –DENTAIRE 
(ODONTOSTOMATOLOGIE)  
 
OBJECTIF(S 
Distinguer les différents processus pathologiques et les maladies dentaires et péri dentaires.  
Distinguer un état pathologique d'un état normal. 
CONTENU  
1. Pathologie buccale et péribuccale  
 Maladies « générales »  
 Cancers  
 Collagénoses  
 Maladies infectieuses  
 Pathologie de la muqueuse  
 Maladies des parties molles de la bouche  
 Maladies des maxillaires  
 Pathologie articulaire  
 Maladies des glandes salivaires  
 Pathologie de la face et du cou  
• 2. Pathologie dentaire  
 La dentition  
 Les maladies de la dent  
 Pathologie des tissus calcifiés  
 Aperçu nosologique  
 Carie dentaire  
 Maladies de la pulpe et du ligament  
 Rapports avec la pathologie générale  
• 3. Odontologie restauratrice  
 Dentisterie restauratrice et prothèse conjointe unitaire  
 Prothèse fixe et prothèse mobile  
 Prothèse conjointe plurale  
 Prothèse adjointe partielle  
 Prothèse adjointe complète (ou totale)  
 Autres prothèses  
• 4. Chirurgie maxillo-faciale  
 Traumatologie  
 Fractures de l'étage facial  
 Fractures de l'étage mandibulaire  
 Chirurgie d'exérèse  
 Extractions dentaires chirurgicales  
 Tumeurs osseuses bénignes  
 Tumeurs malignes  
 Tumeurs intéressant les tissus mous de la face  
 Chirurgie correctrice des malformations maxillo-faciales  
 Fentes labio-palatines  
 Autres malformations  
 Prothèse plastique faciale  
 
Théorie  
Pathologie dentaire et buccale : anomalie du développement dentaire. 
Usures pathologiques des tissus durs de la dent. 
Caries dentaires. Pathologies de la pulpe.  
Lésions apicales. Fractures dentaires. Résorption des dents. 
Pathologie des tissus mous de la cavité buccale et des maxillaires.  
Réactions aux traitements. 
Pathologie des glandes salivaires.  
Pathologie de l'articulation temporo-mandibulaire 
Priodonte : Généralités. Anatomie et physiologie du priodonte. 
Pathologies du priodonte. Étiologie des maladies du priodonte. Données cliniques. Phases de traitement. Chirurgies couramment pratiquées.  
 
PATHOLOGIES SYSTEMIQUES 
OBJECTIF(S 
Identifier les différentes affectations et les maladies systémiques. Distinguer un état pathologique d'un état normal. Identifier les principes de base de la pharmacologie. Interpréter le questionnaire de santé. 
CONTENU  
 
 
Théorie  
Pathologie systémique : Affections cardiaques. Maladies sanguines et cardio-vasculaires. Système respiratoire. Tube digestif. Système endocrinien. Maladies du système nerveux. Maladies infectieuses et de la peau.  
Pharmacologie : Considérations générales et administration des médicaments. Médicaments du système nerveux central. Anesthésiques locaux. Antibiotiques et corticostéroïdes. Considérations pharmacologiques face au client ayant une histoire médicale. Toxicité des médicaments. Urgences médico-dentaires 
 
 
MATÉRIAUX DENTAIRES 
OBJECTIF(S 
 
Identifier certains matériaux dentaires utilisés en dentisterie et décrire leurs propriétés, leurs présentations et leurs rôles. Sélectionner le matériau le plus indiqué pour une situation clinique particulière tout en justifiant son choix. Manipuler le matériau choisi, selon les indications du fabricant. 
CONTENU  
 
Théorie  
Conditions physiques particulières au milieu buccal. Propriétés physiques des matériaux dentaires. Produits du gypse. Matériaux a empreintes. Matériaux obturateurs : amalgame, résines acryliques, composites. Bases dentaires. Ciments dentaires. Résines pour scellement de puits et fissures. Vernis protecteurs. Pansements péris dentaires. Pâtes abrasives, dentifrices. Protecteurs buccaux. Couronnes temporaires.  
Laboratoire  
Utilisation des matériaux dentaires en dentisterie. Manipulation des différents matériaux dentaires. Malaxage, coulée, meulage et finition de modèles d'étude. Prise d'empreintes primaires. Fabrication d'un protecteur buccal. Fabrication d'un porte empreinte individuel. Démonstration de l'utilisation des ciments pour couronnes et ponts et des mainteneurs d'espaces. Manipulation des pansements péris dentaires.  
 
 
PRÉ-CLINIQUE I 
OBJECTIF(S) 
 
Effectuer les préparatifs requis pour une séance de prophylaxie buccale. Exécuter une prophylaxie buccale selon les techniques appropriées. Préparer et appliquer un pansement péri dentaire. Effectuer des points de suture péri dentaires. Identifier et décrire les différentes composantes et fonctions d'un dossier. Inscrire au dossier le compte rendu de l'intervention. 
 
Théorie  
Questionnaire de santé. Examen intra, extra oral. Examen du périodonte. Inscription au dossier. Plan de traitement complet. Plan de traitement pour la séance. Préparation de l'appareillage et de l'aire de travail. Stérilisation et désinfection. Les instruments de prophylaxie buccale et leur utilisation. Aiguisage des instruments de prophylaxie. Techniques d'instrumentation : prise, adaptation, point d'appui, angulation, insertion, activation. Détartrage. Aplanissement des racines. Polissage sélectif des surfaces dentaires. Applications topiques d'agents anticariogènes et/ou des substances désensibilisantes. Appareils ultrasoniques et mécaniques pour la prophylaxie buccale. Pose du pansement péri dentaire. Enlèvement des points de suture péri dentaires.  
 
 
PRÉ-CLINIQUE II 
OBJECTIF(S) 
 
Effectuer les préparatifs requis pour une séance de dentisterie opératoire. Exécuter une séance de dentisterie opératoire selon les techniques appropriées. Procéder au scellement de puits et de fissures. 
 
Théorie  
Préparatifs de l'appareillage et de l'aire de travail. Instrumentation en dentisterie opératoire. Cavités. Digue et crampon. Matrice et coin de bois. Protection pulpaire et pansement temporaire. Insertion de l'amalgame et des esthétiques : compaction et sculpture. Polissage d'amalgames et d'esthétiques. Mordancage. Scellement des puits et des fissures.  
STAGE CLINIQUE I 
OBJECTIF(S) 
 
Enseigner au client des notions générales de prévention en hygiène dentaire. Effectuer des prophylaxies buccales. Appliquer des agents anticariogéniques et désensibilisants. Analyser conjointement avec les cliniciens la nature des cas traités. 
CONTENU  
 
Théorie  
Analyse des cas traités.  
Laboratoire  
Enseignement au client. Examen buccal préliminaire. Dossier du client. Détartage. Aplanissement des racines. Polissage sélectif des dents. Application topique d'agents anticarrogéniques et désenbilisants.  
 
 
 
 
 
STAGE CLINIQUE II 
OBJECTIF(S) 
 
Enseigner au client des notions de prévention en hygiène dentaire. Effectuer adéquatement les examens requis. Procéder à la prise et au développement des radiographies dentaires. Constituer ou compléter le dossier d'un client. Exécuter adéquatement les différentes techniques relatives à la prophylaxie buccale, à la dentisterie opératoire et aux laboratoires. 
CONTENU  
 
Laboratoire  
Enseignement aux clients. Examens buccaux préliminaires. Examens radiologiques préliminaires. Prise et développement des radiographies dentaires. Dossier du client. Prise d'empreintes primaires et fabrication de modèles d'étude. Détartrage, aplanissement des racines. Polissage sélectif des dents. Application topique d'agents anticariogéniques et désensibilisant. Insertion des matériaux obturateurs. Polissage des matériaux obturateurs. Relevés alimentaires. Examens péris dentaires 
STAGE CLINIQUE III 
OBJECTIF(S) 
 
Enseigner au client des notions de prévention en hygiène dentaire. Effectuer adéquatement les examens requis. Procéder à la prise et au développement des radiographies dentaires. Constituer ou compléter le dossier d'un client. Exécuter adéquatement les différentes techniques relatives à la prophylaxie buccale, à la dentisterie opératoire et aux travaux de laboratoires. 
CONTENU  
 
Laboratoire  
Enseignement aux clients. Examens buccaux préliminaires. Examens radiologiques préliminaires. Prise et développement des radiographies dentaires. Dossier du client. Prise d'empreintes primaires et fabrication de modèles d'étude. Détartrage, aplanissement des racines. Polissage sélectif des dents. Application topique d'agents anticariogéniques et désensibilisants. Insertion des matériaux obturateurs. Polissage des matériaux obturateurs. Relevés alimentaires. Examens péridentaires 
 
 
 
 
STAGE EN SANTÉ COMMUNAUTAIRE 
OBJECTIF(S) 
 
 
Identifier les caractéristiques des clientèles et des milieux de stage retenus. Adapter les programmes aux situations particulières des groupes visés. Décrire son programme d'intervention au responsable du milieu de stage. Procéder à des interventions préventives en santé dentaire auprès de groupes cibles dans des milieux divers. 
CONTENU  
 
Théorie  
Préparation des interventions en santé communautaire. Adaptation du matériel et des données théoriques à la clientèle visée. Évaluation des programmes et des interventions éducatives.  
Laboratoire  
Application de programmes en santé dentaire planifiés Éducation sanitaire dentaire dans les écoles primaires, les écoles secondaires et auprès de groupes spéciaux : centres d'accueil, milieux hospitaliers, institutions pénitentiaires, cours prénatal, lieux publics. Relance dans les différents milieux visités.  
RADIOLOGIE DENTAIRE 
 
OBJECTIF(S) 
 
Effectuer les préparatifs requis pour une séance de radiologie dentaire. Maîtriser les notions et les techniques de radiologie dentaire. Procéder à la prise des radiographies dentaires et évaluer la qualité de l'image réalisée. Mettre en pratique les mesures de radioprotection. 
CONTENU  
 
Théorie  
Historique. Concepts fondamentaux de l'énergie radiante. Les rayons : production et propriétés. Composantes de l'appareil émetteur de rayons-X. Mathématique de l'exposition. Techniques radiographiques dentaires. La pellicule radiographique. La chambre noire et le traitement des pellicules. Appréciation et interprétation sommaire de l'image réalisée. Dosage et radioprotection.  
Laboratoire  
Prise de radiographies intra orales sur mannequin Dexter. Traitement des films en chambre noire. Montage. Appréciation technique. Interprétation sommaire de l'image radiographique. Pratique des mesures préventives relatives aux effets des radiations pour soi-même et son entourage.  
 
 
SÉMINAIRE D'INTÉGRATION 
OBJECTIF(S) 
 
Analyser conjointement avec les cliniciens et les autres élèves son comportement professionnel et les cas traités en clinique. Démontrer la nécessité de maintenir à jour ses connaissances théoriques et techniques. Dégager de l'expérience clinique ce qu'elle exige relativement à la compétence et à la responsabilité professionnelle du technicien en soins bucco- dentaire. 
CONTENU  
 
Laboratoire  
Le contenu sera préparé en fonction des besoins et expériences cliniques des élèves. Il peut toucher entre autres les aspects suivants : éthique professionnelle : code de déontologie, jurisprudence, responsabilité professionnelle; initiation au monde du travail : organisation d'un système de prévention et d'un système de rappel, fichier, dossier; conduite à suivre en cas d'urgences médicales en milieu dentaire; approches face aux clientèles cibles; analyse des cas cliniques; nouveautés dentaires.  
 
 
VI.LES STAGES 
 
6.1 Importance et finalité 
 
La théorie n'a d'intérêt que si elle est mise en application. Les stages constituent au sein de la formation un temps d’apprentissage privilégié d’une pratique professionnelle par la possibilité qu’ils offrent de dispenser des soins dentaires et permettent la mise en oeuvre des compétences acquises dans la formation. 
Les stages occupent une position intermédiaire entre la vie professionnelle et les savoirs théoriques dispensés en cours. Ils permettent aussi d’améliorer certains aspects de la profession et de transformer savoir en savoir-faire afin d’acquérir les compétences nécessaires pour la prise encharge des patients. Les compétences requises servent à définir le profil.  
 
6.2 Encadrement  
 
L’enseignement clinique doit être assuré du personnel qualifié qui prépare progressivement les élèves aux responsabilités qu’impliquent les soins bucco-dentaires.  
 
L’organisation des stages relève de la compétence de l’école en collaboration avec les responsables des structures d’accueil. Les objectifs de stages sont définis par les encadreurs de stage en liaison avec les responsables des structures d’accueil. Chaque année tous les élèves doivent effectuer des stages en rapport avec le contenu de l’enseignement théorique parallèlement suivi  
 
 
Un contrat d’encadrement doit être conclu entre l’équipe pédagogique de l’institut et la structure d’accueil définissant les objectifs, les déroulements et les critères d’évaluation. 
 
L’encadrement du stagiaire pose de nombreuses difficultés compte tenu de la situation socio-économique des encadreurs (école et formation médicale d’accueil), de l’ignorance des objectifs et de l’importance de stage par l’élève etc…Pourtant l’encadrement de l’élève est primordial, tant pour la qualité de son stage que la sécurité des malades.  
 
1°Affectation 
Ces stages s’effectuant en milieu hospitalier (industrie alimentaire les écoles, cabinet dentaire privé) bénéficiant d’un encadrement adapté 
L’élève est affecté tenant compte de la planification de stages établi par l’école en accord avec le chargé de formation du lieu d’accueil. L’élève doit être informé(e) du lieu, du service ainsi que des objectifs relatifs à son stage. 
 
2° Suivi de l’élève 
 
Le maître de stage collabore avec l’encadreur de stage, le chargé de formation et le chef de l’unité de soins pour l’accueil et l’encadrement du stagiaire dans le service. Une documentation sur les missions et les spécificités du service se soins est mise à disposition du stagiaire. 
L’élève doit être aidé à formuler les objectifs de son stage et doit travailler sous la responsabilité de l’école, de la formation médicale, du dentiste et du chef de service. Lorsque le terrain de stage ne comporte pas dentaire. L’élève peut être encadré par un personnel non dentaire mais expérimenté dans le domaine. 
 
L’élève doit avoir les compétences techniques et professionnelles pour suivre les instructions qui lui sont données et doit que exécuter les taches qu’il maîtrise.  
 
3° Evaluation (cotation) 
 
L’évaluation de l’enseignement clinique doit se faire pendant et à la fin de stage. 
a) par l’élève lui-même (auto- évaluation) : 
-par la présentation de ses points forts et ses points faibles, établissement du rapport entre la théorie et la pratique, la capacité de formuler des objectifs de son stage et d’exécuter les taches relatives aux objectifs de stage ; 
-à l’aide de son panier des acquis, son cahier d’activités, des avis des encadreurs et la notation en de fin stage. 
b) par le proviseur, l’encadreur principal, l’encadreur de stage,le chargé de formation ,le chef de service et l’infirmier dentaire: 
-à travers (contrôle) les documents de stage et pédagogiques; 
-en observant l’exécution des taches ; 
-visites sur le terrain ; 
- avis de l’élève. 
 
4° Qualités d’un bon stage 
 
a) Les objectifs de l’élève sont adaptés au service de soins  
b) L’élève atteint ses objectifs de stage 
c) L’évaluation à mi-stage et la cotation en fin de stage reflètent la réalité du niveau de progression du stagiaire  
d) Les avis du stagiaire sont pris en compte par le service pour améliorer sa prise en charge pédagogique.  
 
5° Documents de stage 
 
Pour mener à bien son stage, l’élève doit tenir les documents ci-après : 
-la carte de l’élève et le macaron ; 
-le cahier d’activités journalières ; 
-le carnet de stage ; 
-le panier des acquis (des compétences nouvelles) : 
-objectifs de stage. 
 
6° Récolte des données 
 
Elle consiste à recueillir toutes les informations pertinentes concernant un individu ou une communauté et constitue un outil indispensable pour la prise en charge de la personne et la communauté. 
Elle permet à l’élève d’identifier le ou les problèmes de santé réels ou potentiels.  
a) L’élève peut recourir à plusieurs sources : 
 Enquête sur le terrain et observation directe ou indirecte et examen du patient ; 
 Communication avec l’équipe soignante ou agents sanitaires ; 
 Registres et fiches ; 
 Le questionnaire ; 
 Dossier de l’infirmier et du technicien en soins bucco-dentaire ; 
 Les connaissances de l’élève.  
b) Les informations à recueillir sont les suivantes : 
1. Les informations Administratives : 
< Identité de la personne 
2. Les informations sanitaires : 
< Les antécédents médicochirurgicaux et allergies connues 
< Le régime alimentaire 
< Les appareillages : prothèses, lunette, sonde, perfusions 
< Évaluation de l’état de conscience et cutané 
< Bilan bucco-dentaire 
< prise des paramètres vitaux, examens d’entrée 
 
 
 
 
 
7° LES SITUATIONS COMPLEXES PROFESSIONNELLES  
 
Définition 
Objectifs 
Aspects 
7.1 .EN PRATIQUE LES SITUATIONS COMPLEXES C’EST QUOI ?  
Une situation complexe c’est un travail de réflexion de l’élève sur une situation qu’il a personnellement vécue au cours de sa pratique professionnelle, lors d’un stage, hospitalier ou médecine préventive. Elle n’est pas une « observation clinique » au sens médical du terme, il peut s’agir d’un récit chronologique, d’un récit structuré permettant de suivre la démarche de résolution de problème(s) professionnel(s) ou d’un récit déstructuré, se focalisant sur les séquences marquantes de la situation . Il ne s’agit pas d’être exhaustif, de chercher à relater tout ce qui s’est passé du début à la fin, mais de décrire le plus finement possible les moments forts ou les moments « à problème » de la situation (incident critique, par exemple).  
1°Situation : Il s’agit d’une situation de pratique professionnelle hospitalière ou ambulatoire ayant un caractère exemplaire .  
2° Complexe : une situation complexe est une situation qui présente les caractéristiques suivantes (3) :  
• elle présente un caractère pluridimensionnel : biomédical, psychoaffectif, environnemental, éthique, administratif, médico-légal…  
• plusieurs stratégies de résolution de problème existent, et il n’est pas toujours possible de les hiérarchiser,  
• la solution n’est pas univoque et plusieurs solutions peuvent avoir une pertinence comparable,  
3° Authentique : C’est une situation réelle, vécue par l’élève. Il est parti prenante de la situation, c’est un des acteurs de la situation. L’authenticité est donc le fruit de deux éléments :  
• situation professionnelle vécue et non inventée ou imaginée,  
• situation restituée de la façon la plus vraie par le narrateur, c’est à dire en étant émotionnellement le plus subjectif possible, tout en étant factuellement le plus objectif possible. 
7.2. COMMENT CA MARCHE ?  
C'est une démarche des soins infirmiers. L'élaboration des situations complexes authentiques est un exercice réflexif d’autoévaluation de pratique professionnelle et d’autoformation qui doit comporter quatre parties « imposées » :  
a) Le récit : Doivent figurer :  
• tous les indices perçus par l’élève permettant d’analyser le ou les problèmes : éléments sémiologiques, éléments biographiques du patient (histoire, environnement familial, social, culturel et économique) qui ont du sens,  
• le reflet cognitif et émotionnel chez l’élève des informations recueillies,  
• les interactions relationnelles entre le patient, l’élève et l’environnement (facilitatrices ou bloquantes)  
• les stratégies de résolution de problème,  
• les éléments du respect de l’autonomie du patient, du consentement éclairé, de la décision partagée.  
• tous les éléments de la (des) décision(s) prise(s) Le récit est sans interprétation à posteriori ni correction ni omission volontaire. L’exposé est descriptif et s’attache aux faits mais aussi au ressenti de celui qui écrit, à ce qu’il a perçu, analysé, fait, dit ainsi que ce qu’il n’a pas analysé, pas fait ou pas dit. Le récit doit être descriptif et rendre compte au plus près de ce qui s’est passé, du point de vue de l’élève, pour que l'encadreur, pour faire son travail pédagogique, puisse se mettre « dans la peau » de l’élève. 
b) L’analyse : une fois la narration faite, l’élève analyse le contenu de la situation. Ce travail réflexif « à froid », c’est à dire à distance de l’action doit :  
• expliciter le comment (il s’y est pris, il a analysé, il a décidé, il a échangé…) pour  
• argumenter le pourquoi (il a fait ça, ou pas fait, dit ou pas dit, perçu ou pas perçu…). Ce travail permet de décrire les compétences développées en situation professionnelle à un moment donné, dans un contexte donné, mais aussi les manques ou les imperfections et de rendre compte des processus cognitifs mis en jeu. 
b) Les tâches d’apprentissages induites : De l’autoévaluation doit naître une autoformation, l’élève ayant pointé des manques ou des erreurs, il se fixe des tâches d’apprentissages pour les améliorer ou les corriger : recherche documentaire, avis de personne(s) ressource(s), échanges entre pairs,  
c) formation, travail personnel…Ces tâches d’apprentissages doivent  
d) être décrites et analysées, pour que le(s) maître(s) d’apprentissages puisse (nt) en évaluer la pertinence. 
7.3 A QUOI CA SERT ? 
L’objectif pédagogique des situations complexes est d’améliorer les compétences professionnelles de l’élève. Pour cela, le récit des SC a deux fonctionnalités : 
• Pratique réflexive : l’élève met en mot son action au cours d’une situation professionnelle authentique. Ce faisant, il réfléchit à ce qu’il a fait, comment il a procédé et pourquoi il a procédé ainsi. De cette analyse réflexive naît un questionnement qui déclenche un renforcement ou une remise en cause des connaissances antérieures, une recherche de nouvelles connaissances qui viendront enrichir voire modifier les connaissances antérieures. 
• Rétroaction pédagogique : La mise en forme par l’écriture permet aux encadreurs ( pendant les stages hospitaliers, maîtres de stage, encadreurs, enseignants) de se faire une idée la plus exacte possible de ce qui s’est passé dans cette situation professionnelle mais avec les« lunettes » de l’élève. L'encadreur intervient après le travail de l’élève avec ses « lunettes » d’enseignant pour valider ce qui est pertinent et proposer des pistes de réflexion, si nécessaire, en faisant prendre conscience à l’élève des améliorations possibles = c’est la rétroaction pédagogique. Celle-ci peut être orale ou écrite mais, de toute façon, une trace de cette rétroaction doit figurer dans le rapport. 
7.4. COMMENT EVALUER LES SC ? 
Les SC réalisées spontanément par les élèves ou à la demande d’un maître de stage ou son encadreur, peuvent être évalués soit : 
• par des enseignants formés à cette technique,  
• par des binômes d’enseignants (enseignant formé – maître de stage non formé dans le cadre d’une formation pédagogique de formateur)  
• par des groupes d’échanges de pratiques entre élèves, dans le cadre d’une formation pédagogique des élèves,  
• par des groupes d’échanges de pratiques des encadreurs de stages, dans le cadre d’une formation pédagogique des enseignants. 
NB. Qualité du récit : un bon récit est un récit subjectif où l’élève s’implique (emploie le « je ») et objectif factuellement, qui reflète bien le discours de(s) l’autre(s), qui relate bien l’histoire et la trajectoire du patient, qui décrit bien l’action  
7.5. EN CONCLUSION  
Ces situations complexes peuvent être réalisées pendant les six périodes de stages de fin d'études, ce qui permet aux maîtres d’apprentissages de chaque stage de les contextualiser c’est à dire d’apprécier que des compétences spécifiques que l’élève peut acquérir pendant ce stage ont bien été acquises. 
Cela permet également aux encadreurs de juger de l’évolution des acquisitions de compétences. Enfin, les SC font partie des traces d’apprentissages de la démarche et la planification des soins . Les SC ont donc une double fonctionnalité évaluative : 
• Outil d’évaluation formative : Les SC sont un des outils mis en place pour permettre une évaluation formative de qualité des élèves par les maîtres de stages, au cours de chaque stage. 
• Elément de l'évaluation finale: Ces SC seront une des traces d’apprentissages contenues dans le rapport de stade de l’élève. 
 
8° Répartition des stages 
 
DISCIPLINES SEMAINESS HEURES OBSERVATION  
Soins infirmiers 5 225  
Ecole (santé scolaire) 3 135  
Industrie alimentaire 4 180  
Santé communautaire 20 900  
Service dentaire 21 945  
Pédo-odontologie 3 135  
Géronto-odontologie 2 90  
Laboratoire 4 180  
Total 63 2.699  
 
9° Rapport de stage 
 
L’épreuve orale consiste en la présentation d’un rapport de stage. C’est un et personnel de quinze a vingt-cinq pages. Ce rapport est présenté et défendu devant un jury de quatre membres :  
 
- 1 délégué de la 6ème direction, Président ; 
- 2 professionnels en soins bucco-dentaires du terrain dont 1 de la ZS, 1 de hôpital et 1 de l’école (membres)  
 
Le rapport est noté sur 30 points et la durée de la défense ne doit pas excédée 15 minutes.  
 
9.1 CADRE REGLEMENTAIRE 
 
Le nouveau canevas de rédaction du rapport de stage de fin d’études s’appuie sur la note circulaire du 12 avril 2008 n°115/ 1256/20 /0698 /SDBB / 2008 relative à la transmission du canevas de rédaction et grille d’évaluation du rapport de stage de fin d’études qui stipule : « La Direction de l’Enseignement des Sciences de santé du niveau secondaire accorde une place prépondérante à l’enseignement clinique dans la formation du futur professionnel de santé. Les différentes périodes de stage inscrit au programme constituent un moment à la fois formatif et évaluatif. L’apprenant est tenu à rédiger un rapport de stage de fin d’études. Ce documents doit être considéré comme un rapport original, une production personnelle et authentique du finaliste, permettant de témoigner qu’il a eu à se socialiser à exercer situation, à s’adapter à de situation professionnelles nouvelles et complexes… L’exposé du rapport de stage est considéré désormais comme épreuve orale, en remplacement des examens oraux, jugés actuellement inadaptés par les acteurs du terrain » 
 
 
Par contre, ce rapport n’est pas un réel travail de recherche, mais c’est une description des situations des situations professionnelles complexes vécues en stage.  
 
9.2 CONTENU DU RAPPORT 
 
En nous référons à la rédaction française, tout rapport comprend l’introduction, le corps et la conclusion. 
 
A° INTRODUCTION 
 
L’apprenant répond à la préoccupation ci-après : « Quelles est, pour vous, la raison d’être de stages professionnels, et quelle est sa finalité pour votre formation ? » 
 
Alors que les stages constituent au sein de la formation un temps d’apprentissage privilégie d’une pratique professionnelle par la possibilité qu’ils offrent de dispenser des soins. 
 
B° PARCOURS EN STAGES 
 
Pour chaque service ci-après parcouru en 4ème année : 
 
-Santé scolaire 
-Santé communautaire 
-Industrie alimentaire 
-Service hospitalier 
-Service dentaire 
 
L’apprenant sera appelé à : 
 
 Décrire des situations professionnelles complexes (une ou deux) vécues en stages et qui ont permis d’apprendre quelque chose en rapport avec sa formation professionnelle, en se référant aux connaissances théoriques apprises en 1ère , 2ème , 3ème ;  
 Expliquer par rapport à chaque situation décrite, quelle a été l’intervention/contribution personnelle, le résultat et l’évaluation ; 
 Etablir le lien entre la (les) situations (s) vécue(s) et les théories apprises à l ‘école, durant les 3années précédentes. 
 
C° CONCLUSION  
 
L’apprenant présente : 
 
 Les points et les points faibles de son parcours en stage de fin d’études ;  
 Les recommandations/suggestions adresses à la 6ème Direction, à la coordination des ITM/IEM, à la Direction des soins infirmiers, au Bureau 
D° REDACTION  
 
Le texte destiné à être saisi doit être de plus lisible pour faciliter la tâche au dactylographe. C’est l’élève qui est le responsable de la saisie. 
 
Le manuscrit :  
 Une introduction ; 
 Le corps ; 
 Une conclusion générale ; 
 Une bibliographie ; 
 Une table des matières des annexes. 
 
Il est d’usage avant l’introduction de faire part de : 
 
 Une réflexion : qui peut être un proverbe, une verset biblique qui vous inspire  
 Une dédicace : une sorte de grande reconnaissance aux personnes qui vous sont chères ; 
 Une avant –propos : les remerciements à certains personnes qui ont aidé directement dans l’élaboration du travail ou dans votre formation ; 
 Une liste des abréviations : utilisées dans le rapport. 
 
 
 
 
Remarques  
 
 La correction du rapport après la saisie doit être minutieuse. Une première lecture doit effectuer l’ordinateur avant l’impression en comparant avec original, car un mot, une phrase ou même un paragraphe peut avoir été omis. Une deuxième sera effectuée par l’encadreur après l’impression d’une copie. 
 La multiplication d’autres copies du rapport n’interviendra qu’après accord de votre encadreur ; 
 La couverture reproduit exactement la page du titre, c’est-à-dire : 
 
a) En haut : la dénomination officielle de votre école (ITM)/IEM) ; 
b) Au centre : le titre du rapport avec en dessous votre nom ; 
c) En bas 
1) A gauche : la mention : présenté et défendu pour l’obtention du diplôme de … 
2) A droite : le nom et profession de votre Encadreur  
3) Au centre : l’indication de l’année scolaire. 
 
E° DEFENSE  
 
Elle se résume dans l’espace de temps ne dépassant pas 20minutes. Elle consiste : 
 
 A exposer le résumé de votre rapport ; 
 A faire part des principaux acquis du rapport tels qu’ils sont résumés dans votre conclusion ; 
 A répondre enfin aux questions des membres jury. 
 
NB : Parler toujours de façons audibles et rester affable.  
 
 
 
VIII. LES RESPONSABILITES D’UN (E) TECHNICIEN (E) EN SOINS  
BUCCO-DENTAIRES 
 
- Dépister les maladies bucco-dentaires (examen buccal sommaire ; prises de la radiographie dentaire sous la responsabilité d’un dentiste)  
- Elaborer le programme de santé dentaire publique : 
- Prévenir les affectations bucco-dentaires sous la direction d’un dentiste (insertion de matériaux et obturateur, de scellements des puits dentaire, etc ) :  
- Assurer l’éducation sanitaire et nutritionnelle en matière de prévention des maladies dentaires ;  
- Effectuer des opérations parodontie sous la direction du dentiste (traitements des gencives) et collaborer aux traitements d’orthodontie (redressements de la direction) 
 
IX. Les principales qualités requises pour exercer la profession DE TECHNICIEN (E) EN SOINS BUCCO-DENTAIRES 
 
• intérêt pour la médecine dentaire et la promotion de la santé  
• intérêt pour les relations humaines et sens de la communication  
• faculté d´adaptation, disponibilité, tact  
• capacité d´observation et d´écoute  
• habileté manuelle, précision, minutie  
• patience et perseverance  
• sens de la pédagogie  
 
 
VIII. LES PRINCIPAUX EMPOYEURS DES TECHNICIENS EN SOINS  
BUCCO-DENTAIRES 
 
- Le cabinet dentaire public et privé 
- Les écoles  
- Les industries alimentaires  
- Les compagnies des produits dentaires  
- Les services dentaires des hôpitaux  
- Les programmes (S.S.P.)  
 
 
 
IX. SUPPORTS PEDAGOGIQUES  
 
9.1. MATERIELS  
 
A.POUR EXAMENS  
 
1. Manches de miroir  
2. Sonde dentaire  
3. Eclaireur (torche intra bucco)  
4. Préceles 
5. Eclaireur électrique  
 
B.POUR SOINS 
1. Pince aiguille  
2. seringue en eau  
3. fils de structures  
4. fils de ….. 
5. curettes dentaires  
6. grattoir  
7. lancette 
8. spatules  
9. écarteur  
10. pinces à pansement I boite  
11. écarteur 
12. ciseaux à email  
13. bourre – pâte  
14. brosses  
15. marteau  
16. taille dentaire  
 
C.POUR EXTRACTION DENTAIRE 
1. Daviers 
2. mors du davier  
D.AUTRES  
 
- Dents artificiels  
- Porte empreints  
- Mâchoire des animaux  
- Matériaux de reconstitution : Ciments, composite et amalgame 
8.2. OUVRAGES 
 
a) Généraux 
- Livres d’anglais 
- Livres de français 
- dictionnaires 
- livres de mathématiques 
- chimie et physique  
-informatique 
-psychologie 
-sociologie 
b) communs  
-anatomie et physiologie 
-santé communautaire et médecine préventive 
-pharmacologie 
-laboratoire 
- pathologie 
-technique de soins infirmiers 
-microbiologie, entomologie et parasitologie 
-déontologie 
-administration et législation  
-psychiatrie  
-nutrition 
-puériculture 
-chirurgie 
-imagerie  
 
 
c) Spécifiques  
- Introduction à la profession dentaire  
- Manuel de maladies bucco-dentaires  
- Hygiène dentaire  
- Technique d’hygiène dentaire  
- Santé bucco-dentaire  
- Code déontologie du dentiste  
- Programme national de santé bucco-dentaire  
- Dent et santé  
- Chirurgie oro-maxillo-faciale  
- Stomatologie  
- Médecine buccale  
- Matériaux dentaires  
- Hygiène dentaire et la promotion de la santé  
- Dents. Ses maladies et leurs traitements  
 
8.3. AUTRES MATERIELS D’APPRENTISSAGE 
 
1. Planches d’anatomies bucco-dentaires 
2. Planches pour matériels de soins bucco-dentaires 
3. Divers os du complexe oro-maxillo-facial  
4. Mobilier dentaire : 
- Chaises et fauteuil  
- Tables  
- Eclaireurs  
5. Fiches techniques d’éducation pour la santé bucco-dentaire  
 
 
XI. Personnels  
1. Personnel administratif  
- Préfet de l’ITM 
- Proviseur de la section  
- Encadreurs de stage  
- Consultant (Chirurgien-dentiste) 
2. Personnels enseignants  
a) Cours à caractère général 
b) Cours spécifiques  
 
- 1Chirurgien-dentiste permanent  
- Chirurgien –dentiste visiteur  
- Infirmier formé en stomatologie  
 
XII. CONCLUSION 
 
 
Le présent document ne constitue pas un référentiel de formation, mais en quelque sorte un projet, en attendant un programme officiel qui sera mis à notre disposition par la direction de l’enseignement des sciences de santé. Sa contribution est essentielle et de même que son soutien. 
 
 
 
XI BIBLIOGRAPHIE 
 
-  
 
 
 
 
 
 
 
 
PLAN DU PROJET  
 
INTRODUCTION 
I. Problématique 
II. But de l’école 
III. Définition des termes 
a) Santé bucco-dentaire 
b) Soins bucco-dentaires 
c) Techniques en soins bucco-dentaires  
IV. Les responsabilités d’un (une) technicien (ne) en soins bucco-dentaire  
V. Intérêts de faire la carrière en soins bucco-dentaire  
VI. Principaux employeurs  
VII. Les études 
a) Durée  
b) Media listes pédagogique  
c) Conditions d’admission  
d) Programme  
VIII. Supports pédagogiques  
1. Matériels disponibles  
2. ouvrages 
3. matériels d’apprentissage  
IX. PERSONNEL 
a) Administratif  
b) Enseignant  
 
X. Conclusion  
 
 
 
 
 
 
 
INTRODUCTION  
 
Dans de nombreux pays d’Afrique. L’OMS. En accord avec ces derniers ont institué la politique de soins de santé primaire. 
Le constat est que la composante soins bucco-dentaire a été laisse pour compte par exemple en République Démocratique du Congo. 
 
Les maladies bucco-dentaires peuvent être qualifiées des problèmes santé publique majeurs en raison de leur prévalence et de leur incidence levée dans toutes les régions du monde. Et par fait que, comme pour toutes les maladies. Elles éteignements principales populations défavorisées et socialement marginalisées.  
 
En R.D. Congo, le traitement classique des maladies bucco-dentaire est extrêmement coûteux ou inaccessible dans la plupart des cas à la population à faible revenue et que les maladies dentaires s’imposent aussi des lourds fardeaux financiers et sociaux  
 
De plus, de douleur dentaire est synonyme d’absentéisme au travail et à l’école, quelque soit niveau social économique soit le niveau social économique du patient la bonne santé dentaire est la responsabilité de tous. L’accès à des contrôles réguliers par un dentiste. Est absolument essentiel chez certains personnes ; en particuliers celles des couches sociales les plus défavorisées, c’est limite. Ces groupes de populations sont donc des cibles importantes des professionnels de la santé bucco-dentaire de niveau secondaire  
 
A cet effet, la formation des techniciens (nes) en soins bucco-dentaires dans la cadre des soins de santé primaire (SSP) à Kinshasa, a sa raison d’être et mérite d’être étendue et soutenu par l’ensemble des autorités du ministère de la santé, notamment le ministre provincial ville de Kinshasa, l’inspecteur général ville de Kinshasa, le Coordinateur des E.E.S.S. ville de Kinshasa, l’Inspecteur général de l’enseignement des Sciences de santé le Directeur de service de soins de santé primaire SSP. Le secrétaire général se la santé et le Ministre de la santé.  
 
 
I. PROBLEMATIQUE DE LA SANTE BUCCO-DENTAIRE A KINSHASA 
 
- Prévalence des pathologies dentaires  
- Manque d’une politique l’intégration soins bucco-dentaires dans de cadre de soins de santé primaire à Kinshasa et en R.D. Congo en général  
- Manque de professionnel de santé de niveau intermédiaire dans le domaine traitement et de prévention des maladies dentaires 
- Mauvaise habitude alimentaire et hygiène bucco-dentaire  
- Manque d’informations quand a l’intérêt d’une bonne santé bucco-dentaire  
- Soins curatifs tardifs. Trop coûteux et douloureux  
II. BUT DE L’ECOLE  
 
Former les personnes aptes à exercer la profession de technicien (ne) en soins bucco-dentaires afin de :  
 
- Les rendre compétence dans l’exercice de leur profession ; leur permettre des l’entre sur le marché du travail de remplir les rôles, d’exercer leur fonction et d’exécuter leur tâches et les activités qu’elles comportent ; 
- Leur permettre d’évoluer comme il se doit dans un milieu de travail ; 
- Favoriser en intégration à la vie professionnelle  
- En faisant leurs droits et leurs responsabilités comme professionnels de santé  
- Favoriser l’évolution et l’approfondissement de soins professionnels chez la personne en leur permettant de développer leur autonomie. De leur capacité d’apprendre ainsi que d’acquérir des méthodes de travail ; 
- Leur permettre de comprendre les principes qui sont à la base des techniques utilisées et de se donner des moyens pour gérer leur carrière  
 
III. DEFINITION DES TERMES  
 
1. SANTE BUCCO-DENTAIRE 
 
C’est celle qui concerne tous les aspects de santés et de fonctionnements de notre bouche, en particulier les dents les gencives. 
 
La santé bucco-dentaire est étroitement liée à l’état de santé général et de bien être.  
Elle est une composante essentielle et à part entière de la santé, elle n’est pas uniquement synonyme de dents saines. 
 
Etre en bonne santé bucco-dentaire signifie ne pas souffrir de douleurs oro-faciales chroniques, de cancers de la cavité buccale ou du pharynx. De lésions des tissus de la cavité. D’anomalies congénitales comme le bec de lièvre et la fente palatine et d’autres maladies ou troubles affectant les tissus bucco-dentaires connus sous le nom de complexe maxillo-facial. 
 
Le complexe maxillo-facial permet de parler, de sourire, d’embrasser, de toucher, de sentir, de goûter, de mâcher, d’avaler et de pleurs sans éprouver le de douleur.  
 
Santé bucco-dentaire est facteur déterminant de qualité de vie, elle occupe une place importante dans le système de santé, car une manifestation bucco-dentaire révèle parfois l’existence de pathologie générale.  
 
2. LES SOINS BUCCO-DENTAIRES 
 
C’est un ensemble d’actes à dépister, à traiter, à prévenir les maladies du complexe oro-maxillo-facial et de promouvoir les modes de vie sains réduire les facteurs des risque pour la santé bucco-dentaire 
 
 
 
3. TECHNICIEN EN SOINS BUCCO-DENTAIRES 
C’est un professionnel de santé compétent et qualifié à dispenser des soins préventifs. Promotionnels et curatifs en matière de santé bucco-dentaire dans le cadre de soins de santé primaire. 
 
On les appelle aussi dans d’autres pays ; 
 
- hygiéniste dentaire ; 
- technicien dentaire  
- thérapeute dentaire  
Ne pas les confondre avec un infirmier ou un chirurgien-dentiste 
 
VI. LES RESPONSABILITES D’UN (E) TECHNICIEN (E) EN SOINS  
BUCCO-DENTAIRES 
 
- Dépister les maladies bucco-dentaires (examen buccal sommaire ; prises de la radiographie dentaire sous la responsabilité d’un dentiste)  
- Elaborer le programme de santé dentaire publique : 
- Prévenir les affectations bucco-dentaires sous la direction d’un dentiste (insertion de matériaux et obturateur, de scellements des puits dentaire, etc ) :  
- Assurer l’éducation sanitaire et nutritionnelle en matière de prévention des maladies dentaires ;  
- Effectuer des opérations parodontie sous la direction du dentiste (traitements des gencives) et collaborer aux traitements d’orthodontie (redressements de la direction) 
 
V. INTERETS DE FAIRE LA CARRIERE EN SOINS BUCCO-DENTAIRES  
 
a) APTITUDE VERBALE  
 
Forme l’information sur l’hygiène de la bouche et la et prévention des maladies et de superviseur s’il y a lieu les maxillaires dans la prestation des soins les maxillaires dans la prestation des soins de santé primaire 
 
b) INTERET METHODOLOGIQUE 
Pour rassembler des données en faisant l’évaluation des dents et en prenant en développant des radiographies, effectuer s’il y à lieu des traitements de dentisterie restaurants de dentisterie restaurative et d’orthodontie sous la direction d’un dentiste.  
c) INTERET OBJECTIF 
Pour travailler avec précision à l’aide d’appareils dentaires afin de prendre les empreintes des dents, de nettoyer et de stimuler les gencives pour prévenir les maladies, d’enlever les tâches et le tartre des dents afin de prévenir la carie dentaire  
 
d) INTERET SOCIAL 
Enseigner aux patients les procédures de hygiène dentaire, consulter les dentistes sur les soins à donner aux patients. 
 
VI. LES PRINCIPAUX EMPOYEURS DES TECHNICIENS EN SOINS  
BUCCO-DENTAIRES 
 
- Le cabinet dentaire public et privé 
- Les écoles  
- Les industries alimentaires  
- Les compagnies des produits dentaires  
- Les services dentaires des hôpitaux  
- Les programmes (S.S.P.)  
 
VII. LES ETUDES  
 
Les élèves inscrit en technique de soins bucco-dentaire apprennent à dispenser les soins préventifs et curatifs en matière des soins bucco-dentaires ils et elles reçoivent une solide formation théorique et pratique qui leur permettra de jouer de jouer un rôle éducatif en vue de l’acquisition et matière d’une bonne santé bucco-dentaire. 
 
a) durée : 4ans  
b) modalités pédagogiques 
 Cours théoriques : 1.700heures  
- Formation commune propre et complémentaire  
- Formation spécifique  
 Travaux dirigés : 100 heures  
 Travaux pratiques : 200heures  
 Stage : 240heures 
 
c) Sont celles établies par le programme de l’enseignement des sciences de niveau secondaire. 
 
d) Programme  
 
On vise à former des personnes aptes à exercer la profession de technicien (ne) en soins bucco-dentaires et aider l’élève à acquérir la connaissance et développer les compétences nécessaires pour son domaine. Nous devons établir les normes visant l’amélioration du contenu de la matière à enseigner et à transmettre. 
 
Les méthodes d’apprentissage novatrices et les connaissances spécialisées des personnes enseignants assurent une formation pratique captivante et adaptée aux besoins. 
 
2) Contenu :  
 
Les cours nécessaire à l’atteinte des compétences de la profession de technicien (ne) en soins bucco-dentaires 
 
a) 1ère année A2  
- Programme de la 1ère année A2 infirmière (reforme) 
- Anatomie physiologie bucco-dentaire  
- Introduction à la profession (déontologie)  
- Ajouter dans les cours de santé communautaire le chapitre : hygiène dentaire et promotion de la santé  
- En plus de stage infirmier de 2 semaines dans un service dentaire  
b) 2ème année A2 
- Anatomie cervico-faciale 
- Matériaux dentaires 
- Santé communautaire II (programme infirmier hygiène dentaire et éducation) 
- Technique de communication  
- Sémiologie bucco-dentaire  
- Pathologie médicale et chirurgicale maxillo-faciale 
- Odontologie  
- Stage  
- Travaux pratiques  
-  
c) 3ème année A2  
- Technique de soins bucco-dentaires (III) 
- Anesthésiologies dentaires  
- Orthopédie dento-pédodontie 
- Déontologie II 
- Administration et légillation 
- Gérontogénie 
- Imagerie dentaire  
- Santé communautaire III programme infirmier hygiène dentaire et recherche) 
- Technique de soins bucco-dentaires  
- Stage  
- Travaux personnels 
d) 4ème année A2  
- Stage 
- Etude de cas 
- Rapport de stage (examen oral) 
- Examen écrit  
 Santé communautaire  
 Pathologie bucco-dentaire  
 Technique des soins bucco-dentaires  
- TS. Pratique  
 
4. LES STAGES  
 
Les stages constituent au sein de la formation un temps d’apprentissage privilegie d’une pratique professionnelle par la possibilité qu’il offrent de dispenser les soins dentaires. 
 
Ces stages s’effectuant en milieu hospitalier (industrie alimentaire les écoles, cabinet dentaire privé) bénéficiant d’un encadrement adapté. 
 
L’enseignement clinique doit être assuré du personnel qualifié qui prépare progressivement les élèves aux responsabilités qu’impliquent les soins bucco-dentaires.  
 
L’organisation des stages relève de la compétence de l’école en collaboration avec les responsables des structures d’accueil. Les objectifs de stages sont définis par les encadreurs de stage en liaison avec les responsables des structures d’accueil. Chaque année tous les élèves doivent effectuer des stages en rapport avec le contenu de l’enseignement théorique parallèlement suivi  
 
Lorsque le terrain de stage ne comporte pas dentaire. L’élève peut être encadré par un personnel non dentaire mais expérimenté dans le domaine. 
 
Un contrat d’encadrement doit être conclu entre l’équipe pédagogique de l’institut et la structure d’accueil définissant les objectifs, les déroulements et les critères d’évaluations de stage. 
 
REPARITION DES STAGES  
 
DISCIPLINES SEMAINESS HEURES OBSERVATION  
Soins infirmiers 4 180  
Ecole (santé scolaire) 3 135  
Industrie alimentaire 4 180  
Santé communautaire 20 900  
Service dentaire 20 900  
Péco-odontologie 3 135  
Guéro-odontologie 2 90  
Laboratoire 4 180  
Total 63 2.600  
VIII. SUPPORTS PEDAGOGIQUES  
 
8.1. MATERIELS DISPONIBLES POUR EXAMENS  
 
1. Manche de miroir III 
2. Sonde dentaire II 
3. Eclaireur (torche intra bucco) II 
4. Préceles 
5. Eclaireur électrique I 
 
Pour soins  
 
1. Pince aiguille II 
2. seringue en eau III 
3. fils de structures  
4. fils de ….. 
5. curettes dentaires III 
6. grattoir II 
7. lancette 
8. spatules  
9. encarteur II 
10. pince à pansement I boite  
11. encadreur II 
12. ciseaux à email I 
13. bourre – pâte I 
14. brosse I 
15. marteau I 
16. taille dentaire I 
C) pour extractions dentaire  
 
1. Davier 3 
2. mors du davier II 
d) Autres  
- Dents artificiels IV 
- Porte empreints I 
- Mâchoire des animaux II 
 
8.2.OUVRAGE  
 
a) Généraux 
Ceux utilisés par la section infirmière et disponible dans notre bibliothèque  
b) Spécifiques  
- Introduction et déontologie de la profession de l’hygiène dentaire  
- Manuel de maladies bucco-dentaires I (OMS) 
- Hygiène dentaire I 
- Technique d’hygiène dentaire I 
- Santé bucco-dentaire dans le monde I (OMS) 
- Code déontologie du dentiste I 
- Cardiologie en milieu rural I 
- Programme national de santé bucco-dentaire en milieu scolaire I (OMS) 
- Dent et santé X 
- Chirurgie oro-maxillo-faciale I  
- Santé communautaire  
- Stomatologie infantile I 
- Médecine buccale I 
- Matériaux dentaires en Afrique  
- Hygiène dentaire et la promotion de la santé I 
- La promotion de la santé I 
- Dents. Ses maladies et leurs traitements I 
 
8.3. AUTRES MATERIELS D’APPRENTISSAGE 
 
1. Planches d’anatomies bucco-dentaires 
2. Planches pour matériels de soins bucco-dentaires 
3. Divers os du complexe oro-maxillo-facial  
4. Mobilier dentaire : 
- Chaise  
- Table  
- Eclaireur  
5. Fiches techniques d’éducation pour la santé bucco-dentaire  
XI. Personnels  
1. Personnel administratif  
- Préfet de l’ITM 
- Proviseur de la section  
- Encadreur de stage  
- Consultant (Chirurgien-dentiste ) 
2. Personnels enseignants  
a) Cours à caractère général 
b) Cours spécifiques  
 
- 1Chirurgien-dentiste permanent  
- Chirurgien –dentiste visiteur  
- Infirmier formé en stomatologie  
 
Conclusion  
 
La formation des technicien (nes) en soins bucco-dentaires doit une place privilégiée dans le cadre des soins de santé primaire et de la prévention des maladies non transmissibles, promotion de la santé ; pour contribuer à la construction d’un avenir meilleur de la ville de Kinshasa en particulier, et notre pays en général. 
 
Le présent document ne constitue pas un référentiel de formation, mais en quelque sorte un projet, en attendant un programme officiel qui sera mis à notre disposition par la direction de l’enseignement des sciences de santé. Sa contribution est essentielle et de même que son soutien. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
3222.1 TECHNICIENS EN SOINS bucco- dentaires  
 
Ils assurent un traitement d'hygiène dentaire et dispensent des renseignements reliés à la prévention des maladies et des affections des dents et de la bouche.  
On les appelle aussi hygiéniste dentaire 
 
-hygiéniste dentaire  
-hygiéniste en orthondentie 
-infirmier dentaire 
- technicien en hygiène dentaire 
- thérapeute dentaire 
 
 
 
 
 
 
-------------------------------------------------------------------------------- 
 
Exemples d'appellations d'emploi  
 
 
hygiéniste dentaire  
 
 
 
Profil des descripteurs 
________________________  
Caractéristiques principales 
Les aptitudes, les intérêts et les tâches suivants apparentés aux fonctions principales caractérisent les professions de ce groupe :  
 
Habileté générale à apprendre pour donner des traitements d'hygiène dentaire et renseigner les patients sur les soins à donner à leurs dents et à leur bouche.  
 
Aptitude verbale pour fournir de l'information sur l'hygiène de la bouche et la prévention des maladies et superviser, s'il y a lieu, les assistants dentaires dans la prestation des soins de santé.  
 
Intérêt méthodique pour rassembler des données en faisant l'évaluation des dents et en prenant et développant des radiographies; effectuer, s'il y a lieu, des traitements de dentisterie restaurative et d'orthodontie, sous la direction d'un dentiste.  
 
Intérêt objectif pour travailler avec précision à l'aide d'appareils dentaires afin de prendre les empreintes des dents, de nettoyer et de stimuler les gencives pour prévenir les maladies, d'enlever les taches et le tartre des dents afin de prévenir la carie dentaire et la carie de la racine et d'enduire les dents de fluorure.  
 
Intérêt social pour enseigner aux patients les procédures de l'hygiène dentaire; consulter les dentistes sur les soins à donner aux patients.  
 
 
 
-------------------------------------------------------------------------------- 
 
Activités physiques  
 
-------------------------------------------------------------------------------- 
 
V - Vue  
1 Acuité visuelle de près  
 
-------------------------------------------------------------------------------- 
 
C - Distinction des couleurs  
1 S'applique  
 
-------------------------------------------------------------------------------- 
 
H - Ouïe  
2 Communication verbale  
 
-------------------------------------------------------------------------------- 
 
B - Position corporelle  
3* Assis, debout, en marche  
 
-------------------------------------------------------------------------------- 
 
L - Coordination des membres  
1 Coordination des membres supérieurs  
 
-------------------------------------------------------------------------------- 
 
S - Force  
1 Limitée  
 
 
-------------------------------------------------------------------------------- 
 
Conditions d'ambiance  
 
-------------------------------------------------------------------------------- 
 
L - Lieux de travail  
L1 Température ambiante contrôlée  
 
-------------------------------------------------------------------------------- 
H - Risques  
H2 Agents biologiques  
H3 Équipement, machinerie, outils  
H5 Radiation  
 
 
-------------------------------------------------------------------------------- 
 
Conditions d'accès à la profession  
Études/formation  
5, 6, R  
 
 
Un programme de niveau collégial, de un à trois ans, ou tout autre programme en hygiène dentaire reconnu par l'organisme de réglementation dans la province ou le territoire de résidence, est exigé des hygiénistes dentaires.  
 
Un permis d'exercice délivré par l'organisme directeur de la province ou du territoire est exigé des hygiénistes dentaires.  
 
 
-------------------------------------------------------------------------------- 
 
Milieu de travail/employeur  
Cabinets de dentiste  
Centres hospitaliers  
Cliniques  
Établissements d'enseignement  
Organismes gouvernementaux  
Secteur privé  
 
 
-------------------------------------------------------------------------------- 
 
Professions semblables à ne pas confondre  
Assistants/assistantes dentaires (3411) 
 
>>Consulter ce groupe  
 
Dentistes (3113) 
 
>>Consulter ce groupe  
 
Denturologistes (3221) 
 
>>Consulter ce groupe  
 
Technologues et techniciens/techniciennes dentaires et auxiliaires dans les laboratoires dentaires (3223) 
 
>>Consulter ce groupe  
 
 
 
-------------------------------------------------------------------------------- 
 
Note  
*Activités physiques  
 
Le facteur B – Position corporelle 4 (Autres positions du corps) peut également prévaloir dans cette profession. 
 
 
La profession d’hygiéniste dentaire 
 
 
Les plus récentes enquêtes démontrent que la santé sera l’un des secteurs les plus actifs en matière de recrutement au Québec dans les années à venir. On prévoit d’ailleurs l’ouverture de quelques 21 000 postes en 2002-2003. Outre les infirmière qui font l’objet d’une véritable pénurie de relève, il y a 24 professions du secteur qui offrent d’excellentes perspectives avec des taux de placement qui frôle les 100 hez les jeunes diplômés. Les hygiénistes dentaires en font partie.  
 
D’ailleurs, l’Ordre des hygiénistes dentaires du Québec a lancé une vaste opération de sensibilisation de la relève pour répondre à une demande de plus en plus forte pour ces professionnels.  
 
On en compte aujourd’hui 3 700 dans la province et le taux de placement des nombreux diplômés qui intègrent chaque année le marché du travail est excellent (en 2000, 98 our 225 diplômés).  
 
Cette tendance favorable est largement attribuable aux efforts qui ont été faits pour sensibiliser la population à l’importance d’une bonne hygiène dentaire. De plus, les dentistes reconnaissent les compétences des hygiénistes et en embauchent davantage. Enfin, les efforts de prévention et de promotion de l’hygiène dentaire dans les garderies et les écoles créent un effet positif sur l’embauche.  
 
Fait à noter : les femmes composent 98 e la profession. Elles apprécient beaucoup la souplesse des horaires que permet ce travail et qui facilite leur vie de famille. Actuellement, 30 es postes sont à temps partiel et le revenu annuel moyen se situe à un peu plus de 28 000 $.  
 
Milieux de travail  
L’hygiéniste dentaire peut œuvrer dans différents milieux de travail.  
On les retrouve dans des cabinets privés généralistes ou dans des cabinets privés spécialisés (orthodontie, parodontie, pédodontie). Selon l’Ordre des hygiénistes dentaires du Québec, 82 e ses membres pratiquent au sein de cabinets privés. Les autres travaillent généralement dans des organismes de santé publique, comme des CLSC, ou effectuent de la représentation pour des entreprises spécialisées dans la vente de produits d’hygiène dentaire.  
 
Quel que soit leur milieu de travail, les hygiénistes assument aussi une mission d’éducation, qui consiste à assurer la prévention des maladies de la bouche et des dents, tout en inculquant aux patients de bonnes habitudes d’hygiène buccale.  
 
Différence entre l’hygiéniste et l’assistant dentaire  
L’hygiéniste dentaire possède un diplôme d’études collégiales en techniques d’hygiène dentaire – actuellement offert dans huit cégeps au Québec – et un permis de pratique de son ordre professionnel. Il est donc soumis à une inspection professionnelle. Il est autorisé à travailler directement dans la bouche du patient et à réaliser un certain nombre d’actes.  
 
L’assistant dentaire n’est pas tenu de posséder un diplôme d’études professionnelles en assistance dentaire pour pratiquer. Et contrairement à l’hygiéniste dentaire, il ne peut travailler directement dans la bouche du patient.  
 
Pour en savoir plus  
On peut consulter la fiche Hygiéniste dentaire. Produite par l’Ordre des hygiénistes dentaires du Québec, elle fournit une foule de renseignements pertinents sur cette profession, les formations offertes et les carrières possibles dans ce domaine.  
On peut aussi se rendre à l’adresse Internet suivante :  
Aiguilleur Web Hygiéniste dentaire 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Introduction aux soins bucco-dentaires 
Une santé buccodentaire compromise peut avoir des répercussions importantes sur la qualité de vie et la santé physique. Une mauvaise hygiène buccodentaire peut compromettre l’alimentation et l’interaction avec les autres individus. De plus, certaines infections buccales pourraient favoriser le développement de maladies systémiques telles la pneumonie et les maladies cardiovasculaires et cérébro- vasculaires. 
 
Les soins buccodentaires font partie intégrante des soins d’hygiène corporelle et sont intimement reliés à la santé et au bien-être. En effet, les soins buccodentaires sont effectués dans le but de promouvoir une bonne santé buccodentaire et ultimement une meilleure qualité de vie. La santé buccodentaire peut être définie comme étant : «un standard de santé des tissus buccodentaires qui permet à l’individu de parler et de socialiser sans maladie active, inconfort ou embarras, et qui contribue à son bien-être général » (Kay & Locker, 1997). Ainsi, l’absence de maladie de l’appareil buccal ne saurait être le seul critère de santé à observer. Les objectifs suivants peuvent être précisés pour guider la pratique des soins buccodentaires : 
• Maintenir l’intégrité, la lubrification et la propreté des lèvres et de la muqueuse buccale; 
• Garder les dents libres de débris et de plaque; 
• Maintenir une bonne hygiène des prothèses dentaires et prévenir l’apparition de conditions reliées au port de prothèses dentaires; 
• Prévenir les infections; 
• Prévenir l’inconfort buccodentaire; 
• Encourager un apport nutritionnel adéquat; 
• Conserver la bouche dans un état de fonctionnement normal. 
Les infirmières dentistes et les assistants de soins sont des acteurs importants dans l’atteinte de ces objectifs. Les soins buccodentaires sont définis comme l’ensemble des mesures préventives, pouvant être effectuées par les malades eux-mêmes ou les soignants, visant à éviter l’apparition de problèmes de santé et favoriser le bien-être du résident. 
Les soins buccodentaires se composent de quatre volets : 
- L’hygiène buccodentaire,  
- L’évaluation buccodentaire, 
- L’alimentation, 
- Les soins spécifiques. 
 
 
Chapitre I. Soins d’hygiène bucco dentaire 
. Une mauvaise hygiène dentaire peut provoquer non seulement la formation de plaque conduisant à une maladie des gencives mais ceci peut avoir également de répercussion sur les poumons et le coeur.  
L’hygiène buccodentaire comprend le brossage des dents et des prothèses dentaires, l’utilisation de soie dentaire, et les soins de la bouche. Une débarbouillette rugueuse peut également être utilisée lorsque l’accès à la cavité buccale est plus difficile. Cependant, d’autres instruments de soins de la bouche comme la toothette (éponge montée sur une tige) sont inefficaces pour déloger les débris et la plaque accumulés sur les dents (Coleman, 2002; Pearson & Chalmers, 2004). La toothette représente également un risque important d’aspiration, surtout chez les personnes âgées possédant des dents naturelles. Un dentifrice au fluorure devrait être utilisé lors du brossage chez les personnes qui ont conservé leurs dents naturelles. Le fluorure contribue à la protection des dents contre le développement des caries en favorisant la reminéralisation des dents et la création d’une surface résistante à la déminéralisation (Pearson & Chalmers, 2004). Le fluorure se retrouve maintenant dans la plupart des dentifrices commerciaux et il est aussi disponible sous forme de gel ou de rince-bouche (par exemple : Gel-Kam, Fluorocare).  
L’utilisation quotidienne de la soie dentaire est une composante essentielle des soins d’hygiène. Les soins de la bouche viennent compléter les soins d’hygiène buccodentaires. Le brossage ou massage doux de la langue, des gencives et du palais sont recommandés. Ces soins peuvent être effectués à l’aide d’une brosse à dent douce, d’un gratte langue ou d’une toothette . 
Le rinçage constitue également un moyen de nettoyer la bouche. Pour les utilisateurs de prothèses dentaires, il est recommandé de retirer les prothèses pendant la nuit et de les faire tremper dans un contenant d’eau, afin de laisser reposer les gencives et ainsi prévenir une résorption osseuse précoce. Dans le but de prévenir la prolifération bactérienne, les contenants à prothèses dentaires devraient être nettoyés régulièrement. Les prothèses dentaires peuvent devenir un réservoir pour les bactéries. C’est pourquoi la stérilisation des prothèses ainsi que de leur contenant est parfois de mise. Elle peut être effectuée efficacement à l’aide d’hypochlorite de sodium (eau de javel) dilué ou d’un dispositif à micro-ondes (Pearson & Chalmers, 2004). 
1° Le brossage des dents  
Le plus élémentaire pour observer une bonne hygiène dentaire commence par le brossage des dents même si l'on n'a pas mangé car dans les deux heures qui suivent le meilleur des nettoyages, un film se dépose sur les dents, du fait de la salive, c'est la plaque dentaire. 
BUT : 
-De déloger les débris de nourriture et les microorganismes pouvant causer l’halitose, de désorganiser et d’enlever la plaque, et de stimuler les gencives. 
- Pour prévenir la croissance de la plaque. 
MATERIEL 
TECHNIQUE 
Ainsi donc pour brosser les dents, on procède par la méthode 3 minutes, 3 fois par jour avec la méthode BROS. On commence toujours par la mâchoire du Bas avec un mouvement Rotatif. On doit se servir de la brosse en tournant le poignet de la gencive vers la dent. Mais pour les poignets délicats, les brosses à dents électriques font preuve de plus d'efficacité. Il faut également penser à brosser la gencive de façon Oblique. Enfin le S nous indique qu'il faut suivre toujours le même trajet, de bas en haut de l'intérieur vers l'extérieur, puis le dessus de la dent, et n'oublier aucune face. Mais il faut savoir qu'il faut également brosser la langue pas uniquement les dents car c'est la langue qui est source des mauvaises haleines avec la salive que nous produisons. 
 
2° le brossage des prothèses dentaires 
3° Rinçage de la bouche 
Le rinçage constitue également un moyen de nettoyer la bouche. 
BUT : Un rinçage à l’eau permet d’enlever les plus gros débris de nourriture et de diminuer l’acidité de la bouche. 
Autrement, il existe des rinces bouche thérapeutiques contre la carie qui contiennent du fluorure. D’autres rinces bouche possèdent aussi des propriétés thérapeutiques antibactériennes. C’est notamment le cas des solutions contenant de la chlorhexidine (Oro-Cleanse, Peridex), disponibles sous prescription seulement. La chlorhexidine est efficace pour freiner le développement de la plaque. Cependant, l’usage à long terme n’est pas recommandé puisqu’il peut donner lieu à une altération du goût et entraîner la coloration brunâtre des dents et des prothèses dentaires (Pearson & Chalmers, 2004). De plus, ce produit ne devrait être utilisé que chez les personnes non susceptibles de l’avaler, puisque la solution alcoolisée dans laquelle il se trouve pourrait être dommageable pour le système digestif. Le seul rince bouche antibactérien disponible en vente libre et reconnu par l’Association dentaire canadienne est le «Listerine». Il est cependant nettement moins efficace que la chlorhexidine. D’autres solutions sans alcool peuvent être utilisées comme rince bouche pour les personnes qui présentent une sécheresse de la bouche. Un mélange maison de sel ou de bicarbonate de soude et d’eau peut être constitué facilement. Les autres rinces bouche qui se retrouvent sur le marché ont davantage pour but de lutter contre la mauvaise haleine et ne constituent en aucun cas un substitut aux mesures d’hygiène buccale.  
Pour les utilisateurs de prothèses dentaires, il est recommandé de retirer les prothèses pendant la nuit et de les faire tremper dans un contenant d’eau, afin de laisser reposer les gencives et ainsi prévenir une résorption osseuse précoce. Dans le but de prévenir la prolifération bactérienne, les contenants à prothèses dentaires devraient être nettoyés régulièrement. Les prothèses dentaires peuvent devenir un réservoir pour les bactéries. C’est pourquoi la stérilisation des prothèses ainsi que de leur contenant est parfois de mise. Elle peut être effectuée efficacement à l’aide d’hypochlorite de sodium (eau de javel) dilué ou d’un dispositif à micro-ondes (Pearson & Chalmers, 2004). Pour les utilisateurs de prothèses dentaires, il est recommandé de retirer les prothèses pendant la nuit et de les faire tremper dans un contenant d’eau, afin de laisser reposer les gencives et ainsi prévenir une résorption osseuse précoce. Dans le but de prévenir la prolifération bactérienne, les contenants à prothèses dentaires devraient être nettoyés régulièrement. Les prothèses dentaires peuvent devenir un réservoir pour les bactéries. C’est pourquoi la stérilisation des prothèses ainsi que de leur contenant est parfois de mise. Elle peut être effectuée efficacement à l’aide d’hypochlorite de sodium (eau de javel) dilué ou d’un dispositif à micro-ondes (Pearson & Chalmers, 2004). 
D’autres produits sont souvent utilisés pour les soins buccodentaires. Par exemple, le peroxyde d’hydrogène est efficace pour inhiber la prolifération de bactéries anaérobiques. Cependant, il doit être utilisé avec parcimonie, car il peut porter atteinte à l’intégrité de la muqueuse buccale (Coleman, 2002). En effet, l’utilisation de tout produit abaissant le niveau du pH dans la cavité buccale à une valeur inférieur à 5,5 a le potentiel d’éroder l’émail des dents s’il est utilisé fréquemment. Les bâtonnets citronnés constituent un autre exemple de produit trop acide pour les dents, tandis que les bâtonnets de glycérine peuvent entraîner la déshydratation des muqueuses (Coleman, 2002; Pearson & Chalmers, 2004). 
 
 
 
4° l’utilisation de soie dentaire, 
L’utilisation quotidienne de la soie dentaire est une composante essentielle des soins d’hygiène. Elle permet de déloger la plaque et les débris alimentaires qui se retrouvent entre les dents. Différents supports existent pour faciliter le travail des soignants ou permettre aux aînés en perte d’autonomie d’utiliser la soie dentaire eux-mêmes. La soie dentaire demeure tout de même très difficile à utiliser en milieu de soins de longue durée, particulièrement avec les âgés en perte d’autonomie (Caron, 2006). 
 
5° le nettoyage du contenant à prothèses 
6° le brossage de la langue 
Il faut savoir qu'il faut également brosser la langue pas uniquement les dents car c'est la langue qui est source des mauvaises haleines avec la salive que nous produisons. 
 
7° le massage du palais, des gencives et autres tissus mous, 
 
Chapitre II. Évaluation bucco-dentaire  
L’évaluation représente en quelque sorte un examen physique spécifique de l’appareil buccodentaire. Il comprend: 
-d’abord l’identification et la documentation des facteurs de risque d’une hygiène buccodentaire inadéquate, par exemple : les déficits cognitifs et fonctionnels, la consommation de médicaments, la présence d’une maladie buccodentaire active, la xérostomie, la dysphagie et les troubles du mouvement (Coleman, 2002). La présence de déficits cognitifs et fonctionnels peut entraver la pratique autonome des soins d’hygiène. Une évaluation détaillée du statut fonctionnel de même que des capacités d’auto-soin est nécessaire pour connaître les besoins de soutien particuliers de chaque malade afin de préserver leurs capacités et de prévenir des pertes subséquentes d’autonomie.  
La médication peut avoir des effets indésirables sur la santé buccodentaire. Il est donc important de réévaluer le profil médicamenteux en présence de signes et symptômes buccodentaires. L’effet le plus souvent rencontré chez les vieillards est la xérostomie. Cette condition est caractérisée par la sensation de bouche sèche et se distingue de l’hypofonctionnement des glandes salivaires, où un changement au niveau de la qualité ou de la quantité de salive est observé (Pearson & Chalmers, 2004). Les deux conditions peuvent être présentes simultanément. La xérostomie se manifeste particulièrement à la suite de la consommation de médicaments ayant des effets secondaires anticholinergiques ou de sécheresse de la bouche. Plusieurs classes de médicaments possèdent ces propriétés, notons les anxiolytiques, les anticholinergiques et antireflux, les anticonvulsivants, les antidépresseurs, les antihypertenseurs, les antipsychotiques, les antihistaminiques et décongestionnants, les cytotoxiques, les diurétiques et les opiacés (Coleman, 2002).  
-observation de la cavité buccale 
-palpation de la langue 
-palpation et autre tissues mous. 
Les stratégies à utiliser pour l’examen dentaire sont diversifiées : 
• Établir un contact avec le patient hospitalisé, en expliquant le but de la visite, en manifestant une attitude calme et respectueuse et en utilisant le toucher; 
• Procurer un environnement calme, exempt de distractions; 
• Réduire le nombre de personnes dans la chambre à un maximum de deux; 
• Solliciter l’aide du personnel soignant, qui connaît bien les habitudes du patient ; 
• Procéder étape par étape, en démontrant et répétant les directives; 
• Utiliser des repères visuels, en montrant des objets associés aux soins buccodentaires pour faciliter la compréhension du patient; 
• Éviter l’utilisation excessive de l’abaisse langue pendant l’examen dentaire; 
• Permettre au résident de se reposer pendant l’examen dentaire ou procéder à l’examen en deux séances. 
Ces stratégies, employées seules ou en combinaison, semblent avoir facilité la passation de l’examen dentaire auprès des patients manifestant des symptômes comportementaux Le Brief Oral Health Status Examination (BOHSE) constitue un instrument qui peut être utilisé rapidement par les infirmières dentistes oeuvrant. Il comprend différents éléments à observer : l’aspect des ganglions lymphatiques, des lèvres, de la langue, des tissus mous à l’intérieur de la bouche et des gencives; le fonctionnement des glandes salivaires; la condition des dents naturelles ou artificielles; et la propreté de la bouche (Coleman, 2002; Kayser-Jones, et al., 1995). 
Chapitre IV Alimentation 
Les habitudes alimentaires influencent la santé buccodentaire, notamment le développement des caries dentaires. Le lien entre l’alimentation et les maladies infectieuses comme la maladie parodontale sont moins évidents, surtout parce que l’hygiène buccodentaire joue un rôle crucial dans ces problématiques (Rugg-Gunn & Nunn, 1999). Plusieurs facteurs reliés à l’alimentation sont à considérer dans la prévention de l’apparition et du développement des caries.  
D’abord, l’acidité provoquée par l’ingestion des aliments peut entraîner la déminéralisation des dents. L’acidité est créée par le métabolisme de sucres et de glucides fermentescibles (Curzon, 1991). Les glucides fermentescibles sont des glucides (saccharides et amidons) qui commencent leur digestion dans la cavité buccale par l’entremise de l’amylase salivaire (Touger-Decker & Van Loveren, 2003). Des échelles permettent de classer les aliments selon leur potentiel cariogène, c’est-à-dire à favoriser l’apparition de caries. Certaines d’entre elles se basent sur le caractère acidogène des aliments. Par exemple, le lait, les noix et le pain sont des aliments faisant partie du groupe des moins acidogènes, tandis que le jus de pomme, le jus d’orange, les raisins secs et le pain de blé entier sont des aliments ayant un indice acidogène élevé (Curzon, 1991). D’autres échelles s’appuient plutôt sur la capacité des aliments à dissoudre l’émail des dents ou sur des modèles animaux (Curzon, 1991). Cependant, ces échelles ne permettent pas de rendre compte de l’ensemble des facteurs qui influencent le développement des caries, ni de leur interaction.  
Parmi ces autres facteurs, se retrouvent : le type d’aliment et sa composition, la façon d’apprêter les aliments, la quantité d’aliments, la fréquence des repas et le temps d’exposition des aliments dans la cavité buccale (ou clairance buccale) (Curzon, 1991; Rugg-Gunn & Nunn, 1999). Il est important de prendre en considération l’interaction de ces facteurs plutôt que d’analyser chacun d’entre eux séparément. En effet, un aliment possédant un indice cariogène potentiel très élevé peut être moins dommageable qu’un autre aliment à plus faible indice s’il est consommé seulement une fois par jour pendant les repas, par exemple. Les conditions optimales pour prévenir l’apparition et le développement des caries seraient de favoriser un apport en sucre naturel (fruits et produits laitiers) plutôt qu’artificiel, de limiter la consommation d’aliments de la journée exclusivement à la période des repas et de combiner des aliments cariogènes avec d’autres aliments qui le sont moins.  
À ce sujet, certains aliments ont été qualifiés d’anti-cariogène. En effet, en plus de ne pas avoir de potentiel de créer des caries, ils peuvent contrer l’effet néfaste d’autres aliments sur les dents. Plusieurs mécanismes sont proposés dans la littérature pour expliquer ce phénomène, particulièrement pour l’action des fromages et autres produits laitiers. D’abord, ces aliments provoqueraient une augmentation du flot salivaire, ce qui aurait pour conséquence de neutraliser l’acidité de la plaque en augmentant la capacité d’effet tampon (Touger-Decker & Van Loveren, 2003). De plus, la stimulation de la salive aurait pour effet de diminuer le temps de rétention des aliments dans la cavité buccale en facilitant le délogement des débris (Kashket & Depaola, 2002). D’autre part, les produits laitiers inhiberaient la croissance bactérienne de la plaque. La diminution du nombre de bactéries causée par cette inhibition aurait pour effet de réduire la production d’acide. Finalement, les produits laitiers sont riches en substances alcalines comme le calcium, le phosphate et la caséine, et auraient le potentiel à la fois de diminuer la déminéralisation des dents et de favoriser leur reminéralisation (Touger-Decker & Van Loveren, 2003). 
D’autres recommandations sont proposées dans la littérature, comme l’ajout de fruits et légumes crus dans l’alimentation afin de favoriser la salivation, ainsi que le rinçage de la bouche avec de l’eau après chaque repas. L’important est d’adapter ces recommandations en fonction des besoins particuliers de chaque individu. Par exemple, au lieu d’éliminer complètement les collations chez une personne qui a une masse corporelle insuffisante, elles peuvent être remplacées par des fruits, yaourt ou fromage. Un autre aspect important à considérer pour la situation des aînés est la préparation des aliments. Les diètes en purée sont plus susceptibles d’être dommageables pour les dents, puisque les aliments ont le potentiel de demeurer plus longtemps dans la cavité buccale. Il devient donc très important de rincer la bouche avec de l’eau à la fin des repas et après l’administration de médication sucrée ou avec purée de fruits. Dans l’éventualité où la personne ne peut elle-même se brosser les dents et que le personnel n’est pas disponible en nombre suffisant pour prodiguer les soins d’hygiène buccodentaire aussi souvent qu’ils le devraient, la modification de certaines pratiques alimentaires peut tout de même freiner l’apparition des caries. Terminer le repas avec un yaourt plutôt qu’avec un gâteau au chocolat pourrait être une alternative intéressante. 
 
CHAPITRE V SOINS SPECIFIQUES 
Détartrage, Relevés alimentaires, Polissage, Plombage, Mordançage,Blanchissement des dents, Scellement des puits et fissures, pansement péri dentaire, Aplanissement des racines, Dévitalisation, Protection pulpaire et pansement temporaire, Insertion de l'amalgame et des esthétiques : compaction et sculpture, Insertion des matériaux obturateurs, Enlèvement des points de suture péri dentaires, Applications topiques d'agents anticariogènes et/ou des substances désensibilisantes, Aplanissement des racines, Techniques d'instrumentation : prise, adaptation, point d'appui, angulation, insertion, activation. 
 
 
 
5.1 DETATRAGE 
Un soin bucco dentaire passe également par le détartrage régulier ou le surfaçage.  
Le surfaçage consiste à entrer sous la gencive présentant une maladie que l'on appelle parodontie pour nettoyer les racines des dents. Il arrive également que le parodontologiste donne des antibiotiques spécifiques pour lutter contre les bactéries. 
Le détartrage doit également être est réalisé par le chirurgien dentiste qui effectue l'élimination du tartre soit manuellement en le grattant à l'aide d'instruments appelés curettes, soit par l'utilisation d'un appareil à ultrason (les deux techniques peuvent être complémentaires).  
La plaque est une pellicule naturelle composée de différents microorganismes s’accrochant de façon tenace aux dents et autres tissus buccaux (Pearson & Chalmers, 2004). La plaque est reformée à toutes les 24 heures. Après quelques jours, si la plaque n’est pas désorganisée, un processus de calcification s’enclenche pour éventuellement mener à la formation de tartre, quelques mois plus tard. Il sera alors impossible de déloger le tartre sans l’intervention d’un hygiéniste dentaire ou d’un dentiste. La plaque et le tartre peuvent également se retrouver sur les prothèses dentaires. Pour prévenir la croissance de la plaque, il est recommandé d’effectuer un brossage des dents ou des prothèses dentaires au moins une fois par jour, idéalement après chaque repas. 
PROCEDES 
Il existe plusieurs procédés pour enlever les ultrasons. Il est indolore et comporte très peu d'effets secondaires. 
Un fin embout métallique vibrant à haute fréquence est passé sur les surfaces dentaires recouvertes de tartre, ce qui permet de le décoller. Les instruments mécaniques appelés curettes parodontales permettent également d'enlever le tarte. Ces curettes éliminent le tartre par grattage en complément des ultrasons. Enfin, l'on peut recourir aux systèmes de type sablage. Il s'agit d'un jet d'eau chargé de fines particules de carbonate de calcium. Ce dernier est projeté directement sur les dents par l'intermédiaire d'une buse. Ce type de détartrage est totalement indolore et très efficace.  
 
. Le détartrage doit également être est réalisé par le chirurgien dentiste qui effectue l'élimination du tartre soit manuellement en le grattant à l'aide d'instruments appelés curettes, soit par l'utilisation d'un appareil à ultrason (les deux techniques peuvent être complémentaires). Il existe plusieurs procédés pour enlever les tartres, le plus utilisé pour cela c'est les ultrasons. Il est indolore et comporte très peu d'effets secondaires. Un fin embout métallique vibrant à haute fréquence est passé sur les surfaces dentaires recouvertes de tartre, ce qui permet de le décoller. Les instruments mécaniques appelés curettes parodontales permettent également d'enlever le tarte. Ces curettes éliminent le tartre par grattage en complément des ultrasons. Enfin, l'on peut recourir aux systèmes de type sablage. Il s'agit d'un jet d'eau chargé de fines particules de carbonate de calcium. Ce dernier est projeté directement sur les dents par l'intermédiaire d'une buse. Ce type de détartrage est totalement indolore et très efficace. Enfin, la santé bucco-dentaire doit être reconnue explicitement comme composante essentielle de la santé et de la qualité de vie en général. Un manque généralisé de sensibilisation à l'importance de la santé bucco-dentaire contribue aux maladies bucco-dentaires et systémiques.  
 
Un soin bucco dentaire est nécessaire aussi bien pour l'entretien des dents naturelles que des implants et des prothèses. Il arrive également que le parodontologiste donne des antibiotiques spécifiques pour lutter contre les bactéries. Le détartrage doit également être est réalisé par le chirurgien dentiste qui effectue l'élimination du tartre soit manuellement en le grattant à l'aide d'instruments appelés curettes, soit par l'utilisation d'un appareil à ultrason (les deux techniques peuvent être complémentaires). Il existe plusieurs procédés pour enlever les tartres, le plus utilisé pour cela c'est les ultrasons. Il est indolore et comporte très peu d'effets secondaires. Un fin embout métallique vibrant à haute fréquence est passé sur les surfaces dentaires recouvertes de tartre, ce qui permet de le décoller. Les instruments mécaniques appelés curettes parodontales permettent également d'enlever le tarte. Ces curettes éliminent le tartre par grattage en complément des ultrasons. Enfin, l'on peut recourir aux systèmes de type sablage. Il s'agit d'un jet d'eau chargé de fines particules de carbonate de calcium. Ce dernier est projeté directement sur les dents par l'intermédiaire d'une buse. Ce type de détartrage est totalement indolore et très efficace. Enfin, la santé bucco-dentaire doit être reconnue explicitement comme composante essentielle de la santé et de la qualité de vie en général. Un manque généralisé de sensibilisation à l'importance de la santé bucco-dentaire contribue aux maladies bucco-dentaires et systémiques 
 
 

 

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