med.int
Cas cliniques
Evaluation Toxémie gravidique
1. Une hypertonie utérine dans un contexte de pré-éclampsie en dehors du travail doit faire évoquer :
A. Une infection urinaire
B. Une menace d’accouchement prématuré
C. Un hématome rétro placentaire
D. Un décollement prématuré d’un placenta normalement inséré
E. Une mauvaise digestion
Réponse : C
2. Lors d’une pré-éclampsie sévère :
A. La diurèse diminue
B. Il y a une prise de poids anormalement élevée
C. Les réflexes ostéo-tendineux disparaissent
D. La pression artérielle peut être normale
E. Nécessite l’injection d’anti-D, si la femme est Rhésus négatif
Réponse : AB
3. Le HELLP syndrome peut s’accompagner :
A. D’ischémie hépatique
B. D’insuffisance pancréatique
C. D’hématome intra-hépatique
D. De lithiase vésiculaire
E. De lésions pétéchiales
Réponse : ACE
4. Concernant la pré-éclampsie, il est vrai que :
A. Elle atteint plus volontiers les primipares
B. Elle se complique dans près de 20% de choléstase gravidique
C. Elle est nécessaire à la survenue d’un hématome rétro placentaire
D. Elle est plus fréquente chez les mères diabétiques
E. Elle est prévenue par les corticoïdes
Réponse : AD
5. Quels sont les antihypertenseurs que l’on peut utiliser dans le traitement de la pré-éclampsie ?
A. Les ß-bloquants
B. Les inhibiteurs calciques
C. Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion
D. Les α et ß-bloquants (labétolol)
E. L’ α -méthyl-dopa
Réponse : ABDE
6. La prééclampsie (toxémie) chez une femme primigeste est :
A. plus à craindre en cas de diabète
B. liée à une ischémie placentaire
C. une source de retard de croissance in utero
D. associée à une hypo volémie
E. responsable d'une baisse de la clairance de l'acide urique
Réponse : ABCDE
7. La toxémie gravidique peut s'accompagner :
A. d'un retard de croissance intra-utérin
B. d'une accélération de la maturation fœtale
C. d'une anasarque fœto-placentaire
D. d'une souffrance fœtale chronique
E. d'ictères néonataux graves
Réponse : AD
8. La crise d'éclampsie convulsive :
A. est associée à une hypo volémie
B. est une complication fréquente de la toxémie
C. se complique elle-même d'encombrement pulmonaire
D. est facilement identifiée par le scanner
E. secondaire à un œdème cérébral
Réponse : AE
9. Parmi les principaux traitements proposés chez une femme enceinte présentant une toxémie gravidique, lequel est déconseillé ?
A. régime normo sodé
B. antihypertenseurs périphériques
C. antihypertenseurs centraux
D. diurétiques
E. bêtabloquants
Réponse : D
10. A propos des liens entre grossesse et pression artérielle, Quelle est la proposition fausse ?
A. le volume plasmatique s'accroît au cours de la grossesse normale
B. la pression artérielle s'élève au cours de la grossesse normale
C. les résistances périphériques s'abaissent au cours de la grossesse normale
D. il y a un lien statistique entre hypertension artérielle au cours de la grossesse et trouble de la croissance fœtale
E. le régime sans sel n'est pas indiqué dans l'hypertension artérielle gravidique
Réponse : B
11. Quelle est la complication la plus fréquente de la crise d'éclampsie ?
A. l'œdème aigu du poumon
B. l'accident vasculaire cérébral
C. l'insuffisance rénale
D. l'insuffisance hépatique
E. la rupture utérine
Réponse : C
12. L'apparition de crises à type comitial chez une gestante au 9e mois, hypertendue, évoque surtout :
A. un état comitial ancien
B. une hémorragie cérébrale
C. un ramollissement cérébral
D. une éclampsie
E. une thrombose veineuse cérébrale
Réponse : D
13. L’éclampsie :
A. Est une complication fréquente de la pré éclampsie
B. Évolue en 4 phases
C. Implique l’évacuation immédiate de la grossesse
D. Entraine des dommages cérébraux irréversibles
E. S’accompagne de fuites urinaires
Réponse : BC
14. Concernant le hellp syndrome
A. Survient uniquement au 3è trimestre
B. Comporte une anémie
C. S’accompagne d’une augmentation des LDH
D. Le diagnostic de certitude est fournie par la mise en évidence de schizocytes
E. S’accompagne d’une myolyse
Réponse : BCD
15. Concernant la pré éclampsie
A. Elle est sous tendue par une altération de la 2è invasion trophoblastique des artères spiralées
B. Est multifactorielle
C. S’accompagne d’une hémodilution
D. Comporte une micro-angiopathie
E. Implique un déséquilibre entre le thromboxane A2 (TXA2) et la prostacycline en faveur de la seconde
Réponse : ABD
16. Dans le cadre de la physiopathologie de la PE
A. La sécrétion de TXA2 est élevée
B. Le TXA2 est vasoconstricteur
C. La prostacycline est libérée de façon réduite
D. S’accompagne d’une micro CIVD
E. Est sous tendue par une maladie endothéliale
Réponse : ABDE
17. L’HRP
A. Est une complication prévisible de la PE
B. Survient plus fréquemment sur un placenta bas inséré
C. Est exclusivement d’origine vasculaire
D. Est dû à un pic hypertensif sur placenta ischémié
E. Est synonyme de MFIU
Réponse : BD
Cas clinique 1
Vous suivez Madame T. pour sa première grossesse. Cette patiente de 38 ans, sans antécédent particulier, est à 32 semaines d’aménorrhée d’une grossesse sans souci jusqu’à ce jour. Lors de cette consultation ce jour, Madame T. à pris 3 kg depuis un mois (prise de poids totale de 11 kg depuis le début de la grossesse), sa tension artérielle est de 150/95 mm Hg aux deux bras à deux reprises.
La bandelette urinaire montre une protéinurie à +++.
La patiente se dit fatiguée depuis quelques jours et son mari, présent lors à cette consultation, vous dit qu’elle est plus bouffie qu’avant.
1. Sur les éléments dont vous disposez, quelle est la complication de la grossesse que fait Madame T. ?
Pré éclampsie ou TG
2. Justifier.
HTA + Protéinurie après 20 SA
3. Compléter votre examen clinique
Recherche des SPE, douleurs épigastriques, métrorragies, CU, MAF, SF urinaires, ROT, OMI, BDCF, Examen de l’utérus (tonus, relâchement), examen obstétrical
4. Vous réalisez la troisième échographie le même jour. Le fœtus est en présentation céphalique, dos à droite, avec un placenta postéro-fundique. La grande citerne est à 25 mm, l’estimation de poids fœtal est au 10ème percentile. Les Doppler fœtaux sont normaux.
Quelles sont les anomalies relevées dans ce CR?
Hypotrophie fœtale, oligoamnios
5. Vous réalisez un Doppler des artères utérines
Que montre-t-il et comment l’intégrez-vous dans le contexte ?
Notch ou incisure proto diastolique = mauvaise adaptation de la vascularisation utérine à la grossesse (signe prédictif de PE et de ses complications)
6. Comment allez vous la prendre en charge et quels seront les critères d’évacuation dans ce contexte ?
* Hospitalisation, voie d’abord, repos, profil tensionnel et surveillance de la diurèse et des SPE, triple bilan, protéinurie de 24h, remplissage vasculaire par sérum physiologique ou RL, maturation pulmonaire fœtale, compte des MAF par la mère, RCF 2 fois/jour, échographie doppler/7à 10 jours, TTT antihypertenseur au besoin.
* Anomalie du RCF ou du doppler (diastole nulle ou reverse flow), arrêt de croissance fœtale, chiffres tensionnels incontrôlables ou apparition de signes d’irritation neurosensorielle, perturbation du bilan biologique
Cas clinique 2
Madame A., se présente aux urgences à 3 heures du matin pour douleurs épigastriques violentes d’apparition brutale.
Elle vous dit qu’elle est enceinte de 8 mois d’une grossesse normale jusqu’à présent, hormis des œdèmes récents et une diminution récente des mouvements ressentis du fœtus.
Vous n’avez pas le dossier de la patiente, mais vous la trouvez très algique.
1. A quoi correspond dans ce tableau cette douleur épigastrique ?
A. Une colique hépatique B. Une colique néphrétique C. Un ulcère du bulbe D. La distension brutale du foie dans sa capsule E. Un abcès sous capsulaire du foie
Réponse : D
2. Cette douleur fait partie d’un tableau syndromique.
Que vous manque-t-il pour le confirmer ?
A. Une diminution des LDH B. Une diminution du taux de plaquettes C. Une augmentation de la créatininémie D. Une augmentation des transaminases E. Une augmentation de l’acide urique
Réponse : BD
3. Quelles complications devez-vous redouter ici ?
A. La rupture du foie B. La mort fœtale in utero C. La torsion d’annexe D. L’insuffisance rénale aiguë E. L’hématome rétro-placentaire
Réponse : ABDE
4. En écoutant les bruits du cœur fœtal, vous vous apercevez que la fréquence est stable à 80/minute.
L’utérus est tonique et ne se relâche pas.
Quelle doit être votre attitude ?
A. Transfert en réanimation B. Faire une échographie avec Doppler maternels et fœtaux C. Faire une maturation pulmonaire fœtale par corticoïdes D. Faire une césarienne en urgence E. Faire un contrôle de la fréquence cardiaque fœtale toutes les heures
Réponse : D
Cas clinique 3 :
Je suis de garde et je reçois une patiente enceinte de 34SA.
Primigeste elle saigne dans un contexte de douleur aigue, en barre épigastrique.
L'examen trouve :
* une HTA à 17/10,
* une albuminurie massive,
* un utérus dur ,
* des Bruit du cœur fœtaux inexistants.
1. Quel est votre diagnostic?
2. Avez-vous besoin d’un examen complémentaire pour le confirmer?
3. Quelle est votre CAT?
Cas clinique 4
Une femme primigeste de 25 ans, GS A+ , sans antécédent pathologique, est admise d'urgence à 36 SA pour une HTA à 18/12, avec une protéinurie à 1 g/l.
Elle mesure 160 centimètres. Son poids initial était de 55 kg, elle pèse actuellement 70 kg.
La hauteur utérine est à 26cm Il s'agit d'un fœtus en présentation céphalique, dos à gauche,
Bruits du cœur positif. Le col est long, postérieur et fermé.
1. Quel est le diagnostic à poser ? (CS)
A. Hypertension artérielle anté gravidique
B. Syndrome néphrotique
C. Protéinurie orthostatique
D. Diabète et hypertension artérielle
E. Pré éclampsie
Réponse : E
2. Quelle est l’autre anomalie que vous relevez?
Faible HU
3. Quelles sont les hypothèses diagnostiques que vous évoquez?
RCIU, Oligoamnios
4. Comment les étayer?
Echographie obstétricale
5. Quelle serait votre CAT?
Hospitalisation, voie d’abord, remplissage vasculaire, profil tensionnel, surveillance des SPE et de la diurèse, triple bilan, réserve de sang et de PFC, EVACUATION DE LA GROSSESSE
Cas clinique 5
Mme X., âgée de 22 ans, est actuellement enceinte (30 SA).
Il s'agit d'une femme primipare, sans aucun antécédent. La grossesse s'est déroulée de façon normale jusqu'à présent et le fœtus se développe bien.
Lors de la dernière consultation, la tension artérielle est à 170/110 mm Hg (après repos).
La patiente se plaint de céphalées depuis 3 jours. Elle a noté que ses pieds " enflent " depuis 8 jours.
Le reste de l'examen est normal.
1. Quel(s) syndrome(s) suspectez-vous ? (CM)
A. œdème physiologique de fin de grossesse
B. Hypertension artérielle labile, habituelle en fin de grossesse
C. Syndrome néphrotique
D. Hypertension artérielle gravidique
E. Eclampsie
Réponse : D
2. Parmi les cinq propositions suivantes, quelles seraient celles évocatrices de gravité, à rechercher chez cette patiente ? (CM)
A) Acouphènes
B) Phosphènes
C) Céphalées
D) Prurit généralisé
E) Douleurs épigastriques
Réponse : ABCE
3. Quels examens biologiques demandez-vous ? (CM)
A. protéinurie des 24 heures
B. uricémie
C. enzymes hépatiques
D. créatininémie
E. plaquettes
Réponse : ABCDE
4. Quels seraient parmi ces paramètres les signes de gravité chez cette patiente ? (CM)
A. hyper uricémie
B. oligo-anurie
C. protéinurie supérieure à 5 g/24 h
D. hyperplaquettose
E. hypocalcémie
Réponse : ABC
5. Que décidez-vous ? (CM)
A. une hospitalisation pour surveillance maternelle et fœtale
B. un dépistage du diabète
C. une mise en route d'un traitement antihypertenseur
D. une césarienne en urgence
E. un déclenchement sous péridurale
Réponse : ABC
Cas clinique 6
Une femme Primigeste, âgée de 35 ans, sans antécédent particulier, a eu une grossesse normale jusqu'à 37 SA. Elle consulte alors pour des céphalées pulsatiles. Elle a des antécédents d'infection urinaire avant la grossesse (cystites à répétition).
Elle se plaint depuis 24 heures de douleurs épigastriques violentes, et quelques troubles visuels l'ont empêchée de regarder la télévision.
Elle a une HU à 31 cm, les bruits du cœur du fœtus sont bien perçus, la présentation est céphalique. Le col est ramolli, court, perméable au doigt. Elle présente des œdèmes récents, mais la prise de poids est normale (t + 8kg). La TA est à 150/90 cm
1. Cette femme présente : (CS)
A. une hypertension artérielle gravidique
B. une pré éclampsie
C. une pré éclampsie sévère
D. une néphropathie interstitielle
E. une crise de migraine
Réponse : C
Réponse : C
2. Quelle conduite à tenir adoptez-vous ? (CS)
A. hospitalisation immédiate
B. prescription d'examens biologiques et nouvelle consultation dans 48h à la réception des résultats
C. arrêt de travail, traitement sédatif léger, nouvelle consultation 12 à 24 heures après
D. prescription d'hypotenseurs, par exemple Trandate*, 2 cp/j
E. prescription d'Aspirine (Aspégic* 500) et nouvelle consultation quelques heures après pour voir l'effet du traitement
Réponse : A
3. Quel(s) examen(s) allez-vous faire en première intention ? (CM)
A. un bilan ophtalmologique
B. une échographie obstétricale
C. Un enregistrement du rythme cardiaque fœtal
D. une créatininémie et une uricémie
E. une électrophorèse des protides sanguins et urinaires
Réponse : A?BCD
4. Quel(s) risque(s) court cette patiente ? (CM)
A. éclampsie
B. hématome rétro placentaire
C. hypertension artérielle chronique
D. placenta prævia
E. accouchement prématuré
Réponse : AB
5. Vous envisagez : (CS)
A. une mise en observation
B. le déclenchement de l'accouchement
C. une césarienne, rapidement
D. une étude des catécholamines
E. une ponction-biopsie rénale
Réponse : B
Réponse : C
2. Quelle conduite à tenir adoptez-vous ? (CS)
A. hospitalisation immédiate
B. prescription d'examens biologiques et nouvelle consultation dans 48h à la réception des résultats
C. arrêt de travail, traitement sédatif léger, nouvelle consultation 12 à 24 heures après
D. prescription d'hypotenseurs, par exemple Trandate*, 2 cp/j
E. prescription d'Aspirine (Aspégic* 500) et nouvelle consultation quelques heures après pour voir l'effet du traitement
Réponse : A
3. Quel(s) examen(s) allez-vous faire en première intention ? (CM)
A. un bilan ophtalmologique
B. une échographie obstétricale
C. Un enregistrement du rythme cardiaque fœtal
D. une créatininémie et une uricémie
E. une électrophorèse des protides sanguins et urinaires
Réponse : A?BCD
4. Quel(s) risque(s) court cette patiente ? (CM)
A. éclampsie
B. hématome rétro placentaire
C. hypertension artérielle chronique
D. placenta prævia
E. accouchement prématuré
Réponse : AB
5. Vous envisagez : (CS)
A. une mise en observation
B. le déclenchement de l'accouchement
C. une césarienne, rapidement
D. une étude des catécholamines
E. une ponction-biopsie rénale
Réponse : B
Cas clinique 7
Une femme de 23 ans, sans antécédent pathologique, consulte au 7e mois d'une première grossesse.
Elle a été régulièrement suivie pendant les premiers mois de la gestation et tout a évolué de façon normale.
Récemment, elle a constaté une difficulté pour retirer son alliance du fait d'un gonflement des doigts et accuse quelques céphalées au réveil.
A l'examen, on constate une prise de poids de 2,5kg par rapport au mois précédent
Une pression artérielle à 16,5/10 cm Hg.
La recherche de protéinurie est positive (deux croix à la bandelette).
1. Le diagnostic le plus vraisemblable est celui de :(CS)
A. Hypertension artérielle permanente accentuée ou réveillée par la grossesse
B. Toxémie pure et primitive de la première grossesse
C. Grossesse chez une femme atteinte de néphropathie permanente
D. Grossesse chez une diabétique
E. PE sévère
Réponse : B
2. La surveillance fait appel à : (CM)
A. l'uricémie
B. la protéinurie
C. la pression artérielle
D. l'électrocardiogramme
E. la pesée
Réponse : ABCE
3. Le principal danger pour la mère est : (CS)
A. l'insuffisance rénale chronique
B. l'infarctus myocardique
C. l'éclampsie
D. l'hypertension artérielle permanente
E. la stérilité ultérieure
Réponse : C
4. Le risque pour le fœtus comporte : (CM)
A. les malformations congénitales
B. la mort in utero
C. une néphropathie dès la naissance
D. la prématurité
E. l'hypotrophie
Réponse : BE
Cas clinique 8
Mme X., femme primigeste de 30 ans, est enceinte de 32 SA et se présente comme étant en parfaite santé.
Elle mesure 170 cm. Elle pèse 72 kg (le poids avant la grossesse était de 55 kg). Elle n'a pas d'oedèmes nets
La prise de poids a été rapide. La TA est à 16/10 cm Hg, la même valeur est retrouvée après
20 minutes de repos. Le Labstix* est normal (pas de protéinurie). La hauteur utérine est égale à 25 cm.
Le col n'est pas modifié.
1. Que pensez-vous de cette prise de poids ?
Prise de poids excessive> 12Kg
2. Quel diagnostic cette élévation de la tension artérielle évoque-t-elle ?
Une HTAG
3. Quelle est votre conduite immédiate ?
Hospitalisation, profil tensionnel, surveillance des SPE et de la diurèse, corticoïdes pour la maturation pulmonaire fœtale, RCF
4. Quels examens biologiques allez-vous demander ?
Triple bilan, protéinurie des 24h
5. Quel est votre diagnostic le plus probable sur le plan fœtal ?
RCIU probable
6. Quels examens allez-vous demander pour étayer ce diagnostic?
Echographie obstétricale avec biométrie fœtale et quantification du liquide amniotique
Cas clinique 9
Mme C., femme primigeste de 25 ans, sans pathologie à la déclaration de grossesse, présente au 7e mois une TA à 14,5/8 cm Hg à deux reprises, lors de votre consultation
1. Quel est le bilan initial (clinique et paraclinique) que vous allez prescrire?
Labstix, SPE, ROT, Profil tensionnel, FO, BDCF, Protéinurie de 24h, ECBU, Triple bilan,
2. Le bilan initial est normal, comment allez vous la classer?
HTAG
3. Quels sont les éléments de surveillance de cette patiente?
TA, SPE, Uricémie, créatininémie, protéinurie des 24h, RCF, échographie doppler fœtal
Cas clinique 10
Mme F, 24 ans, GI PI, consulte à 37 sa.
OMI++, Pr ++. TA 14,5/9.
Au bout de 2 H, TA à 15/10; les CU sont de plus en plus rapprochées avec un bon relâchement.
Il existe quelques métrorragies.
1. Pouvez-vous éliminer le diagnostic d’HRP?
Non
2. Quelle est votre conduite pratique?
Admission, profil tensionnel, surveillance des SPE et de la diurèse, RCF, échographie (fœtus et placenta), triple bilan, démarrer la collecte des urines pour une protéinurie des 24h. Maturation déclenchement du travail
3. La patiente rapporte secondairement des troubles visuels avec amaurose unilatérale.
Quel diagnostic évoquez vous ?
Œdème cérébral
4. Quelle serait votre CAT face à ce problème ?
SMg +/- mannitol
Etudes de cas cliniques en cardiologie
Les nounours à l’hôpital
Modules de psychiatrie - Fiches de lecture
Démarche de soins : cystocèle et pose d’une TVT
Démarche de soins : pontage fémoro-poplité
Une démarche de soins à compléter...
Une démarche de soins
Des mains qui prennent soins ou qui contaminent ?
Délégation qualité
Démarche qualité
Infections nosocomiales
Proposez apr�s lecture de chacun des cas pr�sent�s, un diagnostic infirmier (Titre - Etiologie - Signes). V�rifiez votre r�ponse en cliquant sur le lien Diagnostic infirmier...
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Situation 1
Mme D est hospitalis�e en Cardiologie pour un bilan comprenant diff�rents examens. A ce jour sa TA = 140 / 80 et pouls = 70 /mn. Le cardiologue prescrit une �chographie trans-�sophagienne � vis�e diagnostic.
Le m�decin lui a expliqu� l’objectif de cet examen � recherche de v�g�tations sur valves cardiaques calcifi�es � au moment de la visite, � laquelle vous assistez. Lors de l’entretien, Mme D n’a pos� aucune question.
Le lendemain matin au r�veil, Mme D vous dit avoir mal dormi et �tre stress�e par cet examen. Vous prenez les constantes de Mme D : TA = 18 / 9 ; Pouls = 100.
Mme D dit percevoir les battements de son c�ur, se dit irritable et angoiss�e. Durant la journ�e, Mme D a des propos agressifs envers son mari qui lui rend visite.
Diagnostic infirmier...
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Situation 2
M. T, 75 ans, est porteur d’une insuffisance cardiaque droite et d’une fibrillation auriculaire. M. T est hospitalis� ce jour pour une majoration de ses �d�mes des membres inf�rieurs.
A l’entr�e, il pr�sente une dyspn�e et un signe du godet au niveau r�tro mall�olaire, son pouls p�dieux est difficilement per�u. M. D vous dit se sentir essouffl� et se plaint d’une lourdeur au niveau des jambes.
Son poids est de 80 kg. Lors de sa visite mensuelle chez le cardiologue la semaine derni�re, il pesait 75 kg.
Diagnostic infirmier...
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Situation 3
Mme P, 72 ans, veuve depuis 6 mois, est hospitalis�e dans le service de Cardiologie o� vous �tes infirmier(i�re). Motif d’hospitalisation : bilan de troubles du rythme, an�mie et AEG.
Elle est asth�nique. Elle dit �tre fatigu�e par toute activit� quotidienne : la mobilisation du lit au fauteuil, ses soins d’hygi�ne qu’elle effectue au lavabo. Elle verbalise son �puisement et s’en plaint.
Diagnostic infirmier...
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Situation 4
M. B, 45 ans, commercial, est fumeur (1,5 paquet par jour). Il pr�sente une surcharge pond�rale, d�jeune plusieurs jours par semaine au restaurant. M. B ne pratique aucune activit� sportive, dit ne pas en avoir le temps.
M. B est hospitalis� en Cardiologie pour crise d’angor. Le traitement anti-angineux prescrit est efficace. Sa sortie est programm�e pour dans une semaine. Malgr� l’avis du m�decin, M. B refuse tout arr�t de travail.
Malgr� les informations donn�es par l’�quipe soignante concernant sa pathologie, le traitement et les conseils hygi�no-di�t�tiques, M B dit ne pas vouloir modifier ses habitudes et ne pas �tre motiv� : � je n’ai pas envie d’arr�ter de fumer et de faire du sport, je n’ai jamais fait de r�gime, je ne vais pas commencer aujourd’hui �.
Diagnostic infirmier...
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Situation 5
M. R, 70 ans est hospitalis� en Cardiologie pour sub-OAP. M. R a une insuffisance cardiaque droite. A l’entr�e, M. R pr�sentait une dyspn�e, des �d�mes des membres inf�rieurs et une prise de poids de 5kgs en une semaine.
Lors de la visite, le m�decin a prescrit :
• Lasilix au PSE
• Une restriction hydrique � 750 ml/ 24 h
• Un r�gime sans sel
• Surveillance des �d�mes des membres inf�rieurs
• Surveillance du poids tous les jours
• Surveillance de la diur�se / 24 h
A J4 d’hospitalisation :
o pas de perte de poids
o persistance du volume des �d�mes
o persistance de la dyspn�e
Lors du changement de la seringue �lectrique, vous constatez la pr�sence sur la table de nuit de fruits (oranges, mandarines). M. R vous dit en manger plusieurs par jour.
Diagnostic infirmier...
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Situation 6
Mme R, 65 ans, est hospitalis�e en Cardiologie pour phl�bite au niveau du membre inf�rieur gauche. Le m�decin a prescrit en plus du traitement m�dicamenteux, un repos strict au lit dans l’attente de l’efficacit� du traitement anticoagulant.
Mme R prend habituellement une douche quotidienne. Durant son immobilisation, ses soins d’hygi�ne sont assur�s par l’�quipe param�dicale. Mme R participe en assurant la toilette du visage, des membres sup�rieurs et du thorax. Elle se dit g�n�e d’�tre d�pendante de l’�quipe.
Diagnostic infirmier...
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Situation 7
Mme D, 86 ans, est admise en Cardiologie pour un �d�me pulmonaire associ� � des �d�mes des membres inf�rieurs. Mme D vit seule et refuse toute intervention d’un infirmier lib�ral. _A l’entr�e Mme D pr�sente :
• Dyspn�e permanente
• R�les cr�pitants
• Toux � la prise de parole
• Sueurs abondantes
• Surcharge pond�rale (prise de poids de 5 kg en une semaine)
• Apyrexie
• Agitation anxieuse
• TA= 19 / 11 et pouls = 118 / min
Mme D a des ant�c�dents d’HTA et une insuffisance cardiaque.
Son traitement habituel est :
• Lasilix 20 mg 1 cp le matin
• Kard�gic 1 sachet par jour
• R�gime hyposod� � 5 gr de Nacl / j
• Restriction hydrique � 750 ml / j
Sa fille qui l’accompagne signale au cardiologue que Mme D est malobservante tant en ce qui concerne son traitement que son r�gime alimentaire. Mme D signale au m�decin qu’elle urine peu depuis quelques jours.
CAS N°1
Madame X, âgée de 38 ans, mariée, mère de deux enfants de 8 an et 5 ans, s’est présentée (après les avoir déposés à l’école) ce matin à 10 h 00 aux urgences, pour douleurs abdominales associées à un état nauséeux depuis 3 jours.
Elle pèse 60 kg pour 1 m 65, sa température est de 38 ° 8, elle a vomi son petit déjeuner ce matin chez elle .
Le bilan sanguin demandé aux urgences montre les modification suivantes :
GB : 20 000 dont 80 % de polynucléaires
VS : 90 mn à la 1ère h
CRP : 110
ECBU : stérile
TP : 100 %
ECG : tracé normal
Le traitement suivant est prescrit par le médecin des urgences :
Pose d’une voie veineuse périphérique : 2 litres / 24 h de glucosé à 5 % + 2 g NACL = 1 g KCL par litre (vous disposez d’ampoules de Nacl de 10 ml à 20 % et d’ampoules de Kcl de 10 ml à 10 %) à jeun.
L’examen clinique montre :
Une langue saburrale
Une défense abdominale à la palpation de la fosse iliaque droite
Un toucher rectal douloureux
Elle présente toujours des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales
Devant l’absence d’antécédent d’appendicectomie, l’absence d’amélioration des signes cliniques, le chirurgien décide de pratiquer une appendicectomie à 14 h 00 ce jour.
La consultation de pré anesthésie montre que les différents paramètres sont satisfaisants.
RETOUR DE BLOC
Vous accueillez Mme X dans le service de chirurgie digestive où vous travaillez sous la responsabilité de l’infirmière du service.
Le compte rendu opératoire fait part de la présence d’une péritonite associée.
Madame X est porteuse :
D’une sonde gastrique en aspiration qui ramène 150 ml d’un liquide verdâtre.
D’une cicatrice abdominale médiane, ainsi qu’une lame s’écoulant dans une poche recueillant 200 ml de liquide séreux et un drain de redon contenant 100 ml de liquide sanglant.
Les prescriptions médicales sont les suivantes :
• .•A jeun
• .•Perfusion à poursuivre selon la prescription des urgences
• .•Flagyl (antifongique) 500 mg 3 fois par jour en IV
• .•Clamoxyl (antibiotique)2 g 3 fois par jour en IV
• .•Prodafalgan (antalgique palier 1) 2 g toutes les 6 heures en IV
• .•Spasfon (anti spasmodique) 2 ampoules 3 fois par jour en IVD
• .•Fraxiparine (HBPM) 0,2 ml en S/C à 18 h
Madame X se plaint de douleurs, ses traits sont tirés, ton teint est blanc, elle gémit.
Elle s’inquiète pour ses enfants qui vont sortir de l’école.
Vous avez averti son époux qui s’est organisé pour récupérer les enfants, mais qui ne peut dont pas être près d’elle au retour du bloc.
QUESTION N° 1
1. a)Quel diagnostic différentiel le médecin a-t-il dû faire aux urgences ?
(0,75 point)
Réponse : GEU
b) Quel examen biologique le médecin doit-t-il prescrire pour faire ce diagnostic différentiel ?
(0,50 point)
Réponse : beta HCG
c) Quelles questions le médecin a-t-il posé à la patiente pour faire ce diagnostic différentiel ?
(0,25 x 2 = 0,50 point)
Réponse :
• .•date des dernières règles ?
• .•moyen de contraception ?
• .•
QUESTION N°2
1. a)En regard de la situation de Mme X à son retour du bloc,citez deux diagnostics infirmiers d’ordre physiologique et les prioriser (2 points)
Réponse :
Douleur liée à l’intervention chirurgicale se manifestant par la pâleur, les plaintes, les traits tirés et l’expression verbale.
Altération de l’intégrité de la peau, liée à l’intervention chirurgicale se manifestant par l’existence d’une cicatrice et d’un drain en aspiration.
1. b)Citez deux diagnostics infirmiers en terme de risque à traiter en collaboration (2 points)
Réponse :
Risque infectieux lié à une intervention chirurgicale réalisée en urgence et en milieu septique.
Risque hémorragique lié à une intervention chirurgicale de moins de 48 heures.
CAS N°2
Madame C, âgée de 58 ans,mariée, entre dans le service ou vous travaillez à 9h le 20 novembre.Son médecin généraliste a demandé son hospitalisation en urgence pour suspicion d’occlusion intestinale.
Pas d’antécédents médicaux ni chirurgicaux notables
Présente des troubles du transit depuis un an mais n’a jamais pris le temps d’aller consulter
C’est une femme très soignée de sa personne, soucieuse de son apparence et qui a du mal a accepter son hospitalisation.
Le médecin du service l’examine et confirme le diagnostic, appuyé par les images radiologiques.
L’intervention est décidée en urgence pour 14h.Au retour du bloc opératoire à 22h les indications et prescriptions sont les suivantes :
• -.Colectomie segmentaire avec anastomose colorectale pour tumeur néoplasique du colon sigmoïde
• -.Une colostomie de décharge a été effectuée et restera en place de 15 jours à 3 semaines.
• -.Médiane sous ombilicale
• -.Une lame +1 redon au niveau de la suture colique.
• -.colostomie à la poche.
TRAITEMENT PRESCRIT :
• -.Perfusion : -cathéter sous clavier gauche
-Pour 24h : 3litres de sérum glucosé à 5% avec 6g de NaCl et 2g de KCl
(vous disposez d’ampoules de NaCL de 10ml à 20% et d’ampoules de KCl de 10ml à 20%)
-AUGMENTIN (antibiotique) 3g par 24h, 1g toutes les 8h à passer en 30mn dans 100ml de sérum salé à 0.9%
- FRAXIPARINE (HBPM) 0.2ml s/c dès 22h
-PRODAFALGAN 2g (antalgique palier 1) 2g IV 3fois /24h
• -.Sonde urinaire à enlever à J2
• -.Sonde gastrique en aspiration douce.
• -.Lever demain matin
Le lendemain vous prenez votre service à 7h, les transmissions de la nuit sont les suivantes -
• -.N’a pas dormi
• -.Douloureuse malgré le Prodafalgan (EVA à 5 à 5h )
• -.Pansement non refait
• -.Le redon ne donne presque rien.
• -.Très angoissée par les explications du chirurgien venu à 23h qui a évoqué la possibilité d’une réintervention.A demandé plusieurs fois des explications sur la colostomie, dit qu’elle voudrait dormir pendant les trois semaines ou elle doit la conserver.
• -.
QUESTION N° 1
Citez 4 signes cliniques qui permettent d ‘évoquer une occlusion intestinale (0.50 x4)
REPONSE: Arrêt des matières et des gaz
Météorisme abdominal
Vomissements
Douleur
QUESTION N°2
Citez les différentes actions infirmières à effectuer avant le départ au bloc de Mme C
REPONSE -vérification du contenu du dossier médical :-dernier bilan (coagulation, gr rh)(1)
-consentement signé(2)
-radios(3)
- consultation pré anesthésie(4)
- prescription de la prémédication(5)
- - établir une fiche de liaison service –bloc et la renseigner(6) :
- douche bétadinée(7)
- rasage(8)
- prémédication effectuée(9)
- mettre un bracelet d’identification(10)
- laisser à jeun 8h avant l’intervention(11)
-vérifier que la personne à prévenir est bien identifiée dans le dossier infirmier(12)
- lui faire enlever prothèse dentaire et bijoux(13)
QUESTION N°3
En regard de la situation de Mme C le 21 novembre ,énoncez :
2 diagnostics infirmiers d’ordre physiologique (2pts))
1 diagnostic infirmier d’ordre psychologique (1pt)
2 diagnostics infirmiers en terme de risque (2pts) et les prioriser
REPONSE : Douleur liée à l’intervention chirurgicale se manifestant par l’insomnie et l’EVA à 5
Altération de l’intégrité de la peau liée a l’intervention chirurgicale se manifestant par la présence d’une cicatrice et d’un drain de redon
Perturbation de l’image corporelle liée à la présence de la stomie se manifestant par le désir de la patiente de dormir 3 semaines pour ne pas la voir
Risque infectieux liée a une intervention chirurgicale réalisée en urgence et a la présence d ‘ appareillage (VVC,drains,cicatrice,sonde vésicale)
Risque hémorragique lié à une intervention chirurgicale de moins de 48h
CAS N°3
Vous travaillez de 7h à 15h dans l’unité de soins techniques continus d’un service d’hépato-gastro-entérologie.
L’unité de consultations vous annoncent une hématémèse dans la salle d’attente et le médecin décide son admission en urgence aux STC.
M. X…, 55 ans, 1m80, 80 kg, se présente pour la première fois aux consultations car il vient d’arriver sur la région. Il était suivi dans la région parisienne pour une cirrhose éthylique.
Le médecin suspecte une rupture de varices oesophagiennes.
A son arrivée dans le service, M. X… présente un état très légèrement agité, une tension artérielle à 10/8 et des pulsations à 140.
- 4 -
Prescriptions médicales :
A jeûn strict :bilan biologique :NFS – plaquettes
TP – Facteur V
Albumine
SGOT – SGPT
Groupage 1 et 2 – Rh – Rai
EEG
Radio des poumon avant gastroscopie
Traitement IV :
Sérum physiologique1l/24h
Sandostatine à la SAP25µg/h
Vitamine B1500 mg/j
Vitamine B6250 mg/j
Vitamine K10 mg/j
Fluoroquinolone(Oflocet)200 MG/12H
Mopral40 mg IV
QUESTION 1
Cotation : 1,5 points (0,50 X 3)
Citez les 3 actions prioritaires à effectuer
REPONSE :
• -.2 voies veineues
• -.Groupage sanguin
• -.Personne à prévenir
QUESTION 2
Cotation : 0,50 point
Quel diagnostic infirmier pouvez-vous poser pour ce patient ?
REPONSE :
Risque hémorragique lié à la la présence d’une récente hématémèse et d’une pathologie modifiant l’hémostase
Décrivez les actions infirmières lors de la pose d’une sonde gastrique en vue d’une nutrition entérale et expliquez les risques que ces actions visent à anticiper
ACTIONS INFIRMIERES ANTICIPATION RISQUE
Rassurer et informer le patient Risque agitation et/ou refus de soins
Insuffler air à l’aide d’une seringue à gavage et vérifier le bruit en épigastrique avec 1 stéthoscope
Effectuer une marque au feutre indélébile au ras de la narine
Fixer la sonde à l’aide d’un sparadrap sous le nez
Demander une radio de contrôle
Maintenir le patient en position demi-assise durant la nutrition
Arrêter la nutrition au moment de la toilette
Risque pneumopathie par inhalation
Régler un débit continu avec pompe volumétrique Risque Diarrhée
CAS N°4
Vous travaillez de 8 heures à 16 heures en Hôpital de jour de gastro-entérologie.
Monsieur X. entre à 8 heures pour une ponction d’ascite, il est atteint d’une cirrhose éthylique diagnostiquée il y a 8 ans.
Il a pris 10 kg en 15jours,il décrit des difficultés pour respirer lors de ses déplacements et pour rester longtemps assis a cause de sa distension abdominale
Il a 45 ans, est célibataire, vit avec sa mère dans un village de montagne où il était serveur de bar, il est en invalidité et dit ne plus consommer d’alcool.
Il a bénéficié il y a deux ans de deux séances de sclérose de varices oesophagiennes pour lesquelles il n’y a pas eu de récidive. En revanche, il présente une ascite pour laquelle il a été hospitalisé cette année, une fois par mois, puis tous les 10 jours.
Vous pouvez lire dans les transmissions infirmières, à l’entrée :
- poids85,5 kg pour un poids de base de 73 kg
- pression artérielle110/60 mm Hg
- température37° C
- pouls68/mn
• .• - Attention le dernier taux de prothrombine fait à domicile ,il y a deux jours est à 25%
Les prescriptions médicales sont les suivantes :
• -.bilan biologique standard de l’unité + les gamma GT, les alpha foeto protéïnes
• -.régime sans sel
• -.bêtabloquant : avlocardyl LP 1601 cp le matin
• -.diurétique : furosemide (lasilix 20 mg)1 cp le matin
• -.compensation pour la ponction d’ascite :
Un flacon d’albumine (soluté de remplissage vasculaire) de 100 ml à 20 % pour 4 litres de liquide d’ascite recueilli.
Chaque flacon est à passer en une heure.
QUESTION
)
A ce jour : Citez cinq complications ou risques potentiels (liés à…..) de la ponction d’ascite relevant du rôle en collaboration avec le médecin
Quel diagnostic infirmer ?
REPONSE –
RISQUES
1. 1)Risque hémorragique lié à l’hémostase du patient, à la ponction (accepter geste invasif)
2. 2)Risque infectieux lié à la ponction (accepter geste invasif)
3. 3)Risque de malaise lié à la quantité (accepter vagal ou hypotension) de liquide recueilli au moment de la ponction et à la rapidité d’évacuation
4. 4)Risque de piqûre d’un vaisseau
5. 5)Risque de blessure (accepter perforation) intestinale
Diagnostic infirmier :
Excès de volume liquidien lié a une déficience des mécanismes de régulation se manifestant par une prise de poids récente sur une courte période et des signes d’inconfort dans sa vie quotidienne
exemple diagnostic infirmier
COMPETENCE 1 Evaluer une situation clinique et établir un diagnostic dans le domaine infirmier
Par laurence D
LIEU
L’établissement :
La Clinique psychiatrique des XX, établissement privé à but lucratif et conventionné par la Sécurité Sociale, se situe à La XX à la périphérie de XX
Elle appartient au groupe XX, XX branche santé mentale, qui recense XXX établissements en France.
Ses missions sont : la protection de la personne, l’établissement d’une relation de confiance et la réinsertion.
La Clinique comprend 100 lits d’hospitalisation répartis en quatre services :
• Unité alcoologie-addictions XX : 23 lits
• Unité psychiatrique infanto-juvénile XXX : 18 lits
• Unités psychiatriques générales adulte pour les troubles psychotiquesXXXX et XXXX pour les états dépressifs) : 29 et 30 lits
Le psychiatre recueille le consentement du patient car l’hospitalisation est libre.
La sortie définitive doit être autorisée par le psychiatre. En cas de non autorisation, le patient doit signer une déclaration de sortie contre avis médical.
Des permissions de sorties ainsi que les visites sont accordées au bout de 8 jours d’hospitalisation.
Le projet thérapeutique comprend les soins infirmiers (traitement médicamenteux, surveillance du comportement et évaluation du RUD « Risque/Urgence/Danger » (cf.Annexe 1), la réinsertion sociale, la psychothérapie, l’ergothérapie*, l’art-thérapie, la sophrologie*, la diététique.
Les projets d’établissement sont :
• La relocalisation du service de psychiatrie infanto-juvénile sur le futur site XXX (« Espace XXX de l’Adolescence » du Professeur XX)
• L’amorce de la mise en place du PTI (Projet Thérapeutique Individualisé) :
XX : groupe de parole, gestion des émotions, affirmation de soi, atelier du goût
XX : atelier cuisine
XX : jardinage et potager
XX : mise en place en octobre/novembre XX
Le service XX :
Il dispose de 30 lits d’hospitalisation (11 chambres double et 8 particulières).
L’équipe se compose 2 infirmières (1 jour et 1 nuit) et 1 aide-soignante (jour). Sont présents 3 psychiatres, 2 médecins généralistes, 4 psychologues.
Les pathologies rencontrées sont : les états anxio-dépressifs, les troubles bipolaires, les phobies et les TCA.
Une réunion se tient une fois par semaine pour connaître l’avancée de la prise en charge.
Le projet de service, après stabilisation de la pathologie, est axé sur la réinsertion sociale, professionnelle et familiale des patients.
SITUATION DE Mlle X.
Mlle XX, 40 ans, de religion musulmane, en concubinage, mère d’un enfant de 3 ans.
Elle mesure X m et pèse X kg (IMC = 29 kg/m² : en surpoids).
Elle possède une licence en langues, est XX et gestionnaire de l’entreprise créée avec son conjoint
Le couple est en conflit et présente actuellement des difficultés financières, un dossier de surendettement est en cours d’élaboration.
Mlle X est entrée le 7 Mars XX à la Clinique psychiatrique des XX en provenance du Centre Hospitalier XX (d’où elle est originaire) pour tentative de suicide (TS) (1 boîte ½ de Lysanxia® (anxiolytique) + 1 boîte de Noctran® (hypnotique) + 1 boîte de Seroplex® (antidépresseur) et du Zyprexa® (normothymique)) par intoxication médicamenteuse volontaire (IMV) dans un contexte anxio-dépressif majeur.
Antécédents en lien avec l’hospitalisation :
• Début XX : première dépression suite au décès par suicide de son frère de XX ans atteint de troubles bipolaires*
• XX: décès de son père durant la grossesse de Mlle X.
• Août XX : dépression post-partum
• Novembre XX : rechute avec hospitalisation à l’hôpital de XX (Pôle Psychiatrique Centre)
• Janvier XX : première TS par IMV. Hospitalisation 1 mois à la Clinique XX
• Mars XX: nouvelle TS par IMV une semaine après sa sortie d’hospitalisation
Au niveau familial : mère XX, un frère atteint de XX* vivant avec la mère, un frère et une sœur XX.
Depuis le début de son hospitalisation, son état anxio-dépressif est résistant aux traitements médicamenteux.
L’indication de séances de sismothérapie* (ou électroconvulsivothérapie : ECT) est alors évoquée par les psychiatres de la Clinique mi-juin.
Après un bilan pré-sismothérapie (bilan sanguin, EEG, ECG, radiographie du thorax, débit sanguin cérébral, IRM cérébrale, échelles d’évaluation clinique, bilan neuropsychologique et consultation anesthésiste), 10 séances d’ECT sont prescrites à raison de 2 par semaine au sein de l’Hôpital XX. La première a lieu le mercredi 14/09 après 6 mois d’hospitalisation. Mlle M. fonde beaucoup d’espoir sur ce traitement.
• DIAGNOSTICS INFIRMIERS :
1. Diminution situationnelle de l’estime de soiliée aux décès du frère et du père, au changement de rôle social (maternité), aux problèmes conjugaux et difficultés financières se manifestant par le sentiment d’être incapable de faire face aux évènements.
Dimension : curative, éducative.
Objectif : Mlle XX. retrouvera l’estime d’elle-même avant sa sortie de la Clinique.
ACTIONS EVALUATIONS
¬ écoute active
¬ réassurance (situation sociale et familiale)
¬ formulation positives
¬ stimulation à prendre soin d’elle-même (hygiène corporelle, présentation, ….) et à s’intégrer dans un groupe
¬ encourager à la participation aux ateliers proposés et aux activités physiques (marche)
¬ accepte ses limites, sa situation
¬ ouverture à la communication et sur le monde extérieur
¬ discours positif
¬ prise de décision
¬ aspect physique soigné
¬ description positive d’elle-même
A ce jour, Mlle X. n’a pas retrouvé l’estime d’elle-même et le verbalise « je suis incapable, je ne sers à rien ».
Les interventions de soins à conduire : poursuivre entretiens infirmiers thérapeutiques, psychothérapie, ergothérapie et proposer les activités thérapeutiques (modelage, peinture …).
Vendredi 23/09, Mlle X. se rend à un rendez-vous, pris par l’assistant social de la Clinique, à une association pour l’aider à monter son dossier de surendettement.
2. Exercice du rôle parental perturbé lié au manque d’estime de soi se manifestant par une relation mère-enfant insuffisante.
Dimension : éducative.
Objectif : Mlle X. retrouvera son rôle de mère au fil des permissions de sortie.
ACTIONS EVALUATIONS
¬ permission de sortie pour voir son fils
¬ projection dans l’avenir
¬ recentrer discours sur enfant
¬ thérapie familiale (avec psychiatre)
¬ arrêt auto-culpabilité (sentiment d’abandon de son fils)
¬ se sent utile dans la vie de son fils
¬ rôle parental efficace
¬ sentiment de responsabilités
A ce jour, Mlle X. n’a ni la force, ni la volonté de s’occuper de son enfant et le verbalise « comment je vais faire pour m’occuper de mon fils ?).
Les interventions conduites : permission de sortie exceptionnelle accordée lundi 5/09 pour la première rentrée scolaire de son fils à l’école maternelle et conservation du lien téléphonique.
Les rencontres entre le couple et le médecin psychiatre de la Clinique ne leurs ont pas permis de résoudre leurs problèmes conjugaux.
Les interventions à conduire : Mlle X. doit en premier lieu retrouver l’estime d’elle-même avant de retrouver pleinement son rôle de mère.
3. Risque de suicide lié aux 2 TS (janvier et mars XX), à l’instabilité économique, à l’antécédent familial de XX (frère en XX), au XX de son père (XX), à sa vie de famille perturbée et ses idées suicidaires verbalisées.
Dimension : préventive.
Objectif : Mlle X. n’essayera pas d’attenter à ses jours par quelque moyen que ce soit durant et après son hospitalisation.
ACTIONS EVALUATIONS
¬ surveillance, disponibilité
¬ établir relation de confiance (entretien, face à face, endroit calme, rester simple et direct, pas de jugement de valeurs)
¬ accord ou non des permissions de sortie par psychiatre en fonction de l’état psychologique
¬ surveillance prise des médicaments (risque de stockage car 2 TS par IMV)
¬ retirer les objets personnels (en sa présence) coupants, bombes aérosols, médicaments … pouvant être des moyens létaux
¬ axer la communication sur les ressources (fils)
¬ acceptation de la pathologie et traitement
¬ RUD
¬ observation faciès (triste, inexpressif …) et changement de comportement
¬ écoute (fonction discours, verbalisation avec scénario, tonalité de la voix …)
¬ participation aux thérapies (ergo, sophro) et animations proposées
¬ suivi psychiatrique et psychologique (crise ou stabilisation)
¬ confrontation ou non aux problèmes (familiaux, économiques)
A ce jour Mlle X. verbalise toujours des idées suicidaires sans scénario.
Les interventions de soins conduites et à conduire : continuer les séances de sismothérapies afin d’en évaluer les résultats sur son état psychologique, consultations psychiatriques pour repérage des idées suicidaires et des facteurs de risque et entretiens infirmiers à chaque crise d’angoisse.
COMPETENCE 2 Concevoir et conduire un projet de soins
• DIAGNOSTICS MEDICAUX(cf.Annexe 2)
Traitement médicamenteux per os : [ matin-midi-soir-coucher ] au 19/09/XX
• Atarax® 100 mg (anxiolytique) [ 1-0-0-0 ]
• Imovane® 7,5 mg (hypnotique) [ 0-0-0-(1) ] à la demande
• Risperdal® 2 mg (neuroleptique) [ 0-0-1-0 ]
• Temesta® 2,5 mg (anxiolytique) [ 0-1-1-0 ]
Au cours des 7 mois d’hospitalisation différentes molécules, posologies, associations et voies d’administration ont été testées afin de stabiliser l’état dépressif de Mlle M. :
Antidépresseurs : Séroplex®, Séropram®, Anafranil®, Lexomil®, Effexor®
Anxiolytiques : Lysanxia®, Tranxène® (voie orale et IV), Equanil®
Hypnotiques : Noctran®
Neuroleptiques : Zyprexa®
Normothymiques : Dépakote®
Le Risperdal® a été arrêté en date du 22/09 et 1 comprimé de Temesta® a été ajouté le matin.
A ce jour, malgré les différents traitements médicamenteux et les séances de sismothérapie, la patiente est toujours en état de crise.
Le 29 /09 le psychiatre pose le diagnostic de « névrose d’angoisse* ».
Les actes professionnels infirmiers à conduire sont basés sur la surveillance (faciès, changement de comportement) et les soins relationnels (écoute active, instauration d’un climat de confiance, réassurance, lui porter une attention) en continuant les entretiens thérapeutiques individuels et en la stimulant pour participer aux activités thérapeutiques (Art. R4311-6).
Poursuivre les suivis avec la psychologue et l’ergothérapeute car elle présente actuellement perte d’espoir, aboulie avec un sentiment de régression et les consultations avec le psychiatre.
Devenir de Mlle X :
• A court terme : terminer les séances de sismothérapie et en évaluer les résultats (visage ouvert et détendu à son retour de séance mais crises d’angoisse entre deux séances)
• A moyen terme : poursuivre l’hospitalisation jusqu’à diminution des symptômes de l’angoisse grâce à la pluriprofessionnalité
• A long terme : retrouver sa place sociale, familiale, professionnelle et suivi psychiatrique en externe
COMPETENCE 4 Mettre en œuvre des actions à visée diagnostique et thérapeutique
Les transmissions écrites se font dans le dossier patient papier permettant de relever l’anamnèse et de retracer le parcours du patient souvent hospitalisé plusieurs mois.
Plusieurs suivis : psychiatrique, somatique et paramédical.
La distribution des traitements médicamenteux est validée par une signature de l’IDE dans le diagramme de soins (prescription médicale informatisée, dispensation quotidienne par le pharmacien, administration stricto sensu par IDE).
Plusieurs transmissions ciblées sont notées concernant Mlle X. afin que l’équipe pluridisciplinaire puisse connaître son état de santé physique et mental.
9/09 :
Donnée : Crise d’angoisse dans son lit
Actions : TA = 9/6 cmHg. Glycémie = 0,89 g/l
Ecoute et réassurance. Médecin généraliste présent prescrit 1 cp d’Atarax® 100 mg
Déjeuner en chambre exceptionnellement
Résultat : patiente moins angoissée
21/09 :
Donnée : Crise d’angoisse, malaise dans l’infirmerie et chute de la chaise au sol
Action : Réinstallation sur la chaise. TA = 8/5 cmHg
Prescription 1 Atarax® 100 mg (traitement angoisse) puis 2 Hept-a-myl® cp (traitement de l’hypotension orthostatique)
Accompagnement en chambre
Résultat : la patiente reste au lit jusqu’en fin d’après-midi
25/09
Donnée : Crise d’angoisse suite à coup de téléphone à son conjoint
Demande d’un traitement supplémentaire
Crise d’hystérie devant refus du psychiatre
Action : prescription téléphonique d’une injection intramusculaire d’une ampoule de
Tranxène® (anxiolytique) 50 mg/2,5 ml. Patiente opposante (demande renfort IDE
masculin)
Résultat : calme après injection IM
Ces éléments transmis permettent à chaque soignant de connaître l’état psychologique de Mlle M. au cours de l’hospitalisation et d’adapter son comportement en fonction :
• Infirmière, aide-soignante et élèves du service seront plus attentives
• Psychiatre, après consultation, peut adapter le traitement médicamenteux
• Psychologue peut diriger son entretien vers ces données
• Ergothérapeute peut travailler sur le corps en crise
COMPETENCE 5 Initier et mettre en œuvre des soins éducatifs et préventifs
L’éducation thérapeutique du patient a pour but de l’aider à acquérir ou maintenir des compétences d’auto-soins ou d’adaptation dont il a besoin pour gérer au mieux sa vie.
Les soins éducatifs (règles hygiéno-diététiques, reconnaissance des situations anxiogènes, compréhension du traitement médicamenteux, encourager aux gestes de la vie quotidienne : réfection du lit, rangement de la chambre, participation aux activités …) ne peuvent être conduits que lorsque l’état du patient est stable et avec son accord.
A ce jour, Mlle M. a demandé à une infirmière du service de lui expliquer son traitement pharmacologique (indications et effets secondaires).
Action préventive concernant Mlle X. le 26/09 :
Suite à sa crise d’angoisse puis d’hystérie, son téléphone portable (anxiogène) ainsi que le chargeur (risque de strangulation) lui sont retirés à la demande du psychiatre afin de la mettre à distance de son compagnon (propos souvent négatifs envers elle).
1 heure le matin (11h à 12h) et 1 heure le soir (19h à 20h) le téléphone lui est rendu afin qu’elle reste en relation avec sa mère et son fils.
Mlle M. ne comprend pas cette démarche thérapeutique et la considère comme une punition.
Action éducative concernant Mlle X. le 4/10 :
Suite à une nouvelle crise d’angoisse et un entretien infirmier conduit par l’IDE du service auquel je participe, je la raccompagne dans sa chambre et lui propose de changer les draps de son lit ensemble. Elle accepte avant de se recoucher pour la matinée.
Une des 2 IDE du service XXXX est référente pour l’éducation thérapeutique des patients bipolaires dans un but économique et afin d’améliorer leur qualité de vie. Elle m’explique les 4 étapes qu’elle a mises en place :
• Diagnostic éducatif (ce qu’il a, ce qu’il fait, ce qu’il sait, ce qu’il croit, ce qu’il ressent, ce dont il a envie)
• Programme personnalisé (avec objectifs et compétences) (cf. Annexe 3)
• Séances éducatives (avec ateliers pharmacologique, diététique
• Evaluation et traçabilité (avec un agenda de l’humeur)
COMPETENCE 6 Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soin
Le 30/09, réception d’un courrier au nom de Mlle x. à la Clinique provenant de la Banque de France.
Attente de l’IDE du service pour avoir l’accord de lui porter le courrier, ayant une probabilité anxiogène.
En lui donnant je lui rappelle la disponibilité de toute l’équipe afin de prévenir une éventuelle montée d’angoisse.
Elle nous informe plus tard que la Banque de France a pris en compte sa demande de dossier de surendettement.
Ce même jour (séance de sismo), à la distribution des traitements de 18h, je lui fais remarquer qu’elle a le visage reposé et souriant. Elle aimerait que ce soit « son intérieur » qui soit reposé.
Afin de remonter son estime d’elle-même je lui réponds qu’il faut commencer par l’extérieur du corps, vient ensuite l’intérieur.
Au niveau infirmier, le travail thérapeutique est fondé sur la relation d’aide avec empathie* et non-jugement.Ces notions permettent d’instaurer un climat d’écoute et de confiance propice au dialogue (tout en renforçant l’alliance thérapeutique).
L’infirmier accompagne le patient avec sa souffrance dans son quotidien mais aussi travaille en collaboration avec les autres professionnels de santé afin d’élaborer son projet de soins.
La communication avec les patients hospitalisés en psychiatrie doit tenir compte de la distance thérapeutique car le soigné risque d’investir directement sur la personne et non sur le soignant (transfert), il faut alors le ramener vers la fonction du soignant.
Les entretiens (fonction « d’entretenir » l’autre) thérapeutiques infirmiers, à la demande du patient, doivent permettre d’orienter le discours pour obtenir des informations et agir sur la problématique.L’IDE doit entrer en contact et identifier la demande d’aide du patient tout en s’adaptant à son comportement, le son de la voix, le vocabulaire employé, la cohésion ou non des propos sont des indicateurs.
COMPETENCE 10 Informer, former des professionnels et des personnes en formation
Le 12 septembre, une élève aide-soignante, commence son stage dans le service Eyssina pour une durée de 4 semaines.
Je lui propose une visite de l’établissement et lui explique le fonctionnement du service.
Le 3 octobre, x. passe sa MSP 3 fondée sur la prise en charge globale du patient hospitalisé et de ses soins.
Après avoir choisi ses 3 patients pour ses démarches de soins, je lui explique les traitements pharmacologiques : les familles de médicaments en psychiatrie (antidépresseurs, anxiolytiques, hypnotiques, neuroleptiques et normothymiques), les indications et les effets secondaires.
Je lui propose ensuite de l’évaluer sur un soin d’hygiène et de confort (rôle propre de l’infirmier).
Nous choisissons une aide à la douche pour Mlle T., 52 ans, présentant une psychose infantile déficitaire vieillie.
Cette élève a réussi sa MSP 3 et sera bientôt diplômée.
LEXIQUE
Empathie : identification aux pensées ou à l’action d’une autre personne, allant jusqu’à ressentir les sentiments de cette dernière.
Ergothérapie : méthode de rééducation qui utilise comme support, toutes les activités qu’effectue la personne au cours de la journée, comme une sorte de rééducation au cours du travail. Cela permet à la personne de s’adapter à son handicap ou à progresser dans sa récupération.
Névrose d’angoisse : peur sans objet, sentiment de danger imminent, irrationnel et incompréhensible par un tiers. Pathologique par sa persistance, son intensité ou sa répétition invalidante.
Schizophrénie : du grec skizein : fendre et de phren : pensée.
Maladie psychique grave, qui s'accompagne d'une perte du contact avec la réalité, de délires ainsi que de modifications de la pensée, du langage et du comportement. Les patients sont souvent incapables de faire la distinction entre la réalité et leur propre perception des évènements.
Sismothérapie ou Electroconvulsivothérapie (ECT) : méthode de traitement consistant en l’induction d’une crise convulsive sous anesthésie générale par le passage d’un courant électrique à travers la boîte crânienne au moyen d’électrodes frontaux-temporales.
Sophrologie : Étymologiquement, la sophrologie est l"Etude de la conscience en harmonie". Il est question plus clairement de développer la conscience humaine.
La sophrologie est une méthode d’étude et de développement de la conscience, la conscience étant ici la « connaissance immédiate que chacun possède de son existence, de ses actes et du monde extérieur ».
Troubles bipolaires : forme particulière de trouble de l’humeur qui alterne des épisodes d’excitation excessive (épisodes maniaques) et des épisodes dépressifs
ETUDE D’UN CAS SPECIFICIQUE
3.1 Présentation
Nous rapportons un cas de toxemie du post-partum survenue deux post opératoire d’une césarienne indiquée pour toxémie gravidique sévère compliquée de souffrance fœtale aigue chez une patiente de 35 ans.
3.2 Identité de la patiente
- Nom : X
-Age : 35 ans
- Etat civil : mariée
-Adresse : commune de KASA VUBU
- Nationalité : Congolaise
- Date d’entrée : 17 juillet 2014
- infirmière de référence : MBIDI Lydie
- Médecin traitant : Dr NDEKE
- N de lit :
3.3 Mode de recrutement
Elle était transférée de la salle d’opération pour une meilleur prise charge.
3.4 Plaintes à l’entrée
Elle se plaignait deux heures après l’intervention de céphalées, de vertiges et de bourdonnements d’oreilles et des douleurs à l’endroit de la plaie
3.4 Histoire de la maladie
Elle remonte à deux heures de note consultation par des céphalées et des vertiges pour lesquelles la malade sera transférée dans le service de SIM pour une meilleure prise en charge
3.5 Antécédents
A) personnel
Parité : 3
Grossement : 4
Avortement : 0
Césarienne : 2
Elle est sans antécédents pathologiques particuliers, les CPN étaient suivis à la maternité de l’HGRP Kinshasa et marquées par des œdèmes des MI .de céphalées résistantes au paracétamol, de vertiges et de bourdonnements d’oreilles ; la pression artérielle (PA) variait entre 160/10 et 170/110 mmHg et était traitement médical dont elle a ignoré la nature , repos en décubitus latéral gauche, le calme, régime riche en protides et normo salé.
B) familiaux
Mariée et mère de 3 enfants dont 2 garçons et 1filles, son mari est en vie vivent ensemble et en bonne santé.
D) Collatéraux
Sont non contributifs
3.6 Examen clinique
Les constantes à l’admission étaient PA : 160/1OO aux deux bras à deux reprises.
, la fréquence cardiaque à 100 battements par minute, la FR à 17 cycles par mn, la température à 37,5°C.
L’état général était conservé et les 'œdèmes des MI étaient nets
La bandelette urinaire montre une protéinurie à .
3.7 Diagnostic
A) Diagnostic Médical
a. Diagnostic différentiel : Hypertension artérielle du post partum ;
b. Diagnostic de certitude : à la suite aux antécédents et aux résultats des examens cliniques, nous avons noté un état de toxémie sévère du post-partum.
B) Diagnostic Infirmer
a) Elle présente de céphalées, de vertiges et de bourdonnements d’oreilles et des douleurs à l’endroit de la plaie et un signe du godet au niveau rétro malléolaire.
b) Madame X est porteuse une sonde urinaire qui ramène 150 ml de liquide et d’un pansement souillé de sang sur son abdomen inférieur
c) Elévation de la tension artérielle
d) Elle s’inquiète pour ses enfants qui sont restés à la maison et de son avenir obstétrical.
e) Risque d’éclampsie du post-partum
3.8 Traitement
A) Médical
Les prescriptions médicales sont les suivantes :
a) A jeun et le lever précoce
b) Sonde urinaire à enlever à J2
c) Surveillance régulière des signes vitaux
d) Perfusion à poursuivre selon la prescription des urgences
e) Alcef (antibiotique) 1 g x 3 fois par jour en IV
f) Analgin 1 g au besoin
g) Tramadol (antalgique palier 1) 100 mg toutes les 12 heures en IV
h) Catapressan 3 x 1 /2 amp.
i) Loxen 2 x 1 ml
Tableau des médicaments
Date Médicament Dose et voie d’administration indication Action Résultat
17 au 23/7/2014 Alcef 1g 3 x en IVD /J antibactérien -
17/07/2014 Loxen 1ml 2 x en IVD Hypertension artérielle élevée Inhibiteur calcique La TA est situationnelle
17/07/2014 Analgin 1 g au besoin Fièvre et céphalée Analgésique et antipyrétique Les maux de tête ont diminué d’intensité
17 /7/2014 Catapressan ½ amp. x 3 en IVD Hypertension artérielle Stabilisateur de la TA Bon
17 au 23/7/2014 Tramadol 100 mg 2/ en IVD Douleur Analgésique central Les persistent
B) Plan de soins adapté selon la maladie
BESOIN FONDAMENTAUX PERTUBE PROBLEMES ORIGINE OBJECTIFS INTERVENTION RESULTATS EVALUATION
Maintenir la propreté du corps Pansement souillés des urines Hémorragie
Rendre notre malade propre Refaire le pansement Notre malade est devenu propre Satisfaisante
Eliminer normalement Sonde urinaire Interven-
tion chirurgicale Aider la malade a éliminé normale-
ment sans sonde Retirer la sonde vésicale à demeure au 2 J PO La patiente à uriner normalement sans sonde Satisfaisante
éviter les dangers Vertiges Hypertension artérielle Aider la malade se protéger contre toute agression Maintenir la patiente dans une bonne position Les vertiges ont dimunué Satisfaisante
dormir et se reposer Céphalées Hypertension artérielle Aider la patiente de trouver l’énergie nécessaire Administrer l’analgin prescrit Elle se repose dort et se repose calmement
dormir et se reposer et
communiquer avec ses semblables Anxiété Deux fois césarisée et l’absence de ces enfants Rassurer et informer la patiente Avertir son époux qui s’est organisé pour bien s’occuper ses enfants accepte sa situation et était rassurée Pas d’inquiétude
Altération de l’intégrité de la peau Œdèmes des MI Excès de volume liquidien lié à une déficience des mécanismes de régulation Assurer une bonne intégrité de la peau Avertir la patiente à respecter le régime prescrit
communiquer avec ses semblables Bourdonnement d’oreilles Hypertension artérielle Aider la patiente à ’échanger avec les autres
3.9 Communication pour le chargement de comportement
Nous avons expliqué à notre patiente sur l’importance de consultation prénatale(CPN), parce qu’elle aide de faire le dépistage, la prévention et le traitement des certains maladies liées à la grossesse.
Nous avons aussi conseillé à notre patiente de bien surveillé son régime alimentaire peuvent favoriser certaines maladies, prendre suffisamment de l'eau et consommer les fruits crus
Nous lui avons demandé d’adapter un régime hyposodé, c’est la meilleure solution pour maintenir la tension artérielle et pas mouiller le pansement.
Nous lui avons parlé sur la notion de la naissance désirable et des consultations post natales.
CONLUSION
Au terme de notre stage de fin d’études de deux mois que nous avons effectué à l’Hôpital Général Provincial de Référence de Kinshasa du 23 mai au 31 juin 2014 lequel stage ou nous avons pu mettre en pratique nos connaissances théoriques acquises durant ma formation, nous exprimons notre satisfaction d’avoir pu travaillé dans de bonnes conditions matérielles et un environnement agréable.
Nous gardons du stage un excellent souvenir, il constitue désormais une expérience professionnelle valorisante et encourageante pour notre avenir.
Nous pensons que cette expérience hospitalière nous a offert une bonne préparation à mon insertion professionnelle car elle fut pour nous une expérience enrichissante et complète qui conforte mon désir d’exercer notre futur métier de « infirmière » dans le domaine hospitalière.
Enfin, nous exprimons notre satisfaction d’avoir pu travaillé dans de bonnes conditions matérielles et un environnement agréable
Nous disons que la toxémie gravidique du post partum est une entité grave qui doit être connue de tout professionnel de santé pour une prise en charge rapide et efficace. Il faut toujours y penser en post partum chez une patiente qui présente des céphalées persistantes associées à d’autres signes prodromiques.
Un accent particulier doit être mis sur la prévention par une surveillance étroite des patientes ayant présenté une toxémie gravidique sévère, le traitement prophylactique par le sulfate de magnésium et sur l’information de ces patientes à risque
Cas cliniques
Evaluation Toxémie gravidique
1. Une hypertonie utérine dans un contexte de pré-éclampsie en dehors du travail doit faire évoquer :
A. Une infection urinaire
B. Une menace d’accouchement prématuré
C. Un hématome rétro placentaire
D. Un décollement prématuré d’un placenta normalement inséré
E. Une mauvaise digestion
Réponse : C
2. Lors d’une pré-éclampsie sévère :
A. La diurèse diminue
B. Il y a une prise de poids anormalement élevée
C. Les réflexes ostéo-tendineux disparaissent
D. La pression artérielle peut être normale
E. Nécessite l’injection d’anti-D, si la femme est Rhésus négatif
Réponse : AB
3. Le HELLP syndrome peut s’accompagner :
A. D’ischémie hépatique
B. D’insuffisance pancréatique
C. D’hématome intra-hépatique
D. De lithiase vésiculaire
E. De lésions pétéchiales
Réponse : ACE
4. Concernant la pré-éclampsie, il est vrai que :
A. Elle atteint plus volontiers les primipares
B. Elle se complique dans près de 20e choléstase gravidique
C. Elle est nécessaire à la survenue d’un hématome rétro placentaire
D. Elle est plus fréquente chez les mères diabétiques
E. Elle est prévenue par les corticoïdes
Réponse : AD
5. Quels sont les antihypertenseurs que l’on peut utiliser dans le traitement de la pré-éclampsie ?
A. Les ß-bloquants
B. Les inhibiteurs calciques
C. Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion
D. Les α et ß-bloquants (labétolol)
E. L’ α -méthyl-dopa
Réponse : ABDE
6. La prééclampsie (toxémie) chez une femme primigeste est :
A. plus à craindre en cas de diabète
B. liée à une ischémie placentaire
C. une source de retard de croissance in utero
D. associée à une hypo volémie
E. responsable d'une baisse de la clairance de l'acide urique
Réponse : ABCDE
7. La toxémie gravidique peut s'accompagner :
A. d'un retard de croissance intra-utérin
B. d'une accélération de la maturation fœtale
C. d'une anasarque fœto-placentaire
D. d'une souffrance fœtale chronique
E. d'ictères néonataux graves
Réponse : AD
8. La crise d'éclampsie convulsive :
A. est associée à une hypo volémie
B. est une complication fréquente de la toxémie
C. se complique elle-même d'encombrement pulmonaire
D. est facilement identifiée par le scanner
E. secondaire à un œdème cérébral
Réponse : AE
9. Parmi les principaux traitements proposés chez une femme enceinte présentant une toxémie gravidique, lequel est déconseillé ?
A. régime normo sodé
B. antihypertenseurs périphériques
C. antihypertenseurs centraux
D. diurétiques
E. bêtabloquants
Réponse : D
10. A propos des liens entre grossesse et pression artérielle, Quelle est la proposition fausse ?
A. le volume plasmatique s'accroît au cours de la grossesse normale
B. la pression artérielle s'élève au cours de la grossesse normale
C. les résistances périphériques s'abaissent au cours de la grossesse normale
D. il y a un lien statistique entre hypertension artérielle au cours de la grossesse et trouble de la croissance fœtale
E. le régime sans sel n'est pas indiqué dans l'hypertension artérielle gravidique
Réponse : B
11. Quelle est la complication la plus fréquente de la crise d'éclampsie ?
A. l'œdème aigu du poumon
B. l'accident vasculaire cérébral
C. l'insuffisance rénale
D. l'insuffisance hépatique
E. la rupture utérine
Réponse : C
12. L'apparition de crises à type comitial chez une gestante au 9e mois, hypertendue, évoque surtout :
A. un état comitial ancien
B. une hémorragie cérébrale
C. un ramollissement cérébral
D. une éclampsie
E. une thrombose veineuse cérébrale
Réponse : D
13. L’éclampsie :
A. Est une complication fréquente de la pré éclampsie
B. Évolue en 4 phases
C. Implique l’évacuation immédiate de la grossesse
D. Entraine des dommages cérébraux irréversibles
E. S’accompagne de fuites urinaires
Réponse : BC
14. Concernant le hellp syndrome
A. Survient uniquement au 3è trimestre
B. Comporte une anémie
C. S’accompagne d’une augmentation des LDH
D. Le diagnostic de certitude est fournie par la mise en évidence de schizocytes
E. S’accompagne d’une myolyse
Réponse : BCD
15. Concernant la pré éclampsie
A. Elle est sous tendue par une altération de la 2è invasion trophoblastique des artères spiralées
B. Est multifactorielle
C. S’accompagne d’une hémodilution
D. Comporte une micro-angiopathie
E. Implique un déséquilibre entre le thromboxane A2 (TXA2) et la prostacycline en faveur de la seconde
Réponse : ABD
16. Dans le cadre de la physiopathologie de la PE
A. La sécrétion de TXA2 est élevée
B. Le TXA2 est vasoconstricteur
C. La prostacycline est libérée de façon réduite
D. S’accompagne d’une micro CIVD
E. Est sous tendue par une maladie endothéliale
Réponse : ABDE
17. L’HRP
A. Est une complication prévisible de la PE
B. Survient plus fréquemment sur un placenta bas inséré
C. Est exclusivement d’origine vasculaire
D. Est dû à un pic hypertensif sur placenta ischémié
E. Est synonyme de MFIU
Réponse : BD
Cas clinique 1
Vous suivez Madame T. pour sa première grossesse. Cette patiente de 38 ans, sans antécédent particulier, est à 32 semaines d’aménorrhée d’une grossesse sans souci jusqu’à ce jour. Lors de cette consultation ce jour, Madame T. à pris 3 kg depuis un mois (prise de poids totale de 11 kg depuis le début de la grossesse), sa tension artérielle est de 150/95 mm Hg aux deux bras à deux reprises.
La bandelette urinaire montre une protéinurie à .
La patiente se dit fatiguée depuis quelques jours et son mari, présent lors à cette consultation, vous dit qu’elle est plus bouffie qu’avant.
1. Sur les éléments dont vous disposez, quelle est la complication de la grossesse que fait Madame T. ?
Pré éclampsie ou TG
2. Justifier.
HTA Protéinurie après 20 SA
3. Compléter votre examen clinique
Recherche des SPE, douleurs épigastriques, métrorragies, CU, MAF, SF urinaires, ROT, OMI, BDCF, Examen de l’utérus (tonus, relâchement), examen obstétrical
4. Vous réalisez la troisième échographie le même jour. Le fœtus est en présentation céphalique, dos à droite, avec un placenta postéro-fundique. La grande citerne est à 25 mm, l’estimation de poids fœtal est au 10ème percentile. Les Doppler fœtaux sont normaux.
Quelles sont les anomalies relevées dans ce CR?
Hypotrophie fœtale, oligoamnios
5. Vous réalisez un Doppler des artères utérines
Que montre-t-il et comment l’intégrez-vous dans le contexte ?
Notch ou incisure proto diastolique = mauvaise adaptation de la vascularisation utérine à la grossesse (signe prédictif de PE et de ses complications)
6. Comment allez vous la prendre en charge et quels seront les critères d’évacuation dans ce contexte ?
* Hospitalisation, voie d’abord, repos, profil tensionnel et surveillance de la diurèse et des SPE, triple bilan, protéinurie de 24h, remplissage vasculaire par sérum physiologique ou RL, maturation pulmonaire fœtale, compte des MAF par la mère, RCF 2 fois/jour, échographie doppler/7à 10 jours, TTT antihypertenseur au besoin.
* Anomalie du RCF ou du doppler (diastole nulle ou reverse flow), arrêt de croissance fœtale, chiffres tensionnels incontrôlables ou apparition de signes d’irritation neurosensorielle, perturbation du bilan biologique
Cas clinique 2
Madame A., se présente aux urgences à 3 heures du matin pour douleurs épigastriques violentes d’apparition brutale.
Elle vous dit qu’elle est enceinte de 8 mois d’une grossesse normale jusqu’à présent, hormis des œdèmes récents et une diminution récente des mouvements ressentis du fœtus.
Vous n’avez pas le dossier de la patiente, mais vous la trouvez très algique.
1. A quoi correspond dans ce tableau cette douleur épigastrique ?
A. Une colique hépatique B. Une colique néphrétique C. Un ulcère du bulbe D. La distension brutale du foie dans sa capsule E. Un abcès sous capsulaire du foie
Réponse : D
2. Cette douleur fait partie d’un tableau syndromique.
Que vous manque-t-il pour le confirmer ?
A. Une diminution des LDH B. Une diminution du taux de plaquettes C. Une augmentation de la créatininémie D. Une augmentation des transaminases E. Une augmentation de l’acide urique
Réponse : BD
3. Quelles complications devez-vous redouter ici ?
A. La rupture du foie B. La mort fœtale in utero C. La torsion d’annexe D. L’insuffisance rénale aiguë E. L’hématome rétro-placentaire
Réponse : ABDE
4. En écoutant les bruits du cœur fœtal, vous vous apercevez que la fréquence est stable à 80/minute.
L’utérus est tonique et ne se relâche pas.
Quelle doit être votre attitude ?
A. Transfert en réanimation B. Faire une échographie avec Doppler maternels et fœtaux C. Faire une maturation pulmonaire fœtale par corticoïdes D. Faire une césarienne en urgence E. Faire un contrôle de la fréquence cardiaque fœtale toutes les heures
Réponse : D
Cas clinique 3 :
Je suis de garde et je reçois une patiente enceinte de 34SA.
Primigeste elle saigne dans un contexte de douleur aigue, en barre épigastrique.
L'examen trouve :
* une HTA à 17/10,
* une albuminurie massive,
* un utérus dur ,
* des Bruit du cœur fœtaux inexistants.
1. Quel est votre diagnostic?
2. Avez-vous besoin d’un examen complémentaire pour le confirmer?
3. Quelle est votre CAT?
Cas clinique 4
Une femme primigeste de 25 ans, GS A , sans antécédent pathologique, est admise d'urgence à 36 SA pour une HTA à 18/12, avec une protéinurie à 1 g/l.
Elle mesure 160 centimètres. Son poids initial était de 55 kg, elle pèse actuellement 70 kg.
La hauteur utérine est à 26cm Il s'agit d'un fœtus en présentation céphalique, dos à gauche,
Bruits du cœur positif. Le col est long, postérieur et fermé.
1. Quel est le diagnostic à poser ? (CS)
A. Hypertension artérielle anté gravidique
B. Syndrome néphrotique
C. Protéinurie orthostatique
D. Diabète et hypertension artérielle
E. Pré éclampsie
Réponse : E
2. Quelle est l’autre anomalie que vous relevez?
Faible HU
3. Quelles sont les hypothèses diagnostiques que vous évoquez?
RCIU, Oligoamnios
4. Comment les étayer?
Echographie obstétricale
5. Quelle serait votre CAT?
Hospitalisation, voie d’abord, remplissage vasculaire, profil tensionnel, surveillance des SPE et de la diurèse, triple bilan, réserve de sang et de PFC, EVACUATION DE LA GROSSESSE
Cas clinique 5
Mme X., âgée de 22 ans, est actuellement enceinte (30 SA).
Il s'agit d'une femme primipare, sans aucun antécédent. La grossesse s'est déroulée de façon normale jusqu'à présent et le fœtus se développe bien.
Lors de la dernière consultation, la tension artérielle est à 170/110 mm Hg (après repos).
La patiente se plaint de céphalées depuis 3 jours. Elle a noté que ses pieds " enflent " depuis 8 jours.
Le reste de l'examen est normal.
1. Quel(s) syndrome(s) suspectez-vous ? (CM)
A. œdème physiologique de fin de grossesse
B. Hypertension artérielle labile, habituelle en fin de grossesse
C. Syndrome néphrotique
D. Hypertension artérielle gravidique
E. Eclampsie
Réponse : D
2. Parmi les cinq propositions suivantes, quelles seraient celles évocatrices de gravité, à rechercher chez cette patiente ? (CM)
A) Acouphènes
B) Phosphènes
C) Céphalées
D) Prurit généralisé
E) Douleurs épigastriques
Réponse : ABCE
3. Quels examens biologiques demandez-vous ? (CM)
A. protéinurie des 24 heures
B. uricémie
C. enzymes hépatiques
D. créatininémie
E. plaquettes
Réponse : ABCDE
4. Quels seraient parmi ces paramètres les signes de gravité chez cette patiente ? (CM)
A. hyper uricémie
B. oligo-anurie
C. protéinurie supérieure à 5 g/24 h
D. hyperplaquettose
E. hypocalcémie
Réponse : ABC
5. Que décidez-vous ? (CM)
A. une hospitalisation pour surveillance maternelle et fœtale
B. un dépistage du diabète
C. une mise en route d'un traitement antihypertenseur
D. une césarienne en urgence
E. un déclenchement sous péridurale
Réponse : ABC
Cas clinique 6
Une femme Primigeste, âgée de 35 ans, sans antécédent particulier, a eu une grossesse normale jusqu'à 37 SA. Elle consulte alors pour des céphalées pulsatiles. Elle a des antécédents d'infection urinaire avant la grossesse (cystites à répétition).
Elle se plaint depuis 24 heures de douleurs épigastriques violentes, et quelques troubles visuels l'ont empêchée de regarder la télévision.
Elle a une HU à 31 cm, les bruits du cœur du fœtus sont bien perçus, la présentation est céphalique. Le col est ramolli, court, perméable au doigt. Elle présente des œdèmes récents, mais la prise de poids est normale (t 8kg). La TA est à 150/90 cm
1. Cette femme présente : (CS)
A. une hypertension artérielle gravidique
B. une pré éclampsie
C. une pré éclampsie sévère
D. une néphropathie interstitielle
E. une crise de migraine
Réponse : C
Réponse : C
2. Quelle conduite à tenir adoptez-vous ? (CS)
A. hospitalisation immédiate
B. prescription d'examens biologiques et nouvelle consultation dans 48h à la réception des résultats
C. arrêt de travail, traitement sédatif léger, nouvelle consultation 12 à 24 heures après
D. prescription d'hypotenseurs, par exemple Trandate*, 2 cp/j
E. prescription d'Aspirine (Aspégic* 500) et nouvelle consultation quelques heures après pour voir l'effet du traitement
Réponse : A
3. Quel(s) examen(s) allez-vous faire en première intention ? (CM)
A. un bilan ophtalmologique
B. une échographie obstétricale
C. Un enregistrement du rythme cardiaque fœtal
D. une créatininémie et une uricémie
E. une électrophorèse des protides sanguins et urinaires
Réponse : A?BCD
4. Quel(s) risque(s) court cette patiente ? (CM)
A. éclampsie
B. hématome rétro placentaire
C. hypertension artérielle chronique
D. placenta prævia
E. accouchement prématuré
Réponse : AB
5. Vous envisagez : (CS)
A. une mise en observation
B. le déclenchement de l'accouchement
C. une césarienne, rapidement
D. une étude des catécholamines
E. une ponction-biopsie rénale
Réponse : B
Réponse : C
2. Quelle conduite à tenir adoptez-vous ? (CS)
A. hospitalisation immédiate
B. prescription d'examens biologiques et nouvelle consultation dans 48h à la réception des résultats
C. arrêt de travail, traitement sédatif léger, nouvelle consultation 12 à 24 heures après
D. prescription d'hypotenseurs, par exemple Trandate*, 2 cp/j
E. prescription d'Aspirine (Aspégic* 500) et nouvelle consultation quelques heures après pour voir l'effet du traitement
Réponse : A
3. Quel(s) examen(s) allez-vous faire en première intention ? (CM)
A. un bilan ophtalmologique
B. une échographie obstétricale
C. Un enregistrement du rythme cardiaque fœtal
D. une créatininémie et une uricémie
E. une électrophorèse des protides sanguins et urinaires
Réponse : A?BCD
4. Quel(s) risque(s) court cette patiente ? (CM)
A. éclampsie
B. hématome rétro placentaire
C. hypertension artérielle chronique
D. placenta prævia
E. accouchement prématuré
Réponse : AB
5. Vous envisagez : (CS)
A. une mise en observation
B. le déclenchement de l'accouchement
C. une césarienne, rapidement
D. une étude des catécholamines
E. une ponction-biopsie rénale
Réponse : B
Cas clinique 7
Une femme de 23 ans, sans antécédent pathologique, consulte au 7e mois d'une première grossesse.
Elle a été régulièrement suivie pendant les premiers mois de la gestation et tout a évolué de façon normale.
Récemment, elle a constaté une difficulté pour retirer son alliance du fait d'un gonflement des doigts et accuse quelques céphalées au réveil.
A l'examen, on constate une prise de poids de 2,5kg par rapport au mois précédent
Une pression artérielle à 16,5/10 cm Hg.
La recherche de protéinurie est positive (deux croix à la bandelette).
1. Le diagnostic le plus vraisemblable est celui de :(CS)
A. Hypertension artérielle permanente accentuée ou réveillée par la grossesse
B. Toxémie pure et primitive de la première grossesse
C. Grossesse chez une femme atteinte de néphropathie permanente
D. Grossesse chez une diabétique
E. PE sévère
Réponse : B
2. La surveillance fait appel à : (CM)
A. l'uricémie
B. la protéinurie
C. la pression artérielle
D. l'électrocardiogramme
E. la pesée
Réponse : ABCE
3. Le principal danger pour la mère est : (CS)
A. l'insuffisance rénale chronique
B. l'infarctus myocardique
C. l'éclampsie
D. l'hypertension artérielle permanente
E. la stérilité ultérieure
Réponse : C
4. Le risque pour le fœtus comporte : (CM)
A. les malformations congénitales
B. la mort in utero
C. une néphropathie dès la naissance
D. la prématurité
E. l'hypotrophie
Réponse : BE
Cas clinique 8
Mme X., femme primigeste de 30 ans, est enceinte de 32 SA et se présente comme étant en parfaite santé.
Elle mesure 170 cm. Elle pèse 72 kg (le poids avant la grossesse était de 55 kg). Elle n'a pas d'oedèmes nets
La prise de poids a été rapide. La TA est à 16/10 cm Hg, la même valeur est retrouvée après
20 minutes de repos. Le Labstix* est normal (pas de protéinurie). La hauteur utérine est égale à 25 cm.
Le col n'est pas modifié.
1. Que pensez-vous de cette prise de poids ?
Prise de poids excessive> 12Kg
2. Quel diagnostic cette élévation de la tension artérielle évoque-t-elle ?
Une HTAG
3. Quelle est votre conduite immédiate ?
Hospitalisation, profil tensionnel, surveillance des SPE et de la diurèse, corticoïdes pour la maturation pulmonaire fœtale, RCF
4. Quels examens biologiques allez-vous demander ?
Triple bilan, protéinurie des 24h
5. Quel est votre diagnostic le plus probable sur le plan fœtal ?
RCIU probable
6. Quels examens allez-vous demander pour étayer ce diagnostic?
Echographie obstétricale avec biométrie fœtale et quantification du liquide amniotique
Cas clinique 9
Mme C., femme primigeste de 25 ans, sans pathologie à la déclaration de grossesse, présente au 7e mois une TA à 14,5/8 cm Hg à deux reprises, lors de votre consultation
1. Quel est le bilan initial (clinique et paraclinique) que vous allez prescrire?
Labstix, SPE, ROT, Profil tensionnel, FO, BDCF, Protéinurie de 24h, ECBU, Triple bilan,
2. Le bilan initial est normal, comment allez vous la classer?
HTAG
3. Quels sont les éléments de surveillance de cette patiente?
TA, SPE, Uricémie, créatininémie, protéinurie des 24h, RCF, échographie doppler fœtal
Cas clinique 10
Mme F, 24 ans, GI PI, consulte à 37 sa.
OMI , Pr . TA 14,5/9.
Au bout de 2 H, TA à 15/10; les CU sont de plus en plus rapprochées avec un bon relâchement.
Il existe quelques métrorragies.
1. Pouvez-vous éliminer le diagnostic d’HRP?
Non
2. Quelle est votre conduite pratique?
Admission, profil tensionnel, surveillance des SPE et de la diurèse, RCF, échographie (fœtus et placenta), triple bilan, démarrer la collecte des urines pour une protéinurie des 24h. Maturation déclenchement du travail
3. La patiente rapporte secondairement des troubles visuels avec amaurose unilatérale.
Quel diagnostic évoquez vous ?
Œdème cérébral
4. Quelle serait votre CAT face à ce problème ?
SMg /- mannitol
Etudes de cas cliniques en cardiologie
Les nounours à l’hôpital
Modules de psychiatrie - Fiches de lecture
Démarche de soins : cystocèle et pose d’une TVT
Démarche de soins : pontage fémoro-poplité
Une démarche de soins à compléter...
Une démarche de soins
Des mains qui prennent soins ou qui contaminent ?
Délégation qualité
Démarche qualité
Infections nosocomiales
Proposez apr�s lecture de chacun des cas pr�sent�s, un diagnostic infirmier (Titre - Etiologie - Signes). V�rifiez votre r�ponse en cliquant sur le lien Diagnostic infirmier...
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Situation 1
Mme D est hospitalis�e en Cardiologie pour un bilan comprenant diff�rents examens. A ce jour sa TA = 140 / 80 et pouls = 70 /mn. Le cardiologue prescrit une �chographie trans-�sophagienne � vis�e diagnostic.
Le m�decin lui a expliqu� l’objectif de cet examen � recherche de v�g�tations sur valves cardiaques calcifi�es � au moment de la visite, � laquelle vous assistez. Lors de l’entretien, Mme D n’a pos� aucune question.
Le lendemain matin au r�veil, Mme D vous dit avoir mal dormi et �tre stress�e par cet examen. Vous prenez les constantes de Mme D : TA = 18 / 9 ; Pouls = 100.
Mme D dit percevoir les battements de son c�ur, se dit irritable et angoiss�e. Durant la journ�e, Mme D a des propos agressifs envers son mari qui lui rend visite.
Diagnostic infirmier...
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Situation 2
M. T, 75 ans, est porteur d’une insuffisance cardiaque droite et d’une fibrillation auriculaire. M. T est hospitalis� ce jour pour une majoration de ses �d�mes des membres inf�rieurs.
A l’entr�e, il pr�sente une dyspn�e et un signe du godet au niveau r�tro mall�olaire, son pouls p�dieux est difficilement per�u. M. D vous dit se sentir essouffl� et se plaint d’une lourdeur au niveau des jambes.
Son poids est de 80 kg. Lors de sa visite mensuelle chez le cardiologue la semaine derni�re, il pesait 75 kg.
Diagnostic infirmier...
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Situation 3
Mme P, 72 ans, veuve depuis 6 mois, est hospitalis�e dans le service de Cardiologie o� vous �tes infirmier(i�re). Motif d’hospitalisation : bilan de troubles du rythme, an�mie et AEG.
Elle est asth�nique. Elle dit �tre fatigu�e par toute activit� quotidienne : la mobilisation du lit au fauteuil, ses soins d’hygi�ne qu’elle effectue au lavabo. Elle verbalise son �puisement et s’en plaint.
Diagnostic infirmier...
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Situation 4
M. B, 45 ans, commercial, est fumeur (1,5 paquet par jour). Il pr�sente une surcharge pond�rale, d�jeune plusieurs jours par semaine au restaurant. M. B ne pratique aucune activit� sportive, dit ne pas en avoir le temps.
M. B est hospitalis� en Cardiologie pour crise d’angor. Le traitement anti-angineux prescrit est efficace. Sa sortie est programm�e pour dans une semaine. Malgr� l’avis du m�decin, M. B refuse tout arr�t de travail.
Malgr� les informations donn�es par l’�quipe soignante concernant sa pathologie, le traitement et les conseils hygi�no-di�t�tiques, M B dit ne pas vouloir modifier ses habitudes et ne pas �tre motiv� : � je n’ai pas envie d’arr�ter de fumer et de faire du sport, je n’ai jamais fait de r�gime, je ne vais pas commencer aujourd’hui �.
Diagnostic infirmier...
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Situation 5
M. R, 70 ans est hospitalis� en Cardiologie pour sub-OAP. M. R a une insuffisance cardiaque droite. A l’entr�e, M. R pr�sentait une dyspn�e, des �d�mes des membres inf�rieurs et une prise de poids de 5kgs en une semaine.
Lors de la visite, le m�decin a prescrit :
• Lasilix au PSE
• Une restriction hydrique � 750 ml/ 24 h
• Un r�gime sans sel
• Surveillance des �d�mes des membres inf�rieurs
• Surveillance du poids tous les jours
• Surveillance de la diur�se / 24 h
A J4 d’hospitalisation :
o pas de perte de poids
o persistance du volume des �d�mes
o persistance de la dyspn�e
Lors du changement de la seringue �lectrique, vous constatez la pr�sence sur la table de nuit de fruits (oranges, mandarines). M. R vous dit en manger plusieurs par jour.
Diagnostic infirmier...
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Situation 6
Mme R, 65 ans, est hospitalis�e en Cardiologie pour phl�bite au niveau du membre inf�rieur gauche. Le m�decin a prescrit en plus du traitement m�dicamenteux, un repos strict au lit dans l’attente de l’efficacit� du traitement anticoagulant.
Mme R prend habituellement une douche quotidienne. Durant son immobilisation, ses soins d’hygi�ne sont assur�s par l’�quipe param�dicale. Mme R participe en assurant la toilette du visage, des membres sup�rieurs et du thorax. Elle se dit g�n�e d’�tre d�pendante de l’�quipe.
Diagnostic infirmier...
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Situation 7
Mme D, 86 ans, est admise en Cardiologie pour un �d�me pulmonaire associ� � des �d�mes des membres inf�rieurs. Mme D vit seule et refuse toute intervention d’un infirmier lib�ral. _A l’entr�e Mme D pr�sente :
• Dyspn�e permanente
• R�les cr�pitants
• Toux � la prise de parole
• Sueurs abondantes
• Surcharge pond�rale (prise de poids de 5 kg en une semaine)
• Apyrexie
• Agitation anxieuse
• TA= 19 / 11 et pouls = 118 / min
Mme D a des ant�c�dents d’HTA et une insuffisance cardiaque.
Son traitement habituel est :
• Lasilix 20 mg 1 cp le matin
• Kard�gic 1 sachet par jour
• R�gime hyposod� � 5 gr de Nacl / j
• Restriction hydrique � 750 ml / j
Sa fille qui l’accompagne signale au cardiologue que Mme D est malobservante tant en ce qui concerne son traitement que son r�gime alimentaire. Mme D signale au m�decin qu’elle urine peu depuis quelques jours.
CAS N°1
Madame X, âgée de 38 ans, mariée, mère de deux enfants de 8 an et 5 ans, s’est présentée (après les avoir déposés à l’école) ce matin à 10 h 00 aux urgences, pour douleurs abdominales associées à un état nauséeux depuis 3 jours.
Elle pèse 60 kg pour 1 m 65, sa température est de 38 ° 8, elle a vomi son petit déjeuner ce matin chez elle .
Le bilan sanguin demandé aux urgences montre les modification suivantes :
GB : 20 000 dont 80 e polynucléaires
VS : 90 mn à la 1ère h
CRP : 110
ECBU : stérile
TP : 100 D
ECG : tracé normal
Le traitement suivant est prescrit par le médecin des urgences :
Pose d’une voie veineuse périphérique : 2 litres / 24 h de glucosé à 5 2 g NACL = 1 g KCL par litre (vous disposez d’ampoules de Nacl de 10 ml à 20 t d’ampoules de Kcl de 10 ml à 10 à jeun.
L’examen clinique montre :
Une langue saburrale
Une défense abdominale à la palpation de la fosse iliaque droite
Un toucher rectal douloureux
Elle présente toujours des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales
Devant l’absence d’antécédent d’appendicectomie, l’absence d’amélioration des signes cliniques, le chirurgien décide de pratiquer une appendicectomie à 14 h 00 ce jour.
La consultation de pré anesthésie montre que les différents paramètres sont satisfaisants.
RETOUR DE BLOC
Vous accueillez Mme X dans le service de chirurgie digestive où vous travaillez sous la responsabilité de l’infirmière du service.
Le compte rendu opératoire fait part de la présence d’une péritonite associée.
Madame X est porteuse :
D’une sonde gastrique en aspiration qui ramène 150 ml d’un liquide verdâtre.
D’une cicatrice abdominale médiane, ainsi qu’une lame s’écoulant dans une poche recueillant 200 ml de liquide séreux et un drain de redon contenant 100 ml de liquide sanglant.
Les prescriptions médicales sont les suivantes :
• .•A jeun
• .•Perfusion à poursuivre selon la prescription des urgences
• .•Flagyl (antifongique) 500 mg 3 fois par jour en IV
• .•Clamoxyl (antibiotique)2 g 3 fois par jour en IV
• .•Prodafalgan (antalgique palier 1) 2 g toutes les 6 heures en IV
• .•Spasfon (anti spasmodique) 2 ampoules 3 fois par jour en IVD
• .•Fraxiparine (HBPM) 0,2 ml en S/C à 18 h
Madame X se plaint de douleurs, ses traits sont tirés, ton teint est blanc, elle gémit.
Elle s’inquiète pour ses enfants qui vont sortir de l’école.
Vous avez averti son époux qui s’est organisé pour récupérer les enfants, mais qui ne peut dont pas être près d’elle au retour du bloc.
QUESTION N° 1
1. a)Quel diagnostic différentiel le médecin a-t-il dû faire aux urgences ?
(0,75 point)
Réponse : GEU
b) Quel examen biologique le médecin doit-t-il prescrire pour faire ce diagnostic différentiel ?
(0,50 point)
Réponse : beta HCG
c) Quelles questions le médecin a-t-il posé à la patiente pour faire ce diagnostic différentiel ?
(0,25 x 2 = 0,50 point)
Réponse :
• .•date des dernières règles ?
• .•moyen de contraception ?
• .•
QUESTION N°2
1. a)En regard de la situation de Mme X à son retour du bloc,citez deux diagnostics infirmiers d’ordre physiologique et les prioriser (2 points)
Réponse :
Douleur liée à l’intervention chirurgicale se manifestant par la pâleur, les plaintes, les traits tirés et l’expression verbale.
Altération de l’intégrité de la peau, liée à l’intervention chirurgicale se manifestant par l’existence d’une cicatrice et d’un drain en aspiration.
1. b)Citez deux diagnostics infirmiers en terme de risque à traiter en collaboration (2 points)
Réponse :
Risque infectieux lié à une intervention chirurgicale réalisée en urgence et en milieu septique.
Risque hémorragique lié à une intervention chirurgicale de moins de 48 heures.
CAS N°2
Madame C, âgée de 58 ans,mariée, entre dans le service ou vous travaillez à 9h le 20 novembre.Son médecin généraliste a demandé son hospitalisation en urgence pour suspicion d’occlusion intestinale.
Pas d’antécédents médicaux ni chirurgicaux notables
Présente des troubles du transit depuis un an mais n’a jamais pris le temps d’aller consulter
C’est une femme très soignée de sa personne, soucieuse de son apparence et qui a du mal a accepter son hospitalisation.
Le médecin du service l’examine et confirme le diagnostic, appuyé par les images radiologiques.
L’intervention est décidée en urgence pour 14h.Au retour du bloc opératoire à 22h les indications et prescriptions sont les suivantes :
• -.Colectomie segmentaire avec anastomose colorectale pour tumeur néoplasique du colon sigmoïde
• -.Une colostomie de décharge a été effectuée et restera en place de 15 jours à 3 semaines.
• -.Médiane sous ombilicale
• -.Une lame 1 redon au niveau de la suture colique.
• -.colostomie à la poche.
TRAITEMENT PRESCRIT :
• -.Perfusion : -cathéter sous clavier gauche
-Pour 24h : 3litres de sérum glucosé à 5vec 6g de NaCl et 2g de KCl
(vous disposez d’ampoules de NaCL de 10ml à 20t d’ampoules de KCl de 10ml à 200D
-AUGMENTIN (antibiotique) 3g par 24h, 1g toutes les 8h à passer en 30mn dans 100ml de sérum salé à 0.9D
- FRAXIPARINE (HBPM) 0.2ml s/c dès 22h
-PRODAFALGAN 2g (antalgique palier 1) 2g IV 3fois /24h
• -.Sonde urinaire à enlever à J2
• -.Sonde gastrique en aspiration douce.
• -.Lever demain matin
Le lendemain vous prenez votre service à 7h, les transmissions de la nuit sont les suivantes -
• -.N’a pas dormi
• -.Douloureuse malgré le Prodafalgan (EVA à 5 à 5h )
• -.Pansement non refait
• -.Le redon ne donne presque rien.
• -.Très angoissée par les explications du chirurgien venu à 23h qui a évoqué la possibilité d’une réintervention.A demandé plusieurs fois des explications sur la colostomie, dit qu’elle voudrait dormir pendant les trois semaines ou elle doit la conserver.
• -.
QUESTION N° 1
Citez 4 signes cliniques qui permettent d ‘évoquer une occlusion intestinale (0.50 x4)
REPONSE: Arrêt des matières et des gaz
Météorisme abdominal
Vomissements
Douleur
QUESTION N°2
Citez les différentes actions infirmières à effectuer avant le départ au bloc de Mme C
REPONSE -vérification du contenu du dossier médical :-dernier bilan (coagulation, gr rh)(1)
-consentement signé(2)
-radios(3)
- consultation pré anesthésie(4)
- prescription de la prémédication(5)
- - établir une fiche de liaison service –bloc et la renseigner(6) :
- douche bétadinée(7)
- rasage(8)
- prémédication effectuée(9)
- mettre un bracelet d’identification(10)
- laisser à jeun 8h avant l’intervention(11)
-vérifier que la personne à prévenir est bien identifiée dans le dossier infirmier(12)
- lui faire enlever prothèse dentaire et bijoux(13)
QUESTION N°3
En regard de la situation de Mme C le 21 novembre ,énoncez :
2 diagnostics infirmiers d’ordre physiologique (2pts))
1 diagnostic infirmier d’ordre psychologique (1pt)
2 diagnostics infirmiers en terme de risque (2pts) et les prioriser
REPONSE : Douleur liée à l’intervention chirurgicale se manifestant par l’insomnie et l’EVA à 5
Altération de l’intégrité de la peau liée a l’intervention chirurgicale se manifestant par la présence d’une cicatrice et d’un drain de redon
Perturbation de l’image corporelle liée à la présence de la stomie se manifestant par le désir de la patiente de dormir 3 semaines pour ne pas la voir
Risque infectieux liée a une intervention chirurgicale réalisée en urgence et a la présence d ‘ appareillage (VVC,drains,cicatrice,sonde vésicale)
Risque hémorragique lié à une intervention chirurgicale de moins de 48h
CAS N°3
Vous travaillez de 7h à 15h dans l’unité de soins techniques continus d’un service d’hépato-gastro-entérologie.
L’unité de consultations vous annoncent une hématémèse dans la salle d’attente et le médecin décide son admission en urgence aux STC.
M. X…, 55 ans, 1m80, 80 kg, se présente pour la première fois aux consultations car il vient d’arriver sur la région. Il était suivi dans la région parisienne pour une cirrhose éthylique.
Le médecin suspecte une rupture de varices oesophagiennes.
A son arrivée dans le service, M. X… présente un état très légèrement agité, une tension artérielle à 10/8 et des pulsations à 140.
- 4 -
Prescriptions médicales :
A jeûn strict :bilan biologique :NFS – plaquettes
TP – Facteur V
Albumine
SGOT – SGPT
Groupage 1 et 2 – Rh – Rai
EEG
Radio des poumon avant gastroscopie
Traitement IV :
Sérum physiologique1l/24h
Sandostatine à la SAP25µg/h
Vitamine B1500 mg/j
Vitamine B6250 mg/j
Vitamine K10 mg/j
Fluoroquinolone(Oflocet)200 MG/12H
Mopral40 mg IV
QUESTION 1
Cotation : 1,5 points (0,50 X 3)
Citez les 3 actions prioritaires à effectuer
REPONSE :
• -.2 voies veineues
• -.Groupage sanguin
• -.Personne à prévenir
QUESTION 2
Cotation : 0,50 point
Quel diagnostic infirmier pouvez-vous poser pour ce patient ?
REPONSE :
Risque hémorragique lié à la la présence d’une récente hématémèse et d’une pathologie modifiant l’hémostase
Décrivez les actions infirmières lors de la pose d’une sonde gastrique en vue d’une nutrition entérale et expliquez les risques que ces actions visent à anticiper
ACTIONS INFIRMIERES ANTICIPATION RISQUE
Rassurer et informer le patient Risque agitation et/ou refus de soins
Insuffler air à l’aide d’une seringue à gavage et vérifier le bruit en épigastrique avec 1 stéthoscope
Effectuer une marque au feutre indélébile au ras de la narine
Fixer la sonde à l’aide d’un sparadrap sous le nez
Demander une radio de contrôle
Maintenir le patient en position demi-assise durant la nutrition
Arrêter la nutrition au moment de la toilette
Risque pneumopathie par inhalation
Régler un débit continu avec pompe volumétrique Risque Diarrhée
CAS N°4
Vous travaillez de 8 heures à 16 heures en Hôpital de jour de gastro-entérologie.
Monsieur X. entre à 8 heures pour une ponction d’ascite, il est atteint d’une cirrhose éthylique diagnostiquée il y a 8 ans.
Il a pris 10 kg en 15jours,il décrit des difficultés pour respirer lors de ses déplacements et pour rester longtemps assis a cause de sa distension abdominale
Il a 45 ans, est célibataire, vit avec sa mère dans un village de montagne où il était serveur de bar, il est en invalidité et dit ne plus consommer d’alcool.
Il a bénéficié il y a deux ans de deux séances de sclérose de varices oesophagiennes pour lesquelles il n’y a pas eu de récidive. En revanche, il présente une ascite pour laquelle il a été hospitalisé cette année, une fois par mois, puis tous les 10 jours.
Vous pouvez lire dans les transmissions infirmières, à l’entrée :
- poids85,5 kg pour un poids de base de 73 kg
- pression artérielle110/60 mm Hg
- température37° C
- pouls68/mn
• .• - Attention le dernier taux de prothrombine fait à domicile ,il y a deux jours est à 250D
Les prescriptions médicales sont les suivantes :
• -.bilan biologique standard de l’unité les gamma GT, les alpha foeto protéïnes
• -.régime sans sel
• -.bêtabloquant : avlocardyl LP 1601 cp le matin
• -.diurétique : furosemide (lasilix 20 mg)1 cp le matin
• -.compensation pour la ponction d’ascite :
Un flacon d’albumine (soluté de remplissage vasculaire) de 100 ml à 20 our 4 litres de liquide d’ascite recueilli.
Chaque flacon est à passer en une heure.
QUESTION
)
A ce jour : Citez cinq complications ou risques potentiels (liés à…..) de la ponction d’ascite relevant du rôle en collaboration avec le médecin
Quel diagnostic infirmer ?
REPONSE –
RISQUES
1. 1)Risque hémorragique lié à l’hémostase du patient, à la ponction (accepter geste invasif)
2. 2)Risque infectieux lié à la ponction (accepter geste invasif)
3. 3)Risque de malaise lié à la quantité (accepter vagal ou hypotension) de liquide recueilli au moment de la ponction et à la rapidité d’évacuation
4. 4)Risque de piqûre d’un vaisseau
5. 5)Risque de blessure (accepter perforation) intestinale
Diagnostic infirmier :
Excès de volume liquidien lié a une déficience des mécanismes de régulation se manifestant par une prise de poids récente sur une courte période et des signes d’inconfort dans sa vie quotidienne
exemple diagnostic infirmier
COMPETENCE 1 Evaluer une situation clinique et établir un diagnostic dans le domaine infirmier
Par laurence D
LIEU
L’établissement :
La Clinique psychiatrique des XX, établissement privé à but lucratif et conventionné par la Sécurité Sociale, se situe à La XX à la périphérie de XX
Elle appartient au groupe XX, XX branche santé mentale, qui recense XXX établissements en France.
Ses missions sont : la protection de la personne, l’établissement d’une relation de confiance et la réinsertion.
La Clinique comprend 100 lits d’hospitalisation répartis en quatre services :
• Unité alcoologie-addictions XX : 23 lits
• Unité psychiatrique infanto-juvénile XXX : 18 lits
• Unités psychiatriques générales adulte pour les troubles psychotiquesXXXX et XXXX pour les états dépressifs) : 29 et 30 lits
Le psychiatre recueille le consentement du patient car l’hospitalisation est libre.
La sortie définitive doit être autorisée par le psychiatre. En cas de non autorisation, le patient doit signer une déclaration de sortie contre avis médical.
Des permissions de sorties ainsi que les visites sont accordées au bout de 8 jours d’hospitalisation.
Le projet thérapeutique comprend les soins infirmiers (traitement médicamenteux, surveillance du comportement et évaluation du RUD « Risque/Urgence/Danger » (cf.Annexe 1), la réinsertion sociale, la psychothérapie, l’ergothérapie*, l’art-thérapie, la sophrologie*, la diététique.
Les projets d’établissement sont :
• La relocalisation du service de psychiatrie infanto-juvénile sur le futur site XXX (« Espace XXX de l’Adolescence » du Professeur XX)
• L’amorce de la mise en place du PTI (Projet Thérapeutique Individualisé) :
XX : groupe de parole, gestion des émotions, affirmation de soi, atelier du goût
XX : atelier cuisine
XX : jardinage et potager
XX : mise en place en octobre/novembre XX
Le service XX :
Il dispose de 30 lits d’hospitalisation (11 chambres double et 8 particulières).
L’équipe se compose 2 infirmières (1 jour et 1 nuit) et 1 aide-soignante (jour). Sont présents 3 psychiatres, 2 médecins généralistes, 4 psychologues.
Les pathologies rencontrées sont : les états anxio-dépressifs, les troubles bipolaires, les phobies et les TCA.
Une réunion se tient une fois par semaine pour connaître l’avancée de la prise en charge.
Le projet de service, après stabilisation de la pathologie, est axé sur la réinsertion sociale, professionnelle et familiale des patients.
SITUATION DE Mlle X.
Mlle XX, 40 ans, de religion musulmane, en concubinage, mère d’un enfant de 3 ans.
Elle mesure X m et pèse X kg (IMC = 29 kg/m² : en surpoids).
Elle possède une licence en langues, est XX et gestionnaire de l’entreprise créée avec son conjoint
Le couple est en conflit et présente actuellement des difficultés financières, un dossier de surendettement est en cours d’élaboration.
Mlle X est entrée le 7 Mars XX à la Clinique psychiatrique des XX en provenance du Centre Hospitalier XX (d’où elle est originaire) pour tentative de suicide (TS) (1 boîte ½ de Lysanxia® (anxiolytique) 1 boîte de Noctran® (hypnotique) 1 boîte de Seroplex® (antidépresseur) et du Zyprexa® (normothymique)) par intoxication médicamenteuse volontaire (IMV) dans un contexte anxio-dépressif majeur.
Antécédents en lien avec l’hospitalisation :
• Début XX : première dépression suite au décès par suicide de son frère de XX ans atteint de troubles bipolaires*
• XX: décès de son père durant la grossesse de Mlle X.
• Août XX : dépression post-partum
• Novembre XX : rechute avec hospitalisation à l’hôpital de XX (Pôle Psychiatrique Centre)
• Janvier XX : première TS par IMV. Hospitalisation 1 mois à la Clinique XX
• Mars XX: nouvelle TS par IMV une semaine après sa sortie d’hospitalisation
Au niveau familial : mère XX, un frère atteint de XX* vivant avec la mère, un frère et une sœur XX.
Depuis le début de son hospitalisation, son état anxio-dépressif est résistant aux traitements médicamenteux.
L’indication de séances de sismothérapie* (ou électroconvulsivothérapie : ECT) est alors évoquée par les psychiatres de la Clinique mi-juin.
Après un bilan pré-sismothérapie (bilan sanguin, EEG, ECG, radiographie du thorax, débit sanguin cérébral, IRM cérébrale, échelles d’évaluation clinique, bilan neuropsychologique et consultation anesthésiste), 10 séances d’ECT sont prescrites à raison de 2 par semaine au sein de l’Hôpital XX. La première a lieu le mercredi 14/09 après 6 mois d’hospitalisation. Mlle M. fonde beaucoup d’espoir sur ce traitement.
• DIAGNOSTICS INFIRMIERS :
1. Diminution situationnelle de l’estime de soiliée aux décès du frère et du père, au changement de rôle social (maternité), aux problèmes conjugaux et difficultés financières se manifestant par le sentiment d’être incapable de faire face aux évènements.
Dimension : curative, éducative.
Objectif : Mlle XX. retrouvera l’estime d’elle-même avant sa sortie de la Clinique.
ACTIONS EVALUATIONS
¬ écoute active
¬ réassurance (situation sociale et familiale)
¬ formulation positives
¬ stimulation à prendre soin d’elle-même (hygiène corporelle, présentation, ….) et à s’intégrer dans un groupe
¬ encourager à la participation aux ateliers proposés et aux activités physiques (marche)
¬ accepte ses limites, sa situation
¬ ouverture à la communication et sur le monde extérieur
¬ discours positif
¬ prise de décision
¬ aspect physique soigné
¬ description positive d’elle-même
A ce jour, Mlle X. n’a pas retrouvé l’estime d’elle-même et le verbalise « je suis incapable, je ne sers à rien ».
Les interventions de soins à conduire : poursuivre entretiens infirmiers thérapeutiques, psychothérapie, ergothérapie et proposer les activités thérapeutiques (modelage, peinture …).
Vendredi 23/09, Mlle X. se rend à un rendez-vous, pris par l’assistant social de la Clinique, à une association pour l’aider à monter son dossier de surendettement.
2. Exercice du rôle parental perturbé lié au manque d’estime de soi se manifestant par une relation mère-enfant insuffisante.
Dimension : éducative.
Objectif : Mlle X. retrouvera son rôle de mère au fil des permissions de sortie.
ACTIONS EVALUATIONS
¬ permission de sortie pour voir son fils
¬ projection dans l’avenir
¬ recentrer discours sur enfant
¬ thérapie familiale (avec psychiatre)
¬ arrêt auto-culpabilité (sentiment d’abandon de son fils)
¬ se sent utile dans la vie de son fils
¬ rôle parental efficace
¬ sentiment de responsabilités
A ce jour, Mlle X. n’a ni la force, ni la volonté de s’occuper de son enfant et le verbalise « comment je vais faire pour m’occuper de mon fils ?).
Les interventions conduites : permission de sortie exceptionnelle accordée lundi 5/09 pour la première rentrée scolaire de son fils à l’école maternelle et conservation du lien téléphonique.
Les rencontres entre le couple et le médecin psychiatre de la Clinique ne leurs ont pas permis de résoudre leurs problèmes conjugaux.
Les interventions à conduire : Mlle X. doit en premier lieu retrouver l’estime d’elle-même avant de retrouver pleinement son rôle de mère.
3. Risque de suicide lié aux 2 TS (janvier et mars XX), à l’instabilité économique, à l’antécédent familial de XX (frère en XX), au XX de son père (XX), à sa vie de famille perturbée et ses idées suicidaires verbalisées.
Dimension : préventive.
Objectif : Mlle X. n’essayera pas d’attenter à ses jours par quelque moyen que ce soit durant et après son hospitalisation.
ACTIONS EVALUATIONS
¬ surveillance, disponibilité
¬ établir relation de confiance (entretien, face à face, endroit calme, rester simple et direct, pas de jugement de valeurs)
¬ accord ou non des permissions de sortie par psychiatre en fonction de l’état psychologique
¬ surveillance prise des médicaments (risque de stockage car 2 TS par IMV)
¬ retirer les objets personnels (en sa présence) coupants, bombes aérosols, médicaments … pouvant être des moyens létaux
¬ axer la communication sur les ressources (fils)
¬ acceptation de la pathologie et traitement
¬ RUD
¬ observation faciès (triste, inexpressif …) et changement de comportement
¬ écoute (fonction discours, verbalisation avec scénario, tonalité de la voix …)
¬ participation aux thérapies (ergo, sophro) et animations proposées
¬ suivi psychiatrique et psychologique (crise ou stabilisation)
¬ confrontation ou non aux problèmes (familiaux, économiques)
A ce jour Mlle X. verbalise toujours des idées suicidaires sans scénario.
Les interventions de soins conduites et à conduire : continuer les séances de sismothérapies afin d’en évaluer les résultats sur son état psychologique, consultations psychiatriques pour repérage des idées suicidaires et des facteurs de risque et entretiens infirmiers à chaque crise d’angoisse.
COMPETENCE 2 Concevoir et conduire un projet de soins
• DIAGNOSTICS MEDICAUX(cf.Annexe 2)
Traitement médicamenteux per os : [ matin-midi-soir-coucher ] au 19/09/XX
• Atarax® 100 mg (anxiolytique) [ 1-0-0-0 ]
• Imovane® 7,5 mg (hypnotique) [ 0-0-0-(1) ] à la demande
• Risperdal® 2 mg (neuroleptique) [ 0-0-1-0 ]
• Temesta® 2,5 mg (anxiolytique) [ 0-1-1-0 ]
Au cours des 7 mois d’hospitalisation différentes molécules, posologies, associations et voies d’administration ont été testées afin de stabiliser l’état dépressif de Mlle M. :
Antidépresseurs : Séroplex®, Séropram®, Anafranil®, Lexomil®, Effexor®
Anxiolytiques : Lysanxia®, Tranxène® (voie orale et IV), Equanil®
Hypnotiques : Noctran®
Neuroleptiques : Zyprexa®
Normothymiques : Dépakote®
Le Risperdal® a été arrêté en date du 22/09 et 1 comprimé de Temesta® a été ajouté le matin.
A ce jour, malgré les différents traitements médicamenteux et les séances de sismothérapie, la patiente est toujours en état de crise.
Le 29 /09 le psychiatre pose le diagnostic de « névrose d’angoisse* ».
Les actes professionnels infirmiers à conduire sont basés sur la surveillance (faciès, changement de comportement) et les soins relationnels (écoute active, instauration d’un climat de confiance, réassurance, lui porter une attention) en continuant les entretiens thérapeutiques individuels et en la stimulant pour participer aux activités thérapeutiques (Art. R4311-6).
Poursuivre les suivis avec la psychologue et l’ergothérapeute car elle présente actuellement perte d’espoir, aboulie avec un sentiment de régression et les consultations avec le psychiatre.
Devenir de Mlle X :
• A court terme : terminer les séances de sismothérapie et en évaluer les résultats (visage ouvert et détendu à son retour de séance mais crises d’angoisse entre deux séances)
• A moyen terme : poursuivre l’hospitalisation jusqu’à diminution des symptômes de l’angoisse grâce à la pluriprofessionnalité
• A long terme : retrouver sa place sociale, familiale, professionnelle et suivi psychiatrique en externe
COMPETENCE 4 Mettre en œuvre des actions à visée diagnostique et thérapeutique
Les transmissions écrites se font dans le dossier patient papier permettant de relever l’anamnèse et de retracer le parcours du patient souvent hospitalisé plusieurs mois.
Plusieurs suivis : psychiatrique, somatique et paramédical.
La distribution des traitements médicamenteux est validée par une signature de l’IDE dans le diagramme de soins (prescription médicale informatisée, dispensation quotidienne par le pharmacien, administration stricto sensu par IDE).
Plusieurs transmissions ciblées sont notées concernant Mlle X. afin que l’équipe pluridisciplinaire puisse connaître son état de santé physique et mental.
9/09 :
Donnée : Crise d’angoisse dans son lit
Actions : TA = 9/6 cmHg. Glycémie = 0,89 g/l
Ecoute et réassurance. Médecin généraliste présent prescrit 1 cp d’Atarax® 100 mg
Déjeuner en chambre exceptionnellement
Résultat : patiente moins angoissée
21/09 :
Donnée : Crise d’angoisse, malaise dans l’infirmerie et chute de la chaise au sol
Action : Réinstallation sur la chaise. TA = 8/5 cmHg
Prescription 1 Atarax® 100 mg (traitement angoisse) puis 2 Hept-a-myl® cp (traitement de l’hypotension orthostatique)
Accompagnement en chambre
Résultat : la patiente reste au lit jusqu’en fin d’après-midi
25/09
Donnée : Crise d’angoisse suite à coup de téléphone à son conjoint
Demande d’un traitement supplémentaire
Crise d’hystérie devant refus du psychiatre
Action : prescription téléphonique d’une injection intramusculaire d’une ampoule de
Tranxène® (anxiolytique) 50 mg/2,5 ml. Patiente opposante (demande renfort IDE
masculin)
Résultat : calme après injection IM
Ces éléments transmis permettent à chaque soignant de connaître l’état psychologique de Mlle M. au cours de l’hospitalisation et d’adapter son comportement en fonction :
• Infirmière, aide-soignante et élèves du service seront plus attentives
• Psychiatre, après consultation, peut adapter le traitement médicamenteux
• Psychologue peut diriger son entretien vers ces données
• Ergothérapeute peut travailler sur le corps en crise
COMPETENCE 5 Initier et mettre en œuvre des soins éducatifs et préventifs
L’éducation thérapeutique du patient a pour but de l’aider à acquérir ou maintenir des compétences d’auto-soins ou d’adaptation dont il a besoin pour gérer au mieux sa vie.
Les soins éducatifs (règles hygiéno-diététiques, reconnaissance des situations anxiogènes, compréhension du traitement médicamenteux, encourager aux gestes de la vie quotidienne : réfection du lit, rangement de la chambre, participation aux activités …) ne peuvent être conduits que lorsque l’état du patient est stable et avec son accord.
A ce jour, Mlle M. a demandé à une infirmière du service de lui expliquer son traitement pharmacologique (indications et effets secondaires).
Action préventive concernant Mlle X. le 26/09 :
Suite à sa crise d’angoisse puis d’hystérie, son téléphone portable (anxiogène) ainsi que le chargeur (risque de strangulation) lui sont retirés à la demande du psychiatre afin de la mettre à distance de son compagnon (propos souvent négatifs envers elle).
1 heure le matin (11h à 12h) et 1 heure le soir (19h à 20h) le téléphone lui est rendu afin qu’elle reste en relation avec sa mère et son fils.
Mlle M. ne comprend pas cette démarche thérapeutique et la considère comme une punition.
Action éducative concernant Mlle X. le 4/10 :
Suite à une nouvelle crise d’angoisse et un entretien infirmier conduit par l’IDE du service auquel je participe, je la raccompagne dans sa chambre et lui propose de changer les draps de son lit ensemble. Elle accepte avant de se recoucher pour la matinée.
Une des 2 IDE du service XXXX est référente pour l’éducation thérapeutique des patients bipolaires dans un but économique et afin d’améliorer leur qualité de vie. Elle m’explique les 4 étapes qu’elle a mises en place :
• Diagnostic éducatif (ce qu’il a, ce qu’il fait, ce qu’il sait, ce qu’il croit, ce qu’il ressent, ce dont il a envie)
• Programme personnalisé (avec objectifs et compétences) (cf. Annexe 3)
• Séances éducatives (avec ateliers pharmacologique, diététique
• Evaluation et traçabilité (avec un agenda de l’humeur)
COMPETENCE 6 Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soin
Le 30/09, réception d’un courrier au nom de Mlle x. à la Clinique provenant de la Banque de France.
Attente de l’IDE du service pour avoir l’accord de lui porter le courrier, ayant une probabilité anxiogène.
En lui donnant je lui rappelle la disponibilité de toute l’équipe afin de prévenir une éventuelle montée d’angoisse.
Elle nous informe plus tard que la Banque de France a pris en compte sa demande de dossier de surendettement.
Ce même jour (séance de sismo), à la distribution des traitements de 18h, je lui fais remarquer qu’elle a le visage reposé et souriant. Elle aimerait que ce soit « son intérieur » qui soit reposé.
Afin de remonter son estime d’elle-même je lui réponds qu’il faut commencer par l’extérieur du corps, vient ensuite l’intérieur.
Au niveau infirmier, le travail thérapeutique est fondé sur la relation d’aide avec empathie* et non-jugement.Ces notions permettent d’instaurer un climat d’écoute et de confiance propice au dialogue (tout en renforçant l’alliance thérapeutique).
L’infirmier accompagne le patient avec sa souffrance dans son quotidien mais aussi travaille en collaboration avec les autres professionnels de santé afin d’élaborer son projet de soins.
La communication avec les patients hospitalisés en psychiatrie doit tenir compte de la distance thérapeutique car le soigné risque d’investir directement sur la personne et non sur le soignant (transfert), il faut alors le ramener vers la fonction du soignant.
Les entretiens (fonction « d’entretenir » l’autre) thérapeutiques infirmiers, à la demande du patient, doivent permettre d’orienter le discours pour obtenir des informations et agir sur la problématique.L’IDE doit entrer en contact et identifier la demande d’aide du patient tout en s’adaptant à son comportement, le son de la voix, le vocabulaire employé, la cohésion ou non des propos sont des indicateurs.
COMPETENCE 10 Informer, former des professionnels et des personnes en formation
Le 12 septembre, une élève aide-soignante, commence son stage dans le service Eyssina pour une durée de 4 semaines.
Je lui propose une visite de l’établissement et lui explique le fonctionnement du service.
Le 3 octobre, x. passe sa MSP 3 fondée sur la prise en charge globale du patient hospitalisé et de ses soins.
Après avoir choisi ses 3 patients pour ses démarches de soins, je lui explique les traitements pharmacologiques : les familles de médicaments en psychiatrie (antidépresseurs, anxiolytiques, hypnotiques, neuroleptiques et normothymiques), les indications et les effets secondaires.
Je lui propose ensuite de l’évaluer sur un soin d’hygiène et de confort (rôle propre de l’infirmier).
Nous choisissons une aide à la douche pour Mlle T., 52 ans, présentant une psychose infantile déficitaire vieillie.
Cette élève a réussi sa MSP 3 et sera bientôt diplômée.
LEXIQUE
Empathie : identification aux pensées ou à l’action d’une autre personne, allant jusqu’à ressentir les sentiments de cette dernière.
Ergothérapie : méthode de rééducation qui utilise comme support, toutes les activités qu’effectue la personne au cours de la journée, comme une sorte de rééducation au cours du travail. Cela permet à la personne de s’adapter à son handicap ou à progresser dans sa récupération.
Névrose d’angoisse : peur sans objet, sentiment de danger imminent, irrationnel et incompréhensible par un tiers. Pathologique par sa persistance, son intensité ou sa répétition invalidante.
Schizophrénie : du grec skizein : fendre et de phren : pensée.
Maladie psychique grave, qui s'accompagne d'une perte du contact avec la réalité, de délires ainsi que de modifications de la pensée, du langage et du comportement. Les patients sont souvent incapables de faire la distinction entre la réalité et leur propre perception des évènements.
Sismothérapie ou Electroconvulsivothérapie (ECT) : méthode de traitement consistant en l’induction d’une crise convulsive sous anesthésie générale par le passage d’un courant électrique à travers la boîte crânienne au moyen d’électrodes frontaux-temporales.
Sophrologie : Étymologiquement, la sophrologie est l"Etude de la conscience en harmonie". Il est question plus clairement de développer la conscience humaine.
La sophrologie est une méthode d’étude et de développement de la conscience, la conscience étant ici la « connaissance immédiate que chacun possède de son existence, de ses actes et du monde extérieur ».
Troubles bipolaires : forme particulière de trouble de l’humeur qui alterne des épisodes d’excitation excessive (épisodes maniaques) et des épisodes dépressifs