BIBLIO.BUREAUTIQUE
RAPPORT DE L'INSTITUT D'ENSEIGNEMENT MEDICAL (IEM NYANKUNDE) (Mars 2007) Par Wachan Kika Djayerombe, Directeur
Introduction.
Nous avons la joie de présenter dans les lignes qui suivent le rapport de l’IEM Nyankunde pour l’année 2006. nous voulons d’abord remercier Dieu pour sa fidélité et sa guidance tout au long de l’année. Il nous a fait atteindre la fin de l’année scolaire 2005-2006 et commencé l’année scolaire 2006-2007, malgré les hésitations et les difficultés.
Population scolaire
a. Elèves :
Nous avons terminé l’année scolaire avec 88 élèves après que 4 soient partis pour plusieurs raisons : discipline (2) et difficulté financière (2).
L’année scolaire en cours a commencé avec un effectif bien réduit de 76 à Beni. et a Nyankunde, l’effectif est de 29.
Aux classes de recrutement [Nyankunde et Beni], ces élèves nous sont venus des communautés suivantes : CECA-20 : 3, CE-39 : 6, CNCA-21 : 0., 14e CBCN : 1, 12e AOG : 1, 55e CEBCE : 1, 16e CECCA : 0 et d’autres communautés : 6
A l’appel à avoir 5 candidats des communautés éloignées nous avons reçu seulement un candidat venu officiellement de l’AOG 12.
La nouvelle section de physiotherapie organisée cette année scolaire n’a reçu aucun candidat, aussi, la section de dentisterie.
b. Personnel :
L’année scolaire 2005-2006 a pris fin en juillet 2006 et avons utilisés 44 agents dont 16 en temps plein et 28 en temps partiel.
Cette année scolaire a connu une régression de cet effectif à la suite d’une ré affectation de deux agents à la clinique de Beni et un départ. Nous avons commencé l’année avec 38 agents dont 13 en temps plein et 25 en temps partiel.
A Nyankunde, nous signalons la présence de 18 agents dont deux en temps plein et 16 en temps partiel.
Activités réalisées.
a. Professionnels sortis .
En juillet 2006, l’IEM a sorti 8 professionnels de santé (19 en 2005, 15 en 2004 et 11 en 2003), soit une réduction sensible de 64,3 Cette promotion est la dernière que nous avons amené de l’Ituri dans le Nord-Kivu.
b. Formation des cadres.
Notre dernier candidat en formation, M. Bibi Yebangama a terminé avec un retard imposé par les instructions actuelles de l’Enseignement Supérieur et Universitaire. Il est revenu en mai 2006 juste pour attendre l’année scolaire en cours. Il est affecté comme Maître de stage et s’occupe aussi de dispenser des cours en section de laboratoire.
Par ailleurs, la formation des Assistants en Pharmacie au niveau supérieur n’a pas eu lieu pour deux raisons : manque de financement et école non encore trouvée.
c. Production des notes
En vue de contourner le manque ou l’insuffisance des livres, les enseignants ont produit cette année 5 notes de cours à l’intention des élèves. Nous devrions renforcer cette activité par l’obtention d’ordinateurs et de ses accessoires.
d. Examens de laboratoire dans des écoles et stage externe.
Cfr formation collective.
e. Activités spirituelles.
A part les séances de prière journalières et le culte de louange de dimanche, les études bibliques hebdomadaires et le fonctionnement de deux groupes chorales de l’école, nous avons organisé une retraite en octobre 2006 sur le thème « La croissance spirituelle : nous entrons dans la gloire de Dieu, car le salut est un déplacement dans un autre Royaume dans le but d’être témoigné par Dieu »
Difficultés rencontrées.
1. Perturbation de l’année scolaire par les élections démocratiques en RD Congo
2. Insuffisance en matériel didactique et livres,
3. Coût élevé du loyer,
4. Approvisionnement de l’internat difficile par manque de véhicule propre,
5. Augmentation des prix sur le marché, surtout des vivres et du carburant
6. Coût élevé des frais de bureau (sous estimation budgétaire) et des soins de santé.
7. Arrêt de financement par certains partenaires.
Activités planifiées.
1. Continuer à sensibiliser les nouveaux candidats pour les sections organisées à l’IEM : Infirmière, Dentisterie et Kinésithérapie et Réhabilitation.
2. Commencer la production des vivres,
3. Produire des notes de cours en prévision de la rentrée.
4. Intensifier les activités de santé communautaires dans les écoles de Beni et des environs en vue de renforcer la pratique des élèves laborantins et techniciens en soins bucco-dentaires,
5. Continuer avec l’émission radio-diffusé sur le thème « Parlons santé »
6. Continuer l’achat du matériel didactique : livres, journaux et réactifs,
7. Former M. Ngbape Ndrusini au niveau supérieur en Administration et production des médicaments,
Conclusion.
La formation est une activité importante dans toute société pour le renforcement de ses capacités à faire face à certaines situations. Au CME, l’IEM existe pour contribuer à atteindre cet objectif pour les communautés membres. Cette tâche est rendue possible par la participation des partenaires tels que SEL-France, ESP-Allemagne, ICCO-Hollande que nous remercions de tout cœur car sans eux, il serait difficile d’y parvenir en voyant la situation que notre pays traverse.
Dans ce sens, nous sommes fiers de participer activement à la reconstruction de ce pays et à donner de l’espoir pour des groupes qui ne savent pas comment faire et quoi faire pour devenir autonome.
1. PLAN
INTRODUCTION
1) Plan d’activités scolaires
2) Les stages
Importance et finalité
Objectifs
Parcours
Encadrement
Documents
Récolte des données
Evaluation
3) Les Situations Professionnelles
Définition
Objectifs
Aspects
4) Les études de cas
Importance et finalité
Contenu
Récolte des données
Rédaction
5) Rapport de stages
Cadre réglementaire
Contenu du rapport
Rédaction
Présentation et défense
6) Recyclage
7) Les examens écrits
8) Annexes
a)rôles de l’infirmier
b) démarche de soins infirmiers
c) besoins fondamentaux
d) modèles des documents d’évaluation
e) initiation à l’Internet
GUIDE DU FINALISTE
INTRODUCTION
Depuis plusieurs années la formation infirmière est questionnée sur les objectifs, les contenus ainsi que les modalités d’évaluations. L’enjeu de la formation est en effet d’importance. Il s’agit à la fois de mettre sur le marché du travail, des professionnels aux connaissances théoriques et pratiques suffisamment solides pour répondre aux besoins de santé sans cesse évolutifs et participer à la reconnaissance identitaire d’une profession.
En matière de formation des élèves infirmier(e) s, les choix pédagogiques sur lesquels s’appuie la 6ème Direction du Ministère de la Santé sont ceux qui privilégient l’apprentissage. Dans cette approche, plutôt que de mettre en avant « le rôle des professeurs qui enseignent à l’élève », mais favoriser « le rôle de l’élève qui apprend de façon individuelle, en interaction avec les professeurs ».
L a formation infirmière dure quatre années. Les épreuves finales en vue de l’obtention du diplôme d’état d’infirmier (ère) du niveau secondaire comportent :
- Les stages ;
- Les études de cas ;
- L’épreuve pratique
- L’épreuve orale ;
- L’épreuve écrite .
Notre expérience par le biais de la quinzaine d’années à la tête de l’ITM LE BIEN-ETRE, de la vingtaine de rapports de stage de fin d’études que avons eu à diriger et de la quarantaine d’autres que avons eu à juger en participant aux défenses ; nous a amené à remarquer que les mêmes lacunes se manifestent et les mêmes fautes se répètent.
Pour pallier ces carences, nous avons jugé bon à réunir ici un ensemble de conseils pratiques et d’informations destinés aux finalistes.
Le but principal de ce guide est de favoriser une bonne préparation et développer les compétences qui pourront amener les finalistes de la formation infirmière à la réussite.
Pour y parvenir l’apprenant doit être capable:
- de mener à bien sa quatrième année ;
- de rédiger et défendre les études de cas et le rapport de stages tels qu’enseignés ;
- de s’intégrer dans l’équipe soignante ;
- d’analyser une situation complexe et développer un esprit de critique ;
- de réviser ses cours régulièrement tout au long de l’année et présenter ses écrits sans stress.
Nous espérons que cet ouvrage y contribuera.
PSAUME 119.105
Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon chemin.
I.PLAN D’ACTIVITES SCOLAIRES
Il est établi en se référant au calendrier scolaire, néanmoins il peut être légèrement modifié d’une école à l’autre du point de vue forme. Il constitue un outil important pour les finalistes, il leur permet de mieux connaître et situer les activités auxquelles ils vont participer tout au long de l’année scolaire.
1° LES STAGES
Les six périodes de stage sont programmés dès la première semaine du mois septembre à la deuxième semaine du mois d’avril de chaque année scolaire.
Le dépôt des points de stage à la Coordination est prévu à la deuxième semaine du mois de mai.
2 ° LES ETUDES DE CAS
La planification de la présentation et défense des études de cas est établie de la manière suivante :
Première étude : mois de novembre
Deuxième étude : mois de janvier
Troisième étude : mois de mars
Le dépôt des points à la Coordination est prévu à la deuxième semaine du mois de mai.
3 ° LES TRAVAUX A L’ECOLE
Les journées de lundi, mardi, mercredi et jeudi sont consacrées au stage tan disque les journées de vendredi et samedi sont réservées aux travaux de l’école (séminaire, recyclage et correction des lacunes observées en stage) .La présence de chaque élève est OBLIGATOIRE.
4 ° IDENTIFICATION DES FINALISTES
Chaque élève finaliste est identifié à travers une fiche des renseignements (souches).
Cette fiche décrit :
-nom, post noms et prénom de l’élève et de ses parents ;
-lieu et date de naissance ;
-ses adresses (domicile, N° de téléphone et E-mail)
-ses origines (secteur, territoire, district, province et nationalité ;
- cursus de ses études primaires, secondaires, humanités et médicales.
La fiche doit être remplie et signée par l’élève sous l’approbation du préfet des études.
La transmission est prévue fin janvier et doit s’accompagner en annexe d’une photo passeport et des photocopies des différentes pièces scolaires décrivant le parcourt du finaliste.
5° REUNIONS ORGANISEES PAR LES AUTORITES PROVINCIALES
La Coordination Urbaine des Etablissements d’Enseignement des Sciences de Santé organise une ou deux rencontres formative et instructive par trimestre à l’intention les finalistes.
6°PRE-JURY OU PRE-TEST
Sont des examens organisés par l’école en vue d’évaluer le niveau des finalistes et les préparer aux épreuves finales. Les questions sont composées par les professeurs titulaires des cours et couvrent tout le programme officiel de cours. Le constat est que 80 ’élèves qui réussissent à ces examens sont les mêmes qui réussissent aux épreuves finales.
Souvent le pré-test est organisé pendant les examens de premier semestre des classes montantes et les résultats sont communiqués aux parents pendant une réunion convoquée par la Direction.
7° LES EPREUVES FINALES
Les examens commencent une semaine après les examens de fin
d’années scolaires des classes montantes. Les dates sont fixées par l’Inspecteur Général (Directeur de 6ème Direction) de l’Enseignement ses Sciences de Santé.
II.LES STAGES
Importance et finalité
Objectifs
Parcours et durée
Encadrement
Documents
Récolte des données
Evaluation
2.1.Importance de stages
La théorie n'a d'intérêt que si elle est mise en application.
Les stages constituent au sein de la formation un temps d’apprentissage privilégié d’une pratique professionnelle par la possibilité qu’ils offrent de dispenser des soins infirmiers et permettent la mise en oeuvre des
compétences acquises dans la formation .Les stages occupent une position intermédiaire entre la vie professionnelle et les savoirs théoriques dispensés en cours. Ils permettent aussi d’améliorer certains aspects de la profession et de transformer savoir en savoir-faire afin d’acquérir les compétences nécessaires pour la prise encharge des patients. Les compétences requises servent à définir le profil.
2.2. OBJECTIF DE STAGE POUR LA 4ème A2
Les objectifs de stage sont définis par le maître stage (encadreur principal) en liaison avec le chargé de formation du terrain d’accueil de l’élève infirmier(e). Chaque stage doit faire l’objet d’une analyse afin d’évaluer le degré de réalisation des objectifs.
I. Objectifs généraux
A la fin du stage, l’élève de la 4ème A2 doit être capable de :
1. Adapter les soins aux principes de base qui régissent les soins infirmiers en suivant la situation du milieu
2. Entretenir les bonnes relations humaines avec le personnel, les malades et leurs familles;
3. Administrer les médicaments tels que prescrits le médecin ;
4. Evaluer les soins administrés aux malades ;
5. Recycler ses connaissances en pathologie, pharmacologie,en technique professionnelle,en médecine préventive et laboratoire
II. Objectifs spécifiques :
L’apprenant doit être capable de :
1. Identifier les besoins fondamentaux perturbés chez les malades ;
2. Planifier les soins en fonction des besoins des malades et des ressources de l’unité de soins ;
3. Exécuter les soins en tenant compte des principes de base des soins infirmiers en exploitant les possibilités du milieu ;
4. S’intégrer dans l’équipe soignante en ayant les bonnes relations avec ceux qui la composent ;
5. Etre disponible à porter de l’aide au personnel et aux malades ;
6. Atténuer la situation et stress vécu par le malade en apportant des réponses à ses sollicitations ;
7. Etudier les malades et leurs familles sur les problèmes de santé ;
8. Etablir les critères d’évaluation des soins donnés ;
9. Evaluer les soins en fonction des critères donnés ;
10. Démontrer une des techniques choisies en suivant les critères établis.
2.3. PARCOURS EN STAGES ET DUREE
Pendant six mois soit 156 jours, l’apprenant doit parcourir chaque service ci-après :
1. Médicale interne ;
2. chirurgie ;
3. maternité et gynécologie ;
4. pédiatrie ;
5. médecine préventive : CPS, CPN, CPON
6. spécialité.
La durée de stage est de 1.255 heures au total .Au cours de ce parcours 2 semaines de nuit au minimum doivent être effectuées.
2.4. ENCADREMENT EN STAGE.
L’encadrement du stagiaire pose de nombreuses difficultés compte tenu de la situation socio-économique des encadreurs (école et formation médicale d’accueil), de l’ignorance des objectifs et de l’importance de stage par l’élève etc…Pourtant l’encadrement de l’élève est primordial, tant pour la qualité de son stage que la sécurité des malades.
1°Affectation
L’élève est affecté tenant compte de la planification de stages établi par l’école en accord avec le chargé de formation du lieu d’accueil. L’élève doit être informé(e) du lieu, du service ainsi que des objectifs relatifs à son stage.
2° Suivi de l’élève
Le maître de stage collabore avec l’encadreur de stage, le chargé de formation et le chef de l’unité de soins pour l’accueil et l’encadrement du stagiaire dans le service. Une documentation sur les missions et les spécificités du service se soins est mise à disposition du stagiaire.
L’élève doit être aidé a formuler les objectifs de son stage et doit travailler sous la responsabilité de l’école, de la formation médicale, de l’infirmier chef et de l’infirmier de service.
L’élève doit avoir les compétences techniques et professionnelles pour suivre les instructions qui lui sont données et doit que exécuter les taches qu’il maîtrise.
3°Evaluation (cotation)
L’évaluation de l’enseignement clinique doit se faire pendant et à la fin de stage.
a) par l’élève lui-même (auto- évaluation) :
-par la présentation de ses points forts et ses points faibles, établissement du rapport entre la théorie et la pratique, la capacité de formuler des objectifs de son stage et d’exécuter les taches relatives aux objectifs de stage ;
-à l’aide de son panier des acquis, son cahier d’activités, des avis des encadreurs et la notation en de fin stage.
b) par le proviseur,l’encadreur principal ,l’encadreur de stage,le chargé de formation ,le chef de service et l’infirmier de service :
-à travers (contrôle) les documents de stage et pédagogiques;
-en observant l’exécution des taches ;
-visites sur le terrain ;
- avis de l’élève.
4°Qualités d’un bon stage
a) Les objectifs de l’élève sont adaptés au service de soins
b) L’élève atteint ses objectifs de stage
c) L’évaluation à mi-stage et la cotation en fin de stage reflètent la réalité du niveau de progression du stagiaire
d) Les avis du stagiaire sont pris en compte par le service pour améliorer sa prise en charge pédagogique.
2.5. DOCUMENTS DE STAGE
Pour mener à bien son stage, l’élève doit tenir les documents ci-après :
-la carte de l’élève et le macaron ;
-le cahier d’activités journalières ;
-le carnet de stage ;
-le panier des acquis (des compétences nouvelles) :
-objectifs de stage.
2.6. RECOLTE DES DONNEES
Elle consiste à recueillir toutes les informations pertinentes concernant un individu ou une communauté et constitue un outil indispensable pour la prise en charge de la personne et la communauté.
Elle permet à l’élève d’identifier le ou les problèmes de santé réels ou potentiels.
a) L’élève peut recourir à plusieurs sources :
Enquête sur le terrain
Observation directe ou indirecte et examen du patient ;
Communication avec l’équipe soignante ou agents sanitaires ;
Registres et fiches ;
Le questionnaire ;
Dossier de l’infirmier ;
Les connaissances de l’élève.
b) Les informations à recueillir sont les suivantes :
1. Les informations Administratives :
< Identité de la personne
2. Les informations sanitaires :
< Les antécédents médicochirurgicaux et allergies connues
< Le régime alimentaire
< Les appareillages : prothèses, lunette, sonde, perfusions
< Évaluation de l’état de conscience et cutané
< Bilan d’autonomie
< prise des paramètres vitaux, examens d’entrée
III.LES SITUATIONS PROFESSIONNELLES
Définition
Objectifs
Aspects
3.1 .EN PRATIQUE LES SITUATIONS COMPLEXES C’EST QUOI ?
Une situation complexe c’est un travail de réflexion de l’élève sur une situation qu’il a personnellement vécue au cours de sa pratique professionnelle, lors d’un stage, hospitalier ou médecine préventive. Elle n’est pas une « observation clinique » au sens médical du terme, il peut s’agir d’un récit chronologique, d’un récit structuré permettant de suivre la démarche de résolution de problème(s) professionnel(s) ou d’un récit déstructuré, se focalisant sur les séquences marquantes de la situation . Il ne s’agit pas d’être exhaustif, de chercher à relater tout ce qui s’est passé du début à la fin, mais de décrire le plus finement possible les moments forts ou les moments « à problème » de la situation (incident critique, par exemple).
1°Situation : Il s’agit d’une situation de pratique professionnelle hospitalière ou ambulatoire ayant un caractère exemplaire .
2° Complexe : une situation complexe est une situation qui présente les caractéristiques suivantes (3) :
• elle présente un caractère pluridimensionnel : biomédical, psychoaffectif, environnemental, éthique, administratif, médico-légal…
• plusieurs stratégies de résolution de problème existent, et il n’est pas toujours possible de les hiérarchiser,
• la solution n’est pas univoque et plusieurs solutions peuvent avoir une pertinence comparable,
3° Authentique : C’est une situation réelle, vécue par l’élève. Il est parti prenante de la situation, c’est un des acteurs de la situation. L’authenticité est donc le fruit de deux éléments :
• situation professionnelle vécue et non inventée ou imaginée,
• situation restituée de la façon la plus vraie par le narrateur, c’est à dire en étant émotionnellement le plus subjectif possible, tout en étant factuellement le plus objectif possible.
3.2. COMMENT CA MARCHE ?
C'est une démarche des soins infirmiers. L'élaboration des situations complexes authentiques est un exercice réflexif d’autoévaluation de pratique professionnelle et d’autoformation qui doit comporter quatre parties « imposées » :
a) Le récit : Doivent figurer :
• tous les indices perçus par l’élève permettant d’analyser le ou les problèmes : éléments sémiologiques, éléments biographiques du patient (histoire, environnement familial, social, culturel et économique) qui ont du sens,
• le reflet cognitif et émotionnel chez l’élève des informations recueillies,
• les interactions relationnelles entre le patient, l’élève et l’environnement (facilitatrices ou bloquantes)
• les stratégies de résolution de problème,
• les éléments du respect de l’autonomie du patient, du consentement éclairé, de la décision partagée.
• tous les éléments de la (des) décision(s) prise(s) Le récit est sans interprétation à posteriori ni correction ni omission volontaire. L’exposé est descriptif et s’attache aux faits mais aussi au ressenti de celui qui écrit, à ce qu’il a perçu, analysé, fait, dit ainsi que ce qu’il n’a pas analysé, pas fait ou pas dit. Le récit doit être descriptif et rendre compte au plus près de ce qui s’est passé, du point de vue de l’élève, pour que l'encadreur, pour faire son travail pédagogique, puisse se mettre « dans la peau » de l’élève.
b) L’analyse : une fois la narration faite, l’élève analyse le contenu de la situation. Ce travail réflexif « à froid », c’est à dire à distance de l’action doit :
• expliciter le comment (il s’y est pris, il a analysé, il a décidé, il a échangé…) pour
• argumenter le pourquoi (il a fait ça, ou pas fait, dit ou pas dit, perçu ou pas perçu…). Ce travail permet de décrire les compétences développées en situation professionnelle à un moment donné, dans un contexte donné, mais aussi les manques ou les imperfections et de rendre compte des processus cognitifs mis en jeu.
b) Les tâches d’apprentissages induites : De l’autoévaluation doit naître une autoformation, l’élève ayant pointé des manques ou des erreurs, il se fixe des tâches d’apprentissages pour les améliorer ou les corriger : recherche documentaire, avis de personne(s) ressource(s), échanges entre pairs,
c) formation, travail personnel…Ces tâches d’apprentissages doivent
d) être décrites et analysées, pour que le(s) maître(s) d’apprentissages puisse (nt) en évaluer la pertinence.
3.3 A QUOI CA SERT ?
L’objectif pédagogique des situations complexes est d’améliorer les compétences professionnelles de l’élève. Pour cela, le récit des SC a deux fonctionnalités :
• Pratique réflexive : l’élève met en mot son action au cours d’une situation professionnelle authentique. Ce faisant, il réfléchit à ce qu’il a fait, comment il a procédé et pourquoi il a procédé ainsi. De cette analyse réflexive naît un questionnement qui déclenche un renforcement ou une remise en cause des connaissances antérieures, une recherche de nouvelles connaissances qui viendront enrichir voire modifier les connaissances antérieures.
• Rétroaction pédagogique : La mise en forme par l’écriture permet aux encadreurs (infirmiers hospitaliers pendant les stages hospitaliers, maîtres de stage, encadreurs, enseignants) de se faire une idée la plus exacte possible de ce qui s’est passé dans cette situation professionnelle mais avec les« lunettes » de l’élève. L'encadreur intervient après le travail de l’élève avec ses « lunettes » d’enseignant pour valider ce qui est pertinent et proposer des pistes de réflexion, si nécessaire, en faisant prendre conscience à l’élève des améliorations possibles = c’est la rétroaction pédagogique. Celle-ci peut être orale ou écrite mais, de toute façon, une trace de cette rétroaction doit figurer dans le rapport.
3.4. COMMENT EVALUER LES SC ? Les SC réalisées spontanément par les élèves ou à la demande d’un maître de stage ou son encadreur, peuvent être évalués soit :
• par des enseignants formés à cette technique,
• par des binômes d’enseignants (enseignant formé – maître de stage non formé dans le cadre d’une formation pédagogique de formateur)
• par des groupes d’échanges de pratiques entre élèves, dans le cadre d’une formation pédagogique des élèves,
• par des groupes d’échanges de pratiques des encadreurs de stages, dans le cadre d’une formation pédagogique des enseignants.
NB. Qualité du récit : un bon récit est un récit subjectif où l’élève s’implique (emploie le « je ») et objectif factuellement, qui reflète bien le discours de(s) l’autre(s), qui relate bien l’histoire et la trajectoire du patient, qui décrit bien l’action
3.5. EN CONCLUSION
Ces situations complexes peuvent être réalisées pendant les six périodes de stages de fin d'études, ce qui permet aux maîtres d’apprentissages de chaque stage de les contextualiser c’est à dire d’apprécier que des compétences spécifiques que l’élève peut acquérir pendant ce stage ont bien été acquises.
Cela permet également aux encadreurs de juger de l’évolution des acquisitions de compétences. Enfin, les SC font partie des traces d’apprentissages de la démarche et la planification des soins infirmiers. Les SC ont donc une double fonctionnalité évaluative :
• Outil d’évaluation formative : Les SC sont un des outils mis en place pour permettre une évaluation formative de qualité des élèves par les maîtres de stages, au cours de chaque stage.
• Elément de l'évaluation finale: Ces SC seront une des traces d’apprentissages contenues dans le rapport de stade de fin d'études de l’élève.
3.6 Exemples des Situations Complexes
EXEMPLE I
a)description
Monsieur LOKOMBE est un homme de 50 ans, veuf, vivant seul à son domicile. Ses antécédents sont marqués essentiellement de troubles additifs à l’alcool sur fond de syndrome anxio-dépressif réactionnel au décès
de sa femme 10 ans plus tôt. Mr LOKOMBE a trois enfants : 2 filles et 1 garçon qui lui témoignent beaucoup d’affection mais commencent à présenter une certaine lassitude vis à vis des problèmes d’alcool de leur père.
J'ai appris que Mr LOKOMBE a été hospitalisé une fois pour ivresse aiguë, séjour motivé par sa situation sociale. En effet Mr LOKOMBE est locataire dans un appartement à MACAMPAGNE dont il ne s’occupe plus, laissant les factures s’accumuler. Il existe une mutuelle d’amis mais néfastes à sa santé puisqu’il s’agit de compagnons de boisson. Une discussion sérieuse quant à son avenir est débutée avec l’aide des ses cousins notamment et motive son admission en moyen séjour afin d’offrir du temps pour l’organisation et l’aboutissement des diverses procédures.
A son arrivée, le médecin a pratiqué un examen clinique d’entrée et j’en profite pour retracer avec lui son parcours et ses motivations par rapport à l’alcool. Mr LOKOMBE semble reconnaître les méfaits de l’alcool sans toutefois exprimer un réel désir d’abstinence.
L’examen clinique révèle outre un faciès hautement évocateur, une hépatomégalie et une circulation veineuse collatérale abdominale. Le bilan biologique est perturbé et retrouve notamment une insuffisance hépatocellulaire, une thrombopénie.
Par ailleurs une échographie abdominale réalisée au CUK montre une hépatomégalie avec des images de stéatose hépatique sans ascite. Il semblerait que Mr LOKOMBE boive essentiellement de la bière.
Au cours de son séjour, alors qu’il est en chambre commune, Mr LOKOMBE présente des troubles du sommeil avec difficulté d’endormissement et agitation. Du fait de la dégradation de sa fonction hépatique, son traitement comporte simplement une vitaminothérapie B1B6-PP. Pour ses troubles du sommeil, diazépam* en comprimé lui est prescrit de manière ponctuelle et à la demande.
Malheureusement, rapidement des troubles du comportement à type d’agitation, de déshabillage inapproprié, de déambulation nocturne viennent compléter le tableau. L’examen clinique révèle alors un flapping tremor et un foetor hepaticus : une encéphalopathie hépatique est évoquée. Un traitement à base de Lactulose* est entrepris avec un effet lentement résolutif de la symptomatologie.
Au sortir de cet épisode, Mr LOKOMBE est plus abattu et semble mieux réaliser le niveau de sa déchéance physique. Il commence à se replier sur lui-même tout en restant accessible au dialogue qu’il agrémente parfois d’un peu d’humour. Il semble prendre de la distance par rapport à ce qui l’entoure, ne se préoccupe plus de la situation sociale et de son avenir proche mais se fait une joie à la prévision de visites de ses enfants et cousins. Il semble bien que Mr LOKOMBE débute un syndrome dépressif mais j'ai fait le rapport au médecin pour une prescription,il a préféré attendre un peu que sa fonction hépatique s’améliore avant d’introduire un antidépresseur.
Un samedi matin, alors que j'étais de garde, je constate que Mr LOKOMBE semble plus triste qu’à l’accoutumée et qui ne se sent pas bien. Mr LOKOMBE a le temps de me dire que rien ne va et qu’il a mal au ventre. Je lui réponds que nous allons en rediscuter plus longuement dès que j’en aurai terminé à prélever les signes vitaux de l’autre patient. Le médecin de garde fait le constat d’une rétention urinaire et me dit d'apprêter le matériel pour poser une sonde urinaire .Et d'un moment je vois Mr LOKOMBE sauté par la fenêtre, et tombe sur le bitume. Je sort et je découvre Mr LOKOMBE face contre terre, les membres désarticulés avec autour de lui l’infirmière de mon service. Il ne présente aucun signe de vie. Il a sauté d’une fenêtre sans antivole. Il avait vraisemblablement repéré que cette fenêtre n’était pas bloquée.
J’appelle l'infirmier responsable qui semble plus paniqué que moi et je fait mettre le corps sur un brancard puis le fait monter dans sa chambre où je me suis occupé de le nettoyer.
Tandis que le médecin constate les multiples fractures des bras et des jambes ainsi que la plaie du crâne. L'infirmier responsable prévient les enfants de la situation. A leur arrivée, je leur explique ce qui s’est passé avec le plus de douceur et de discrétion possible. J’avais déjà eu l’occasion de voir en entretien deux de ses enfants et de ce fait il était moins difficile d’annoncer ce genre de nouvelle d’autant plus que nous avions déjà évoqué ensemble la fragilité psychique de leur père. Son fils m’avoue alors que son père avait déjà fait une tentative de suicide dans le passé. Les enfants accusent le coup de la nouvelle mais sans aucune agressivité ni remise en question.
Puis c’est au tour des policiers détachés à l'hôpital : recueil de témoignages et d’indices puis déposition. Ils me font remarquer que le corps n’aurait pas dû être déplacé. Je leur réponds que je ne m’étais pas posé la question et que mon premier réflexe a été de retirer Mr LOKOMBE de la vue des autres patients dont les fenêtres donnent sur le lieu de la chute. Le médecin légiste est également appelé.
Toute la journée la vision de ce corps désarticulé est restée figée dans mon esprit ; de pouvoir en parler avec mon entourage pour m'aider à passer cette épreuve.
Dès le lundi matin suivant, un suivi psychologique a été proposé à toute l’équipe. Les patients aussi ont ressenti le besoin d’en parler car sans toujours connaître détails, ils avaient bien senti qu’il s’était passé quelque chose de particulier.
b) Analyse de cette situation
1. Cette situation est réellement complexe : le fait de l’écrire ainsi témoigne de l’attention portée par l’élève aux différentes dimensions de ce problème de santé. Il s’agit d’un récit narratif, témoignant de la subjectivité des divers acteurs, des interactions en jeu et non pas de la rédaction d’une observation clinique :
• Les indices sont nombreux et tous ne sont pas immédiatement disponibles ou visibles (nécessité d’entretiens, d’examens complémentaires, de suivi, d’entretiens et d’avis avec des personnes diverses …)
• elle présente un caractère pluridimensionnel (le problème à résoudre a des composantes bio-cliniques, psychologiques, sociales, réglementaires, déontologiques, juridiques, éthiques, …)
• la résolution des divers problèmes n’est pas univoque : des choix et des décisions sont prises qui sont lourdes de conséquences, des alternatives étaient possibles, des incertitudes existent…
2. L’analyse pertinente qui en est faite :
A° MOTIF D’HOSPITALISATION : Ivresse aiguë dans contexte de solitude familiale et sociale.
B° ANTECEDENTS : Dépendance à l’alcool et syndrome anxio-dépressif depuis veuvage, père de trois enfants
C° SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE ET FAMILIALE : Veuf, vit seul, locataire avec retard de paiement de loyer, entourage amical pauvre
D°SITUATION MEDICO-LEGALE ET DEONTOLOGIQUE : Mr LOKOMBE sauté par la fenêtre, et tombe sur le bitume. Je découvre Mr LOKOMBE face contre terre, les membres désarticulés. Il ne présente aucun signe de vie.
- j'ai expliqué aux enfants de Mr LOKOMBE ce qui s’est passé avec le plus de douceur et de discrétion possible.
- recueil de témoignages et d’indices puis déposition par les policiers qui me font remarquer que le corps n’aurait pas dû être déplacé.
E° OBSERVATIONS DIVERSES ET EXAMEN DU PATIENT
-faciès alcoolique, hépatomégalie, circulation collatérale abdominale, insomnie, agitation,déshabillage inapproprié , un flapping tremor et un foetor hepaticus ,douleurs au bas ventre suite à la rétention urinaire
-syndrome dépressif, déformation des membres suite à un saut sur une fenêtre d’où suspicion des fractures et les plaies à la tête (commotion cérébrale)
EXEMPLE II
A° DESCRIPTION
Monsieur HENRI BOLOWE, 35 ans, marchand de haricots de farine de manioc, a été victime d’un accident de Moto. Roulant sur une route très cahoteuse, à un tournant, il se trouve face avec un camion. Il heurte l’aile gauche avant du camion et est projeté sur la route 10 m plus loin. Il est tombé violemment sur le côté gauche et sa jambe lui fait très mal. Son avant-bras gauche est ensanglanté, de même que sa joue gauche.
Monsieur HENRI B. est marié, père de 3 enfants dont le plus jeune, âgé de 5 ans, est décédé cérébral de paludisme il y a deux semaines. Son propre père est mort il y a seulement 3 jours, victime d’un attentat en rentrant à son domicile. Il est allergique à la dipirone ,a fait plusieurs maladies de l’enfance : rougeole, varicelle et oreillons ,plusieurs crises de paludisme à falciparum dont un grave à l’âge de 10 ans mais n’ayant pas laissé de séquelle et opéré d’une inguinale droite à l’âge de 20 ans .
Admis à l’hôpital de référence, Monsieur H B est installé dans service de chirurgie. Je constate un Patient pâle, gémissant, car douleurs vives aux membres gauches. Cuisse gauche déformée et gonflée.
Le membre inférieur gauche est raccourci, d’où la suspicion d’une fracture avec déplacement. Avant-bras gauche ensanglanté et recouvert de sable, petite plaie à la joue gauche et me dit qu'il mal à la tête. Je prélève les signes vitaux : T.A. : 105/70 mmhg ; Pouls:116 ppm ; Temp. : 37° C et la FR :20 cpm. Après divers examens cliniques et radiographiques, le médecin soignant diagnostique une fracture du fémur gauche à 15cm au-dessus du genou, une blessure superficielle étendu de l’avant-bras et une plaie limitée de la joue gauche.
Et lui pose une broche transfémorale avec une attelle de thomas pour une période de 3 mois et bénéficie une prescription médicale faite de tramadol comprimé 5O mgs 2× /J et la tempérine 1,2 g en IV au besoin. Je lui informe sur le bien-fondé de son extension et sur l’importance de faire autant de mouvements que possible avec les bras, le haut du corps et la jambe droite. L'infirmier lui à enseigner à changer légèrement de position toutes les 2 heures pour varier les points de pression.
Le matin je salue Mr H B et pendant les infirmiers étaient en réunion. il me signale que la douleur persiste, qu'il a mal à la tête, est inquiet pour sa famille pendant son hospitalisation et qu'il n'avait pas encore acheté les médicaments prescrits par manque de moyen financier. Je prélève la T° :39,5° C, je sort la dipirone dans ma trousse et lui administre 3 ml et lui applique un enveloppement humide à la tête,je lui ai promis de favoriser la visite de sa famille restraite et élargie, de ses amis proches afin qu’ils puissent trouver une solution et j'ai proposé au
médecin de lui prescrire un tranquillisant pendant quelques nuits pour favoriser un bon sommeil. 3O minutes après l'injection de la dipirone, il transpire abondement et semble fatigué et je fais appel à un médecin stagiaire tout en lui expliquant ce qui s'est passé et il constate que Mr HB est très pale,et que les extrémités sont froides et le pouls est petit et filant. Je prélève les signes vitaux qui donnent T° : 35° ; TA : 5O/30 mmhg, Pouls : 1OO ppm, le médecin demande un bilan fait de hgb : 5 gt il conclu à un choc anaphylactique et une anémie par hémolyse. Et Mr HB bénéficie de 1OO mgs d'hydrocortisone en iv et de 2 U de transfusion sanguine iso groupe et iso rhésus. Deux heures après la situation est redevenue à la normale. Et je fûmes convoqués l'infirmier chef et moi par le médecin pour être blâmer.
B° EXPLICATION
Cette situation est réellement complexe, elle présente un caractère pluridimensionnel (le problème à résoudre a des composantes sémiologique bio cliniques, psychologiques, sociales, réglementaires, déontologiques, juridiques, éthiques, …) la résolution des divers problèmes n’est pas univoque : des choix et des décisions prises sont lourdes de conséquences, des alternatives étaient possibles, des incertitudes existent…
1 .INTERVENTIONS
-Donner l’antalgique prescrit toutes les
6 heures et en évaluer l’effet.
-Demander à M.K. si la douleur persiste.
- S’assurer à espaces réguliers (toutes les deux heures) que la jambe g. est bien fonctionnelle.
-Créer un climat de confiance et informer M.K. sur le bien-fondé de son extension. Bien expliquer l’importance de faire autant de mouvements que possible avec les bras, le haut du corps et la jambe droite.
-Faire appel au service de physiothérapie pour enseigner les exercices.
-Prendre le temps de faire les exercices appropriés pour favoriser une bonne circulation sanguine et tonifier la musculature.
-Installer une potence pour faciliter le soulèvement du siège.
-Le mettre à l’aise et lui dire de faire appel pour ses besoins (selles).
-Enseigner le patient à changer légèrement de position toutes les 2 heures pour varier les points de pression.
-Apporter près du lit du patient tout le nécessaire pour faire la toilette et pour se laver les dents.
-Permettre à M.K. de faire une bonne partie de ses soins d’hygiène-lui expliquer ce qu’il est en mesure de faire lui-même.
-Lui laver le dos, le siège et la jambe droite.
-Montrer progressivement à l’accompagnant ce qu’il peut faire pour assister M.K. changer l’eau au moins une fois puis, la toilette terminée, ranger le matériel.
-Chaque jour pair, effectuer un pansement aseptique de chaque côté
de l’étrier, contrôler soigneusement l’état et la couleur de la peau aux endroits.
-Chaque matin, bien nettoyer les plaies avec du sérum physiologique, puis appliquer les pommades désinfectantes.
-Vérifier après 3 jours, si l’application de la pommade est toujours nécessaire.
Que M.K d’exprime ses soucis, ses craintes.
-Dialoguer avec M.K. et les siens pour évaluer ensemble le bien-fondé de cette anxiété, de ce souci financier.
-Favoriser la visite de sa famille élargie, de ses amis proches afin qu’ils puissent trouver une solution avec M.K. donner un tranquillisant pendant quelques nuits pour favoriser un bon sommeil.
-Permettre de nouvelles rencontres si la situation n’évolue pas favorablement
2. RESULTATS ET EVALUATION
Après 2 doses de calmants, M.K. dit avoir moins mal
Apprécie les contrôles réguliers effectués par l’infirmier
A de la peine à accepter son état de dépendance
Après 3 jours, est fier,
M.K. éprouve de la difficulté à faire sa toilette au lit, et exprime sa fracturation
Car il arrive à laver sa jambe droite lui-même
Le jour après l’admission : la plaie de l’avant-bras suinte à plusieurs endroits
3 jours plus tard, très peu de suintement.
Après 10 jours, le frère aîné exprimé le désir de voir son pasteur
Après 10 jours, le frère aîné et un ami ont décidé de vendre une vache pour subvenir aux besoins de la famille et contribuer aux frais d’hospitalisation.
IV. LES ETUDES DE CAS
Importance
Contenu
Rédaction
Présentation et défense
4.1 IMPORTANCE
Recycler les connaissances en pathologie, pharmacologie, en technique professionnelle, en médecine préventive et laboratoire .
4.2. CONTENU
a) identité du patient
b) anamnèse
c) examens physiques
e) diagnostic de présomption et arguments
f) examens para cliniques
g) diagnostic définitif et arguments
i) pronostic et arguments
h) rappel anatomophysiologique et pathologie
i) traitement instauré
j) évolution du patient
k) éducation sanitaire
l) conclusion
m) bibliographie
4.3 ETUDE DE CAS SPECIFIQUE
Partant de types d’affections traitées dans l’unité de soins, l’élève va introduire en motivant le choix d’une des affections.
1. Identification du malade
Dans une étude introductive, l’élève présente son malade à l’anonymat, mais, néanmoins, la date naissance, le sexe, l’état civil, la profession, la région d’origine, le n°du dossier, le du lit (pas adresse),nom du médecin soignant.
2. anamnèse
Elle fait partie du processus de la recherche scientifique par la méthode interrogative afin de récolter les données subjectives telles que racontées. Ces données subjectives sont récoltées au niveau de :
• Plaintes : par la question : « de quoi souffrez-vous, qu’est ce qui vous a poussé à venir à l’hôpital »
Notre élève pourra récolter les données en terme prononcé par le malade, éviter de rédiger les plaintes en terme technique. Vous risquez de fausser la démarche de récolte des données.
Par exemple : le malade se plaint de maux de tête au lieu de, le malade se plaint de migraines, des céphalées…
.Histoire de la maladie actuelle: Début, développement (évolution), sévérité, caractère, facteurs aggravants, facteurs de soulagement.
Par les questions : « depuis quand avez-vous ces plaintes ? Comment cela a débuté ? Quel traitement avez-vous eu et où ? Comment ont évolué les plaintes ?
Notre élève doit rédiger l’histoire succincte circonscrite au cas
.Antécédents : sont les situations sanitaires passées du malade
a)Personnels : rechercher les situations sanitaires (médicochirurgicales ; gynéco—obstétricales) passées de votre malade. : « Quelle maladie notable avez-vous eu ? » Quels séjours ont l’hôpital ? Prises des médicaments – moderne, indigène… Pourquoi ? Allergies ? Accoutumance, habitudes tabac, alcool,
Si c’est un enfant : type d’accouchement,poids de naissance, son régime alimentaire et son calendrier vaccinal.
b) Familiaux : rechercher les situations sanitaires passées de la famille restreinte (père, mère et enfants) de votre malade en rapport avec ce cas.
c) collatéraux : rechercher les situations sanitaires passées, enfouies de la famille élargie de votre malade et son entourage.
. Complément de l’anamnèse
Recherche des symptômes généraux et cardinaux :
- Général : Insomnie, céphalée, fièvre…
- Digestif : appétit, perte de poids, nausée, vomissements, douleur abdominale, selles…
- Respiratoire : dyspnée, toux, crachats…
- Urinaire : fréquence urinaire, nycturie, douleur du dos …
- Génitale : dysménorrhée…
3) Examens physiques et autres paramètres
C’est un processus de rechercher scientifiquement par la méthode détective (enquête) afin de récolter les données objectives pour confirmer ou infirmer les données subjectives du malade.
Ils reposent sur :
A) les observations générales (attitude, signes vitaux, odeurs, état nutritionnel et hydratation, état de conscience, teint des conjonctives .
B) l’examen systématique par quatre techniques principales :
1. Inspection
Par le procédé d’observation attentive systématique de haut en bas ; notre élève doit être à mesure de relever les anomalies sur le corps du malade, système par système. Pour raison de cause, la cause étant d’abord intensionnelle, l’élève pourra rédiger seulement les anomalies relevées.
2. Palpation :
C’est un procédé d’appréciation d’une consistance, d’une modification d’un organe ou une masse, estimer une expansion à l’aide de quatre doigts en partant du côté sain vers le côté malade.
3. Auscultation : C’est un procédé d’appréciation de fonctionnement du cœur, des poumons et parfois de l’intestin grêle à l’aide d’un stéthoscope.
L’élève doit être à mesure de :
• Relever la fréquence cardiaque ;
• Relever les anomalies dans le fonctionnement cardiaques (souffles, ect.) ;
• Relever les fréquences respiratoires ;
• Relever les anomalies dans le fonctionnement des poumons (râles crépitants, sous crépitants)
4. Percussion
C’est un procédé d’appréciation de la contenance à l’aide de deux doigts joints déposés sur le corps qui reçoivent un coup de deux doigts en pointe marteau.
Ce procédé permet de confirmer une sonorité, une matité.
5. En dehors des quatre techniques, notre élève doit rechercher les autres paramètres selon le cas :
• Poids ;
• La taille ;
• Le périmètre crânien ;
• Les examens obstétricaux chez la femme (celle présentant un problème gynécologique) ;
• Rechercher certains réflexes chez les comateux, épileptiques, et les nouveaux-nés, ect…
4) Diagnostic de présomption et arguments :
C’est une démarche déductive après analyse des données subjectives et objectives qui vous permet de proposer deux ou trois pathologies dont souffre le malade.
Notre élève sera à mesure de dire au vu des plaintes telles, après investigation physique et au vu de tels paramètres, nous supposons que notre malade soufre de :
Par exemple : 1. la malaria (parce que..) ; 2. Méningite, fièvre typhoïde, ou autre selon le cas.
E) Examens para cliniques :
C’est une démarche scientifique par la méthode détective. Elle nous permet de confirmer une de supposition présomptive.
Il est vrai que notre élève se contentera de recopier dans un tableau les bons de laboratoires, de radiologie, de scopie, d’échographie, ect..
Date ° Ex. demandé Nature Raison scientifique Valeurs normales Résultat Interprétation
Mais nous souhaitons que notre élève ait un esprit de discernement, qu’il arrive à critiquer les examens demandés et proposer en bas de ce tableau ce qui pourrait être aussi demandé pour une meilleure investigation bien que le médecin traitant n’y ait pas songé.
5) Diagnostic définitif :
Après analyse des éléments de l’anamnèse, des examens cliniques, de diagnostics de présomption et examens para- cliniques, l’élève doit être capable de confirmer avec certitude la pathologie dont souffre le malade.
Notez bien que sur base des examens para- cliniques, vous risques de retrouver autres pathologies bien, nos présomptives. Notre élève sera à mesure de confirmer la pathologie principale au vu des examens cliniques et il pourra associer à celle-ci une pathologie auxiliaire.
Par exemple : fièvre typhoïde confirmée au vu des plaintes (fièvre discontinue), au vu des examens para cliniques (Widal positif, selles : présences des œufs d’ankylostomes).
6) pronostic et arguments
Jugement que l’on porte sur l’évolution d’une maladie, prévision de l’évolution d’une malade.
• Pronostic fatal (vers la mort) ;
• Pronostic sombre (ex. cancer) ;
• Pronostic grave ;
• Pronostic bon..
Le pronostic est la démarche prédictive au vu de traitement médical, soins infirmiers au regard de tableau clinique. Notre élève sera à mesure de prédire un tableau présenté par un malade. II ne suffit pas de dire : pronostic bon, mauvais, réservé, il faut plutôt faire ressortir les raisons scientifiques.
7) rappel anatomophysiologique et pathologie
C’est la rechercher documentaire par l’analyse systématique et ouvrages scientifiques.
Elle permet à notre élève de se documenter, consulter et lire les ouvrages en rapport avec le diagnostic principal.
Notre élève sera à mesure décrire l’anatomie et la physiologie de l’organe concerné par la pathologie ; ce qui est le plus fondamental est que notre élève explique la pathogénie, comment la maladie s’installe et modifie le parenchyme pour en arriver aux signes et symptômes.
7) Traitement
a) médical
-prescriptions médicales
C’est l’ensemble de prescriptions médicales que l’élève doit retrouver dans l’ordonnance médicale ou le dossier du malade.
-tableau des médicaments
Notre élève sera à mesure de reprendre tous les médicaments prescrits pour son malade dans un tableau.
Da te Produits Action Indication Dose/Voie Effet sec.
Note explicative :
Un produit peut avoir plusieurs actions et indications, dans le cadre d’espèce, notre élève doit être capable de préciser l’action et indication du produit pour ce cas présent.
Exemple : novalgine =Antipyrétique, en cas de fièvre et non novalgine anti-douleur en cas de fièvre. Idem pour les effets secondaires ; il faut qu’ils soient ressentis par le malade à suivre et non
d’une façon générale, recopier les effets secondaires prévus dans la notice.
• Il est demandé à l’élève d’éviter la formule archaïque : 3x1 cé de bactrim , mais plutôt 480 mg 3x/J ou 3x 1càc d’ampicilline puisque plusieurs cuillères ne pas sont semblables, il existe des c.à.c. de 500 ; 250 ou encore 125 mg d’ampicilline 3x5 ml de sirop, nous préférons 3x/j.
N.B : en dessous de ce tableau des médicaments, nous souhaitons que notre élève soit à mesure de critiquer la gamme des produits prescrite et proposer une meilleure prescription.
b) démarche et la planification des soins infirmiers
La démarche de soins est un processus intellectuel et délibéré, une méthode systématique de travail structurée selon des étapes logiques pour planifier des soins personnalisés et visant au mieux-être de la personne soignée.
La démarche aboutit à un plan de soins précis et complet ; il est l’instrument le plus utile à l’équipe soignante.
Elle comporte deux principales étapes :
c) La collecte des données
L’apprenant peut recourir à plusieurs sources :
Interrogatoire et anamnèse relatifs antécédents et à l’affection présente ;
Observation et examen du patient ;
Communication avec l’équipe soignante ;
Dossier de l’infirmier ;
Les connaissances de l’élève.
Après la collecte des données, il s’agit de définir et d’analyser chaque problème et chaque besoin en relation avec la maladie actuelle et de recherche les priorités d’interventions de soins pour le patient.
d) Planification de soins selon le système POOIRE
Diagnostic infirmier (Interprétation et analyse des données) consiste à l’identification des problèmes, de leurs origines et des besoins fondamentaux perturbés
Interventions infirmières (formulation des objectifs ; l’exécution de l’intervention et des résultats obtenus et évaluation)
REMARQUES
Le diagnostic infirmier consiste à identifier les divers problèmes du patient lies à sa maladie et en relation avec les besoins fondamentaux de l’être humain, et ceci afin d’établir un plan de soins.
Une fois que le besoin est identifié, un plan d’action s’impose.
L’infirmier doit formuler des objectifs que le patient doit atteindre.
Les objectifs :
Doivent être énoncés en termes d’action, de comportement pour la patient, et de façon claire et précise.
Ils doivent pouvoir être modifiés en relation avec l’évaluation, étape finale.
Ils doivent aussi être réalisables et accessibles.
Les soins doivent être adaptés à chaque patient et faire une évaluation des résultats obtenus. Si l’objectif est atteint, la démarche recommence à partir d’une nouvelle situation ou autre activité
Le tableau se présente de la manière suivante
Dates a)Diagnostic Infirmier b. Soins infirmiers prévus
Besoin fond. perturbé Problème Origine Objectif Intervention & moyen Résultat Evaluation
8) Evolution
Est une démarche concluante au vu de tableau de soins infirmiers en suivant la disparition de problème face aux interventions et moyens. L’évolution peut être bonne ou mauvaise selon que les besoins fondamentaux perturbés persistent ou sont satisfaits.
L’évolution doit être présentée sous forme d’un tableau :
Date Signes vitaux Plaintes Intervention Evolution
T° T.A. Resp F.C.
M S M S M S M S
M=matin ; s=soir
9) Education sanitaire
Faisant partie des soins préventifs et promotionnels, elle doit être en rapport avec le cas suivi.
Elle vise le seul but d’amener le malade à modifier le comportement et les habitudes génératrices de la malade (pendant les soins, durant le séjour hospitalier ou à la sortie). Cet élément pouvait être repris dans la colonne intervention, mais pour raison de clarté, nous souhaitons que notre élève le fasse ressortir d’une manière explicite.
10) Conclusion
L’élève doit sur base de critiques et observations, donner les impressions après avoir fait le transfert entre la formation reçue à l’école par rapport à la situation vécue sur terrain ( cas suivi, l’unité des soins et l’hôpital ).
L’élève doit être à mesure de proposer quelques suggestions (conseils) et recommandations (directives) y afférentes.
11) REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
L’honnêteté scientifique est une vertu
qu’il faut faire sienne, et dont on tire toujours des avantages.
Les références bibliographiques sont destinées à citer les sources d’informations .C’est une revue d’auteurs, des livres et d’ouvrages scientifiques qui ont permis à notre élève de se documenter pour confirmer son diagnostic,décrire l’anatomie et la physiologie de l’organe concerné par la pathologie .
4.3.REDACTION
Le texte doit se lire facilement, être clair et bien formulé. La bonne qualité du français est une partie importante de l'évaluation de l’étude. L'évaluation touchera la qualité de la langue écrite en ce qui concerne la grammaire, l'orthographe, la clarté et la structure du texte. L’étude doit être présentée proprement et dactylographiée en typographie 12, interligne 1/2 et 3 cm de marge.
4.4. PRESENTATION ET DEFENSE
Le cas doit est présenté et défendu devant un jury formé des enseignants de l’école et parfois un délégué de la zone de santé ou de la Coordination.
L’étude de cas est notée sur 10 points et la durée de la défense ne doit pas excédée 15 minutes.
Elle consiste :
A exposer le résumé de votre cas(motivation,situation et acquis ;
A répondre enfin aux questions des membres jury.
Vous devez parler toujours de façons audibles et rester affable même si un membre de jury, par une suite de
questions, vous pousse dans derniers retranchements.
La défense peut être publique, vous pouvez inviter un parent ou un ami à venir vous écouter et à vous soutenir par leur présence, ceci vous permettre de mieux surmonter le stress.
V Rapport de stages
La formation infirmière se transforme et vise à mieux répondre à l’enjeu de la réforme : la mise en place de passerelles entre les études et la carrière.
L’épreuve orale consiste en la présentation d’un rapport de stage
5.1. Objectifs
Le rapport n’est pas un compte rendu: il fait plus que rassembler des informations sur un lieu ou une situation. Il comporte une dimension argumentative: jugement critique, suggestions éventuelles, proposition d’action, analyse.
Le rapport de stage restitue une expérience en milieu professionnel, tout en manifestant une réflexion par rapport à la structure d’accueil, aux tâches confiées, aux résultats obtenus, à soi-même.
Le rapport montre vos facultés d’adaptation, de compréhension, d’intégration, mise en oeuvre des compétences acquises dans la formation.
4.2. Exigences
Le rapport de stage n’est pas une énumération de tâches, ni un journal chronologique, ni une autobiographie. "Il doit s’orienter vers des prises de position qui vous engagent et qui permettront de mesurer le chemin parcouru.
C’est vous qui écrivez, donc, pas de compilation !
L’écriture vous permettra d’analyser votre expérience et à en tirer des enseignements. DONC :
Si un bon stage peut donner lieu à un rapport décevant, un mauvais stage peut donner lieu à un rapport excellent.
Vous pouvez tirer profit des difficultés, des déceptions même.
Pour maîtriser les informations, vous pouvez tenir un journal de bord (cahier d’activités journalières et panier des acquis), pendant le stage (observations, actions…). Ces documents de bord constituent une source importante de vos données .
5.3. CADRE REGLEMENTAIRE
Le nouveau canevas de rédaction du rapport de stage de fin d’études s’appuie sur la note circulaire du 12 avril 2008 n°115/ 1256/20 /0698 /SDBB / 2008 relative à la transmission
du canevas de rédaction et grille d’évaluation du rapport de stage de fin d’études qui stipule :« La Direction de l’Enseignement des Sciences de santé du niveau secondaire accorde une place prépondérante à l’enseignement
clinique dans la formation du futur professionnel de santé. Les différentes périodes de stage inscrit au programme constituent un moment à la fois formatif et évaluatif. L’apprenant est tenu à rédiger un rapport de stage de fin d’études. Ce documents doit être considéré comme un rapport original, une production personnelle et authentique du finaliste, permettant de témoigner qu’il a eu à se socialiser à exercer situation, à s’adapter à de situation professionnelles nouvelles et complexes… L’exposé du rapport de stage est considéré désormais comme épreuve orale, en remplacement des examens oraux, jugés actuellement inadaptés par les acteurs du terrain »
Le rapport n’est pas un réel travail de recherche, mais c’est une description des situations des situations professionnelles complexes vécues (ce que tu as faites et vu) en stage.
.5.4. CONTENU DU RAPPORT
En nous référons à la rédaction française, tout rapport comprend l’introduction, le corps et la conclusion.
5.4.1. INTRODUCTION
L’apprenant répond à la préoccupation ci-après : « Quelles es pour vous, la raison d’être de stages professionnels, et quelle est sa finalité pour votre formation ? »
5.4.2 PARCOURS EN STAGES
L’apprenant sera appelé à :
Situer dans l‘ordre son parcours, les périodes et les services fréquentés;
Pour chaque service :
a)décrire des situations professionnelles complexes (une ou deux) vécues en stages et qui ont permis d’apprendre quelque chose en rapport avec sa formation professionnelle, en se référant aux connaissances théoriques apprises en 1ère , 2ème et 3ème années.
b) expliquer par rapport à chaque situation décrite, quelle a été l’intervention/contribution personnelle, le résultat et l’évaluation ;
c) établir le lien entre la (les) situations (s) vécue(s) et les théories apprises à l ‘école, durant les 3années précédentes (Réfléchissez aux circonstances où les acquis scolaires vous ont été utiles et à la façon dont vous les avez exploités).
5.4.3. CONCLUSION
C’est une APPRÉCIATION PERSONNELLE du parcours en stages de fin d’études.
L'expression de votre degré de satisfaction n'a rien à voir avec l'acceptation ou le refus d’affectation dans une formation sanitaire. Il s'agit simplement de recueillir ici votre appréciation personnelle et vos commentaires concernant les stages effectués.
Vous devez présenter :
Les points forts ou les atouts et les points faibles ou les difficultés de son parcours en stage de fin d’études au point de vue de l’apprentissage (en terme d'expérience et de compétences), de l'encadrement et relations sociales.
Les recommandations et suggestions (observables et réalisables) adressées à la 6ème Direction, à la coordination des ITM/IEM, à la Direction des soins
infirmiers, au Bureau de la zone de santé et à la Direction de l’école.
5. 4.5. REDACTION
Le texte destiné à être saisi doit être de plus lisible pour faciliter la tâche au dactylographe. C’est l’élève qui est le responsable de la saisie.
Le rapport doit être présenté proprement et dactylographié en typographie 12, interligne 1/2 et 3 cm de marge.. Il ne doit pas dépasser 25 pages. Au-delà de la limite de 25 pages, il peut être refusé et l’apprenant devra y apporter les changements nécessaires. Pour fournir tous les renseignements demandés en 25 pages, il vous faudra faire un effort de synthèse et ne retenir que les éléments importants et pertinents. Cela fait aussi partie de l'évaluation.
Le manuscrit :
Une introduction ;
Le corps ;
Une conclusion ;
Une bibliographie ;
Une liste des abréviations utilisées dans le rapport.
Avant de commencer Il est très utile de faire une table des matières. Les remerciements, le tout début peuvent encore garder de votre enthousiasme, évidemment).
REMARQUE
Ce document vous donne les indications nécessaires concernant la rédaction d'un rapport de stage relié à vos périodes de stage. Tout en conservant une touche personnelle, il est important que vous teniez bien compte de ce qui est demandé dans le présent document. L'évaluation du rapport est basée sur les critères qui y sont mentionnés.
Ce rapport de stage permet aux évaluateurs de mieux connaître les activités auxquelles vous avez participé durant le stage. De plus, ainsi recevoir votre appréciation concernant le stage et l'encadrement reçu.
Il est à noter que vous n'êtes pas tenu de soumettre ou de faire approuver ce rapport par l’encadreur, ce qui vous laisse ainsi tout le loisir de vous exprimer. Nous vous recommandons toutefois de lui en faire parvenir une copie à titre d'information.
La correction du rapport après la saisie doit être minutieuse. Une première lecture doit effectuer l’ordinateur avant l’impression en comparant avec original, car un mot, une phrase ou même un paragraphe peut avoir été omis. Une deuxième sera effectuée par l’encadreur après l’impression d’une copie.
La multiplication d’autres copies du rapport n’interviendra qu’après accord de votre encadreur ;
La couverture reproduit exactement la page du titre, c’est-à-dire :
a) En haut : la dénomination officielle de votre école (ITM)/IEM) ;
b) Au centre : rapport de stages de fin d’études effectué dans les différentes formations médicales de Kinshasa avec en dessous votre nom ;
c) En bas ;
A gauche : la mention : présenté et défendu pour l’obtention du diplôme de … A droite (facultatif): le nom et profession de votre Encadreur
Au centre : l’indication de l’année scolaire.
5.4.5. DEPENSE
Le rapport est présenté et défendu devant un jury de quatre membres :
- 1 délégué de la 6ème direction, Président ;
- 2 professionnels infirmiers A1 du terrain dont 1 de la ZS, 1 de hôpital et 1 de l’école (membres)
Le rapport est noté sur 30 points et la durée de la défense ne doit pas excédée 15 minutes.
Elle se résume dans l’espace de temps ne dépassant pas 20 minutes. Elle consiste :
A exposer le résumé de votre rapport ;
A faire part des principaux acquis du rapport tels qu’ils sont résumés dans votre conclusion ;
A répondre enfin aux questions des membres jury.
VI.RECYCLAGE
C’est une formation complémentaire ou de récupération des connaissances théoriques et pratiques apprises en 1ère, 2ème, et 3ème en vue de préparer les épreuves finales.
Les outils de recyclage sont les suivants :
1. régularité en stage et aux travaux de l’école
2. les études de cas
3. les situations complexes professionnelles
4. les séminaires
5. lecture et révision personnelles.
REMARQUE
Il n'y a pas de secret, c'est en révisant vos cours régulièrement tout au long de l'année que vous verrez la différence devant votre feuille. En plus, vous éviterez de trop stresser !
Eh oui, les examens ne sont plus très loin, et il faut déjà commencer à y songer. Ne jamais s’y prendre au dernier moment, la veille au soir, ce sera trop tard ! On ne vous le répètera jamais assez ! Tout au long de l’année, vous devez vous préparer aux examens finaux. Puis 2 mois avant la date fatidique, imposez-vous un planning de révision. Votre mission : assimiler toutes les notions abordées depuis la première année. Complétez votre apprentissage par des recherches sur Internet et par étude en groupe. , car les notes des cours ne suffisent pas. Les ouvrages de référence peuvent être également d’une aide bénéfique.
Il faut avoir compris tout votre programme, rien ne doit vous échapper.
VI. LES EPREUVES FINALES
Comportent :
- les stages ;
- les études de cas ;
- l’épreuve pratique
- l’épreuve orale (rapport de stages) ;
- l’épreuve écrite.
Les épreuves écrites sont présentées durant trois jours dans un centre d’examens ou pool et comportent :
- les pathologies;
- la santé communautaire ;
- la gynécologie et obstétrique ;
- la puériculture et pédiatrie et
- les techniques de soins.
Les questions sont de types de résolution des problèmes et études des cas et couvre tout le programme officiel de cours.
Chaque examen dure au maximum 60 minutes, les feuilles d’examens sont préalablement codifiées à la discrétion par le président du pool et envoyées directement au centre de correction.
Le décodage des copies d’examens ne se fera que lors de l’enregistrement des cotes au tableau. Dans l’avenir la correction et l’enregistrement seront informatisés.
La délibération et l’affichage des résultats interviennent deux à trois après le dernier examen écrit.
La réussite est entre vos propres mains et non ailleurs ; les relations avec les autorités de la Coordination ou de la 6ème Direction n’ont aucune influence sur la réussite d’un élève. La fuite et le suivi ne sont pas à croire et sont les slogans des faibles.
VII. ANNEXES
a)rôles de l’infirmier
b) besoins fondamentaux
c) valeurs normales des examens de laboratoires de routines
d) modèles des documents d’évaluation
a)rôles de l’infirmier
L’infirmier prend en charge le patient, s’occupe de lui dans sa globalité, l’assiste à accomplir des actes de la vie quotidienne dont il s’acquitterait ordinairement sans aide :
Il apporte aide et réconfort : il se soucie du bien-être physique, mais aussi il répond aux besoins psychosociaux et spirituels.
Il assiste le médecin : il observe, évolue, transmet et discute ses observation avec le médecin, il applique le traitement prescrit.
Il conseille en matière de santé : il assume une fonction éducative auprès du patient et de sa famille.
Il coordonne, organise les activités des autres membres de l’équipe et délègue certaines tâches : aux infirmiers de l’unité de soins, aux élèves, aux aides-soignants
il contacte les différents services annexes selon la nécessité : pharmacie, laboratoire, radiologie, physiothérapie.
Il prend en considération les besoins ressentis par le patient ou exprimés par lui ou sa famille.
Il enseigne le patient et la prise en charge de ses besoins, par exemple.
Pour le paraplégique, il enseigne le massage et la friction des endroits prédisposés aux escarres et comment de position toutes les deux heures ;
Pour le diabétique, il donne un enseignement sur le régime à suivre, et comment faire les injections d’insuline.
De nos jours, le champ d’activités de l’infirmier s’est élargi. Il exerce plusieurs rôle intimement reliés : soignant, décideur, protecteur et défenseur du patient, gestionnaire, rééducateur, source de réconfort, communicateur et enseignant.
Différence entre le rôle du médecin, mais il fait aussi le diagnostic infirmier. Ce diagnostic infirmier consiste à identifier les divers problèmes du patient lies à sa maladie et en relation avec les besoins fondamentaux de l’être humain, et ceci afin d’établir un plan de soins.
Pour bien remplir ces divers rôles, l’infirmier doit acquérir des bases solides, des connaissances et des techniques appropriées. Les soins infirmiers seront adaptes aux besoins de chacun, car chaque patient est différent, du point de vue du niveau socio-économique, du niveau d’éducation, et des coutumes.
B. Besoins fondamentaux et quelques problèmes
Pour mémoire, rappelons selon Virginy Anderson, les soins infirmiers de base sont en relation avec les quatorze besoins fondamentaux :
1. Respirer
2. boire et manger
3. éliminer
4. se mouvoir et maintenir une bonne posture
5. dormir et se reposer
6. s’habiller et se déshabiller
7. maintenir la température du corps dans les limites normales
8. être propre et protéger ses téguments
9. éviter les dangers
10. communiquer avec ses semblables
11. pratiquer sa religion et agir selon ses croyances
12. s’occuper de façon à se sentir utile
13. se récréer
14. apprendre.
1°RESPIRER NORMALEMENT
a) Définition : nécessité de l’être humain qui consiste à capter l’oxygène indispensable à la vie cellulaire.
b) Problème : dyspnée.
c) Origines
- Sécheresse excessive de l’aire ambiant ;
- Tabagisme ;
- Changement de température ;
- Anxiété ;
- Douleur
- Altération des vois respiratoires : présence de mucosités nasales, buccales, trachéales,…………….
d) Actes de soins infirmiers :
1. Education du patient pour bien respirer, tousser et cracher, choisir des activités physiques appropriées à son état de santé, éviter les contaminations respiratoires, diminuer l’anxiété du malade et sa famille, recueil des expectoration.
2. Ecoute et communication avec un malade atteint d’une altération de la fonction respiratoire (intubé, trachéotomie, insuffisance respiratoire)
3. maintien d’une température ambiante dans la limite de la normale.
4. aménagement d’un environnement adapté pour faciliter une bonne respiration ou interne détérioration
5. Stimulation pour respirer, tousser et expectorer en dehors et toute réduction respiratoire.
6. Surveillance des téguments (couleur, chaleur, sécheresse, sueur), de l’agitation du patient, des expectorations, de la respiration et ventilation.
7. Choix d’une position qui favorise une bonne respiration et installation du malade en rapport avec l’altération de la fonction respiratoire.
8. Administration d’un aérosol de produits médicamenteux délivrés sans prescription médicale.
9. Soins d’hygiène de la bouche et du nez
2° BOIRE ET MANGER SUFFISAMMENT
a) Définition : nécessité pour tout organisme d’ingérer et d’absorber des aliments et des boissons de bonne qualité en quantité suffisante pour assurer sa croissance, l’entretient de ses tissus, et maintenir l’énergie indispensable à son fonctionnement.
b) Problème
- anorexie - boulimie - polydipsie - hydrophobie
- dysphagie - polyphagie - soif
c) Origines :
- Insuffisance par rapport aux besoins de l’organisme.
- Excès par rapport aux besoins de l’organisme.
- Perte de liquide anormale (vomissement et diarrhée, transpiration).
- Difficultés de mastication (trismus) ou déglutition (dysphagie).
- Déséquilibre entre ingestion et dépenses physiques.
- Hygiène buccale inadaptés
- Une escarre
- Problème de stomie
- Prothèses dentaires
- Stomatites
- Amygdalite.
3° ELIMINER PAR LES VOIES NATURELLES
a) Définition : Nécessité qu’à l’organisme de se débarrasser de ses substances nuisibles et inutiles qui résultent des différents métabolismes. L’excrétion des déchets s’opère principalement par l’urine, les fèces, la transpiration, l’expiration pulmonaire et la menstruation.
b) Origines :
i) Elimination urinaire :
- Tumeur dans les voies urinaires ;
- Douleur ; stomie
- Stress, traumatisme
- Comportement désadapté
- Intoxication infection
ii) Elimination intestinale
- Immobilité
- Alimentation grasse ou pauvre en résidu
- Comportement adapté
iii) Transpiration
iv) Menstruation
- Pessaire
- Infection
- Malposition utérine
- Anémie grave
- Contraceptif
c) Problèmes
i) Elimination urinaire
- Dysurie (pollakiurie, polyurie, oligurie
- Anurie
- Mictalgie
- Incontinence urinaire
ii) Elimination intestinale
- Diarrhée
- Constipation
- Vomissement
- Régurgitation
- Hoquet
- Parasitose intestinale
- Volvulus intestinal
iii) Transpiration
- Hyper sudation
- Hypo sudation
iv) Menstruation
- Dysménorrhée
- oligonémorrhée
- Polyménorrhée
- Aménorrhée
4°. SE MOUVOIR ET MAINTENIR UNE BONNE POSTURE
a) Définition
Se mouvoir : nécessité absolue pour tout individu de pouvoir mobiliser toutes les parties de son corps afin d’accomplir les mouvement coordonnés et contrôlés indispensables à son bien-être.
Maintenir une bonne posture : nécessité de maintenir en position anatomique les différentes parties du corps en mouvement ou en repos afin que les divers fonctions de l’organisme puissent s’accomplir efficacement.
b) Problème
Posture inadéquate
Problème circulatoire
Impossibilité de coordonne ses mouvements
Importance fonctionnelle
Paralysie
Hémiplégie
Excès d’activités
Mobilité désadaptée
Agitation.
c) Origines :
Fractures, entorse, luxation
Hypertension artérielle
A.V.C., vertiges
Traumatismes crâniens abdominales
Handicap
Thromboses
Varices
Plaies
5° DORMIER ET SE REPOSER
a) Définition : Nécessité pour être humain de prendre suffisamment de sommeil et de repos dans de bonnes conditions afin de permettre à l’organisme de trouver l’énergie nécessaire à ses activités quotidiennes et à son bien-être psychologique.
b) Problèmes :
Nudité
Prothèse
Orthèse
Déshabillage
Habillage
Changement de vêtement
Chaleur
c) Origines
Gestes lents et désordonnés
Douleur limitant les mouvements
Perte de l’image de soi (psychose)
Pudeur
Age
Handicap, inconscience
Milieux
Coutume et croyance
Habillement inadapté
7° MAINTENIR LA TEMPERATURE DU CORPS DANS LES LIMITES
a) Définition : Nécessite pour l’organisme de conserver une température à une degré constant pour éprouver du bien-être.
b) Problèmes :
Hypothermie (T°inférieur à 36°C)
Hyperthermie (T°inférieur à 37,3°C)
Frisson
d) Origines
Infection ou affection
Variation de la température ambiante
Habillement inadapté
Le froid, la chaleur
Anxiété, stress
8°. ETRE PROPRE, SOIGNE ET PROTEGER SES TEGUMENTS
a) Définition : Nécessité pour l’organisme de conserver une température à un degré constant pour éprouver du bien-être.
b) Problèmes
Plaie
Pansement
Escarres
Eruptions cutanées
Malpropreté
Cheveux défrisés
Lésions cutanées
Plâtres
Croûtes, dents colorées et malodorantes
c) origines
Douleur limitant les mouvements
Troubles comportement
Au manque de connaissance des règles élémentaires d’hygiène
Immobilisation
Malnutrition
Certains traitements
Allergie
Dermatose, orthèses, prothèses
Irradiation, peinture
9°EVITER LES DANGERS
a) Définition : Nécessité pour l’être humain et se protéger contre toute agression d’origine interne ou externe pour maintenir sa santé
b) problème
Agressions
Accidents
Situations dangereuses
Présences des substances toxiques
Manque des moyens de protection et de suppléance
Anxiété
Vertige
Sensibilité au chaud et au froid
c) Origines
Environnement dangereux
Manque de connaissance de danger et/ou des moyens de protection
Deficit sensoriel et moteur
Rejet de l’environnement sanitaire et/ou des soigants
Habitude de vie dangereuse
Douleur, chaleur, froideur
Immobilisations
10°. COMMUNIQUER AVEC D’AUTRES PERSONNES POUR EXPRIMER SES EMOTIONS, CRAINTES ET BESOINS
a) Définitions : Nécessité pour l’être humain d’échanger avec les autres et avec l’environnement, sur un verbal ou non verbal au niveau sensori-moteur, intellectuel et effectif, dans le but partager ses idées, ses besoins et de comprendre ceux de son entourage.
b) problèmes :
Aphonie
Hypoacousie
Confusion, amnésie
Apatride, mutisme, violence
c) Origines
Anxiété
Altération de la parole
Psychose
Incapacité à gérer le stress
Isolement social
Hospitalisation
11. AGIR SELON SES CROYANCES ET SES VALEURS
a) définitions : Nécessités pour être humain conformer sa vie et ses pratiques à ses convictions spirituelles.
b) Problèmes :
- Inquiétude
- Manque de collaboration avec les soignants
c) Origines :
- Difficulté à vivre selon ses convictions spirituelle
- Détresse spirituelle
- Manque d’accompagnement spirituel de la famille lors d’une naissance, d’un décès de toute situation ou de crise
12°. S’OCCUPER EN VUE DE SE REALISER
a) Définition : Nécessités pour tout être humain d’accomplir des activités physiques, intellectuelles, affectives, spirituelles qui lui permettrent de satisfaire ses aspirations, de se favoriser et /ou d’avoir le sentiment d’être utile.
b) Problèmes
- Manque de réalisations de ses inconsciences
- Inconscience
- Manque d’initiative
c) Origines :
- Altérations dans le processus de la pensée
- Difficulté à assumer ses rôle (familial, social,…..
- Manque de contrôle des événements dans une situation donnée
- Dépréciations de soi
- Blocage affectif
13° DIVERTIR
a) Définition : Se divertir = nécessité pour l’être humain de se récréer par une occupation agréable dans le but d’obtenir, de détruire et de prendre plaisir physique, intellectuel, psychologique affectif et spirituel.
14° APPRENDRE
a) Définition : Nécessité pour l’être humain d’acquérir des connaissances et des attitudes afin d’obtenir des comportement favorables au maintien ou au recouvrement de la santé
b) Problèmes DE DIVERTIR ET APPRENDRE
- Désintéressement
- Incapacité d’accomplir des activités récréatives ou occupationnelles
- Inconscience
- Déficit intellectuel
- Altération de la pensée
C) Origines
- Manque de connaissance
- Désintéressement
- Manque de récréation et d’occupations
- Rejet par l’environnement sanitaire et de son entourage
- Déficit de connaissance et intellectuel
AUTRES AUTEURS QUI ONT PARLE DES BESOINS FONDAMENTAUX
I. Selon FARHAM :
- Besoins biologiques
- Besoins sociaux
- Besoins de compétence
II. Selon Dr ABRAHAMS MASLOW
a) Besoins physiques
b) Besoins de sécurité
c) Besoin d’appartenance
d) Besoins d’être reconnu ou d’estime
e) Besoin d’auto actualisation
BIBLIOGRAPHIE
1. (a) : Typologie des actes de soins infirmiers in guide du service infirmier, Paris, 1987, N°5,95p.
2. (a) : Recueil des instructions et calendriers scolaires 2000 -2008, CEESS Kinshasa et 6ème DESS
3. BEKOMA H.P. : Initiation à l’élaboration et présentation du rapport de stage, ITM LE BIEN-ETRE, Kinshasa/Ngaliema, 2OO5, 55 p.
4. CHARON V. et al « Les sciences humaines au service des soins infirmiers » collection IFSI réussir le diplôme d’Etat, Ellipse Marketing éd, 1999.
5. FABIENNE M. : image infirmière, CREDES, Paris, 2002,40p.
6. GUIBERT J. et al « Méthodologie des pratiques de terrain en sciences humaines et sociales », collection Cursus, Armand Colin éd, 1997.
7. HENDERSON V. : Principes fondamentaux des soins infirmiers éd.par le C.I.I., Genève, 1977,62 p.
8. SENGA M.C : Elaboration du rapport de stage, 6ème DESS ; MS, RDC, 2001
9. YVONNE D. et LINNETTE B. : manuel de soins infirmiers, éd.BERPS, RDC, Kangu mayombe, 2004 ,554 p.
10. WENNER M. « Comment et pourquoi devient-on infirmière ? » 1988
COMMENT CONSTRUIRE ET ELABORER UN PROJET
Introduction
Depuis plus de 20 ans, les secteurs culturel et social font face à l’émergence de problématiques sociétales nouvelles.
Au-delà de leur enthousiasme, les professionnels, les militants, les citoyens s’initient au pilotage et au management de projets dans des environnements institutionnels complexes qui vont du niveau local à la Commission des Communautés Européennes.
C’est à eux que s’adresse cet ouvrage.
Rédigé à Bruxelles en 1987 à l’issue de sessions de formation destinées aux responsables d’associations, réactualisé à plusieurs reprises pour la Commission Communautaire française, il a depuis été utilisé dans des organisations très diversifiées par de nombreux professionnels, stagiaires et habitants.
Lisez plutôt :
• Pour de nombreuses associations d’Education permanente, organisations de jeunesse et d’aide à la jeunesse.
• Pour des centres culturels et des théâtres.
• Pour les jeunes stagiaires du Programme Jeunesse pour l’Europe et l’Agence Québec Wallonie.
• Pour le Ministère de la Communauté française - Direction générale de la Culture (formations Bagic, formations des cadres, formations de formateurs).
• Lors des formations de l’associatif bruxellois dans le cadre du programme «Cohabitation» et dans des associations de quartier.
• Pour les formateurs et les directeurs des Organismes de Formation et d’Insertion Wallonie-Bruxelles (OISP et EFT).
• Pour les Agents d’Insertion des Cpas wallons fédérés auprès de l’Union des Villes et des Communes de Wallonie.
• Pour le montage de projets urbains en France.
• Pour la formation du personnel des Structures Nationales du Service Volontaire de Jeunesse pour l’Europe.
• Lors d’accords de coopération Belgique - Sénégal, formations de travailleurs sociaux des CPRS - Secteur de l’Action Sociale à Dakar.
• Lors des rencontres dans le cadre du jumelage des communes belges et marocaines de Molenbeek et Oujda.
• Utilisé dans de nombreuses Hautes Ecoles de la Communauté française dont la Haute Ecole Ilya Prigogine à Bruxelles (E.O.S.) - avec les étudiants de l’option "Travail Social Communautaire".
Construire et Gérer son Projet a été traduit artisanalement en espagnol au Pérou pour des associations du secteur santé !
Grâce au feed-back de nombreux utilisateurs que nous tenons à remercier ici et l’expérience cumulée lors de nos formations, nous proposons aujourd’hui une version actualisée de cet outil, également mis à votre disposition sur Internet, sur CD-Rom et en version papier.
1.construire et gérer son projet
étape 1 - de l'idée au projet
Pourquoi cette étape ?
Nous allons construire une réflexion au départ des points à clarifier pour passer de l’idée au projet. Certains auteurs illustrent ce "moment" du projet par le fait de passer d’un projet "visée" à un projet "pragmatique". Nous avons, en ce qui nous concerne, identifié trois points à questionner d’emblée : l’origine du projet, c'est-à-dire, qu’est-ce qui motive, provoque et justifie l’idée du projet, quels sont nos objectifs personnels en le lançant et quelles sont les finalités du projet que nous allons mener ?
Origine du projet
Objectifs personnels
Finalités
2.Comment élaborer un projet de plan de formation
Analysez et priorisez les besoins de formation
La première étape de l'élaboration de votre plan de formation est de saisir clairement quels sont vos besoins essentiels en matière de services de soins à domicile et de soins communautaires, quelles sont les lacunes et les priorités, et dans quels domaines la formation constituera une " solution potentielle " pour combler les lacunes. Commencez par un examen de l'information et des priorités centrales que vous avez relevées :
• lisez la liste des " Exigences de formation les plus importantes " qui ont été présentées dans le Guide 1 : Évaluation des besoins de la communauté (Rapport sommaire - Annexe G);
• revoyez les besoins du personnel de formation que vous avez relevés dans votre plan de prestation des services.
Si vous n'avez pas utilisé de modèles fournis dans la trousse de planification, veuillez vous référer à votre rapport sommaire d'évaluation des besoins de la communauté et aux besoins de formation prioritaires identifiés.
Déterminez qui suivra la formation
Vous trouverez ci-dessous une série d'étapes et d'activités pour vous aider.
Pour chacune des compétences que vous avez placées en ordre de priorité dans le rapport sommaire d'évaluation des besoins communautaires, appliquez la démarche suivante afin de déterminer qui suivra la formation :
• d'abord identifiez par type de travailleur(Se référer à l'annexe C, Guide 3A, p.49 pour le type de fournisseur de services (travailleur) dans le cadre d'un programme de soins à domicile ou en milieu communautaire.) le personnel qui pourrait acquérir les compétences jugées prioritaires.
• Analyser les profils des compétences de ces types de travailleurs (celles-ci peuvent être développées, empruntées ou adaptées).
• Envisagez ce qui suit :
o les coûts (p. ex., la formation, les déplacements, la couverture du programme, tous coûts de remplacement);
o dans quelle mesure une catégorie de personnel donnée est disponible pour l'embauche ou la formation;
o les questions liées à la responsabilité juridique;
o les normes professionnelles associées aux services et aux compétences requis;
o les risques potentiels pour la clientèle si la formation n'est pas reçue;
o la qualité du service que chaque catégorie de personnel serait en mesure d'offrir si la formation est donnée;
o la formation continue qui serait requise pour maintenir la qualification du personnel.
• Choisissez le type de travailleur(s) qui recevra la formation de manière à développer les connaissances et les compétences requises.
• Enfin, élaborez une liste du type de travailleur(s) visé par la formation, en fonction des compétences prioritaires à développer.
Relevez les buts et objectifs de la formation
Les buts et objectifs exposés dans le plan de formation peuvent aider votre personnel, la communauté et les dirigeants à comprendre et à approuver ce que vous prévoyez tirer des programmes de formation, des cours et des activités en cours d'emploi choisis ou offerts. Établir des buts et objectifs comporte notamment les avantages suivants :
• le personnel qui suivra la formation sera mieux en mesure d'apprendre s'il comprend et accepte le but visé par la formation;
• le personnel se rend compte des progrès qu'il accomplit s'il peut mesurer le développement de ses connaissances et compétences à la lumière des objectifs fixés;
• le personnel du collège, de l'institut technique ou de l'université peut comprendre ce que vous prévoyez tirer du programme et s'assurer que la conception, la formation et les activités pratiques dans la communauté prennent appui sur les connaissances et les compétences dont a besoin votre programme des soins à domicile et en milieu communautaire.
• l'incapacité d'atteindre les buts et objectifs peut aider à relever où des modifications et ajustements au programme de formation sont requis.
Rédigez le(s) but(s) du plan de formation
Pour élaborer les buts d'un plan de formation, commencez par décrire le problème ou les lacunes en matière de prestation de services qui seraient réglés grâce à la formation (p. ex., il n'y a pas de travailleurs de soins personnels/aides en soins à domicile dans la communauté qui possèdent les connaissances et les compétences requises pour assurer des services de soins à domicile et en milieu communautaire conformes aux normes en vigueur).
• Rédigez les buts de votre plan de formation. Les buts sont des énoncés précisant ce que vous prévoyez accomplir. L'exemple ci-dessous des buts du plan de formation peut aussi s'appliquer à d'autres types de travailleurs.
Exemple de but
Les programmes de formation contribueront au développement des connaissances et compétences des travailleurs de soins personnels/aides en soins à domicile et mènera à l'agrément.
Exemple de but
On offrira aux travailleurs de soins personnels/aides en soins à domicile une formation qui contribuera au développement des connaissances et compétences requises pour assurer à la clientèle des services de soins à domicile et en milieu communautaire de qualité.
Exemple de but
Disposer d'un nombre suffisant de travailleurs de soins personnels/aides en soins à domicile agréés pour répondre aux besoins en matière de prestation de services.
Rédigez les objectifs pour chaque programme ou cours de formation présenté dans votre plan de formation
Il faut que l'énoncé des objectifs dans un plan de formation décrive le niveau de compétence que le personnel est appelé à atteindre. Ces objectifs doivent être réalisables et mesurables.
Le personnel devrait être en mesure de se reporter aux objectifs de formation et aux normes en matière de soins à domicile et en milieu communautaire, et de comprendre quelles connaissances et compétences il aura à acquérir ou perfectionner grâce à la formation.
Les objectifs de formation peuvent viser les connaissances ou les compétences, séparément ou à la fois et doivent comprendre des éléments clés :
1. le rendement - décrire la démonstration observable d'une nouvelle connaissance, compétence ou attitude qui peut être mesurée;
2. les conditions - indiquer les conditions dans lesquelles le personnel doit offrir le rendement prévu;
3. les normes - préciser le niveau de compétence visé par le cours.
Ainsi, les objectifs de formation devront répondre aux trois questions suivantes :
1. Au terme de la formation, qu'est-ce que le personnel devrait être en mesure de réaliser?
2. Dans quelles conditions le personnel devrait-il être en mesure d'exercer cette compétence?
3. Quel niveau de compétence sera exigé?
Voici un exemple d'un objectif de formation :
• le rendement - les travailleurs de soins personnels/ aides en soins à domicile pourront assurer à la clientèle des soins physiques (prendre leur bain);
• les conditions - au domicile des clients, recourir à du matériel et à la mécanique corporelle recommandée, comme décrit dans le manuel des politiques et procédures (notez la page);
• les normes - conformément aux normes de pratique pour les travailleurs de soins personnels/aides de soins à domicile (ajoutez une explication).
Les communautés peuvent élaborer leurs propres objectifs de formation pour chaque programme relevé dans le plan de formation, ou elles peuvent simplement soumettre les objectifs de formation élaborés par le collège, l'institut ou l'université choisi.
Utilisez les profils de compétences pour établir vos objectifs de formation.
3.Objectifs généraux
Elaborer les objectifs
Un objectif est d’abord défini par une cible : nous nous projetons dans le futur comme une flèche.
Celle-ci va parcourir un chemin qui nous fera passer de l’état présent (la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui) à l’état désiré (ce que nous voulons, espérons, escomptons). Plus la vision de la cible est nette et précise, plus l’objectif est opérationnel.
L’élaboration du ou des objectifs liés à un projet est une opération qui se fait rarement en une seule fois, on se situe dans un parcours qui va du rêve à la réalité.
Registres Niveaux
Monde des idées Finalités Le rêve, l’idéal, les enjeux, les stratégies, l’idéologie.
Monde des objectifs (conceptuels) Objectifs généraux
Je sais où je veux aller mais de façon encore assez générale. Mes objectifs se précisent, se découpent, s’emboîtent.
Objectifs opérationnels
Monde de l’action concrète (opérationnelle) Plan d’action Planification
Exemple
Finalité : améliorer la cohésion sociale dans un ensemble de logements sociaux.
Objectif général : d’ici un an au moins 100 locataires auront participé à au moins une activité intergénérationnelle. Le projet sera une réussite si 20u moins de personnes de plus de 60 ans, 20u moins de moins de 25 ans et 20u moins d’adultes y ont participé activement.
On peut vérifier la cohérence de l’objectif général à la finalité du projet, mais si on en reste à cet objectif général, les chances d’un véritable passage à l’action sont minces, on déclinera donc l’objectif général en plusieurs objectifs opérationnels.
Ce qui pourrait donner :
Objectif général
Participation à une activité intergénérationnelle
Objectif opérationnel 1
La fête de quartier associera sur le thème du conte les ateliers enfants et le club 3x20 Objectif opérationnel 2
L’atelier pré adolescents aura produit un montage vidéo sur le quartier et le présentera au comité des habitants Objectif opérationnel 3
Un atelier cirque aura permis à des parents et leurs enfants de découvrir des expériences nouvelles
A nouveau, il convient de vérifier la cohérence et la pertinence des objectifs opérationnels par rapport à l’objectif général.
Comment élaborer les objectifs généraux de départ ?
Si les finalités sont l'expression de la raison d'être qui légitime les organisations, les objectifs sont la traduction opérationnelle de ces finalités, en volonté et en programme d'action.
Trois idées sont généralement associées à cette notion d'objectif :
UNE IDÉE DE PROGRAMME
On se représente l'avenir de l'action à court et à moyen terme, ce qui définit une projection dans le temps et donc une première idée sur les délais de réalisation.
UNE IDÉE DE MESURE
Les buts à atteindre peuvent être représentés concrètement par des indicateurs de résultats, c'est-à-dire des données traduites en chiffres et/ou en situations observables.
UNE IDÉE DE PARTICIPATION
Les acteurs concernés et mobilisés par le projet - et ce pour autant qu'il ne s'agisse pas d'un projet imposé par un seul acteur - ont généralement chacun "leur idée sur ce qu'il faut faire".
La mise en commun de ces idées permet de négocier des objectifs qui seront d'autant plus mobilisateurs pour ces acteurs que ces derniers auront participé à leur élaboration.
Un objectif est donc un but précis, mesurable et/ou observable, situé dans le temps et pris en main par des acteurs précis et engagés.
Si l'objectif défini au départ n'est pas cerné par toutes ces données, il est utile de le circonscrire mieux.
Enfin, les objectifs - par l'obligation de les écrire et donc avec la rigueur que l'écrit implique - ont valeur de référence, tant pour le promoteur par rapport à ses intentions que pour des négociations avec des partenaires de terrain ou avec les pouvoirs publics.
On définit vers où on veut aller ; on pourra donc évaluer le trajet et le résultat en référence aux objectifs de départ de l'action.
On peut définir les objectifs généraux d'un projet en fonction de quatre critères :
1. C'est quelque chose qui sera obtenu ou réalisé (susciter, accroître, modifier les capacités, aptitudes, pouvoirs, accessibilités, droits, etc., du public dans tel ou tel domaine).
2. Dans un certain délai (long, moyen, court terme).
3. Avec ou par un certain nombre de personnes ou d'interlocuteurs (usagers, organisations, travailleurs, environnement social et/ou institutionnel).
4. Avec des indicateurs de réalisation chiffrés et/ou observables à formuler dès le départ (en vue des évaluations intermédiaires et de l'évaluation finale).
Un objectif est l'expression d'une action orientée vers un résultat
En ce sens, il s'exprime en termes positifs et actifs.
Par exemple, l'énoncé "favoriser la cohésion sociale du quartier" est l'expression d'une finalité à partir de laquelle beaucoup d'objectifs peuvent être élaborés :
• Développer la capacité de lecture et d'écriture des enfants du quartier en âge d'école primaire ;
• Développer la diffusion dans et hors du quartier des créateurs artistiques et des communautés locales d'origine étrangère;
• Accroître la connaissance réciproque entre les habitants du quartier, au niveau des leaders, des communautés autochtones et d'origine étrangère et au niveau des relations entre habitants et intervenants sociaux (un des moyens d'action pouvant être l'organisation de fêtes interculturelles).
N'oublions pas cependant qu'un objectif est avant tout une hypothèse et non pas une certitude.
Il exprime la volonté d'action et la pertinence de celle-ci par rapport à une situation de départ (voir Étape 1) ;
• Les motivations étant exprimées :
par les finalités du promoteur ;
par son objectif personnel.
Il est fréquent - en cours d'action - de constater des changements dans la situation à partir de laquelle a été défini le problème de départ:
• Soit en raison du contexte historique, culturel, socio-économique,
• Soit en raison des effets du démarrage ou de la continuation de l'action.
C'est pourquoi ces changements peuvent amener à reformuler autrement les objectifs généraux (de même que les étapes précédentes) par des évaluations intermédiaires (s'approche-t-on des buts poursuivis ?) avant l'évaluation finale.
4.gérer les ressources
Bilan de départ
Le bilan constitue, à une date donnée, une photographie de l'association, ce qu'elle possède, ce qu'elle doit et nous renseigne sur sa santé financière.
Les comptes de bilan concernent les éléments du patrimoine de l'association traduisant ses droits et ses obligations (sur un plan juridique) ou ses avoirs ou ses dettes (sur un plan économique).
Le bilan représente la somme des capitaux engagés, à un moment donné.
Comment établir un bilan ?
Nous nous rendons compte que d'autres capitaux que les capitaux économiques peuvent être valorisés. Nous allons nous attacher maintenant à un premier chiffrage économique à travers l'élaboration d'un bilan de départ.
Cette élaboration comporte trois étapes :
1. Faire la liste des ressources matérielles et incorporelles (non matérielles) dont on dispose pour réaliser le projet ; en regard de cette liste, situer la manière dont on a constitué ces ressources.
2. Opérer un rangement de ces ressources et définir la manière dont on les a constituées selon le schéma de base d'un bilan.
3. Chiffrer le bilan en se basant sur les valeurs fermes et/ou vendables.
ACTIF PASSIF
NON EXIGIBLE
L'actif précise la valeur des différents éléments possédés par l'association (la capacité à produire, l'utilisation des ressources, les biens et les créances sur les tiers) Le passif indique comment ces éléments ont été financés (les ressources de départ, les capitaux propres et les capitaux des tiers).
1. Frais d'établissement 1. Fonds propres
Lors de la constitution de l'association (coûts, publication).
2. Immobilisation
• incorporelles
• corporelles : immeubles, mobilier, matériel ;
• financières: caution... • avoir social (cotisations, ce qui est mis sur la table au départ, etc.) ;
• subvention spéciale (ex. : obtenue via une campagne de récolte de fonds) ;
• boni (bénéfices accumulés petit à petit) ;
• prêts à long terme (plus d'un an, emprunt par exemple).
EXIGIBLE
3. Stock 2. Dettes à court terme
Il est nécessaire ici de détailler les postes.
4. Réalisable et disponible
• réalisable : subsides, factures...
• disponible : banque, caisse, "clients" (subvention à recevoir, "sûr et certain", pas d'hypothèse; par exemple : reconnaissance, agrément). • fournisseurs (matériel, eau, gaz, électricité...) ;
• salaires ;
• charges salariales (ONSS, précompte professionnel...) ;
• banque (emprunt à court terme - moins d'un an - plus la partie de l'emprunt à long terme exigible cette année) ;
• matériel en prêt.
5.planifier
Pourquoi cette étape ?
Le cycle de réalisation du projet s'inscrit dans un laps de temps déterminé. Il s'agit d'échéances qui, selon les cas, sont librement définies, négociées ou imposées. Votre enjeu est à présent de clarifier comment vous allez organiser le déploiement du projet dans le temps pour atteindre les objectifs que vous avez fixés. Il vous faut à la fois ordonnancer les actions et veiller à leur financement en temps opportun. Vous devez donc élaborer un plan d'action et un plan de trésorerie. Pensez dès à présent qu'il sera utile de communiquer ces plans en interne avec les collaborateurs du projet et probablement vers divers interlocuteurs externes (banquiers, politiques, institutions). Certaines méthodes sont là pour vous aider à définir et communiquer ces plans. Nous vous proposons à titre d'exemple de construire un graphe des tâches selon la méthode PERT et de réaliser un plan de trésorerie.
Plan d'action
Méthodes de planification
Plan de trésorerie
6.maîtriser les risques
Pourquoi cette étape ?
Certains ont l’art de bloquer leurs dynamiques de projets en visualisant les obstacles et les pièges qui ne manqueront pas de s’ouvrir sous leurs pas ; rappelons que la visualisation de la cible visée précède l’analyse des obstacles prévisibles.
D’autres ont tendance à minimiser, voire à gommer les difficultés auxquelles il faut faire face dans tout projet. Ceux-là risquent de "foncer droit dans le mur" et de se décourager à la première leçon de choses.
Cette étape repose sur l’idée que plus nous sommes mentalement préparés à gérer des obstacles et des risques, plus nos stratégies tant préventives que curatives seront appropriées et nous permettront d’agir avec pertinence.
Facteurs de risques
Analyse des obstacles prévisiblesGestion des facteurs de risques
7.évaluer
Pourquoi cette étape ?
En principe, l'évaluation doit être implémentée au projet dès sa conception. L’évaluation doit permettre au chef de projet d’obtenir des informations utiles sur l’évolution du projet dans son contexte, sur le degré de réussite du projet et de constater les écarts afin de guider les choix. L’évaluation constitue un champ de réflexion assez vaste que nous vous proposons d’explorer dans le guide "Evaluation, mode d’emploi" (www.stics.be/evaluer).
Nous précisons les étapes à suivre pour évaluer un projet et les niveaux sur lesquels peut porter l’évaluation. Nous développons plus précisément l’évaluation des méthodes et techniques.
Méthode d'évaluation
Niveaux d'évaluation
Vérification des méthodes et des techniques
REF. construire
II. LES ETUDES
Les élèves inscrit en technique de soins bucco-dentaire apprennent à dispenser les soins préventifs et curatifs en matière des soins bucco-dentaires ils et elles reçoivent une solide formation théorique et pratique qui leur permettra de jouer de jouer un rôle éducatif en vue de l’acquisition et matière d’une bonne santé bucco-dentaire.
a) durée : 4ans
b) modalités pédagogiques
Cours théoriques : 1.770heures
- Formation commune et générale
- Formation spécifique
Travaux dirigés : 100 heures
Travaux pratiques : 350heures
Stage : 2669heures
c) Conditions d’admission : Sont celles établies par le programme de l’enseignement des sciences de niveau secondaire.
d) fin d’études
Les épreuves finales en vue de l’obtention du diplôme de technicien(ne) en soins bucco-dentaire du niveau secondaire comportent :
- Les études de cas ;
- Les stages ;
- L’épreuve pratique
- L’épreuve écrite
- L’épreuve orale
L’épreuve orale consiste en la présentation d’un rapport de stage. C’est un et personnel de quinze a vingt-cinq pages. Ce rapport est présenté et défendu devant un jury
e) LE PROGRAMME
1) BUTS
1.1. Le programme vise à former les personnes aptes à exercer la profession de technicien (ne) en soins bucco-dentaires afin de :
• rendre la personne compétente dans l'exercice de sa profession;
• de la permettre, dès l'entrée sur le marché du travail de remplir les rôles, d'exercer les fonctions et d'exécuter les tâches et les activités qu'elle comporte;
• la permettre d'évoluer comme il se doit dans son milieu de travail;
• favoriser l'intégration de la personne à la vie professionnelle :
• lui faire connaître ses droits et ses responsabilités comme professionnel et professionnelle de la santé;
• favoriser l'évolution et l'approfondissement de savoirs professionnels chez la personne en lui permettant de développer son autonomie et sa capacité d'apprendre ainsi que d'acquérir des méthodes de travail;
• lui permettre de comprendre les principes qui sont à la base des techniques utilisées;
• lui permettre de développer sa capacité d'expression, sa créativité, son sens de l'initiative et son esprit d'entreprise;
• permettre d'acquérir les attitudes essentielles à son succès professionnel, de développer son sens des responsabilités et de viser l'excellence;
• favoriser la mobilité professionnelle de la personne :
• lui permettre d'acquérir une attitude positive à l'égard des changements;
• lui permettre de se donner des moyens pour gérer sa carrière.
1. 2. Aider l’élève à acquérir la connaissance et développer les compétences pour son domaine :
• Analyser la fonction de travail
• Appliquer les mesures de protection universelle
• Appliquer des mesures de santé et de sécurité
• Effectuer des tâches administratives liées au milieu de travail
• Examiner les structures et les fonctions normales de la tête et du cou
• Établir des liens entre l'anamnèse et les traitements d'hygiène dentaire
• Dépister les maladies bucco-dentaires
• Savoir communiquer de façon professionnelle avec le client et l'équipe de travail
• Établir des liens entre la nutrition et la santé bucco-dentaire
• Concevoir un plan de traitement préventif
• Informer la cliente ou le client des possibilités de traitement
• Enseigner les mesures de prévention en santé dentaire
• Effectuer des opérations de parodontie
• Effectuer un polissage sélectif
• Effectuer des opérations liées à la prosthodontie
• Collaborer aux traitements orthodontiques
• Effectuer des tâches de dentisterie opératoire
• Intervenir en santé dentaire préventive
LES COMPETENCES A DEVELOPPER
1) Intervenir en santé dentaire préventive. :
• Exécuter un programme public de prévention en matière de santé dentaire.
• Participer aux enquêtes épidémiologiques
• Proposer des activités préventives en santé dentaire.
• Concevoir du matériel didactique adapté à la clientèle.
2) Établir les liens entre l’anamnèse et les traitements bucco-dentaires
• Compléter ou vérifier le questionnaire relatif à l’état de santé.
• Reconnaître l’incidence des produits
• Pharmaceutiques sur les interventions préventives et curatives.
• Évaluer les précautions à prendre en présence des maladies systémiques.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client.
3) Effectuer des tâches administratives liées au milieu de travail
• Participer à la gestion du matériel. Participer à la gestion des dossiers des clientes et des clients.
• Participer à la planification de l’horaire de travail.
• Utiliser le matériel informatique.
4) Savoir communiquer de façon professionnelle avec la cliente et le client et l'équipe de travail
• Accueillir la cliente ou le client.
• Transmettre des renseignements aux clientes et aux clients.
• Échanger des points de vue avec la cliente ou le client.
• Travailler en équipe
• Interagir avec des clientes et des clients d’horizons différents : respect des caractéristiques des clientèles ; attitudes et comportements appropriés aux particularités des clientèles ;
• utiliser du matériel pertinent et des aides didactiques adaptés aux besoins des clientèles
5) Examiner les structures et fonctions normales de la tête et du cou
• Appliquer les méthodes et les techniques d’examen bucco-dentaire.
• Repérer les structures anatomiques de la tête et du cou.
• Décrire l’état de santé bucco-dentaire de la cliente ou du client.
• Inscrire les renseignements dans le dossier.
6) Prendre des radiographies bucco-dentaires
• Proposer le type et le nombre de radiographies nécessaires.
• Expliquer les principes sous-jacents aux procédés radiologiques.
• Produire des radiogrammes intra-bucaux et extra-bucaux.
• Repérer les différentes structures sur la radiographie.
• Tracer un céphalogramme.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client.
7) Analyser la fonction de travail
.
• Établir les caractéristiques de la fonction de travail et ses conditions d’exercice.
• Examiner les tâches et les opérations liées à la fonction de travail.
• Examiner les habiletés et les comportements nécessaires à l’exercice de la fonction de travail.
• Se conformer aux lois et aux règlements régissant
la profession.
8) Établir des liens entre la nutrition et la santé bucco-dentaire
• Analyser les habitudes alimentaires de la cliente ou du client.
• Adapter les principes de nutrition aux besoins bucco-dentaires de la cliente ou du client.
• Transmettre l’information à la cliente ou au client.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou au client.
9) Dépister les maladies bucco-dentaires
• Repérer les lésions pathologiques. Reconnaître les dysfonctions physiologiques.
• Recueillir les données pertinentes concernant un problème parodontal.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client.
10) Concevoir un plan de traitement préventif et enseigner les mesures de prévention en santé dentaire
• Établir l’ordre de priorité des méthodes d’intervention préventive.
• Choisir les outils de prévention.
• Communiquer le plan de prévention à la cliente ou au client.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client.
• Faire le lien entre les mesures préventives et les problèmes bucco-dentaires.
• Montrer les méthodes et les techniques de prévention en hygiène dentaire.
• Expliquer l’utilisation d’agents et de produits préventifs systémiques et topiques.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client
12) Effectuer les soins d’hygiène dentaire (opérations de parodontie et un polissage sélectif)
• Effectuer le détartrage et le polissage radiculaire.
• Appliquer les techniques propres à des traitements parodontaux.
• Éliminer les dégâts de tout appareil et prothèse dentaire.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client
• . Déterminer le type de polissage nécessaire.
• Appliquer les techniques d’élimination des taches et des dégâts mous.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client.
13) Effectuer interventions restauratrices
Effectuer des opérations reliées à la prosthodontie, collaborer aux traitements
orthodontiques et effectuer des opérations de dentisterie opératoire.
• Expliquer les possibilités de remplacement de dents absentes.
• Proposer un programme d’entretien des appareils dentaires.
• Fabriquer des modèles et des supports.
• Participer à la prévention des malocclusions.
• Collaborer à la préparation de l’étude de cas.
• Utiliser des techniques liées à l’orthodontie.
• Élaborer un programme individualisé d’hygiène buccale.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client.
• Inscrire les matériaux de restauration.
• Cimenter des mainteneurs d’espace.
• Polir les obturations.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client.
1.3. Finalement, le programme permet de concilier deux exigences de formation, soit la polyvalence et la maîtrise d'une fonction technique. La polyvalence est assurée par l'acquisition de compétences générales qui permet aux techniciens en soins bucco-dentaires de faire preuve d'autonomie dans l'accomplissement de leurs tâches. Cette acquisition facilite de plus leur adaptation à des situations de travail nouvelles découlant de modifications à leurs tâches ou de l'évolution des lois régissant la profession.
2) CONTENU :
Les cours nécessaires à l’atteinte des compétences de la profession de technicien (ne) en soins bucco-dentaires.
a) 1ère année A2 (commune)
INTITULE VOLUME HORAIRE
A. Cours généraux
1. technique de communication 30 H
2. informatique 15 H
3. français 45 H
4. Anglais 30 H
5. psychologie générale 30 H
6. Education à la citoyenneté 15 H
7. sociologie 15 H
8. Education physique 15 H
9. Biologie /Chimie générale 45 H
10. Mathématiques appliquées 30 H
B. Cours techniques
11. Santé communautaire 90 H
a. Soins de santé primaires
b. environnement et assainissement
c. nutrition
d. Epidémiologie
e. hygiène dentaire et promotion de la santé
f. Organisation des systèmes de santé
12. Techniques de soins 30 H
a. Soins infirmiers
b. Hygiène hospitalière
c. Ergonomie et manutention
13. Pratique Professionnelle 60 H
14. Anatomie et physiologie 105 H
15. Pathologie générale 30 H
16. Parasitologie / Microbiologie/Entomologie 45 H
16. Introduction à la profession /Déontologie 30 H
18. Pharmacologie générale 15 H
19. Techniques de laboratoire 30 H
20. Travaux personnels 100 H
21. Stages 239 H
-----
TOTAL GENERAL 1035 H
b) 2ème année A2
INTITULE VOLUME HORAIRE
A. Cours généraux
1. Education à la citoyenneté 15 H
2. Education physique 3O H
B. Cours communs
3. Pathologie médicale et thérapeutique : 200 H
1. Pathologie respiratoire
2. Pathologie digestive
3. Pathologie cardiovasculaire
et Hématologie
4. Pathologie endocrinienne
5. Pathologie infectieuse
6. Pathologie de la peau
7. O.R.L
8. Pathologie nerveuse
9. Ophtalmologie
10. Sémiologie médicale
4. Pharmacologie spéciale 80 H
5. Santé communautaire II (programme infirmier
Hygiène dentaire et éducation) 45 H
C. Cours spécifiques
6. Microbiologie 2(immunologie) 15 H
7. Anatomie dentaire I et II 30 H
8. Matériaux dentaires 15 H
9. Technique de soins bucco-dentaires
-théorie 50 H
-pratique 100 H
10. Pathologie bucco-dentaire : 100 H
1. Pathologie chirurgicale
Maxillo -faciale
2. Odontostomatologie
3. Péri odontologie
11. Stages
12. Travaux pratiques 560 H
-----
TOTAL GENERAL 1340 H
b) 3ème année A2
INTITULE VOLUME HORAIRE
A. Cours généraux
1. Education à la citoyenneté 15 H
2. Education physique 3O H
B. Cours communs
3. Puériculture 15 H
4. Déontologie II 15 H
5. Administration et législation 30 H
6. Psychiatrie 3O H
7. Santé communautaire III programme infirmier
Hygiène dentaire et recherche) 75 H
C. Cours spécifiques
8. Orthopédie dentaire 15 H
9. Pédodontie 15 H
10. Imagerie dentaire 15 H
11. Technique de soins bucco-dentaires
-théorie 100 H
-pratique 60 H
12. Stage 750 H
13. Travaux personnels 150 H
------
TOTAL GENERAL 1330 H
c) 4ème année A2
INTITULE VOLUME HORAIRE
- Stage 1150 H
- Etude de cas
- Rapport de stage (examen oral)
- Examen écrit
Santé communautaire
Pathologies et soins
microbiologie
Technique des soins bucco-dentaires
- TS. Pratique (mise en situation professionnelle)
V.PRESENTATION DES SAVOIRS SPECIQUES
COURS D’ANATOMIE DENTAIRE I
OBJECTIF(S)
Énoncer et expliquer les notions de base de la morphologie dentaire, la séquence et la relation des dentitions primaire et permanente et les notions d'occlusion statique. Utiliser les principaux éléments de la terminologie technique propre à la profession dentaire. Exécuter les habiletés de base de l'examen dentaire.
CONTENU
Théorie
Terminologie dentaire. Morphologie des dents permanentes et des dents primaires. Processus de résorption, d'exfoliation et d'éruption. Séquence d'éruption et dentition mixte.
Occlusion statique : forme et courbure des arcades, points de contact, espaces et embrasures, relation occlusale des dents, formule dentaire
. Anomalies d'occlusion : classification d'Angle, malocclusion de dents individuelles, malocclusion de groupes de dents, relation dents primaires malocclusion.
Laboratoire
Observation de modèles anatomiques des dents et des arcades dentaires, de dents extraites et de reproductions graphiques.
Examen clinique de la morphologie dentaire entre élèves.
Reproduction des dents par le dessin et la sculpture sur cire
ANATOMIE DENTAIRE II
OBJECTIF(S)
Décrire les notions de base d'anatomie (de la tête, et en particulier, de la cavité buccale) et d'histologie (de la dent et des structures buccales) utiles dans l'exercice éventuel de ces fonctions en clinique.
CONTENU
Théorie
Ostéologie : os du crâne et de la face, articulation temporo-mandi-bulaire.
Myologie : muscles de la mastication, muscles peauciers, etc.
Névrologie : nerfs crâniens, détails du trijumeau, etc.
Angiologie : carotide externe, détails de l'artère maxillaire, veines jugulaires, chaînes ganglionnaires.
Anatomie de la cavité buccale.
Embryologie : développement de la face et des dents.
Histologie dentaire : tissus de la dent, du priodonte et des autres structures buccales.
Laboratoire
L'élève visualise les structures vues aux cours théoriques, apprend à les reconnaître et à les identifier à l'aide des moyens suivants : observation sur crânes humains et modèles anatomiques, examen clinique entre élèves, projection de diapositives, étude de coupes histologiques.
INFORMATION PROFESSIONNELLE
OBJECTIF(S)
Décrire les composantes du programme de formation en techniques de soins bucco- dentaire.
Manifester sa compréhension des exigences et de l'éthique de la profession de techniciens en soins bucco- dentaire et se situer par rapport à ces dernières.
Définir et décrire les concepts de santé bucco-dentaire et de santé communautaire. Expliquer le système de santé dans son ensemble. Situer la santé dentaire dans le système de santé R.D Congo. Se situer en tant que futur technicien dentaire dans le milieu de la santé communautaire.
CONTENU
Théorie
Programme de Techniques de soins bucco-dentaire en RD Congo : ses fonctions, ses responsabilités, les limites professionnelles, les documents de législation. Formation et fonctions des membres de l'équipe dentaire. Équipement dentaire. Spécialités dentaires. Évolution de la profession.
Rôles et fonctions des différentes composantes du système de santé. But de la santé dentaire dans une perspective de santé communautaire. Rôle de soins dentaires en santé communautaire : champs d'activités, types d'activités.
HYGIÈNE BUCCALE ET SANTÉ COMMUNAUTAIRE
OBJECTIF(S)
Décrire les structure normales de la cavité buccale. Identifier les causes et les conséquences des affections bucco-dentaires.
Appliquer les méthodes de contrôle et les techniques de l'hygiène buccale.
Décrire les principes, les méthodes et les outils de travail propres à l'intervention de type communautaire.
Concevoir des programmes de prévention en hygiène dentaire en tenant compte des caractéristiques épidémiologiques et sociologiques des clientèles cibles, des principes de base de la santé communautaire et des principes de base de l'éducation sanitaire dentaire.
Concevoir et construire du matériel éducatif de prévention en hygiène dentaire.
CONTENU
Théorie
Structures normales de la cavité buccale. Problèmes bucco-dentaires : étiologie, conséquences. Plaque dentaire, dépôts mous, dépôts durs, taches intrinsèques et extrinsèques. Méthodes de contrôle de l'activité bactérienne : tests et indices, agents révélateurs. Techniques de prévention : méthodes de brossage, brosses à dents manuelles et électriques, soies dentaires, adjuvants thérapeutiques et prophylactiques, rince-bouche, rince dents, entretien des prothèses, entretien des implants, dentifrices.
La santé dentaire dans les programmes de santé communautaire. Notions de base en statistique : procédures d'enquêtes, analyse des données épidémiologiques, présentation des données, distribution et ampleur des affections bucco-dentaires. Etiologie des problèmes dentaires de groupe : les facteurs de risque et les groupes à risque
.Laboratoire :
Observation des structures de la cavité buccale. Sélection et exécution des méthodes de contrôle et des techniques de prévention de l'hygiène buccale. Utilisation du matériel préventif.
TECHNIQUES DE SOINS BUCCO-DENTAIRES
OBJECTIF(S)
CONTENU
Théorie
Connaître pour chaque technique sa définition, son indication et ses principes et sa technique :
MODULE I
Soins infirmiers :
- Administration des médicaments
- Ponctions
- Soins à l’appareil digestif
- Soins à l’appareil respiratoire ; en ORL ; et ophtalmologie
Dossier du client
Examen intra, extra oral.
Examen du périodonte.
Inscription au dossier.
Plan de traitement complet.
Plan de traitement pour la séance.
Enseignement aux clients.
Soins préventifs (éducation, prévention, nutrition et nettoyage)
Préparation de l'appareillage et de l'aire de travail.
Stérilisation et désinfection.
Aiguisage des instruments de prophylaxie.
Techniques d'instrumentation : prise, adaptation, point d'appui, angulation, insertion, activation.
Plombage
Détartrage.
Scellement des puits et fissures ;
Aplanissement des racines.
Postures
Prise d'empreintes primaires et fabrication de modèles d'étude.
Insertion des matériaux obturateurs.
Polissage sélectif des surfaces dentaires.
Polissage d'amalgames et d'esthétiques.
Polissage des matériaux obturateurs.
Relevés alimentaires.
Insertion de l'amalgame et des esthétiques : compaction et sculpture.
Mordançage.
Applications topiques d'agents anticariogènes et/ou des substances désensibilisantes
Pose du pansement péri dentaire.
Enlèvement des points de suture péri dentaires.
Prise d'empreintes primaires et fabrication de modèles d'étude.
Protection pulpaire et pansement temporaire.
Dévitalisation.
Le blanchiment des dents
Digue et crampon.
Matrice et coin de bois.
Protection pulpaire et pansement temporaire.
Insertion de l'amalgame et des esthétiques : compaction et sculpture.
MODULE II
Sutures et enlèvement des points de suture péri dentaires.
Préparatifs requis pour une séance de dentisterie opératoire.
Exécution d’une séance de dentisterie opératoire.
Instrumentation en dentisterie opératoire
Anesthésie dentaire
Examens radiologiques préliminaires.
Prise et développement des radiographies dentaires.
Appareils ultrasoniques et mécaniques pour la prophylaxie
Extraction dentaire
Soins dentaires selon les terrains :
-soins dentaires en pédiatrie
-soins dentaires en obstétrique
-soins dentaires chez les vieillards
-soins dentaires en médecine interne
-soins dentaires en chirurgie
PRÉVENTION : ENSEIGNEMENT AU CLIENT
OBJECTIF(S
Établir une relation adéquate avec le client et personnaliser son enseignement. Enseigner les méthodes de contrôle et les techniques de prévention de l'hygiène buccale individuelle en tenant compte de l'état de santé général et dentaire du client. Évaluer son enseignement auprès du client.
CONTENU
Théorie
Concept d'éducation sanitaire dentaire. Techniques de communication verbale et non verbale. Approche éducative selon les caractéristiques des différentes clientèles : conditions physiques, psychologiques, valeurs, attitudes, motivation, environnement. Plan d'intervention. Méthodes de contrôle et les techniques de prévention en hygiène buccale (rappel).
Laboratoire
Élaboration du plan d'intervention. Simulation d'enseignement individuel en santé dentaire. Évaluation de l'impact de ses interventions auprès des clients
DENTISTERIE PRÉVENTIVE
OBJECTIF(S
Identifier et décrire les principes, les méthodes et les moyens de contrôle propres à la dentisterie préventive. Distinguer les interventions préventives propres à chaque spécialité dentaire. Manifester sa connaissance relativement à la fluoruration et aux fluorures
CONTENU
Théorie
Niveaux de prévention en dentisterie. Spécialités dentaires. Interventions préventives au niveau des différentes spécialités dentaires. Fluoruration : historique, distribution, ingestion systémique, répartition, excrétion, effets physiologiques, toxicologie, fluoruration des eaux de consommation, thèses antifluorationnistes, situation au Québec, différentes mesures collectives et individuelles de dispensation de fluorures, coûts.
PATHOLOGIE BUCCO –DENTAIRE
(ODONTOSTOMATOLOGIE)
OBJECTIF(S
Distinguer les différents processus pathologiques et les maladies dentaires et péri dentaires.
Distinguer un état pathologique d'un état normal.
CONTENU
1. Pathologie buccale et péribuccale
Maladies « générales »
Cancers
Collagénoses
Maladies infectieuses
Pathologie de la muqueuse
Maladies des parties molles de la bouche
Maladies des maxillaires
Pathologie articulaire
Maladies des glandes salivaires
Pathologie de la face et du cou
• 2. Pathologie dentaire
La dentition
Les maladies de la dent
Pathologie des tissus calcifiés
Aperçu nosologique
Carie dentaire
Maladies de la pulpe et du ligament
Rapports avec la pathologie générale
• 3. Odontologie restauratrice
Dentisterie restauratrice et prothèse conjointe unitaire
Prothèse fixe et prothèse mobile
Prothèse conjointe plurale
Prothèse adjointe partielle
Prothèse adjointe complète (ou totale)
Autres prothèses
• 4. Chirurgie maxillo-faciale
Traumatologie
Fractures de l'étage facial
Fractures de l'étage mandibulaire
Chirurgie d'exérèse
Extractions dentaires chirurgicales
Tumeurs osseuses bénignes
Tumeurs malignes
Tumeurs intéressant les tissus mous de la face
Chirurgie correctrice des malformations maxillo-faciales
Fentes labio-palatines
Autres malformations
Prothèse plastique faciale
Théorie
Pathologie dentaire et buccale : anomalie du développement dentaire.
Usures pathologiques des tissus durs de la dent.
Caries dentaires. Pathologies de la pulpe.
Lésions apicales. Fractures dentaires. Résorption des dents.
Pathologie des tissus mous de la cavité buccale et des maxillaires.
Réactions aux traitements.
Pathologie des glandes salivaires.
Pathologie de l'articulation temporo-mandibulaire
Priodonte : Généralités. Anatomie et physiologie du priodonte.
Pathologies du priodonte. Étiologie des maladies du priodonte. Données cliniques. Phases de traitement. Chirurgies couramment pratiquées.
PATHOLOGIES SYSTEMIQUES
OBJECTIF(S
Identifier les différentes affectations et les maladies systémiques. Distinguer un état pathologique d'un état normal. Identifier les principes de base de la pharmacologie. Interpréter le questionnaire de santé.
CONTENU
Théorie
Pathologie systémique : Affections cardiaques. Maladies sanguines et cardio-vasculaires. Système respiratoire. Tube digestif. Système endocrinien. Maladies du système nerveux. Maladies infectieuses et de la peau.
Pharmacologie : Considérations générales et administration des médicaments. Médicaments du système nerveux central. Anesthésiques locaux. Antibiotiques et corticostéroïdes. Considérations pharmacologiques face au client ayant une histoire médicale. Toxicité des médicaments. Urgences médico-dentaires
MATÉRIAUX DENTAIRES
OBJECTIF(S
Identifier certains matériaux dentaires utilisés en dentisterie et décrire leurs propriétés, leurs présentations et leurs rôles. Sélectionner le matériau le plus indiqué pour une situation clinique particulière tout en justifiant son choix. Manipuler le matériau choisi, selon les indications du fabricant.
CONTENU
Théorie
Conditions physiques particulières au milieu buccal. Propriétés physiques des matériaux dentaires. Produits du gypse. Matériaux a empreintes. Matériaux obturateurs : amalgame, résines acryliques, composites. Bases dentaires. Ciments dentaires. Résines pour scellement de puits et fissures. Vernis protecteurs. Pansements péris dentaires. Pâtes abrasives, dentifrices. Protecteurs buccaux. Couronnes temporaires.
Laboratoire
Utilisation des matériaux dentaires en dentisterie. Manipulation des différents matériaux dentaires. Malaxage, coulée, meulage et finition de modèles d'étude. Prise d'empreintes primaires. Fabrication d'un protecteur buccal. Fabrication d'un porte empreinte individuel. Démonstration de l'utilisation des ciments pour couronnes et ponts et des mainteneurs d'espaces. Manipulation des pansements péris dentaires.
PRÉ-CLINIQUE I
OBJECTIF(S)
Effectuer les préparatifs requis pour une séance de prophylaxie buccale. Exécuter une prophylaxie buccale selon les techniques appropriées. Préparer et appliquer un pansement péri dentaire. Effectuer des points de suture péri dentaires. Identifier et décrire les différentes composantes et fonctions d'un dossier. Inscrire au dossier le compte rendu de l'intervention.
Théorie
Questionnaire de santé. Examen intra, extra oral. Examen du périodonte. Inscription au dossier. Plan de traitement complet. Plan de traitement pour la séance. Préparation de l'appareillage et de l'aire de travail. Stérilisation et désinfection. Les instruments de prophylaxie buccale et leur utilisation. Aiguisage des instruments de prophylaxie. Techniques d'instrumentation : prise, adaptation, point d'appui, angulation, insertion, activation. Détartrage. Aplanissement des racines. Polissage sélectif des surfaces dentaires. Applications topiques d'agents anticariogènes et/ou des substances désensibilisantes. Appareils ultrasoniques et mécaniques pour la prophylaxie buccale. Pose du pansement péri dentaire. Enlèvement des points de suture péri dentaires.
PRÉ-CLINIQUE II
OBJECTIF(S)
Effectuer les préparatifs requis pour une séance de dentisterie opératoire. Exécuter une séance de dentisterie opératoire selon les techniques appropriées. Procéder au scellement de puits et de fissures.
Théorie
Préparatifs de l'appareillage et de l'aire de travail. Instrumentation en dentisterie opératoire. Cavités. Digue et crampon. Matrice et coin de bois. Protection pulpaire et pansement temporaire. Insertion de l'amalgame et des esthétiques : compaction et sculpture. Polissage d'amalgames et d'esthétiques. Mordancage. Scellement des puits et des fissures.
STAGE CLINIQUE I
OBJECTIF(S)
Enseigner au client des notions générales de prévention en hygiène dentaire. Effectuer des prophylaxies buccales. Appliquer des agents anticariogéniques et désensibilisants. Analyser conjointement avec les cliniciens la nature des cas traités.
CONTENU
Théorie
Analyse des cas traités.
Laboratoire
Enseignement au client. Examen buccal préliminaire. Dossier du client. Détartage. Aplanissement des racines. Polissage sélectif des dents. Application topique d'agents anticarrogéniques et désenbilisants.
STAGE CLINIQUE II
OBJECTIF(S)
Enseigner au client des notions de prévention en hygiène dentaire. Effectuer adéquatement les examens requis. Procéder à la prise et au développement des radiographies dentaires. Constituer ou compléter le dossier d'un client. Exécuter adéquatement les différentes techniques relatives à la prophylaxie buccale, à la dentisterie opératoire et aux laboratoires.
CONTENU
Laboratoire
Enseignement aux clients. Examens buccaux préliminaires. Examens radiologiques préliminaires. Prise et développement des radiographies dentaires. Dossier du client. Prise d'empreintes primaires et fabrication de modèles d'étude. Détartrage, aplanissement des racines. Polissage sélectif des dents. Application topique d'agents anticariogéniques et désensibilisant. Insertion des matériaux obturateurs. Polissage des matériaux obturateurs. Relevés alimentaires. Examens péris dentaires
STAGE CLINIQUE III
OBJECTIF(S)
Enseigner au client des notions de prévention en hygiène dentaire. Effectuer adéquatement les examens requis. Procéder à la prise et au développement des radiographies dentaires. Constituer ou compléter le dossier d'un client. Exécuter adéquatement les différentes techniques relatives à la prophylaxie buccale, à la dentisterie opératoire et aux travaux de laboratoires.
CONTENU
Laboratoire
Enseignement aux clients. Examens buccaux préliminaires. Examens radiologiques préliminaires. Prise et développement des radiographies dentaires. Dossier du client. Prise d'empreintes primaires et fabrication de modèles d'étude. Détartrage, aplanissement des racines. Polissage sélectif des dents. Application topique d'agents anticariogéniques et désensibilisants. Insertion des matériaux obturateurs. Polissage des matériaux obturateurs. Relevés alimentaires. Examens péridentaires
STAGE EN SANTÉ COMMUNAUTAIRE
OBJECTIF(S)
Identifier les caractéristiques des clientèles et des milieux de stage retenus. Adapter les programmes aux situations particulières des groupes visés. Décrire son programme d'intervention au responsable du milieu de stage. Procéder à des interventions préventives en santé dentaire auprès de groupes cibles dans des milieux divers.
CONTENU
Théorie
Préparation des interventions en santé communautaire. Adaptation du matériel et des données théoriques à la clientèle visée. Évaluation des programmes et des interventions éducatives.
Laboratoire
Application de programmes en santé dentaire planifiés Éducation sanitaire dentaire dans les écoles primaires, les écoles secondaires et auprès de groupes spéciaux : centres d'accueil, milieux hospitaliers, institutions pénitentiaires, cours prénatal, lieux publics. Relance dans les différents milieux visités.
RADIOLOGIE DENTAIRE
OBJECTIF(S)
Effectuer les préparatifs requis pour une séance de radiologie dentaire. Maîtriser les notions et les techniques de radiologie dentaire. Procéder à la prise des radiographies dentaires et évaluer la qualité de l'image réalisée. Mettre en pratique les mesures de radioprotection.
CONTENU
Théorie
Historique. Concepts fondamentaux de l'énergie radiante. Les rayons : production et propriétés. Composantes de l'appareil émetteur de rayons-X. Mathématique de l'exposition. Techniques radiographiques dentaires. La pellicule radiographique. La chambre noire et le traitement des pellicules. Appréciation et interprétation sommaire de l'image réalisée. Dosage et radioprotection.
Laboratoire
Prise de radiographies intra orales sur mannequin Dexter. Traitement des films en chambre noire. Montage. Appréciation technique. Interprétation sommaire de l'image radiographique. Pratique des mesures préventives relatives aux effets des radiations pour soi-même et son entourage.
SÉMINAIRE D'INTÉGRATION
OBJECTIF(S)
Analyser conjointement avec les cliniciens et les autres élèves son comportement professionnel et les cas traités en clinique. Démontrer la nécessité de maintenir à jour ses connaissances théoriques et techniques. Dégager de l'expérience clinique ce qu'elle exige relativement à la compétence et à la responsabilité professionnelle du technicien en soins bucco- dentaire.
CONTENU
Laboratoire
Le contenu sera préparé en fonction des besoins et expériences cliniques des élèves. Il peut toucher entre autres les aspects suivants : éthique professionnelle : code de déontologie, jurisprudence, responsabilité professionnelle; initiation au monde du travail : organisation d'un système de prévention et d'un système de rappel, fichier, dossier; conduite à suivre en cas d'urgences médicales en milieu dentaire; approches face aux clientèles cibles; analyse des cas cliniques; nouveautés
PROJET PROGRAMME DES COURS DE LA FORMATION DES TECHNICIENS (NES) EN SOINS BUCCO-DENTAIRES
PLAN
INTRODUCTION
I. Problématique
II. Importance de la santé bucco- dentaire.
III. Terminologie
IV .Les responsabilités d’un (une) technicien (ne) en soins bucco-dentaire
V. Intérêts de faire la carrière en soins bucco-dentaire
VI. Principaux employeurs
VII. Les études
a) Durée
b) Modalités pédagogiques
c) Conditions d’admission
d) Fin d’études
e) Programme
VIII. Description des cours
a)formation générale commune
b) formation spécifique
IX. Supports pédagogiques
1. Matériels
2. ouvrages
3. matériels d’apprentissage
XI .Conclusion
X. Bibliographie
INTRODUCTION
Dans de nombreux pays d’Afrique l’OMS en accord avec ces derniers ont institué la politique de soins de santé primaire.
Le constat est que la composante soins bucco-dentaire a été laissée pour compte par exemple en République Démocratique du Congo.
Les maladies bucco-dentaires peuvent être qualifiées des problèmes santé publique majeurs en raison de leur prévalence et de leur incidence levée dans toutes les régions du monde. Et par fait que, comme pour toutes les maladies, elles atteignent principales populations défavorisées et socialement marginalisées.
La santé bucco-dentaire est étroitement liée à l’état de santé générale et est essentielle au bien-être. Cette relation a été établie scientifiquement, des formes sévères de maladies parodontales sont, par exemple, associées au diabète. La forte corrélation entre plusieurs maladies bucco-dentaires et des maladies non transmissibles chroniques est principalement due à des facteurs communs de risque. De nombreuses affections générales peuvent avoir des manifestations bucco-dentaires qui accroissent le risque de maladies, lesquelles, à leur tour, représentent un facteur de risque pour un certain nombre d’affectations générales.
La santé bucco-dentaire est une composante essentielle et à part entière de la santé, elle n’est pas uniquement synonyme de dents saines. Etre en bonne santé bucco-dentaire signifie ne pas souffrir de douleurs oro-faciales chroniques, de cancers de la cavité buccale ou du pharynx, de lésions des tissus de la cavité buccale d’anomalies congénitales comme le bec de lièvre et la fente palatine et d’autres maladies ou troubles affectant les tissus bucco-dentaires et maxillo-faciaux, connus sous le nom de complexe maxillo-facial.
Le complexe maxillo-facial permet de parler, de sourire, d’embrasser, de toucher, de sentir, de goûter, de mâcher, d’avaler et de pleurs sans éprouver le de douleur.
En R.D. Congo, le traitement classique des maladies bucco-dentaire est extrêmement coûteux ou inaccessible dans la plupart des cas à la population à faible revenue. L’accès à des soins bucco-dentaires adéquats, incluant des contrôles réguliers par un dentiste, est absolument essentiel. Chez certaines personnes ; en particuliers celles des couches sociales les plus défavorisées, cet accès est limité. Ces groupes de populations sont donc des cibles importantes des professionnels de la santé bucco-dentaire de niveau secondaire.
A cet effet, la formation des techniciens (nes) en soins bucco-dentaires dans la cadre des soins de santé primaire (SSP) a sa raison d’être et mérite d’être étendue et soutenu par l’ensemble des autorités du ministère de la santé. Car dans l’avenir école des techniciens (nes) en soins bucco-dentaires de l’ITM LE BIEN-ETRE pourra engendrer un projet pilote d’intégration des soins bucco-dentaires dans les soins de santé primaire en R.D.Congo.
La santé bucco-dentaire est la responsabilité de tous.
DESCRIPTIF DU PROGRAMME
I. PROBLEMATIQUE DE LA SANTE BUCCO-DENTAIRE EN RDC
- Prévalence des pathologies dentaires.
- Manque d’une politique d’intégration de soins bucco-dentaires dans de cadre de soins de santé primaire à Kinshasa et en R.D. Congo en général.
- Manque de professionnel de santé de niveau intermédiaire dans le domaine du maintient de la santé bucco-dentaire et le traitement ou la prévention des problèmes associés.
- Mauvaises habitude alimentaire et hygiène bucco-dentaire.
- Manque d’informations quand a l’intérêt d’une bonne santé bucco-dentaire.
- Soins curatifs tardifs, trop coûteux et douloureux.
II. IMPORTANCE DE LA SANTE BUCCO-DENTAIRE
La santé bucco-dentaire est étroitement liée à l’état de santé général et de bien être. La capacité de mâcher et d’avaler est essentiellement pour obtenir les substances nutritives dont nous avons besoin pour demeurer en bonne santé. Hormis l’impact sur le statut alimentaire, une santé dentaire insuffisante peut aussi affecter le discours et donc, la confiance en soi. Les maladies dentaires imposent aussi les lourds fardeaux financiers et sociaux, car les traiter est généralement coûteux. De plus, la douleur dentaire est synonyme d’absentéisme au travail et à l’école.
III. TERMINOLOGIE
Terme
1. SANTE BUCCO-DENTAIRE
Définition
C’est celle qui concerne tous les aspects de santé et de fonctionnements de notre bouche, en particulier les dents et les gencives.
La santé bucco-dentaire passe par des gencives saines,des dents saines et insensibles aux variations thermiques et chimique ,éventuellement bien alignées,dans une bouche où le brossage dentaire est instauré au moins deux fois par jour.
Terme
2. LES SOINS BUCCO-DENTAIRES
Définition
C’est un ensemble d’actes qui consistent à dépister, à traiter, à prévenir les maladies du complexe oro-maxillo-facial et de promouvoir les modes de vie sains et réduire les facteurs des risques pour la santé bucco-dentaire.
Terme
3. TECHNICIEN EN SOINS BUCCO-DENTAIRES
Définition
C’est un professionnel de santé compétent et qualifié à dispenser des soins préventifs, promotionnels et curatifs en matière de santé bucco-dentaire dans le cadre de soins de santé primaire.
On les appelle aussi dans d’autres pays ;
- hygiéniste dentaire ;
- technicien dentaire ;
- thérapeute dentaire ;
- infirmier dentaire ;
- assistant dentaire.
Terme
4. DENTISTE
Définition
Personne qui voit à la prévention, au dépistage, au diagnostic et au traitement des maladies, des déficiences et des anomalies de la dentition et des structures anatomiques voisines.
Terme
5. HYGIÉNISTE DENTAIRE
Définition
Personne qui s'occupe de la prévention des maladies des dents et des gencives en renseignant la clientèle sur les soins d'hygiène nécessaires à une bonne santé buccodentaire et en effectuant, sous la direction d'un dentiste, les nettoyages et les polissages.
Terme
6. SOINS DENTAIRES
Définition
Ensemble des moyens par lesquels un dentiste, un technicien en soins ou hygiéniste dentaire contribuent à la bonne santé des dents d'un individu.
Terme
7. SOINS
Définition
Ensemble des actes médicaux, infirmiers, paramédicaux ou péri médicaux qui sont dispensés par un médecin, une infirmière ou tout autre professionnel de la santé, dans un but préventif ou curatif.
Terme
8. SERVICE DE SOINS INFIRMIERS
Définition
Unité chargée d'assurer les soins infirmiers, l'observation et la surveillance des malades en vue de satisfaire à leurs besoins physiques et psychosociaux, et d'aider au développement et à l'exécution du plan de traitement des malades.
Terme
9. SERVICES DENTAIRES
Définition
Service qui se rapporte à la prévention, au dépistage, au diagnostic et au traitement des maladies ou des anomalies de la dentition.
Terme
10. DENTISTERIE
Définition
Branche de la médecine qui a pour objet l'étude et la pratique des traitements médicaux et chirurgicaux des dents, de la bouche et des mâchoires
Terme
11. ORTHODONTIE
Définition
Branche de la médecine dentaire qui s'intéresse au développement, au diagnostic, à la prévention et à la correction des anomalies de position des dents et des malocclusions dentaires dans un but fonctionnel et esthétique.
Terme
12. TECHNICIEN DENTAIRE
Définition
Personne qui fabrique, modifie et répare, en laboratoire, à partir d'une ordonnance, des prothèses dentaires, des prothèses sur implants, des appareils d'orthodontie et d'autres appareils dentaires spécialisés.
Terme
13. TECHNICIEN DE LA SANTÉ
Définition
Personne dont le travail ne consiste à utiliser des outils et des méthodes élaborés à partir de principes théoriques et servant à enrichir les savoirs et les pratiques, dans le domaine de la santé " humaine " ou animale
Terme
15. DENTUROLOGISTE
Définition
Personne qui examine les patients, conçoit, fabrique, ajuste et répare des prothèses dentaires amovibles sans la supervision d'un dentiste.
Terme
16. PROTHÈSE DENTAIRE
Définition
Appareil fixe ou mobile porteur de plusieurs dents (prothèse partielle) ou remplaçant la totalité des dents (prothèse totale).
Terme
17. ORTHÈSE, SUPPORT, PROTHÈSE
Définition
Ensemble des aides techniques destinées à suppléer ou à corriger une fonction déficiente du corps humain.
Terme
18. IMPLANT
Définition
Élément constitué de biomatériaux qui est inséré à l'intérieur du corps dans un but thérapeutique.
Terme
19. PEDODONTIE
Chirurgie dentaire des enfants
Terme
20. ODONTOLOGIE
Partie de l'anatomie qui traite des dents et de leurs maladies.
Terme
21. PERIDONTOLOGIE
II. LES ETUDES
Les élèves inscrits en technique de soins bucco-dentaires apprennent à dispenser les soins préventifs et curatifs en matière des soins bucco-dentaires, ils et elles reçoivent une solide formation théorique et pratique qui leur permettra de jouer un rôle éducatif en vue de l’acquisition d’une bonne santé bucco-dentaire.
a) durée : 4ans
b) modalités pédagogiques
Cours théoriques : 1.770heures
- Formation commune et générale
- Formation spécifique
Travaux dirigés : 100 heures
Travaux pratiques : 350heures
Stages : 2669heures
c) Conditions d’admission : Sont celles établies par le programme de l’enseignement des sciences de santé de niveau secondaire.
d) fin d’études
Les épreuves finales en vue de l’obtention du diplôme de technicien(ne) en soins bucco-dentaires du niveau secondaire comportent :
- Les études de cas ;
- Les stages ;
- L’épreuve pratique
- L’épreuve écrite
- L’épreuve orale
L’épreuve orale consiste en la présentation d’un rapport de stage. C’est un et personnel de quinze a vingt-cinq pages. Ce rapport est présenté et défendu devant un jury
e) LE PROGRAMME
1) BUTS
1.1. Le programme vise à former les personnes aptes à exercer la profession de technicien (ne) en soins bucco-dentaires afin de :
• Les rendre compétentes dans l'exercice de leur profession;
• de leur permettre, dès l'entrée sur le marché du travail de remplir leurs rôles, d'exercer leurs fonctions et d'exécuter les tâches et les activités qu'elle comporte;
• leur permettre d'évoluer comme il se doit dans leur milieu de travail;
• favoriser leur intégration à la vie professionnelle :
• leur faire connaître leurs droits et leurs responsabilités comme professionnels et professionnelles de la santé;
• favoriser leur évolution et l’approfondissement de savoirs professionnels en leur permettant de développer leur autonomie et leurs capacités d'apprendre ainsi que d'acquérir des méthodes de travail;
• leur permettre de comprendre les principes qui sont à la base des techniques utilisées;
• leur permettre de développer leur capacité d'expression, leur créativité, leur sens de l'initiative et leur esprit d'entreprise;
• permettre d'acquérir les attitudes essentielles à leur succès professionnel, de développer leur sens des responsabilités et de viser l'excellence;
• favoriser leur mobilité professionnelle ;
• leur permettre d'acquérir une attitude positive à l'égard des changements;
• leur permettre de se donner des moyens pour gérer leur carrière.
1. 2. Aider l’élève à acquérir la connaissance et développer les compétences pour son domaine :
• Analyser la fonction de travail
• Appliquer les mesures de protection universelle
• Appliquer des mesures de santé et de sécurité
• Effectuer des tâches administratives liées au milieu de travail
• Examiner les structures et les fonctions normales de la tête et du cou
• Établir des liens entre l'anamnèse et les traitements d'hygiène dentaire
• Dépister les maladies bucco-dentaires
• Savoir communiquer de façon professionnelle avec le client et l'équipe de travail
• Établir des liens entre la nutrition et la santé bucco-dentaire
• Concevoir un plan de traitement préventif
• Informer la cliente ou le client des possibilités de traitement
• Enseigner les mesures de prévention en santé dentaire
• Effectuer des opérations de parodontie
• Effectuer un polissage sélectif
• Effectuer des opérations liées à la prosthodontie
• Collaborer aux traitements orthodontiques
• Effectuer des tâches de dentisterie opératoire
• Intervenir en santé dentaire préventive
LES COMPETENCES A DEVELOPPER
1) Intervenir en santé dentaire préventive. :
• Exécuter un programme public de prévention en matière de santé dentaire.
• Participer aux enquêtes épidémiologiques
• Proposer des activités préventives en santé dentaire.
• Concevoir du matériel didactique adapté à la clientèle.
2) Établir les liens entre l’anamnèse et les traitements bucco-dentaires
• Compléter ou vérifier le questionnaire relatif à l’état de santé.
• Reconnaître l’incidence des produits
• Pharmaceutiques sur les interventions préventives et curatives.
• Évaluer les précautions à prendre en présence des maladies systémiques.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client.
3) Effectuer des tâches administratives liées au milieu de travail
• Participer à la gestion du matériel. Participer à la gestion des dossiers des clientes et des clients.
• Participer à la planification de l’horaire de travail.
• Utiliser le matériel informatique.
4) Savoir communiquer de façon professionnelle avec la cliente et le client et l'équipe de travail
• Accueillir la cliente ou le client.
• Transmettre des renseignements aux clientes et aux clients.
• Échanger des points de vue avec la cliente ou le client.
• Travailler en équipe
• Interagir avec des clientes et des clients d’horizons différents : respect des caractéristiques des clientèles ; attitudes et comportements appropriés aux particularités des clientèles ;
• utiliser du matériel pertinent et des aides didactiques adaptés aux besoins des clientèles
5) Examiner les structures et fonctions normales de la tête et du cou
• Appliquer les méthodes et les techniques d’examen bucco-dentaire.
• Repérer les structures anatomiques de la tête et du cou.
• Décrire l’état de santé bucco-dentaire de la cliente ou du client.
• Inscrire les renseignements dans le dossier.
6) Prendre des radiographies bucco-dentaires
• Proposer le type et le nombre de radiographies nécessaires.
• Expliquer les principes sous-jacents aux procédés radiologiques.
• Produire des radiogrammes intra-bucaux et extra-bucaux.
• Repérer les différentes structures sur la radiographie.
• Tracer un céphalogramme.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client.
7) Analyser la fonction de travail
.
• Établir les caractéristiques de la fonction de travail et ses conditions d’exercice.
• Examiner les tâches et les opérations liées à la fonction de travail.
• Examiner les habiletés et les comportements nécessaires à l’exercice de la fonction de travail.
• Se conformer aux lois et aux règlements régissant
la profession.
8) Établir des liens entre la nutrition et la santé bucco-dentaire
• Analyser les habitudes alimentaires de la cliente ou du client.
• Adapter les principes de nutrition aux besoins bucco-dentaires de la cliente ou du client.
• Transmettre l’information à la cliente ou au client.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou au client.
9) Dépister les maladies bucco-dentaires
• Repérer les lésions pathologiques. Reconnaître les dysfonctions physiologiques.
• Recueillir les données pertinentes concernant un problème parodontal.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client.
10) Concevoir un plan de traitement préventif et enseigner les mesures de prévention en santé dentaire
• Établir l’ordre de priorité des méthodes d’intervention préventive.
• Choisir les outils de prévention.
• Communiquer le plan de prévention à la cliente ou au client.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client.
• Faire le lien entre les mesures préventives et les problèmes bucco-dentaires.
• Montrer les méthodes et les techniques de prévention en hygiène dentaire.
• Expliquer l’utilisation d’agents et de produits préventifs systémiques et topiques.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client
12) Effectuer les soins d’hygiène dentaire (opérations de parodontie et un polissage sélectif)
• Effectuer le détartrage et le polissage radiculaire.
• Appliquer les techniques propres à des traitements parodontaux.
• Éliminer les dégâts de tout appareil et prothèse dentaire.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client
• . Déterminer le type de polissage nécessaire.
• Appliquer les techniques d’élimination des taches et des dégâts mous.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client.
13) Effectuer interventions restauratrices
Effectuer des opérations reliées à la prosthodontie, collaborer aux traitements
orthodontiques et effectuer des opérations de dentisterie opératoire.
• Expliquer les possibilités de remplacement de dents absentes.
• Proposer un programme d’entretien des appareils dentaires.
• Fabriquer des modèles et des supports.
• Participer à la prévention des malocclusions.
• Collaborer à la préparation de l’étude de cas.
• Utiliser des techniques liées à l’orthodontie.
• Élaborer un programme individualisé d’hygiène buccale.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client.
• Inscrire les matériaux de restauration.
• Cimenter des mainteneurs d’espace.
• Polir les obturations.
• Inscrire les renseignements dans le dossier de la cliente ou du client.
1.3. Finalement, le programme permet de concilier deux exigences de formation, soit la polyvalence et la maîtrise d'une fonction technique. La polyvalence est assurée par l'acquisition de compétences générales qui permet aux techniciens en soins bucco-dentaires de faire preuve d'autonomie dans l'accomplissement de leurs tâches. Cette acquisition facilite de plus leur adaptation à des situations de travail nouvelles découlant de modifications à leurs tâches ou de l'évolution des lois régissant la profession.
2) CONTENU :
Les cours nécessaires à l’atteinte des compétences de la profession de technicien (ne) en soins bucco-dentaires.
a) 1ère année A2 (commune)
INTITULE VOLUME HORAIRE
A. Cours généraux
1. technique de communication 30 H
2. informatique 15 H
3. français 45 H
4. Anglais 30 H
5. psychologie générale 30 H
6. Education à la citoyenneté 15 H
7. sociologie 15 H
8. Education physique 15 H
9. Biologie /Chimie générale 45 H
10. Mathématiques appliquées 30 H
B. Cours techniques
11. Santé communautaire 90 H
a. Soins de santé primaires
b. environnement et assainissement
c. nutrition
d. Epidémiologie
e. hygiène dentaire et promotion de la santé
f. Organisation des systèmes de santé
12. Techniques de soins 30 H
a. Soins infirmiers
b. Hygiène hospitalière
c. Ergonomie et manutention
13. Pratique Professionnelle 60 H
14. Anatomie et physiologie 105 H
15. Pathologie générale 30 H
16. Parasitologie / Microbiologie/Entomologie 45 H
16. Introduction à la profession /Déontologie 30 H
18. Pharmacologie générale 15 H
19. Techniques de laboratoire 30 H
20. Travaux personnels 100 H
21. Stages 239 H
-----
TOTAL GENERAL 1035 H
b) 2ème année A2
INTITULE VOLUME HORAIRE
A. Cours généraux
1. Education à la citoyenneté 15 H
2. Education physique 3O H
B. Cours communs
3. Pathologie médicale et thérapeutique : 200 H
1. Pathologie respiratoire
2. Pathologie digestive
3. Pathologie cardiovasculaire
et Hématologie
4. Pathologie endocrinienne
5. Pathologie infectieuse
6. Pathologie de la peau
7. O.R.L
8. Pathologie nerveuse
9. Ophtalmologie
10. Sémiologie médicale
4. Pharmacologie spéciale 80 H
5. Santé communautaire II (programme infirmier
Hygiène dentaire et éducation) 45 H
C. Cours spécifiques
6. Microbiologie 2(immunologie) 15 H
7. Anatomie dentaire I et II 30 H
8. Matériaux dentaires 15 H
9. Technique de soins bucco-dentaires
-théorie 50 H
-pratique 100 H
10. Pathologie bucco-dentaire : 100 H
1. Pathologie chirurgicale
Maxillo -faciale
2. Odontostomatologie
3. Péri odontologie
11. Stages
12. Travaux pratiques 560 H
-----
TOTAL GENERAL 1340 H
b) 3ème année A2
INTITULE VOLUME HORAIRE
A. Cours généraux
1. Education à la citoyenneté 15 H
2. Education physique 3O H
B. Cours communs
3. Puériculture 15 H
4. Déontologie II 15 H
5. Administration et législation 30 H
6. Psychiatrie 3O H
7. Santé communautaire III programme infirmier
Hygiène dentaire et recherche) 75 H
C. Cours spécifiques
8. Orthopédie dentaire 15 H
9. Pédodontie 15 H
10. Imagerie dentaire 15 H
11. Technique de soins bucco-dentaires
-théorie 100 H
-pratique 60 H
12. Stage 750 H
13. Travaux personnels 150 H
------
TOTAL GENERAL 1330 H
c) 4ème année A2
INTITULE VOLUME HORAIRE
- Stage 1150 H
- Etude de cas
- Rapport de stage (examen oral)
- Examen écrit
Santé communautaire
Pathologies et soins
microbiologie
Technique des soins bucco-dentaires
- TS. Pratique (mise en situation professionnelle)
V.PRESENTATION DES SAVOIRS SPECIQUES
COURS D’ANATOMIE DENTAIRE I
OBJECTIF(S)
Énoncer et expliquer les notions de base de la morphologie dentaire, la séquence et la relation des dentitions primaire et permanente et les notions d'occlusion statique. Utiliser les principaux éléments de la terminologie technique propre à la profession dentaire. Exécuter les habiletés de base de l'examen dentaire.
CONTENU
Théorie
Terminologie dentaire. Morphologie des dents permanentes et des dents primaires. Processus de résorption, d'exfoliation et d'éruption. Séquence d'éruption et dentition mixte.
Occlusion statique : forme et courbure des arcades, points de contact, espaces et embrasures, relation occlusale des dents, formule dentaire
. Anomalies d'occlusion : classification d'Angle, malocclusion de dents individuelles, malocclusion de groupes de dents, relation dents primaires malocclusion.
Laboratoire
Observation de modèles anatomiques des dents et des arcades dentaires, de dents extraites et de reproductions graphiques.
Examen clinique de la morphologie dentaire entre élèves.
Reproduction des dents par le dessin et la sculpture sur cire
ANATOMIE DENTAIRE II
OBJECTIF(S)
Décrire les notions de base d'anatomie (de la tête, et en particulier, de la cavité buccale) et d'histologie (de la dent et des structures buccales) utiles dans l'exercice éventuel de ces fonctions en clinique.
CONTENU
Théorie
Ostéologie : os du crâne et de la face, articulation temporo-mandi-bulaire.
Myologie : muscles de la mastication, muscles peauciers, etc.
Névrologie : nerfs crâniens, détails du trijumeau, etc.
Angiologie : carotide externe, détails de l'artère maxillaire, veines jugulaires, chaînes ganglionnaires.
Anatomie de la cavité buccale.
Embryologie : développement de la face et des dents.
Histologie dentaire : tissus de la dent, du priodonte et des autres structures buccales.
Laboratoire
L'élève visualise les structures vues aux cours théoriques, apprend à les reconnaître et à les identifier à l'aide des moyens suivants : observation sur crânes humains et modèles anatomiques, examen clinique entre élèves, projection de diapositives, étude de coupes histologiques.
INFORMATION PROFESSIONNELLE
OBJECTIF(S)
Décrire les composantes du programme de formation en techniques de soins bucco- dentaire.
Manifester sa compréhension des exigences et de l'éthique de la profession de techniciens en soins bucco- dentaire et se situer par rapport à ces dernières.
Définir et décrire les concepts de santé bucco-dentaire et de santé communautaire. Expliquer le système de santé dans son ensemble. Situer la santé dentaire dans le système de santé R.D Congo. Se situer en tant que futur technicien dentaire dans le milieu de la santé communautaire.
CONTENU
Théorie
Programme de Techniques de soins bucco-dentaire en RD Congo : ses fonctions, ses responsabilités, les limites professionnelles, les documents de législation. Formation et fonctions des membres de l'équipe dentaire. Équipement dentaire. Spécialités dentaires. Évolution de la profession.
Rôles et fonctions des différentes composantes du système de santé. But de la santé dentaire dans une perspective de santé communautaire. Rôle de soins dentaires en santé communautaire : champs d'activités, types d'activités.
HYGIÈNE BUCCALE ET SANTÉ COMMUNAUTAIRE
OBJECTIF(S)
Décrire les structure normales de la cavité buccale. Identifier les causes et les conséquences des affections bucco-dentaires.
Appliquer les méthodes de contrôle et les techniques de l'hygiène buccale.
Décrire les principes, les méthodes et les outils de travail propres à l'intervention de type communautaire.
Concevoir des programmes de prévention en hygiène dentaire en tenant compte des caractéristiques épidémiologiques et sociologiques des clientèles cibles, des principes de base de la santé communautaire et des principes de base de l'éducation sanitaire dentaire.
Concevoir et construire du matériel éducatif de prévention en hygiène dentaire.
CONTENU
Théorie
Structures normales de la cavité buccale. Problèmes bucco-dentaires : étiologie, conséquences. Plaque dentaire, dépôts mous, dépôts durs, taches intrinsèques et extrinsèques. Méthodes de contrôle de l'activité bactérienne : tests et indices, agents révélateurs. Techniques de prévention : méthodes de brossage, brosses à dents manuelles et électriques, soies dentaires, adjuvants thérapeutiques et prophylactiques, rince-bouche, rince dents, entretien des prothèses, entretien des implants, dentifrices.
La santé dentaire dans les programmes de santé communautaire. Notions de base en statistique : procédures d'enquêtes, analyse des données épidémiologiques, présentation des données, distribution et ampleur des affections bucco-dentaires. Etiologie des problèmes dentaires de groupe : les facteurs de risque et les groupes à risque
.Laboratoire :
Observation des structures de la cavité buccale. Sélection et exécution des méthodes de contrôle et des techniques de prévention de l'hygiène buccale. Utilisation du matériel préventif.
TECHNIQUES DE SOINS BUCCO-DENTAIRES
OBJECTIF(S)
CONTENU
Théorie
Connaître pour chaque technique sa définition, son indication et ses principes et sa technique :
MODULE I
Soins infirmiers :
- Administration des médicaments
- Ponctions
- Soins à l’appareil digestif
- Soins à l’appareil respiratoire ; en ORL ; et ophtalmologie
Dossier du client
Examen intra, extra oral.
Examen du périodonte.
Inscription au dossier.
Plan de traitement complet.
Plan de traitement pour la séance.
Enseignement aux clients.
Soins préventifs (éducation, prévention, nutrition et nettoyage)
Préparation de l'appareillage et de l'aire de travail.
Stérilisation et désinfection.
Aiguisage des instruments de prophylaxie.
Techniques d'instrumentation : prise, adaptation, point d'appui, angulation, insertion, activation.
Plombage
Détartrage.
Scellement des puits et fissures ;
Aplanissement des racines.
Postures
Prise d'empreintes primaires et fabrication de modèles d'étude.
Insertion des matériaux obturateurs.
Polissage sélectif des surfaces dentaires.
Polissage d'amalgames et d'esthétiques.
Polissage des matériaux obturateurs.
Relevés alimentaires.
Insertion de l'amalgame et des esthétiques : compaction et sculpture.
Mordançage.
Applications topiques d'agents anticariogènes et/ou des substances désensibilisantes
Pose du pansement péri dentaire.
Enlèvement des points de suture péri dentaires.
Prise d'empreintes primaires et fabrication de modèles d'étude.
Protection pulpaire et pansement temporaire.
Dévitalisation.
Le blanchiment des dents
Digue et crampon.
Matrice et coin de bois.
Protection pulpaire et pansement temporaire.
Insertion de l'amalgame et des esthétiques : compaction et sculpture.
MODULE II
Sutures et enlèvement des points de suture péri dentaires.
Préparatifs requis pour une séance de dentisterie opératoire.
Exécution d’une séance de dentisterie opératoire.
Instrumentation en dentisterie opératoire
Anesthésie dentaire
Examens radiologiques préliminaires.
Prise et développement des radiographies dentaires.
Appareils ultrasoniques et mécaniques pour la prophylaxie
Extraction dentaire
Soins dentaires selon les terrains :
-soins dentaires en pédiatrie
-soins dentaires en obstétrique
-soins dentaires chez les vieillards
-soins dentaires en médecine interne
-soins dentaires en chirurgie
PRÉVENTION : EDUCATION SANITAIRE
OBJECTIF(S
Établir une relation adéquate avec le client et personnaliser son enseignement. Enseigner les méthodes de contrôle et les techniques de prévention de l'hygiène buccale individuelle en tenant compte de l'état de santé général et dentaire du client. Évaluer son enseignement auprès du client.
CONTENU
Théorie
Concept d'éducation sanitaire dentaire. Techniques de communication verbale et non verbale. Approche éducative selon les caractéristiques des différentes clientèles : conditions physiques, psychologiques, valeurs, attitudes, motivation, environnement. Plan d'intervention. Méthodes de contrôle et les techniques de prévention en hygiène buccale (rappel).
Laboratoire
Élaboration du plan d'intervention. Simulation d'enseignement individuel en santé dentaire. Évaluation de l'impact de ses interventions auprès des clients
DENTISTERIE PRÉVENTIVE
OBJECTIF(S
Identifier et décrire les principes, les méthodes et les moyens de contrôle propres à la dentisterie préventive. Distinguer les interventions préventives propres à chaque spécialité dentaire. Manifester sa connaissance relativement à la fluoruration et aux fluorures
CONTENU
Théorie
Niveaux de prévention en dentisterie. Spécialités dentaires. Interventions préventives au niveau des différentes spécialités dentaires. Fluoruration : historique, distribution, ingestion systémique, répartition, excrétion, effets physiologiques, toxicologie, fluoruration des eaux de consommation, thèses antifluorationnistes, différentes mesures collectives et individuelles de dispensation de fluorures, coûts.
PATHOLOGIE BUCCO –DENTAIRE
(ODONTOSTOMATOLOGIE)
OBJECTIF(S
Distinguer les différents processus pathologiques et les maladies dentaires et péri dentaires.
Distinguer un état pathologique d'un état normal.
CONTENU
1. Pathologie buccale et péribuccale
Maladies « générales »
Cancers
Collagénoses
Maladies infectieuses
Pathologie de la muqueuse
Maladies des parties molles de la bouche
Maladies des maxillaires
Pathologie articulaire
Maladies des glandes salivaires
Pathologie de la face et du cou
• 2. Pathologie dentaire
La dentition
Les maladies de la dent
Pathologie des tissus calcifiés
Aperçu nosologique
Carie dentaire
Maladies de la pulpe et du ligament
Rapports avec la pathologie générale
• 3. Odontologie restauratrice
Dentisterie restauratrice et prothèse conjointe unitaire
Prothèse fixe et prothèse mobile
Prothèse conjointe plurale
Prothèse adjointe partielle
Prothèse adjointe complète (ou totale)
Autres prothèses
• 4. Chirurgie maxillo-faciale
Traumatologie
Fractures de l'étage facial
Fractures de l'étage mandibulaire
Chirurgie d'exérèse
Extractions dentaires chirurgicales
Tumeurs osseuses bénignes
Tumeurs malignes
Tumeurs intéressant les tissus mous de la face
Chirurgie correctrice des malformations maxillo-faciales
Fentes labio-palatines
Autres malformations
Prothèse plastique faciale
Théorie
Pathologie dentaire et buccale : anomalie du développement dentaire.
Usures pathologiques des tissus durs de la dent.
Caries dentaires. Pathologies de la pulpe.
Lésions apicales. Fractures dentaires. Résorption des dents.
Pathologie des tissus mous de la cavité buccale et des maxillaires.
Réactions aux traitements.
Pathologie des glandes salivaires.
Pathologie de l'articulation temporo-mandibulaire
Priodonte : Généralités. Anatomie et physiologie du priodonte.
Pathologies du priodonte. Étiologie des maladies du priodonte. Données cliniques. Phases de traitement. Chirurgies couramment pratiquées.
PATHOLOGIES SYSTEMIQUES
OBJECTIF(S
Identifier les différentes affectations et les maladies systémiques. Distinguer un état pathologique d'un état normal. Identifier les principes de base de la pharmacologie. Interpréter le questionnaire de santé.
CONTENU
Théorie
Pathologie systémique : Affections cardiaques. Maladies sanguines et cardio-vasculaires. Système respiratoire. Tube digestif. Système endocrinien. Maladies du système nerveux. Maladies infectieuses et de la peau.
Pharmacologie : Considérations générales et administration des médicaments. Médicaments du système nerveux central. Anesthésiques locaux. Antibiotiques et corticostéroïdes. Considérations pharmacologiques face au client ayant une histoire médicale. Toxicité des médicaments. Urgences médico-dentaires
MATÉRIAUX DENTAIRES
OBJECTIF(S
Identifier certains matériaux dentaires utilisés en dentisterie et décrire leurs propriétés, leurs présentations et leurs rôles. Sélectionner le matériau le plus indiqué pour une situation clinique particulière tout en justifiant son choix. Manipuler le matériau choisi, selon les indications du fabricant.
CONTENU
Théorie
Conditions physiques particulières au milieu buccal. Propriétés physiques des matériaux dentaires. Produits du gypse. Matériaux a empreintes. Matériaux obturateurs : amalgame, résines acryliques, composites. Bases dentaires. Ciments dentaires. Résines pour scellement de puits et fissures. Vernis protecteurs. Pansements péris dentaires. Pâtes abrasives, dentifrices. Protecteurs buccaux. Couronnes temporaires.
Laboratoire
Utilisation des matériaux dentaires en dentisterie. Manipulation des différents matériaux dentaires. Malaxage, coulée, meulage et finition de modèles d'étude. Prise d'empreintes primaires. Fabrication d'un protecteur buccal. Fabrication d'un porte empreinte individuel. Démonstration de l'utilisation des ciments pour couronnes et ponts et des mainteneurs d'espaces. Manipulation des pansements péris dentaires.
PRÉ-CLINIQUE I
OBJECTIF(S)
Effectuer les préparatifs requis pour une séance de prophylaxie buccale. Exécuter une prophylaxie buccale selon les techniques appropriées. Préparer et appliquer un pansement péri dentaire. Effectuer des points de suture péri dentaires. Identifier et décrire les différentes composantes et fonctions d'un dossier. Inscrire au dossier le compte rendu de l'intervention.
Théorie
Questionnaire de santé. Examen intra, extra oral. Examen du périodonte. Inscription au dossier. Plan de traitement complet. Plan de traitement pour la séance. Préparation de l'appareillage et de l'aire de travail. Stérilisation et désinfection. Les instruments de prophylaxie buccale et leur utilisation. Aiguisage des instruments de prophylaxie. Techniques d'instrumentation : prise, adaptation, point d'appui, angulation, insertion, activation. Détartrage. Aplanissement des racines. Polissage sélectif des surfaces dentaires. Applications topiques d'agents anticariogènes et/ou des substances désensibilisantes. Appareils ultrasoniques et mécaniques pour la prophylaxie buccale. Pose du pansement péri dentaire. Enlèvement des points de suture péri dentaires.
PRÉ-CLINIQUE II
OBJECTIF(S)
Effectuer les préparatifs requis pour une séance de dentisterie opératoire. Exécuter une séance de dentisterie opératoire selon les techniques appropriées. Procéder au scellement de puits et de fissures.
Théorie
Préparatifs de l'appareillage et de l'aire de travail. Instrumentation en dentisterie opératoire. Cavités. Digue et crampon. Matrice et coin de bois. Protection pulpaire et pansement temporaire. Insertion de l'amalgame et des esthétiques : compaction et sculpture. Polissage d'amalgames et d'esthétiques. Mordancage. Scellement des puits et des fissures.
STAGE CLINIQUE I
OBJECTIF(S)
Enseigner au client des notions générales de prévention en hygiène dentaire. Effectuer des prophylaxies buccales. Appliquer des agents anticariogéniques et désensibilisants. Analyser conjointement avec les cliniciens la nature des cas traités.
CONTENU
Théorie
Analyse des cas traités.
Laboratoire
Enseignement au client. Examen buccal préliminaire. Dossier du client. Détartage. Aplanissement des racines. Polissage sélectif des dents. Application topique d'agents anticarrogéniques et désenbilisants.
STAGE CLINIQUE II
OBJECTIF(S)
Enseigner au client des notions de prévention en hygiène dentaire. Effectuer adéquatement les examens requis. Procéder à la prise et au développement des radiographies dentaires. Constituer ou compléter le dossier d'un client. Exécuter adéquatement les différentes techniques relatives à la prophylaxie buccale, à la dentisterie opératoire et aux laboratoires.
CONTENU
Laboratoire
Enseignement aux clients. Examens buccaux préliminaires. Examens radiologiques préliminaires. Prise et développement des radiographies dentaires. Dossier du client. Prise d'empreintes primaires et fabrication de modèles d'étude. Détartrage, aplanissement des racines. Polissage sélectif des dents. Application topique d'agents anticariogéniques et désensibilisant. Insertion des matériaux obturateurs. Polissage des matériaux obturateurs. Relevés alimentaires. Examens péris dentaires
STAGE CLINIQUE III
OBJECTIF(S)
Enseigner au client des notions de prévention en hygiène dentaire. Effectuer adéquatement les examens requis. Procéder à la prise et au développement des radiographies dentaires. Constituer ou compléter le dossier d'un client. Exécuter adéquatement les différentes techniques relatives à la prophylaxie buccale, à la dentisterie opératoire et aux travaux de laboratoires.
CONTENU
Laboratoire
Enseignement aux clients. Examens buccaux préliminaires. Examens radiologiques préliminaires. Prise et développement des radiographies dentaires. Dossier du client. Prise d'empreintes primaires et fabrication de modèles d'étude. Détartrage, aplanissement des racines. Polissage sélectif des dents. Application topique d'agents anticariogéniques et désensibilisants. Insertion des matériaux obturateurs. Polissage des matériaux obturateurs. Relevés alimentaires. Examens péridentaires
STAGE EN SANTÉ COMMUNAUTAIRE
OBJECTIF(S)
Identifier les caractéristiques des clientèles et des milieux de stage retenus. Adapter les programmes aux situations particulières des groupes visés. Décrire son programme d'intervention au responsable du milieu de stage. Procéder à des interventions préventives en santé dentaire auprès de groupes cibles dans des milieux divers.
CONTENU
Théorie
Préparation des interventions en santé communautaire. Adaptation du matériel et des données théoriques à la clientèle visée. Évaluation des programmes et des interventions éducatives.
Laboratoire
Application de programmes en santé dentaire planifiés Éducation sanitaire dentaire dans les écoles primaires, les écoles secondaires et auprès de groupes spéciaux : centres d'accueil, milieux hospitaliers, institutions pénitentiaires, cours prénatal, lieux publics. Relance dans les différents milieux visités.
RADIOLOGIE DENTAIRE
OBJECTIF(S)
Effectuer les préparatifs requis pour une séance de radiologie dentaire. Maîtriser les notions et les techniques de radiologie dentaire. Procéder à la prise des radiographies dentaires et évaluer la qualité de l'image réalisée. Mettre en pratique les mesures de radioprotection.
CONTENU
Théorie
Historique. Concepts fondamentaux de l'énergie radiante. Les rayons : production et propriétés. Composantes de l'appareil émetteur de rayons-X. Mathématique de l'exposition. Techniques radiographiques dentaires. La pellicule radiographique. La chambre noire et le traitement des pellicules. Appréciation et interprétation sommaire de l'image réalisée. Dosage et radioprotection.
Laboratoire
Prise de radiographies intra orales sur mannequin Dexter. Traitement des films en chambre noire. Montage. Appréciation technique. Interprétation sommaire de l'image radiographique. Pratique des mesures préventives relatives aux effets des radiations pour soi-même et son entourage.
SÉMINAIRE D'INTÉGRATION
OBJECTIF(S)
Analyser conjointement avec les cliniciens et les autres élèves son comportement professionnel et les cas traités en clinique. Démontrer la nécessité de maintenir à jour ses connaissances théoriques et techniques. Dégager de l'expérience clinique ce qu'elle exige relativement à la compétence et à la responsabilité professionnelle du technicien en soins bucco- dentaire.
CONTENU
Laboratoire
Le contenu sera préparé en fonction des besoins et expériences cliniques des élèves. Il peut toucher entre autres les aspects suivants : éthique professionnelle : code de déontologie, jurisprudence, responsabilité professionnelle; initiation au monde du travail : organisation d'un système de prévention et d'un système de rappel, fichier, dossier; conduite à suivre en cas d'urgences médicales en milieu dentaire; approches face aux clientèles cibles; analyse des cas cliniques; nouveautés dentaires.
VI.LES STAGES
6.1 Importance et finalité
La théorie n'a d'intérêt que si elle est mise en application. Les stages constituent au sein de la formation un temps d’apprentissage privilégié d’une pratique professionnelle par la possibilité qu’ils offrent de dispenser des soins dentaires et permettent la mise en oeuvre des compétences acquises dans la formation.
Les stages occupent une position intermédiaire entre la vie professionnelle et les savoirs théoriques dispensés en cours. Ils permettent aussi d’améliorer certains aspects de la profession et de transformer savoir en savoir-faire afin d’acquérir les compétences nécessaires pour la prise encharge des patients. Les compétences requises servent à définir le profil.
6.2 Encadrement
L’enseignement clinique doit être assuré du personnel qualifié qui prépare progressivement les élèves aux responsabilités qu’impliquent les soins bucco-dentaires.
L’organisation des stages relève de la compétence de l’école en collaboration avec les responsables des structures d’accueil. Les objectifs de stages sont définis par les encadreurs de stage en liaison avec les responsables des structures d’accueil. Chaque année tous les élèves doivent effectuer des stages en rapport avec le contenu de l’enseignement théorique parallèlement suivi
Un contrat d’encadrement doit être conclu entre l’équipe pédagogique de l’institut et la structure d’accueil définissant les objectifs, les déroulements et les critères d’évaluation.
L’encadrement du stagiaire pose de nombreuses difficultés compte tenu de la situation socio-économique des encadreurs (école et formation médicale d’accueil), de l’ignorance des objectifs et de l’importance de stage par l’élève etc…Pourtant l’encadrement de l’élève est primordial, tant pour la qualité de son stage que la sécurité des malades.
1°Affectation
Ces stages s’effectuant en milieu hospitalier (industrie alimentaire les écoles, cabinet dentaire privé) bénéficiant d’un encadrement adapté
L’élève est affecté tenant compte de la planification de stages établi par l’école en accord avec le chargé de formation du lieu d’accueil. L’élève doit être informé(e) du lieu, du service ainsi que des objectifs relatifs à son stage.
2° Suivi de l’élève
Le maître de stage collabore avec l’encadreur de stage, le chargé de formation et le chef de l’unité de soins pour l’accueil et l’encadrement du stagiaire dans le service. Une documentation sur les missions et les spécificités du service se soins est mise à disposition du stagiaire.
L’élève doit être aidé à formuler les objectifs de son stage et doit travailler sous la responsabilité de l’école, de la formation médicale, du dentiste et du chef de service. Lorsque le terrain de stage ne comporte pas dentaire. L’élève peut être encadré par un personnel non dentaire mais expérimenté dans le domaine.
L’élève doit avoir les compétences techniques et professionnelles pour suivre les instructions qui lui sont données et doit que exécuter les taches qu’il maîtrise.
3° Evaluation (cotation)
L’évaluation de l’enseignement clinique doit se faire pendant et à la fin de stage.
a) par l’élève lui-même (auto- évaluation) :
-par la présentation de ses points forts et ses points faibles, établissement du rapport entre la théorie et la pratique, la capacité de formuler des objectifs de son stage et d’exécuter les taches relatives aux objectifs de stage ;
-à l’aide de son panier des acquis, son cahier d’activités, des avis des encadreurs et la notation en de fin stage.
b) par le proviseur, l’encadreur principal, l’encadreur de stage,le chargé de formation ,le chef de service et l’infirmier dentaire:
-à travers (contrôle) les documents de stage et pédagogiques;
-en observant l’exécution des taches ;
-visites sur le terrain ;
- avis de l’élève.
4° Qualités d’un bon stage
a) Les objectifs de l’élève sont adaptés au service de soins
b) L’élève atteint ses objectifs de stage
c) L’évaluation à mi-stage et la cotation en fin de stage reflètent la réalité du niveau de progression du stagiaire
d) Les avis du stagiaire sont pris en compte par le service pour améliorer sa prise en charge pédagogique.
5° Documents de stage
Pour mener à bien son stage, l’élève doit tenir les documents ci-après :
-la carte de l’élève et le macaron ;
-le cahier d’activités journalières ;
-le carnet de stage ;
-le panier des acquis (des compétences nouvelles) :
-objectifs de stage.
6° Récolte des données
Elle consiste à recueillir toutes les informations pertinentes concernant un individu ou une communauté et constitue un outil indispensable pour la prise en charge de la personne et la communauté.
Elle permet à l’élève d’identifier le ou les problèmes de santé réels ou potentiels.
a) L’élève peut recourir à plusieurs sources :
Enquête sur le terrain et observation directe ou indirecte et examen du patient ;
Communication avec l’équipe soignante ou agents sanitaires ;
Registres et fiches ;
Le questionnaire ;
Dossier de l’infirmier et du technicien en soins bucco-dentaire ;
Les connaissances de l’élève.
b) Les informations à recueillir sont les suivantes :
1. Les informations Administratives :
< Identité de la personne
2. Les informations sanitaires :
< Les antécédents médicochirurgicaux et allergies connues
< Le régime alimentaire
< Les appareillages : prothèses, lunette, sonde, perfusions
< Évaluation de l’état de conscience et cutané
< Bilan bucco-dentaire
< prise des paramètres vitaux, examens d’entrée
7° LES SITUATIONS COMPLEXES PROFESSIONNELLES
Définition
Objectifs
Aspects
7.1 .EN PRATIQUE LES SITUATIONS COMPLEXES C’EST QUOI ?
Une situation complexe c’est un travail de réflexion de l’élève sur une situation qu’il a personnellement vécue au cours de sa pratique professionnelle, lors d’un stage, hospitalier ou médecine préventive. Elle n’est pas une « observation clinique » au sens médical du terme, il peut s’agir d’un récit chronologique, d’un récit structuré permettant de suivre la démarche de résolution de problème(s) professionnel(s) ou d’un récit déstructuré, se focalisant sur les séquences marquantes de la situation . Il ne s’agit pas d’être exhaustif, de chercher à relater tout ce qui s’est passé du début à la fin, mais de décrire le plus finement possible les moments forts ou les moments « à problème » de la situation (incident critique, par exemple).
1°Situation : Il s’agit d’une situation de pratique professionnelle hospitalière ou ambulatoire ayant un caractère exemplaire .
2° Complexe : une situation complexe est une situation qui présente les caractéristiques suivantes (3) :
• elle présente un caractère pluridimensionnel : biomédical, psychoaffectif, environnemental, éthique, administratif, médico-légal…
• plusieurs stratégies de résolution de problème existent, et il n’est pas toujours possible de les hiérarchiser,
• la solution n’est pas univoque et plusieurs solutions peuvent avoir une pertinence comparable,
3° Authentique : C’est une situation réelle, vécue par l’élève. Il est parti prenante de la situation, c’est un des acteurs de la situation. L’authenticité est donc le fruit de deux éléments :
• situation professionnelle vécue et non inventée ou imaginée,
• situation restituée de la façon la plus vraie par le narrateur, c’est à dire en étant émotionnellement le plus subjectif possible, tout en étant factuellement le plus objectif possible.
7.2. COMMENT CA MARCHE ?
C'est une démarche des soins infirmiers. L'élaboration des situations complexes authentiques est un exercice réflexif d’autoévaluation de pratique professionnelle et d’autoformation qui doit comporter quatre parties « imposées » :
a) Le récit : Doivent figurer :
• tous les indices perçus par l’élève permettant d’analyser le ou les problèmes : éléments sémiologiques, éléments biographiques du patient (histoire, environnement familial, social, culturel et économique) qui ont du sens,
• le reflet cognitif et émotionnel chez l’élève des informations recueillies,
• les interactions relationnelles entre le patient, l’élève et l’environnement (facilitatrices ou bloquantes)
• les stratégies de résolution de problème,
• les éléments du respect de l’autonomie du patient, du consentement éclairé, de la décision partagée.
• tous les éléments de la (des) décision(s) prise(s) Le récit est sans interprétation à posteriori ni correction ni omission volontaire. L’exposé est descriptif et s’attache aux faits mais aussi au ressenti de celui qui écrit, à ce qu’il a perçu, analysé, fait, dit ainsi que ce qu’il n’a pas analysé, pas fait ou pas dit. Le récit doit être descriptif et rendre compte au plus près de ce qui s’est passé, du point de vue de l’élève, pour que l'encadreur, pour faire son travail pédagogique, puisse se mettre « dans la peau » de l’élève.
b) L’analyse : une fois la narration faite, l’élève analyse le contenu de la situation. Ce travail réflexif « à froid », c’est à dire à distance de l’action doit :
• expliciter le comment (il s’y est pris, il a analysé, il a décidé, il a échangé…) pour
• argumenter le pourquoi (il a fait ça, ou pas fait, dit ou pas dit, perçu ou pas perçu…). Ce travail permet de décrire les compétences développées en situation professionnelle à un moment donné, dans un contexte donné, mais aussi les manques ou les imperfections et de rendre compte des processus cognitifs mis en jeu.
b) Les tâches d’apprentissages induites : De l’autoévaluation doit naître une autoformation, l’élève ayant pointé des manques ou des erreurs, il se fixe des tâches d’apprentissages pour les améliorer ou les corriger : recherche documentaire, avis de personne(s) ressource(s), échanges entre pairs,
c) formation, travail personnel…Ces tâches d’apprentissages doivent
d) être décrites et analysées, pour que le(s) maître(s) d’apprentissages puisse (nt) en évaluer la pertinence.
7.3 A QUOI CA SERT ?
L’objectif pédagogique des situations complexes est d’améliorer les compétences professionnelles de l’élève. Pour cela, le récit des SC a deux fonctionnalités :
• Pratique réflexive : l’élève met en mot son action au cours d’une situation professionnelle authentique. Ce faisant, il réfléchit à ce qu’il a fait, comment il a procédé et pourquoi il a procédé ainsi. De cette analyse réflexive naît un questionnement qui déclenche un renforcement ou une remise en cause des connaissances antérieures, une recherche de nouvelles connaissances qui viendront enrichir voire modifier les connaissances antérieures.
• Rétroaction pédagogique : La mise en forme par l’écriture permet aux encadreurs ( pendant les stages hospitaliers, maîtres de stage, encadreurs, enseignants) de se faire une idée la plus exacte possible de ce qui s’est passé dans cette situation professionnelle mais avec les« lunettes » de l’élève. L'encadreur intervient après le travail de l’élève avec ses « lunettes » d’enseignant pour valider ce qui est pertinent et proposer des pistes de réflexion, si nécessaire, en faisant prendre conscience à l’élève des améliorations possibles = c’est la rétroaction pédagogique. Celle-ci peut être orale ou écrite mais, de toute façon, une trace de cette rétroaction doit figurer dans le rapport.
7.4. COMMENT EVALUER LES SC ?
Les SC réalisées spontanément par les élèves ou à la demande d’un maître de stage ou son encadreur, peuvent être évalués soit :
• par des enseignants formés à cette technique,
• par des binômes d’enseignants (enseignant formé – maître de stage non formé dans le cadre d’une formation pédagogique de formateur)
• par des groupes d’échanges de pratiques entre élèves, dans le cadre d’une formation pédagogique des élèves,
• par des groupes d’échanges de pratiques des encadreurs de stages, dans le cadre d’une formation pédagogique des enseignants.
NB. Qualité du récit : un bon récit est un récit subjectif où l’élève s’implique (emploie le « je ») et objectif factuellement, qui reflète bien le discours de(s) l’autre(s), qui relate bien l’histoire et la trajectoire du patient, qui décrit bien l’action
7.5. EN CONCLUSION
Ces situations complexes peuvent être réalisées pendant les six périodes de stages de fin d'études, ce qui permet aux maîtres d’apprentissages de chaque stage de les contextualiser c’est à dire d’apprécier que des compétences spécifiques que l’élève peut acquérir pendant ce stage ont bien été acquises.
Cela permet également aux encadreurs de juger de l’évolution des acquisitions de compétences. Enfin, les SC font partie des traces d’apprentissages de la démarche et la planification des soins . Les SC ont donc une double fonctionnalité évaluative :
• Outil d’évaluation formative : Les SC sont un des outils mis en place pour permettre une évaluation formative de qualité des élèves par les maîtres de stages, au cours de chaque stage.
• Elément de l'évaluation finale: Ces SC seront une des traces d’apprentissages contenues dans le rapport de stade de l’élève.
8° Répartition des stages
DISCIPLINES SEMAINESS HEURES OBSERVATION
Soins infirmiers 5 225
Ecole (santé scolaire) 3 135
Industrie alimentaire 4 180
Santé communautaire 20 900
Service dentaire 21 945
Pédo-odontologie 3 135
Géronto-odontologie 2 90
Laboratoire 4 180
Total 63 2.699
9° Rapport de stage
L’épreuve orale consiste en la présentation d’un rapport de stage. C’est un et personnel de quinze a vingt-cinq pages. Ce rapport est présenté et défendu devant un jury de quatre membres :
- 1 délégué de la 6ème direction, Président ;
- 2 professionnels en soins bucco-dentaires du terrain dont 1 de la ZS, 1 de hôpital et 1 de l’école (membres)
Le rapport est noté sur 30 points et la durée de la défense ne doit pas excédée 15 minutes.
9.1 CADRE REGLEMENTAIRE
Le nouveau canevas de rédaction du rapport de stage de fin d’études s’appuie sur la note circulaire du 12 avril 2008 n°115/ 1256/20 /0698 /SDBB / 2008 relative à la transmission du canevas de rédaction et grille d’évaluation du rapport de stage de fin d’études qui stipule : « La Direction de l’Enseignement des Sciences de santé du niveau secondaire accorde une place prépondérante à l’enseignement clinique dans la formation du futur professionnel de santé. Les différentes périodes de stage inscrit au programme constituent un moment à la fois formatif et évaluatif. L’apprenant est tenu à rédiger un rapport de stage de fin d’études. Ce documents doit être considéré comme un rapport original, une production personnelle et authentique du finaliste, permettant de témoigner qu’il a eu à se socialiser à exercer situation, à s’adapter à de situation professionnelles nouvelles et complexes… L’exposé du rapport de stage est considéré désormais comme épreuve orale, en remplacement des examens oraux, jugés actuellement inadaptés par les acteurs du terrain »
Par contre, ce rapport n’est pas un réel travail de recherche, mais c’est une description des situations des situations professionnelles complexes vécues en stage.
9.2 CONTENU DU RAPPORT
En nous référons à la rédaction française, tout rapport comprend l’introduction, le corps et la conclusion.
A° INTRODUCTION
L’apprenant répond à la préoccupation ci-après : « Quelles est, pour vous, la raison d’être de stages professionnels, et quelle est sa finalité pour votre formation ? »
Alors que les stages constituent au sein de la formation un temps d’apprentissage privilégie d’une pratique professionnelle par la possibilité qu’ils offrent de dispenser des soins.
B° PARCOURS EN STAGES
Pour chaque service ci-après parcouru en 4ème année :
-Santé scolaire
-Santé communautaire
-Industrie alimentaire
-Service hospitalier
-Service dentaire
L’apprenant sera appelé à :
Décrire des situations professionnelles complexes (une ou deux) vécues en stages et qui ont permis d’apprendre quelque chose en rapport avec sa formation professionnelle, en se référant aux connaissances théoriques apprises en 1ère , 2ème , 3ème ;
Expliquer par rapport à chaque situation décrite, quelle a été l’intervention/contribution personnelle, le résultat et l’évaluation ;
Etablir le lien entre la (les) situations (s) vécue(s) et les théories apprises à l ‘école, durant les 3années précédentes.
C° CONCLUSION
L’apprenant présente :
Les points et les points faibles de son parcours en stage de fin d’études ;
Les recommandations/suggestions adresses à la 6ème Direction, à la coordination des ITM/IEM, à la Direction des soins infirmiers, au Bureau
D° REDACTION
Le texte destiné à être saisi doit être de plus lisible pour faciliter la tâche au dactylographe. C’est l’élève qui est le responsable de la saisie.
Le manuscrit :
Une introduction ;
Le corps ;
Une conclusion générale ;
Une bibliographie ;
Une table des matières des annexes.
Il est d’usage avant l’introduction de faire part de :
Une réflexion : qui peut être un proverbe, une verset biblique qui vous inspire
Une dédicace : une sorte de grande reconnaissance aux personnes qui vous sont chères ;
Une avant –propos : les remerciements à certains personnes qui ont aidé directement dans l’élaboration du travail ou dans votre formation ;
Une liste des abréviations : utilisées dans le rapport.
Remarques
La correction du rapport après la saisie doit être minutieuse. Une première lecture doit effectuer l’ordinateur avant l’impression en comparant avec original, car un mot, une phrase ou même un paragraphe peut avoir été omis. Une deuxième sera effectuée par l’encadreur après l’impression d’une copie.
La multiplication d’autres copies du rapport n’interviendra qu’après accord de votre encadreur ;
La couverture reproduit exactement la page du titre, c’est-à-dire :
a) En haut : la dénomination officielle de votre école (ITM)/IEM) ;
b) Au centre : le titre du rapport avec en dessous votre nom ;
c) En bas
1) A gauche : la mention : présenté et défendu pour l’obtention du diplôme de …
2) A droite : le nom et profession de votre Encadreur
3) Au centre : l’indication de l’année scolaire.
E° DEFENSE
Elle se résume dans l’espace de temps ne dépassant pas 20minutes. Elle consiste :
A exposer le résumé de votre rapport ;
A faire part des principaux acquis du rapport tels qu’ils sont résumés dans votre conclusion ;
A répondre enfin aux questions des membres jury.
NB : Parler toujours de façons audibles et rester affable.
VIII. LES RESPONSABILITES D’UN (E) TECHNICIEN (E) EN SOINS
BUCCO-DENTAIRES
- Dépister les maladies bucco-dentaires (examen buccal sommaire ; prises de la radiographie dentaire sous la responsabilité d’un dentiste)
- Elaborer le programme de santé dentaire publique :
- Prévenir les affectations bucco-dentaires sous la direction d’un dentiste (insertion de matériaux et obturateur, de scellements des puits dentaire, etc ) :
- Assurer l’éducation sanitaire et nutritionnelle en matière de prévention des maladies dentaires ;
- Effectuer des opérations parodontie sous la direction du dentiste (traitements des gencives) et collaborer aux traitements d’orthodontie (redressements de la direction)
IX. Les principales qualités requises pour exercer la profession DE TECHNICIEN (E) EN SOINS BUCCO-DENTAIRES
• intérêt pour la médecine dentaire et la promotion de la santé
• intérêt pour les relations humaines et sens de la communication
• faculté d´adaptation, disponibilité, tact
• capacité d´observation et d´écoute
• habileté manuelle, précision, minutie
• patience et perseverance
• sens de la pédagogie
VIII. LES PRINCIPAUX EMPOYEURS DES TECHNICIENS EN SOINS
BUCCO-DENTAIRES
- Le cabinet dentaire public et privé
- Les écoles
- Les industries alimentaires
- Les compagnies des produits dentaires
- Les services dentaires des hôpitaux
- Les programmes (S.S.P.)
IX. SUPPORTS PEDAGOGIQUES
9.1. MATERIELS
A.POUR EXAMENS
1. Manches de miroir
2. Sonde dentaire
3. Eclaireur (torche intra bucco)
4. Préceles
5. Eclaireur électrique
B.POUR SOINS
1. Pince aiguille
2. seringue en eau
3. fils de structures
4. fils de …..
5. curettes dentaires
6. grattoir
7. lancette
8. spatules
9. écarteur
10. pinces à pansement I boite
11. écarteur
12. ciseaux à email
13. bourre – pâte
14. brosses
15. marteau
16. taille dentaire
C.POUR EXTRACTION DENTAIRE
1. Daviers
2. mors du davier
D.AUTRES
- Dents artificiels
- Porte empreints
- Mâchoire des animaux
- Matériaux de reconstitution : Ciments, composite et amalgame
8.2. OUVRAGES
a) Généraux
- Livres d’anglais
- Livres de français
- dictionnaires
- livres de mathématiques
- chimie et physique
-informatique
-psychologie
-sociologie
b) communs
-anatomie et physiologie
-santé communautaire et médecine préventive
-pharmacologie
-laboratoire
- pathologie
-technique de soins infirmiers
-microbiologie, entomologie et parasitologie
-déontologie
-administration et législation
-psychiatrie
-nutrition
-puériculture
-chirurgie
-imagerie
c) Spécifiques
- Introduction à la profession dentaire
- Manuel de maladies bucco-dentaires
- Hygiène dentaire
- Technique d’hygiène dentaire
- Santé bucco-dentaire
- Code déontologie du dentiste
- Programme national de santé bucco-dentaire
- Dent et santé
- Chirurgie oro-maxillo-faciale
- Stomatologie
- Médecine buccale
- Matériaux dentaires
- Hygiène dentaire et la promotion de la santé
- Dents. Ses maladies et leurs traitements
8.3. AUTRES MATERIELS D’APPRENTISSAGE
1. Planches d’anatomies bucco-dentaires
2. Planches pour matériels de soins bucco-dentaires
3. Divers os du complexe oro-maxillo-facial
4. Mobilier dentaire :
- Chaises et fauteuil
- Tables
- Eclaireurs
5. Fiches techniques d’éducation pour la santé bucco-dentaire
XI. Personnels
1. Personnel administratif
- Préfet de l’ITM
- Proviseur de la section
- Encadreurs de stage
- Consultant (Chirurgien-dentiste)
2. Personnels enseignants
a) Cours à caractère général
b) Cours spécifiques
- 1Chirurgien-dentiste permanent
- Chirurgien –dentiste visiteur
- Infirmier formé en stomatologie
XII. CONCLUSION
Le présent document ne constitue pas un référentiel de formation, mais en quelque sorte un projet, en attendant un programme officiel qui sera mis à notre disposition par la direction de l’enseignement des sciences de santé. Sa contribution est essentielle et de même que son soutien.
XI BIBLIOGRAPHIE
-
SPECIFICITE DES SOINS INFIRMIERS EN PSYCHIATRIE
MODULE 2
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CHAPITRE I
(CONCEPTS DE SANTE MENTALE ET DE MALADIE MENTALE)
OBJECTIFS
Il s'agit d'acquérir des connaissances diversifiées sur la santé et la maladie mentale,
La sémiologie qui fait l'objet de cette partie de l'enseignement ne doit donc, ni ignorer les données qui ont pu conduire aux différentes nosographies, ni surtout s'y limiter,
Cette sémiologie exige une connaissance de l'évolution psychologique de la personnalité à un niveau pratique et concret,
L'acquisition de ces différents repères théoriques a pour but de permettre à l'élève de percevoir un sens dans un ensemble de signes.
PROGRAMME
Il vise à obtenir une meilleure compréhension des signes étudiés. Pour ce faire, il convient :
de rappeler au préalable comment s'opère le développement de la personnalité,
de définir avec précision des termes du vocabulaire psychiatrique, tel que : angoisse,
anxiété, obsession… et même : intelligence, débilité.
A /Concepts fondamentaux : psychisme et santé mentale
- définition des concepts : névrose, psychose, état limite,
- rôle des mécanismes dits : de défense, d'adaptation, de régression,
- aspects dynamiques de la personnalité : pulsion, refoulement, projection, sublimation, motivation.
B /Etude des différents discours et de leurs grands courants
Ces grands courants sont étudiés, dans leur raison d'être par rapport à la maladie mentale et dans leur contenu.
Connaissance des grands courants.
Histoire et théorie de : la psychiatrie, la psychanalyse, la psychothérapie institutionnelle, l'antipsychiatrie.
Influence : de la religion, de la culture, du politique.
C /Facteurs étiopathogéniques
Ce chapitre est destiné à considérer sous une forme globale l'étiologie et la pathogénie des troubles mentaux :
- pathologie du développement psycho-affectif,
- pathologie du groupe familial,
- pathologie du groupe social,
- facteurs ethniques et culturels,
- facteurs génétiques,
- facteurs traumatiques, infectieux, toxiques, dégénératifs,
- rôle des événements.
D /Classification des maladies mentales
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CHAPITRE 2
(L'INFIRMIER DANS SA RENCONTRE AVEC LE MALADE MENTAL)
OBJECTIFS
Acquérir une démarche intellectuelle en sciences humaines ;
Réfléchir et travailler sur ses propres attitudes dans la relation soignant-soigné ;
Sensibiliser l'élève à une compréhension des modes de communication autres que la parole.
PROGRAMME
A /Méthodes de travail spécifiques
Il ne s'agit plus ici seulement d'acquérir des méthodes de travail concernant l'enseignement, mais d'envisager une démarche intellectuelle qui montrera les mécanismes de l'observation.
A cette occasion, seront étudiées les notions de signifiant, signifié, projection, interprétation, investissement.
Ce travail ne peut pas se limiter au temps de cours prévu. Pour être intégré, il devra être l'objet de l'attention des formateurs et des élèves, notamment lors des travaux individuels de recherches. La précision de l'information et la rigueur de son traitement étant les conditions primordiales pour aboutir à une analyse significative :
Les problèmes liés à l'observation :
- observation simple (objet),
- observation complexe (comportements humains, vie de groupe).
Méthodes de recueil de l'information :
- formation à :
l'enquête,
l'entretien,
la réunion,
l'étude de cas.
Traitement de l'information
- analyse de contenu.
La transmission de l'information : Ecrite - Orale
- les moyens de la communication :
le dossier infirmier, le rapport,
le dossier médical, l'affiche,
l'audiovisuel…
- les phénomènes de la communication :
le message, le code,
les parasites…
B /La relation soignant-soigné
Ce chapitre ne peut prétendre épuiser ce sujet.
C'est tout au long de la scolarité que l'élève doit s'interroger sur la relation soignant-soigné.
La relation thérapeutique n'existe que dans le cadre d'un projet thérapeutique.
Les différents points abordés dans ce chapitre sont à envisager dans leur valeur et leur limite :
1. étude des modes de relations :
- d'autorité, de surveillance, d'acceptation, de maternage, de relation amoureuse et sexuelle.
2. L'engagement personnel dans la relation avec le malade :
- la demande exprimée, la demande réelle,
- la disponibilité,
- l'écoute,
- l'agressivité, la contre-agressivité (exprimée ; latente),
- le transfert, le contre-transfert,
- les difficultés de supervision de la relation soignant-soigné,
- le rythme de travail (3 x 8) et la thérapie.
3. Attitudes personnelles dans la relation avec le malade.
- Attitudes : interrogatives, interprétatives, compréhensives.
C /Développement personnel et de groupe
Ce chapitre correspond à une nécessité nommée dans le quatrième point des objectifs généraux. Il concerne notamment les attitudes et les aptitudes.
Il est aussi une sensibilisation à la formation continue.
1. les différents groupes ont deux objectifs :
le développement personnel et de groupe, avec les dimensions :
psycho-affective
psycho-sociologique éducative.
L'initiation à l'acquisition de techniques d'animation et de communication :
analyse des rôles dans des situations vécues,
expression corporelle,
jeux de rôles, psychodrame,
terre, peintures, sport…
2. Les phénomènes du dynamisme d'un groupe.
Notion sur :
les réseaux de communication,
la dynamique des conflits,
les leaders, le silence.
3. Cette unité d'enseignement aborde également, sous forme de réflexions, discussions ou débats les préoccupations du monde contemporain.
Par exemple :
les religions, les sectes,
la condition féminine,
l'euthanasie, la drogue,
l'art et la folie,
l'écriture et la folie.
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CHAPITRE 3
(MOYENS D'ACTION EN SANTE MENTALE)
OBJECTIFS
Familiariser le futur infirmier au dispositif général de soins en santé mentale.
Faire prendre conscience de la nécessité et des possibilités d'une prévention efficace.
Aider l'élève à cerner les fonctions infirmières dans les initiatives, la responsabilité et les limites qui relèvent de la profession tant à l'hôpital, qu'en milieu extra-hospitalier.
PROGRAMME
A /Généralités sur les moyens d'action en santé mentale
1. Modalités d'admission :
- admission (service libre) ;
- placements volontaires et d'offices (loi du 30 juin 1838) ;
- placements relevant des lois du 15 avril 1954 (alcoolisme) et du 30 décembre 1970 (toxicomanie);
2. Modalités de séjour :
- hospitalisation complète ;
- hospitalisation de jour ou de nuit (indications respectives) ;
- droits et charges des hospitalisés (charte du malade) ;
3. Permissions et sorties
4. Vie et travail protégés :
- les ateliers d'apprentissage ou de production, maintien et adaptation au travail et à la socialisation ;
- les activités occupationnelles pour les malades souffrant d'affections de longue durée et pour ceux limités dans leurs possibilités d'apprentissage ;
- les ateliers de créativité et d'expression, notamment lorsque la communication verbale est défectueuse ;
5. Les thérapies institutionnelles :
- à cette occasion, sera fait un travail de recherche et de réflexion sur la valeur d'une orientation thérapeutique donnée à la vie quotidienne du malade ;
- ces thérapies institutionnelles seront revues à l'intérieur des modules 3, 4, 5, 6 et 7 ;
6. Les médicaments psychotropes
7. Les cures de sommeil :
- insulinothérapie ;
- les sismothérapies ;
8. Les traitements de l'alcoolisme et des toxicomanies
9. Les services ou unités de soins spécialisés :
- services de psychiatrie infanto-juvénile ;
- services pour les alcooliques et les toxicomanes ;
- services pour les malades difficiles ;
- centres Médico-Psychologiques Régionaux ;
10. La prévention
- Aux diverses périodes de la vie ;
- Le dépistage précoce ;
11. La prévention et son rapport à la réadaptation ;
- L'éducation sanitaire en hygiène mentale ;
- Les limites de l'action sanitaire en hygiène mentale
- Le rôle et l'action des mass-média.
B /Le travail de secteur hors de l'hôpital
1. historique et politique de secteur :
- les courants de pensées dont est issue la politique de secteur,
- la circulaire du 15 mars 1960 (sur le secteur),
- l'arrêté et la circulaire du 14 mars 1972,
- la circulaire du 9 mai 1974,
- la psychiatrie communautaire dans divers pays.
2. Champs d'application et limites du travail de secteur :
- la psychiatrie publique et privée, le libre choix,
- les réponses de la psychiatrie aux demandes des usagers,
- les tâches de la psychiatrie publique : (place et rôle de l'infirmier),
- le problème des malades sans secteur, ou hors secteur.
3. Les conditions d'exercice du travail de secteur :
- le travail de secteur avec un service d'hospitalisation, dans un Centre Hospitalier spécialisé, dans un hôpital général, sans structures intra-hospitalières,
- influences :
de l'implantation des institutions,
de la répartition démographique,
- problèmes de circulation, de moyens de transport, d'assurance de personnels,
- responsabilité civile et pénale de l'infirmier,
4. Place et rôle de l'infirmier psychiatrique dans l'équipe de secteur :
- L'usager :
le patient, la famille, les voisins, le médecin,
accueil,
la demande faite, les réponses possibles de l'équipe,
les responsabilités de l'équipe et les lois sur les alcooliques dangereux et les toxicomanes.
- Le travail de secteur sur le lieu de consultation :
valeur et critique du rôle infirmier dans : le dépistage, la prévention des
rechutes,
rôles des divers membres de l'équipe,
les traitements individuels ambulatoires,
les thérapeutiques de groupe,
la prise en charge familiale,
- Le travail à domicile :
la visite à domicile : préalables, relation, soins, assistance infirmière auprès de l'entourage,
la prise en charge à domicile d'une famille,
- Travail de secteur et d'hospitalisation à temps partiel :
les hôpitaux de jour, les hôpitaux de nuit, structures administratives, modalités de prise en charge,
place des thérapies individuelles et de groupes, rôles et fonctions de l'infirmier dans les thérapies et dans l'animation,
formules nouvelles,
- Travail de secteur et de réadaptation :
les foyers de post-cure,
les organismes psychiatriques de réadaptation, le C.A.T., l'atelier protégé, l'atelier thérapeutique,
liaisons avec des organismes non spécifiques : l'orientation professionnelle, la
formation professionnelle.
L'emploi qualifié et sous-qualifié,
La loi du 30 juin 1975 d'orientation en faveur des personnes handicapées et les organismes qui en relèvent,
- L'assistance :
le bureau d'aide sociale,
les foyers d'hébergement,
les œuvres privées d'assistance,
- L'accompagnement des malades au long cours :
rôles de l'équipe de secteur : sa nécessité, ses limites,
la dépsychiatrisation,
les organismes de soutien (les clubs, foyers, restaurants…),
la protection des biens dans le cadre de la politique de secteur (loi du 3 janvier 1968),
- Le travail dans la communauté :
connaissance du secteur et de ses ressources,
éducation sanitaire du public et des responsables,
travail et démythification de la psychiatrie,
liaisons avec : familles, médecins généralistes, hôpitaux généraux, psychiatrie privée, services sociaux, administrations départementales et municipales, employeurs, police, associations diverses, etc.
- L'urgence :
les manifestations de l'urgence : état de crise, violence, tentative de suicide…
valeur et limites de la réponse psychiatrique,
nécessité ou non de l'hospitalisation,
autres réponses possibles,
la prévention des urgences,
5. Le travail dans l'équipe de secteur :
- Complémentarité des différents membres de l'équipe,
- Rôles spécifiques et rôles communs,
- Communication et concertation dans l'équipe pluridisciplinaire,
- Communication et concertation entre les équipes intra et extra-hospitalières.
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