ARK NETWORK reference.ch · populus.ch    
 
  
IPSS/LE BIEN-ETRE/UNESCO-GABEC 
 
 
Rubriques

Historique
Objectifs
Organisation
Les études
cours en vrac
projets
Archives
Quoi de neuf
Plan d'actions
Echos de l'ESS
NOS IMAGES
guidefinalistes
PALMARES FINAL
bucco-dentaire
PV DELIB 07 08
QUESTIONS G-OBS
LECON
PSYCHIATRIE
PALMARES
PV REUNIOS
COURS SANTE BD
cours soins bucc
STATUT et ROI
INTRO PATHOLOGI
LISTES DES ACQUI
PALMARES 08 -09
Enseignant
VOCABULAIRE
questions
PEDIATRIE
T.SOINS 3 A2
SANTE COM 1 A2
SANTE COM 3 A2
COURS T.S 2 A2
programme bucco
Santébucco-dent
soins bucco-dent
questions 3 A 2
cours PIP
cours patho chi
ETHIQUE PROF
RAPPORTS D'ACT
PALMARES BUCCO
DOC.ADM
COURS DE PEDIATR
patho.Interne
cours de pharmac
NORMES MEDICALES
COURS GYNECOLOGI
COURS D'OBSTETRI
TECHNIQ.COMMUN
TECHN.DE VENTE
TFC A1 CECILE
carnet de stage
FICHE EVALUATION
P.V 2013/2014
RAPPORT 13/14
jury 13/14
Vente en pharma
cas cliniques
memoire kindoki
RAPPORT STAGE
HOPITAUX
LOI CADRE SP
PALMARES 2013/14
PROJET VENTE
Ecole des VENDEURS PHAR
COURS LEGISL.PHA
MEMOIRE IN LINE
RESPONSABILITE
CODE DEONTOLOGIE
ETHIQUE PROFFESS
Entomologie
MEDECINE LEGALE
PREDICATIONS
parasitologie
rapports de stag
COURS PUERICULTU
TECHNIQUE DE COM
TECHNIQUE DE VEN
ENTOMOLOGIE
statut csbu
BIBLE MED LEGALE
criminalistique
sante mentale
techni readapati
ordinogramme
LEGISLATION PHAR
INITIATION PHARM
PHARMACO GENERAL
REFERENTIELLE
HYGIENE OFFINALE
SECOURISME
NUTRITION VP
PUERICULTURE VP
GESTION DE L'OFF
Ref form vend p
guide vendeur ph
psych vendeur ph
soins de santé
biologie general
chimie générale
READAPTATION
PSYCO PATIENT
PSYCH PHARMACIE
PSYCH SOCIALE
HYGIENE OFFICI
SSP EN PHARMACIE
SECOURISME VP
PALMARES APC

 

Liens

 Home  | Livre d'Or  | Album-Photo  | Contact

cours de Soins bucco-dentaire II

 
 
MINISTERE DE LA SANTE 
Institut Technique Médical le Bien-être 
Ecole des techniciens en soins bucco-dentaires 
Kinshasa/Ngaliema 
 
 
COURS 
D’INTRODUCTION 
AUX SOINS BUCCO-DENTAIRES 
II 
 
 
 
 
 
 
 
A l’intention des élèves techniciens en soins bucco-dentaires de niveau secondaire 
<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<< <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<< 
 
 
 
Par l’équipe pédagogique : 
BEKOMA YAMABESP médecin formateur  
BANINGOLA chirurgien-dentiste 
LONGE KOLI thérapeute dentaire 
 
 
 
 
AVRIL 2010 
 
 
 
PLAN DU COURS 
I.DIAGNOSTICS 
1. examens buccaux cliniques 
 
2. radiographie péri apicale – occlusale – inter proximale et radiographie de l’articulation temporomandibulaire 
 
II.SOINS PREVENTIFS 
1. Brossage des dents 
2. Rinçage de la bouche 
3. Utilisation de la soie dentaire 
4. Brossage de la langue 
5. Fils dentaire 
6. Le massage du palais, des gencives et autres tissus mous,  
7. Nettoyage et polissage  
8. Traitements au fluor  
9. Scellant 
10. Mainteneurs d’espace 
11. Protège-dents  
III.SOINS DE RESTAURATION 
1. Detartage et surfaçage 
2. Distraction alvéolaire 
3. Posage des implants 
4. Travail des alliages dentaire 
5. La prothèse Dentaire 
6. Obturations : amalgame (argent) et composite (blanc) 
7. Réparations, ablation et cimentation d’incrustations de surface et en profondeur et réparations de couronnes 
8. Applications topiques d'agents anticariogènes et/ou des substances désensibilisantes 
VI.ENDODONTIE 
1. traitement de canal 
2. Les pivots radiculaires et les couronnes. 
VII.PERIODONTIE 
1. Chirurgie 
2. détartrage et aplanissement des racines 
3. appareils périodontaux  
VIII.PROSTHODONTIE 
1. réparations et ajustements de prothèses dentaires 
2. regarnissage et rebasage de prothèses  
3. garnissage thérapeutique 
IX.CHIRURGIE 
1. Extractions de dents 
2. Incision des abcès buccodentaires 
3. Ponctions 
4. Pansement péri dentaire, protection pulpaire et pansement temporaire 
5. Anesthésie dentaire 
 
 
CHAPITRE VI SOINS SPECIFIQUES  
 
6.1 Relevés alimentaires 
 
6.2 Blanchissement des dents 
 
6. Scellement des puits et fissures 
 
6.4 Pansement péri dentaire, protection pulpaire et pansement temporaire 
 
6.5 Aplanissement des racines 
 
6.6 Dévitalisation 
 
6. 7 Enlèvement des points de suture péri dentaires 
 
6.8 Insertion de l'amalgame et des esthétiques :  
- compaction et sculpture, 
- Insertion des matériaux obturateurs,  
 
6.9 Applications topiques d'agents anticariogènes et/ou des substances désensibilisantes 
 
6.10 Aplanissement des racines 
 
6.11 Allongement de la couronne  
 
6.12 Traitement du canal 
 
6.13 Alvusion dentaire 
 
6.14 Techniques d'instrumentation : prise, adaptation, point d'appui, angulation, insertion, activation. 
 
6.15 Extraction dentaire 
6.16 Protèges dentaires 
 
CHAPITRE VI I SOINS SELON LES TERRAINS  
7.1 SOINS BUCCODENTAIRES EN PEDIATRIE  
7.2 SOINS BUCCODENTAIRES EN GYNECO- OBSTETRIQUE  
7.3 SOINS BUCCODENTAIRES AUX MALADES CHRONIQUES 
7.4 SOINS BUCCODENTAIRES EN GERIATRIE 
Synonyme(s)  
Soins dentaires chez la personne âgée; Soins dentaires chez le sujet âgé; Soins dentaires chez le vieillard; Soins dentaires des sujets âgés; Soins dentaires du sujet âgé; Soins dentaires gériatriques. 
a) Motivation de la pratique des soins buccodentaires en gériatrie 
Les facteurs de risque d’une mauvaise hygiène buccodentaire sont très nombreux chez le sujet âgé : insuffisance salivaire (xérostomie), polymédication et polypathologie, problèmes diététiques ou de déglutition, dépendance physique, besoin d’aide pour l’hygiène buccodentaire et absence de soins dentaires. Parmi les conséquences d’une mauvaise hygiène buccodentaire, il a été décrit une relation avec la dénutrition, les pathologies cardiovasculaires, les infections multiples, le diabète et la qualité de vie.  
Tenant compte de : 
1- la prévalence et l’augmentation des pathologies buccodentaires avec l’âge ; 
2- la nécessité d’utiliser une échelle d’évaluation de l’état buccodentaire ;  
3- l’intérêt des stratégies préventives et thérapeutiques afin d’améliorer l’état de la bouche ; 
4- la nécessité de mieux former les soignants à cette problématique.  
Il est indispensable d’attacher une plus grande attention à l’état de la cavité buccale des patients âgés. 
À tous les âges de la vie, au domicile comme à l’hôpital ou en institution, une bonne hygiène buccodentaire est source de bien-être général. 
En effet, la maladie et certains traitements peuvent entraîner une modification du système immunitaire, de la salivation et des difficultés à réaliser les soins d’hygiène buccale, ce qui conduit notamment à une inflammation gingivale et à des mobilités dentaires. 
Le soin de bouche non médicamenteux est un soin qui vise à compenser partiellement ou totalement une absence ou une diminution de l’autonomie de la personne, afin de prévenir la formation de dépôts bactériens sur les dents et la langue. Le soin de bouche avec application de produits médicamenteux est réalisé sur prescription médicale, et contribue à la prévention des infections, des troubles de la nutrition, du dessèchement des lèvres et de la cavité buccale, ainsi qu’au maintien de l’intégrité des muqueuses. 
L’hygiène buccodentaire (permettant l’entretien du capital dentaire, y compris prothétique) et les soins de bouche (à visée thérapeutique et préventive) sont essentiels au confort des personnes âgées. 
Bien que l’on en reconnaisse l’importance, l’hygiène buccale est souvent négligée lors de la planification quotidienne des soins. De la même façon qu’un « bon nursing » prévient les escarres, une bonne hygiène buccale et des soins appropriés aident à maintenir l’intégrité des muqueuses et à assurer le confort du patient. Au contraire, un mauvais état buccodentaire, des prothèses inadaptées et/ou une hygiène déficiente ont des conséquences parfois très invalidantes pour le patient et son entourage : difficultés de mastication, difficultés de digestion, infections, inconfort, douleur, mauvaise haleine, difficultés à communiquer ou apparence inesthétique. 
Les soins buccodentaires font partie intégrante des soins d’hygiène corporelle et sont intimement reliés à la santé et au bien-être de l’âgé. 
b) But de la pratique des soins buccodentaires en gériatrie 
En effet, les soins buccodentaires sont effectués dans le but de promouvoir une bonne santé buccodentaire et ultimement une meilleure qualité de vie. Ainsi, l’absence de maladie de l’appareil buccal ne saurait être le seul critère de santé à observer. Les objectifs suivants peuvent être précisés pour guider la pratique des soins buccodentaires : 
• Maintenir l’intégrité, la lubrification et la propreté des lèvres et de la muqueuse buccale; 
• Garder les dents libres de débris et de plaque; 
• Maintenir une bonne hygiène des prothèses dentaires et prévenir l’apparition de conditions reliées au port de prothèses dentaires; 
• Prévenir les infections; 
• Prévenir l’inconfort buccodentaire; 
• Encourager un apport nutritionnel adéquat; 
• Conserver la bouche dans un état de fonctionnement normal. 
c) Les lacunes sur la pratique des soins buccodentaires des personnes âgées : 
1. Facteurs associés à l’emploi 
Cette catégorie comprend des facteurs reliés à la satisfaction au travail des soignants et aux conditions de travail. Chalmers et al. (1996) identifient par exemple des facteurs comme le salaire, le prestige, le cheminement de carrière, la satisfaction au travail, le mouvement de personnel, les relations de travail, l’organisation du travail, le temps pour faire les soins buccodentaires et les quarts de travail. 
Malgré la reconnaissance de l’importance et du caractère essentiel des soins buccodentaires, ceux-ci ne sont pas discutés lors de la planification des soins, mais plutôt lorsqu’un problème survient. De plus, les propos des soignants laissent croire que les soins buccodentaires ne sont pas intégrés à leur plan de travail et qu’il n’existe pas de pratique systématique dans les établissements de soins. La responsabilité des soins buccodentaires est assumée individuellement par les soignants, qui affirment manquer de soutien. 
Le manque de temps constitue un autre obstacle identifié par les soignants, rapporté par la plupart des recherches sur les facteurs influençant la pratique des soins buccodentaires. Le manque de temps est identifié par la majorité des soignants comme un obstacle occasionnellement ou fréquemment rencontré lors de la pratique des soins buccodentaires. D’ailleurs, les analyses de cette étude montrent que les soignants qui rencontraient ce problème passaient significativement moins de temps à prodiguer les soins buccodentaires et que le manque de temps représente le facteur le plus significatif pour prédire le temps passé à prodiguer les soins buccodentaires. 
2. Facteurs personnels des soignants 
- Attitude des soignants à l’égard des soins buccodentaires  
La pratique des soins buccodentaires peut être perçue par certains soignants comme une activité repoussante ou moins désirable. Pourtant, 91.5% des soignants indiquent que les soins buccodentaires étaient synonymes de bonnes pratiques de soins. Les soignants semblent donc reconnaître l’importance des soins buccodentaires, malgré le fait qu’ils trouvent cette activité repoussante. 
- Connaissances des soignants concernant les soins buccodentaires  
Différentes évaluations des connaissances des soignants par rapport aux soins buccodentaires semblent démontrer que les soignants possèdent, de façon générale, un niveau de connaissance acceptable. la persistance de certaines conceptions erronées par rapport à ce type de soins. 
- Formation des soignants 
Pour remédier au manque de connaissances en santé buccodentaire manifesté par les soignants et pour influencer positivement leurs attitudes à l’égard de ces soins, plusieurs programmes de formation ont été mis sur pied. Cependant, peu d’entres eux ont bénéficié d’une évaluation rigoureuse. 
3. Caractéristiques des personnes âgées  
L’attitude des personnes âgées envers les soins buccodentaires, les limitations physiques, la présence de déficits cognitifs, le statut fonctionnel et les aspects comportementaux représentent quelques-uns des facteurs soutenus empiriquement et pouvant jouer un rôle important quant à la pratique des soins buccodentaires chez les aînés atteints de démence sont le statut fonctionnel et les aspects comportementaux. 
 
Etat cognitif, attitudes en vers les soins buccodentaires, limitations physiques, aspects comportements ex ; agressivité, problèmes médicaux, niveau d’assistance requis avec activités de la vie quotidienne 
 
 
7.5 SOINS BUCCODENTAIRES AUX HANDICAPES  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
CHAPITRE VI SOINS SPECIFIQUES  
 
6.1 Relevés alimentaires 
 
6.2 Blanchiment des dents 
 
 
A)Définition :Le blanchiment dentaire est un procédé sécuritaire qui éclaircit les colorations de l'émail et de la dentine d'une dent en utilisant une solution blanchissante qui est le peroxyde de carbamide ou le peroxyde d'hydrogène. 
Cette solution mise en contact prolongé avec une dent casse les pigments qui se sont formés avec les années.  
Des dents blanches qui composent un sourire éclatant est un signe de beauté, de santé et de jeunesse.  
B) Causes de la coloration des dents 
La coloration peut être logée dans l'émail et dans la dentine des dents. Ceci peut être causé par la carie, le tabac, certains médicaments pris en bas âge comme la tétracycline, ou d'une trop grande consommation de fluor ,par le café, du thé ou par vin rouge.  
C) Contre-indications du blanchiment 
• Les gens de moins de 16 ans parce que la chambre pulpaire est plus grosse, par conséquent les dents seraient plus sensibles lors du blanchiment.  
 
• Les femmes enceintes ou les femmes en allaitement.  
• Les gens ayant les dents ou les gencives sensibles, incluant la sensibilité associée aux récessions gingivales ou aux obturations (plombages) défectueuses.  
• Les gens allergiques au peroxyde.  
• Les gens soufrant de gingivites, de parodontites ou de caries avancées.  
• Les obturations (plombages), les couronnes ou les facettes ne se blanchissent pas au peroxyde. Il faut considérer refaire ces restaurations après le blanchiment si le résultat laisse des inégalités de blancheur.  
D) Points à considérer  
• Les dents jaunâtres blanchissent mieux que les dents grisâtres.  
• Les fumeurs auront des résultats limités s'ils ne s'abstiennent pas de fumer.  
• La consommation de tabac durant le traitement augmente les risques de cancer.  
• Le blanchiment n'est pas à vie, il faut faire des retouches après six, douze ou dix-huit mois dépendant de la quantité de consommation de tabac, de café, de thé et de vin rouge.  
• Les dents hautement colorées, comme par exemple une coloration sévère causée par la tétracycline, peuvent nécessiter jusqu'à six mois de traitement à la maison, ou plusieurs traitements à la chaise. Dans ces cas, si les dents ont en plus des restaurations, on peut considérer de poser des couronnes ou des facettes en porcelaine pour avoir de meilleurs résultats plus rapidement.  
• Les degrés de blanchiment peuvent varier d'une personne à l'autre.  
 
E) Techniques de blanchiment 
Dentifrices blanchissants  
 
 
Tous les dentifrices enlèvent légèrement les tâches sur les surfaces dentaires par faible abrasion. Certains dentifrices blanchissants contiennent des agents chimiques qui permettent la suppression d'une plus grande quantité de tâches dentaires. Mais aucun dentifrice ne donne un résultat comparable à celui obtenu chez un dentiste.  
• Gels blanchissants  
Achetés en pharmacie ou dans les grands magasins, les gels blanchissants à base de peroxyde sont appliqués sur les surfaces des dents avec un petit pinceau. Les instructions conseillent généralement d'en faire l'application deux fois par jour, pour 14 jours. Les premiers résultats sont constatés après quelques jours, et sont maintenus pour une période d'environ quatre mois. Le coût de détail est approximativement $20 pour un traitement de 14 jours.  
• Bandes blanchissantes (whitening strips)  
 
Aussi achetées en pharmacie, les bandes blanchissantes sont minces et couvertes de gel à base de peroxyde. Elles doivent recouvrir les dents pour 30 minutes, deux fois par jour, pour 14 jours. Les premiers résultats sont perçus après quelques jours, et sont maintenus pour une période d'environ quatre mois. . Les bandes et les gels blanchissant contiennent une concentration de peroxyde plus basse que les produits utilisés par un dentiste. Bien que certains gels et certaines bandes donnent de bons résultats, le degré de blanchiment reste inférieur à celui obtenu chez un dentiste. 
• Blanchiment à la maison supervisé par un dentiste ou un technicien 
 
• Ce système utilise des gouttières parfaitement adaptées aux dents, lesquelles sont remplies d'un gel blanchissant à base de peroxyde. Ces gouttières sont confectionnées suite à la prise d'empreintes des dents pour permettre un contact dentaire maximal et réduire le contact avec la gencive. Elles doivent être portées pendant quelques heures à chaque jour, ou durant la nuit, pour une période de deux semaines ou plus dépendant du niveau du blanchiment désiré. Ce traitement n'est pas permanent et nécessite des retouches après six ou douze mois, dépendant du degré d'ingestion d'aliments qui tachent les dents.  
• Blanchiment à la chaise chez le dentiste  
Ce système permet le blanchiment dentaire en une seule visite chez le dentiste. Le procédé nécessite premièrement l'application par l'hygiéniste d'un gel protecteur sur la gencive car celle-ci peut être irritée par le peroxyde. Ensuite, l'agent blanchissant est apposé directement sur les dents et le blanchiment est accéléré par la chaleur ou une source de lumière. La concentration en peroxyde de ce procédé étant plus élevée que les autres systèmes de blanchiment, on atteint alors un meilleur résultat.  
Des retouches doivent être faite après six à douze mois car le traitement n'est pas permanent. 
 
 
F) Risques associés au blanchiment dentaire  
• Sensibilité dentaire temporaire  
Cette sensibilité est temporaire et disparaît au bout de trois jours. On peut la réduire soit en portant la gouttière pour une période de temps plus courte, soit en interrompant le blanchiment pour quelques jours, soir par l'application d'un gel à base de fluor sur les dents avant de faire le blanchiment. On peut aussi se brosser les dents avec un dentifrice desensiblilisant durant quelques semaines avant le traitement de blanchiment.  
• Irritation temporaire de la gencive  
L'irritation des gencives est temporaire aussi. Elle peut être prévenue en ôtant légèrement le gel blanchissant qui se déverse sur la gencive à l'aide d'un coton (Q-tip).  
 
6.3 GREFFE DE GENCIVE  
La greffe de gencive (aussi appelée greffe gingivale autogène libre) augmente la gencive attachée et arrête la progression du déchaussement de la gencive. 
Elle est placée à la base de la dent et elle ne couvre pas la racine déjà exposée. 
Le taux de succès de cette procédure est excellent et son bénéfice va durer toute la vie du patient. La guérison est parfois compromise chez les fumeurs. 
 
Une greffe est une mince couche de gencive prise habituellement au palais. 
 
La greffe est placée à la base du déchaussement (elle ne couvre pas la racine), pour renforcer/augmenter la gencive attachée et stabiliser la région. 
 
Voici une photographie qui montre une récession et une gencive attachée mince. 
 
Voici la même dent après qu'une greffe a augmenté la quantité de gencive attachée. 
GREFFE DE RECOUVREMENT  
La greffe de recouvrement de racine (aussi appelée greffe de tissu conjonctif) est placée sur la racine de la dent et a pour but de couvrir la racine déchaussée. 
Elle augmente aussi la gencive attachée et arrête la progression du déchaussement de la gencive. 
Le taux de succès de cette procédure est variable selon la forme et l'étendue de la récession. Ce genre de procédure ne fonctionne pas très bien chez les fumeurs. 
 
Une greffe est une mince couche de gencive prise habituellement au palais. 
 
La greffe est placée au dessus de la récession (voir le tracé sur l'illustration), pour renforcer la gencive attachée, améliorer l'esthétique et réduire la sensibilité des racines. 
La quantité de couverture des racines avec les greffes va varier selon les facteurs locaux 
 
6. 4 Scellement des puits et fissures 
 
6.5 Pansement péri dentaire, protection pulpaire et pansement temporaire 
 
6.6 Aplanissement des racines 
 
6.7 Dévitalisation 
A) Définition : C’est une destruction des vaisseaux et des nerfs (d'une dent)  
B) Objectif : retirer rapidement la pulpe contaminée et de créer une barrière étanche aux bactéries pour les empêcher d’envahir l’os de la mâchoire en empruntant le chemin canalaire. 
 
C) Indication :- carie dentaire 
- fracture dentaire qui passe par la pulpe ou à son voisinage immédiat 
D) Procédé : Le soins consiste à ouvrir un de cavité pour accéder à la pulpe, à la retirer par des moyens mécaniques, à désinfecter tout le système caniculaire et à le reboucher avec une patte d’antiseptique et des cônes de créer de gutta percha(sorte de caoutchouc).On peut observer des douleurs de la dent antagoniste.  
Une fois la dent dévitalisée,la dent n’est plus sensible au chaud,au sucre et au froid mais devient fragile avec le temps,au point qu’il est recommander de la couronner pour éviter tout risque fracture ultérieure ,susceptible d’aboutir à une extraction .Il s’agit là de la règle d’or, en effet à la manière d’un bois mort,une dent dévitalisée ,privée d’humidité interne peut se casser très facilement et créer un nouveau foyer un infectieux. Une dent dévitalisée ne perd cependant pas ses propriétés de perception et de mastication. 
 
REMARQUE : Il existe une Polémique sur la dévitalisation : - Faut-il arracher les dents dévitalisées ?  
(Article paru dans le journal Biocontact de mai 2000) 
Un grand débat : 
-d'un côté les tenants (minoritaires mais très actifs), hypothèse très sérieuse selon laquelle les dents dévitalisées, donc mortes, constituent un formidable réservoir de germes dangereux et à l'origine de très nombreux troubles de santé sans lien apparent Pour eux, on extrait.  
-de l'autre les tenants (majoritaires) de la conservation à tout prix des dents dévitalisées, seul moyen de conserver une bonne occlusion, garantissant une bonne mastication. Pour eux, les différences de dureté entre les dents naturelles et les prothèses entraîneront une accélération de l'usure de ces dernières, sans parler des nouvelles contraintes exercées sur la gencive. 
Pour eux, on garde.  
 
D) Matériels : 
 
 
 
6. 8 Enlèvement des points de suture péri dentaires 
 
6.9 Insertion de l'amalgame et des esthétiques :  
- compaction et sculpture, 
- Insertion des matériaux obturateurs,  
 
A) Insertion de l'amalgame 
 
 
 
6.10 Applications topiques d'agents anticariogènes et/ou des substances désensibilisantes 
 
6.11 Aplanissement des racines 
 
6.12 Traitement de canal et obturation canalaire 
6.12.1 Traitement de canal 
A) Description 
Lorsqu'une carie dentaire a atteint la pulpe où est logé le nerf, le dentiste doit procéder à soigner la dent par un traitement de canal afin de prévenir une infection bactérienne. Dès que les bactéries ont pénétré dans la pulpe, la dent doit être dévitalisée.  
Une dent ayant eu un traitement de canal devient fragilisée, et risque plus de casser. Il est conseillé de restaurer une telle dent par une couronne ou au moins par un pivot dentaire pour lui donner de la solidité.  
B) Indications 
• Carie profonde ayant atteint la pulpe dentaire où se trouve le nerf.  
• Dent brisée où une obturation ne suffit pas à restaurer.  
• Pulpe irritée par un traumatisme.  
• Pulpe irritée par une obturation (plombage) très profonde.  
• Dent ayant besoin d'une couronne mais nécessitant de support additionnel d'un pivot.  
• Lésion périapicale, c'est-à-dire lésion infectieuse se trouvant au bout de la racine d'une dent qui peut être perçue sur une radiographie.  
C) Étapes de préparation d'un traitement de canal  
• Réalisation de l'anesthésie locale par le dentiste.  
• Élimination de la carie et des tissus vivants à l'intérieur de la dent (pulpe dentaire).  
• Nettoyage de l'intérieur de cette dent par une action mécanique : grattage de la surface intérieure des canaux pulpaires (à l'aide de limes endodontiques manuelles ou mécaniques), associée à une action chimique : irrigation avec un désinfectant.  
• Réalisation de l'obturation canalaire, c'est-à-dire le remplissage permanent des canaux de la dent. Le matériau utilisé est le plus souvent la gutta-percha chauffée (polymère isolant et très biocompatible) liée aux avec un ciment canalaire.  
• Mise en place d'un pivot dentaire et restauration de la dent soit par une obturation ou par une couronne. Certains dentistes préfèrent ne pas utiliser de pivot.  
 
D) Taux de réussite et complications  
Le traitement de canal a un très bon taux de réussite : plus de 95 %. Si bien entretenues, les dents soignées par un traitement de canal peuvent durer toute la vie.  
Malgré tous les efforts que le dentiste a fait pour nettoyer et isoler les canaux d'une dent, de nouvelles infections peuvent surgir.  
Les raisons improbables (5 %) qui peuvent mener un traitement de canal à une complication sont :  
• Un plus grand nombre de canaux non perçus.  
• Une fracture non détectée dans la racine d'une dent.  
• Une séparation d'un morceau de l'instrument de nettoyage par le dentiste et qui reste dans le canal. Dans ces cas la dent peut rester asymptomatique, ou peut amener à une complication.  
Suite à une complication, une dent peut être retraitée par un deuxième traitement de canal. Elle peut aussi subir une apectomie qui consiste à faire l'ablation chirurgicale de la partie de la racine infectée à travers la gencive. Dans les éventualités où aucun traitement n'a rétabli la complication, on peut devoir extraire la dent en question.  
Une dent ayant reçu un traitement de canal peut se carier comme les autres dents. Il est alors important de conserver une bonne hygiène buccale pour garder cette dent très longtemps. De plus, il est conseillé de restaurer une dent dévitalisée par une couronne pour qu'elle soit solide.  
6.12.2 L’obturation canalaire: 
 
L’objectif du traitement endodontique est de prévenir ou d’éliminer l’infection, par l’éradication des bactéries et de leurs toxines du système canalaire, ainsi que de tous les débris susceptibles de servir de support et de nutriments à la prolifération bactérienne. 
 
Cette étape est réalisée par la mise en forme et le nettoyage du système canalaire, qui permettront d’en assurer l’antisepsie par le biais des solutions d’irrigation.  
L’obturation tridimensionnelle et étanche du système canalaire est la dernière étape du traitement endodontique proprement dit. 
L’obturation endodontique a pour but de sceller le plus hermétiquement possible toutes les portes de sortie du système canalaire vers le parodonte afin: 
• de prévenir la réinfection par les bactéries et leurs toxines 
• d’emmurer les bactéries qui n’ont pas été détruites lors de la phase de mise en forme et de nettoyage afin de les «couper» de leur source de nutrition 
• de combler les espaces vides, et créer un environnement biologique favorable à la cicatrisation 
L’obturation canalaire peut être réalisée chaque fois que: 
• le canal a été correctement mis en forme 
• le canal peut être séché 
• la dent est asymptomatique. 
La qualité de l’obturation canalaire ainsi que l’efficacité de la technique d’obturation utilisée est directement liée à la qualité de la mise en forme. De nombreuses techniques d’obturation ont été décrites. L’obturation à la gutta percha chaude reste actuellement la technique qui semble donner les meilleurs résultats, tant au niveau de l’étanchéité apicale que de l’obturation des espaces latéraux.  
Les différents facteurs de succès d’une bonne obturation, ainsi que les pronostics liés aux différentes techniques seront exposés et discutés. 
- Techniques à base de gutta percha 
Les techniques font intervenir une masse de gutta-percha neutre et stable dans le temps associée à un film de ciment de scellement pour pallier au manque d’adhérence de la gutta à la dentine. Parfois, le ciment participe à l’obturation des zones non instrumentées du réseau canalaire mais nettoyées par l’irrigation. 
 
Le matériau d’obturation canalaire est la gutta percha condensée à chaud avec un ciment de scellement. L’absence de constriction apicale (ou cône de Kuttler) pour asseoir l’obturation impose de créer un bouchon apical. 
Face à une pulpe nécrosée, c’est la technique d’apexification avec renouvellement d’hydroxyde de calcium sur une durée de 5 à 20 mois qui reste la référence. 
Cet hydroxyde de calcium requiert d’être condensé et non injecté, à partir d’une préparation extemporanée de poudre rectapure mélangée à du sérum physiologique plutôt qu’une préparation commerciale contenant des adjuvants et donc moins concentrée en principe actif. 
Il sera renouvelé tous les 1 à 3 mois jusqu’à l’obtention d’un cal ostéocémentaire. 
Sa manipulation est aisée, tout dépassement de produit n’est pas dommageable pour le péri apex. 
Ses inconvénients sont tous liés à la durée du traitement: 
• La multiplicité des RDV qui varie de 3 à 8 fois demande une grande collaboration du patient 
• Le risque de contamination bactérienne par manque d’étanchéité du pansement temporaire 
• Le risque d’altérer le cal ostéo cémentaire en le sondant pour en tester sa dureté 
• La multiplication des RX de contrôle 
• Le risque accru de fracture radiculaire par contact prolongé (supérieur à 12 mois) avec l’hydroxyde de calcium 
• Et enfin le coût de ces multiples interventions 
 
 
 
6.12 Allongement de couronne clinique  
Lorsqu'une dent fracture ou est très endommagée et que votre dentiste recommande une couronne pour la restaurer, un allongement de couronne clinique est alors requis. 
Cette procédure consiste à modifier le contour de la gencive et de l'os autour de la dent. Cela permet au dentiste restaurateur d'avoir un accès suffisant pour restaurer la dent adéquatement. Cela permet aussi à la gencive de demeurer en santé autour de la restauration. 
Exemple d'une dent en santé.  
 
 
Exemple d'une fracture d'une dent sous la gencive et jusqu'à l'os. 
Le dentiste restaurateur ne peut accéder à la structure résiduelle de la dent et la restaurer adéquatement. 
 
 
Exemple d'une fracture d'une dent sous la gencive et jusqu'à l'os. 
 
 
Une procédure parodontale est requise pour enlever un peu d'os afin d'exposer la structure résiduelle de la dent. 
Niveau final de l'os et de la gencive après la guérison. 
La partie résiduelle de la dent est maintenant accessible au dentiste restaurateur. 
 
La dent a été réparée avec une restauration (plombage). 
Selon la quantité de dent résiduelle, une couronne peut aussi être requise pour restaurer la dent 
 
 
 
 
6.13 Techniques d'instrumentation : prise, adaptation, point d'appui, angulation, insertion, activation. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
6.12 Avulsion dentaire  
 
 
 
A) Définition : L’avulsion dentaire c’est une perte accidentelle d’une dent survenant habituellement suite à un choc horizontal et projetant la dent complètement hors de la bouche. 
La perte accidentelle d’une dent est une situation grave mais qui peut être résolue si on agit rapidement. Suite à un tel accident, les dentistes conseillent les instructions suivantes pour avoir de meilleures chances de garder la dent tombée. 
B) Instructions à suivre 
Une dent tombée, et qui est préservée sans fracture majeure, doit être réimplantée dans les 60 minutes au plus tard suivant l’accident pour avoir les meilleures chances qu’elle reste en position. 
La meilleure option thérapeutique se produit lorsque la réimplantation est exécutée à l’endroit où a eu lieu l’accident, durant les quelques minutes qui suivent. La dent doit être replacée par un adulte, soit par la personne qui a perdu sa dent, ou par un autre adulte si c’est un enfant qui a subi le choc. Si la dent va dans sa position exacte, de façon à ce qu’elle ne bouge pas lorsque la personne en question mord ses dent ensemble, le processus aurait alors bien fonctionné. 
Si la dent est sale, il faut que le patient la nettoie avec sa propre salive, en la mettant dans sa bouche. Il faut ensuite l’enlever de la bouche et cracher le sang et toute saleté. En crachant fort, on peut déloger le caillot sanguin qui aurait pu se former dans l’alvéole, et rendre la réimplantation de la dent plus simple. Lorsque la dent est assez propre, on procède à la replacer rapidement dans l’os. Plus c’est fait vite, meilleures sont les chances de réussite. 
Si la dent ne peut être repositionnée à sa place pour une raison ou une autre, il faut alors transporter la dent au dentiste le plus rapidement possible. Il existe plusieurs moyens de le faire. 
• Il faut nettoyer la dent avec sa salive comme décrit ci-dessus. La personne qui a eu l’accident doit ensuite garder la dent dans bouche, soit sous la langue, soit entre la joue et les dents en arrière, sans bien sûr la mastiquer. Si c’est un jeune enfant de moins de huit ans qui a perdu la dent, il ne doit pas la garder dans sa bouche car il peut l’avaler.  
• Après avoir nettoyé la dent, on peut plutôt la placer dans une solution saline (eau et sel). Il faut mettre une demi-cuillère à thé de sel dans une tasse d’eau. Il est préférable d’utiliser de l’eau de bouteille si elle est disponible immédiatement, mais de l’eau du robinet est aussi acceptable. Il faut transporter le patient et la dent dans la solution saline chez le dentiste le plus rapidement possible.  
• Après avoir nettoyé la dent, on peut aussi la placer dans une tasse de lait frais, à la température de la pièce préférablement. N’importe quelle teneure en gras est convenable. Il faut transporter la dent dans le lait et le patient au cabinet dentaire le plus vite possible.  
Exceptions 
Ces instructions sont recommandées pour les dents adultes seulement. Si une dent primaire est tombée suite à un accident, sa réimplantation ne tiendra pas aussi bien, et ne servira pas vraiment à garder l’espace pour les dents adultes. 
Si la dent adulte est plutôt cassée suite à l’accident, et que sa racine reste dans l’os alvéolaire, la réimplantation n’est pas possible, car la dent ne se recolle pas à sa racine. 
Si la dent adulte est complètement projetée hors de l’os, mais qu’elle est cassée au niveau de la racine, la réimplantation ne sera pas possible non plus. 
 
 
 
Pronostic à long terme 
Il faut noter que même si on suit ces recommandations, la dent en question peut éventuellement être extraite. Si les instructions sont bien suivies, il y a de bonnes chances que la dent reste en position pour toute la vie du patient. Elle pourrait nécessiter éventuellement un traitement de canal et peut-être aussi une couronne. 
La réimplantation peut fonctionner partiellement, pendant quelques mois ou même quelques années, mais doit éventuellement être extraite. Dans ce cas la dent peut être remplacée par un implant préférablement, ou même un pont ou un partiel. 
Si la dent n’est pas placée à temps, dans les 60 minutes qui suivent l’accident, ou si la réimplantation ne fonctionne pas, il est préférable de remplacer cette dent-là par un implant ou une prothèse. 
6.13 Techniques d'instrumentation : prise, adaptation, point d'appui, angulation, insertion, activation. 
 
6.13 Extraction dentaire  
A) Définition : Une extraction est l'enlèvement d'une dent de la bouche. 
B) Indications 
La principale étant la carie dentaire qui a détruit assez de structure de la dent pour ne plus pouvoir restaurer celle-ci. Les dents incluses, dont les dents de sagesse sont aussi extraites de façon routinière.  
C) Types d'extractions  
 
• Les extractions simples sont performées sur des dents qui sont visibles en bouche, qui ne sont pas endommagées excessivement par la carie et qui peuvent être extraites sans complication. Le dentiste fait bouger la dent avec un élévateur, sous anesthésie locale, et puis procède à retirer la dent avec un davier.  
• Les extractions chirurgicales impliquent les dents qui ne sont pas d'accès facile, qui ont les racines très courbées, ou qui sont considérablement détruites par la carie. Le dentiste dégage la gencive autour de la dent, ainsi que du tissu osseux. La dent peut être séparée en plusieurs morceaux avant l'extraction, et des points de suture maintiennent l'intégrité de la gencive durant la guérison.  
D) Complications possibles  
• Infection Le dentiste peut prescrire un antibiotique au besoin.  
• Saignement prolongé Le saignement s'arrête peu après l'extraction, mais des écoulements ou des suintements de sang peuvent survenir jusqu'à 48 heures après. Le saignement peut-être contrôlé en mettant une gaze de coton sur le site de l'extraction et en fermant la bouche pour créer une pression. Un sachet de thé mouillé peut aussi remplacer le coton puisque l'acide tannique contenu dans le thé aide la formation du caillot. Il faut éviter de cracher ou de rincer pendant les 24 premières heures afin de ne pas déloger le caillot et causer une alvéolite.  
• Douleur Il peut y avoir de la douleur pendant quelques jours, il faut alors prendre les analgésiques que le dentiste a prescrits, ou qu'il a conseillé de prendre.  
• Gonflement Si l'extraction était compliquée, il peut y avoir un gonflement du visage, voire même un changement de couleur sur la peau.  
• Alvéolite Suite à l'extraction d'une dent un caillot se forme dans la cavité osseuse. Quelquefois ce caillot est délogé ou retarde à se former, créant la condition qui s'appelle alvéolite. Cette situation se caractérise par une douleur intense, un mauvais goût dans la bouche et parfois la difficulté d'ouvrir la bouche. Elle est accentuée par le tabagisme. L'alvéolite est une condition temporaire qui dure quelques jours, et peut-être réconfortée par le dentiste en y apposant une mèche imbibée d'eugénol.  
• Paresthésie Très rarement, durant l'extraction dentaire, le nerf est touché, causant une perte de sensibilité qui arrive surtout au niveau de la langue ou des dents inférieures. La paresthésie parvient surtout lors de l'extraction des dents de sagesse. La perte de sensibilité est rare, et généralement temporaire, bien qu'exceptionnellement elle peut être permanente. 
 
E) Matériels  
Daviers : #16, #17, #88R, #88L, #51 , 
Davier à racine inférieure, 
Élévateur droit et courbe, 
Curette chirurgicale, 
Seringues métalliques, 
Pied de biche droite et gauche, 
Grattoir, 
Ciseaux et maillet, 
Ciseaux à émail, 
Ciseaux pour chirurgie, 
Manche pour bistouri, lames. 
6.16 PROTEGE DENTS  
a) description  
Le protège-dents est un appareil souple qui recouvre la dentition. Durant les activités sportives, il offre une protection non seulement contre les blessures aux dents, mais également à l'intérieur et autour de la bouche. 
Un coup à la bouche ou à la mâchoire peut entraîner des blessures dentaires ou buccales douloureuses qui exigent des soins coûteux. Pour réduire le risque, il faut porter un protège-dents lorsque on participe à des sports ou à d'autres activités récréatives. 
Ce genre de blessure est plus fréquent dans les sports de contact comme le football, le rugby, le hockey et la boxe. Mais on peut aussi se blesser lors du contact avec une autre personne ou un objet en pratiquant d'autres activités sportives telles que le basket-ball, le soccer, le squash, la gymnastique, le rouli-roulant et le taekwondo. 
Bien que le nombre de blessures à la bouche subies durant une activité sportive soit restreint, le coût de ces blessures est particulièrement élevé, surtout si les dents sont endommagées. Selon le type et l'entendue du traumatisme, un seul coup à la bouche peut engendrer des mois, voire des années de traitement et des coûts variant de quelques centaines à des milliers de dollars. 
b) Fonctionnement  
Le protège-dents agit comme un coussin et répartit la force du choc qui sera ainsi amorti. Le protège-dents agit aussi comme une barrière entre les dents et les tissus mous situés à l'intérieur et autour de la bouche. De nombreuses études indiquent qu'il aide à prévenir l'ébrèchement ou le bris des dents et protège des coupures aux lèvres, aux gencives et autres tissus mous de la région buccale. 
Selon certaines études, le protège-dents peut aider à prévenir d'autres types de blessures, telles que commotion et hémorragie cérébrales (rupture d'un vaisseau sanguin) et blessures cervicales.  
Il est recommandé le port du protège-dents au soccer « pour la protection assurée qu'ils procurent contre les blessures dentaires et pour leur rôle possible dans la prévention des commotions cérébrales .  
c) Les types de protège-dents 
Il existe trois grands types de protège-dents pour les sports : 
-Le protège-dents commercial - Il est prêt à porter, il suffit de glisser l'appareil dans votre bouche.  
-Le protège-dents à bouillir et à mordre- Il est constitué de matériaux flexibles dans des conditions normales qui deviennent très malléables lorsqu'on les chauffe. Il suffit d'immerger le protège-dents dans de l'eau très chaude et d'attendre qu'il ramollisse pour le mettre en bouche et le mordre afin qu'il épouse la forme de la bouche et s'ajuste autour des dents.  
-Le protège-dents sur mesure - C'est un professionnel des soins dentaires qui le prescrit et l'ajuste en bouche. Il existe du modèle adapté à toute dent sur lequel il moule le matériel du protège-dents, ce qui assure un ajustement parfait et confortable.  
 
d) Le choix du protège-dents 
Les protège-dents diffèrent en terme de coûts, de confort et d'efficacité. Le protège-dents idéal est durable, souple et confortable. Il s'ajuste bien et est facile à nettoyer. Il ne doit pas gêner votre capacité de respirer ou de parler. 
Voici quelques aspects dont il faut tenir compte pour choisir un protège-dents : 
Le protège-dents commercial est généralement moins cher. Il offre une certaine protection, mais n'a pas d'emprise sur les dents, de sorte qu'il tient mal en place, à moins de le mordre constamment.  
Le protège-dents à bouillir et à mordre s'ajuste mieux autour des dents et tient mieux en place. Toutefois, lorsque on mord à chaud dans l'appareil pour lui donner la forme voulue, on en réduit l'épaisseur, ce qui peut avoir pour effet de le rendre moins efficace.  
Le protège-dents sur mesure est le plus cher, mais c'est celui qui s'ajuste le mieux, offrant ainsi une protection et un confort accrus.  
Si les adultes ou vos enfants portent des broches ou un appareil orthodontique fixe, il est essentiel que le protège-dents soit bien ajusté. Autrement, un coup sur la bouche peut abîmer les crochets ou les fils de l'appareil et couper ou déchirer les tissus mous à l'intérieur de la bouche. Le protège-dents se porte habituellement sur la mâchoire supérieure (maxillaire), mais les personnes qui portent un appareil orthodontique à la mâchoire inférieure (mandibule) devraient envisager le port d'un protège-dents au maxillaire comme à la mandibule. 
E) soins du protège-dents 
Prendre soins du protège-dents, gardez-le propre, utilisez un savon doux et une brosse à dents à poils souples. Rincez-le à l'eau froide ou avec un rince-bouche, avant et après chaque utilisation.  
Conservez-le dans un contenant rigide et ventilé, à l'abri de la chaleur et du soleil.  
Vérifiez régulièrement l'usure de votre protège-dents. Celui-ci perd de son efficacité avec le temps et on doit le remplacer lorsqu'il est usé, qu'il bouge dans la bouche ou qu'il est trop mince. 
 
 
 
CHAPITRE VI I SOINS SELON LES TERRAINS  
7.1 SOINS BUCCODENTAIRES EN PEDIATRIE  
Hygiène buccale des bébés  
Il est important d'habituer un bébé à l'hygiène buccale le plus tôt possible. Plus tard une carie dentaire peut causer de la douleur, de l'infection, une malnutrition. De plus, une perte prématurée des dents peut affecter le développement des dents adultes. C'est pour ça qu'il faut contempler très sérieusement l'hygiène buccale d'un bébé. 
Le brossage dentaire  
 
Dès qu’une dent perce la gencive et prend sa place sur l’arcade, il faut la nettoyer. 
De 6 mois à 3 ans, le nettoyage des dents sera réalisé avec l’aide de maman ou papa : 
−Au début avec une compresse humide 
−Vers 2 ans, à l’aide d’une brosse à dents de petite taille (pour commencer l’apprentissage de bébé) mais sans dentifrice (bébé ne sait pas se rincer). 
La prise de fluor chez le nourrisson : 
A partir de 6 mois, le chirurgien dentiste peut évaluer le risque carieux que présente le bébé, la quantité de fluor que lui apporte chaque jour son alimentation, avant d’envisager un apport complémentaire en fluor. 
 
Avant l'éruption des dents  
Il est conseillé de nettoyer la gencive d'un bébé avant même que les dents aient fait éruption. Il est recommandé d'utiliser la méthode suivante :  
• Allonger le bébé sur ses genoux, en faisant face à son visage.  
• Utiliser un petit linge en coton mouillé pour frotter les gencives doucement de façon ferme. Appliquer ce linge sur les gencives du haut et du bas.  
• Nettoyer les gencives du bébé au moins deux fois par jour, après le petit déjeuner, et après la dernière ingestion alimentaire de la journée.  
Éruption des dents  
Une dent fait éruption lorsqu'elle appraraît dans la bouche. Pour certains enfants, ce processus peut causer de la douleur ou de l'irritation.  
Il est important de commencer à nettoyer les dents dès qu'elles font éruption. Il est aussi conseillé de passer la soie dentaire dès que deux dents apparaissent dans la bouche une à côté de l'autre.  
Signes ou symptômes de l'éruption des dents :  
• Irritation dans la bouche.  
• La mise d'objets ou de doigts par le bébé dans la bouche en mordant dessus.  
• Augmentation de salive dans la bouche.  
• Perte d'appétit.  
• Gencives enflées.  
• Agitation générale.  
• Rougeur sur la joue près de l'endroit où une dent fait éruption. 
• Signes généraux (bébé grognon, légère fièvre, irritation des fesses…).  
Le processus d'éruption des dents ne devrait pas causer de fièvre, de vomissements ou de diarrhée. Si ces problèmes apparaissent, il est important de consulter un médecin.  
Pour soulager la douleur durant l'éruption des dents :  
• Utiliser un doigt propre pour masser la gencive.  
• Utiliser une crème analgésique vendue en pharmacie (exemple Orajel).  
• Laisser le bébé sucer un linge propre mouillé d'eau froide.  
• L’utilisation d’un anneau de dentition préalablement lavé et placé au réfrigérateur peut soulager bébé. 
 
Dent natale  
Un bébé peut naître avec une ou deux dents déjà présentes en bouche; on les appelle dents natales. Si des dents apparaissent pendant les premiers 30 jours après la naissance, on les appelle dents néonatales.  
Ces dents-là peuvent être des dents primaires, ne nécessitant aucun traitement. Si ces dents sont par contre très mobiles, elles peuvent être des dents supplémentaires qui se sont développées de façon précoce, et le dentiste pourrait recommander de les enlever. 
Nutrition des enfants  
Lorsqu'un enfant ingère du sucre, les bactéries présentes dans sa bouche se mélangent au sucre, créant une solution acide. Cet acide attaque les dents en créant des caries.  
Les dommages causés par le sucre dépendent de la quantité ingérée de celui-ci, et le temps qu'il reste dans la bouche.  
Sucreries  
Les bonbons, le chocolat et les biscuits contiennent une grosse quantité de sucre qui pourrait facilement causer la carie.  
Les aliments de consommation ont tous une étiquette nutritionnelle. Il est conseillé de consulter cette étiquette et de favoriser les aliments ayant une petite quantité de sucre.  
Les boissons gazeuses sont déjà hautement acides et le mélange au sucre les rend extrêmement nocifs pour les dents.  
Sucre blanc et sucre naturel  
Tout sucre peut être nocif pour les dents. Le sucre naturel peut avoir les mêmes effets que le sucre raffiné. Les fruits, les jus de fruits, le lait, le pain et les pâtes alimentaires contiennent tous du sucre.  
Si l'enfant s'endort avec un biberon remplit de lait, il peut développer rapidement la carie du biberon. Cette carie peut tout aussi bien apparaître si le biberon est rempli de jus de fruit ou tout autre liquide sucré. L'eau est le meilleur liquide pour remplir un biberon durant la nuit.  
Si l'enfant boit toujours du jus de fruit entre les repas, il peut développer des caries plus facilement.  
L'important n'est bien sûr pas d'empêcher l'enfant de manger des fruits, ou boire du lait ou du jus, mais plutôt de s'assurer que l'enfant ait les dents brossées tout de suite après. L'enfant a besoin de ces aliments pour rester en santé.  
Collations  
Les enfants en croissance ont besoin de collations entre les repas. Il existe des moyens de bien planifier les collations pour la santé dentaire des enfants :  
• Limiter le nombre de collations sucrées durant la journée. Si un enfant prend une collation de longue durée, par exemple boire du jus pendant qu'il regarde la télévision, il est préférable de substituer le jus par de l'eau.  
• Ne pas donner à l'enfant des aliments sucrés qui restent dans la bouche longtemps, comme par exemple de la gomme sucrée, des sucettes ou des bonbons. Éviter les bonbons qui se collent aux dents (caramel, raisins secs).  
• Privilégier plutôt les fruits et les bâtonnets de fromage.  
• Pour que l'enfant n'ait pas accès aux sucreries indésirables, éviter tout simplement de les acheter 
 
Succion du pouce  
Généralement les enfants sucent leurs pouces, ou d'autres objets pour développer un sens de confort et de sécurité émotionnelle.  
Conséquences dentaires de la succion du pouce  
Plusieurs études concluent que si un enfant arrête de sucer son pouce avant l'âge de 3 ans, il n'y a pas de dommage causé au niveau des dents ou des mâchoires. Cependant, si la succion du pouce se poursuit après cet âge, surtout après 5 ans lorsque des dents adultes font leur éruption, des problèmes dentaires peuvent apparaître. Les dents peuvent devenir malalignées en s'inclinant plus en avant. De plus il peut se créer une mauvaise relation entre la mâchoire du haut et celle du bas.  
Solutions à la succion du pouce  
Il faut se rappeler qu'il est normal qu'un enfant suce son pouce lorsqu'il est très jeune. Il ne faut être concerné qu'après l'âge de 4 ans, surtout lorsqu'il y a apparition des dents adultes.  
Il existe quelques moyens pour arrêter cette habitude :  
• Encourager l'enfant par renforcement positif. Puisque la succion du pouce est une forme de sécurité émotionnelle, le renforcement négatif (réprimande, punition) est généralement sans effet, rendant l'enfant défensif, et le ramenant à cette habitude.  
• Il faut plutôt encourager l'enfant, voire même le récompenser, pour une période de temps sans avoir sucé son pouce. Il faut aussi graduellement augmenter le temps sans succion pour obtenir sa récompense.  
• Il est possible de couvrir le pouce de l'enfant avec un pansement pour le rappeler de ne pas le sucer.  
• Il est conseillé d'enlever le pouce de l'enfant de sa bouche s'il s'endort en le suçant.  
• Si aucune méthode ne fonctionne, il existe des appareils de changement d'habitude que l'enfant porte dans la bouche pour qu'il arrête de se sucer le pouce.  
 
Maman et soins dentaires : 
 
Attention à l’herpès labial ou « bouton de fièvre » : 
En cas de poussée herpétique, la maman doit éviter tout contact du nourrisson avec son visage et se laver les mains fréquemment. 
Ces précautions concernent aussi toutes les personnes en contact avec bébé. 
La carie est une maladie infectieuse transmissible : les microbes de la maman ou de son entourage se transmettent à l’enfant, notamment par la salive. 
Lécher la cuillère de bébé ou sucer sa tétine pour la nettoyer n’est pas recommandé. 
Conseils : La maman doit avoir une hygiène bucco-dentaire stricte (brossage, fil dentaire, solutions de rinçage fluorées, gommes à mâcher fluorées …) et faire contrôler sa bouche par son chirurgien dentiste afin d’éliminer le tartre éventuel et soigner ses dents abîmées. 
 
Allaitement et soins dentaires : 
 
−Attendre 4 heures après une anesthésie dentaire avant d’allaiter. 
−Prévenir son chirurgien dentiste avant la prescription d’un traitement médicamenteux.  
 
Soins dentaires pour les enfants 
 
Évitez le sucre 
Nettoyez les dents 
Visitez votre dentiste 
Sucettes et succion du pouce 
Prévenir la carie de la petite enfance 
 
 
Qu’est-ce qu’il y a de plus beau qu’un sourire d’un enfant! Voir votre enfant heureux et souriant peut vous faire oublier tous vos soucis. Mais pour garder les dents de son enfant en santé, il faut prendre de bonnes mesures d’hygiène. Ces mesures ne sont pas difficiles à entretenir, il suffit de les appliquer régulièrement et dès un âge très jeune. 
Les parents jouent un rôle primordial dans le maintien de la santé dentaire de leurs enfants car ceux-ci ne peuvent pas prendre soin de leurs propres dents lorsqu’ils sont très petits. La prévention de caries et d’autres problèmes dentaires commence alors à la maison. 
De nos jours, la plupart des parents sont bien renseignés et s’assurent que leurs enfants se brossent les dents à chaque jour. Mais conserver une bonne santé dentaire va au-delà du brossage le matin et le soir avant d’aller se coucher. Cet article résume quelques trucs importants à se rappeler. 
Évitez le sucre 
 
On le sait tous, le sucre est mauvais pour les dents, mais pourquoi? Les aliments et les boissons sucrés se mélangent aux bactéries qui se trouvent déjà dans la bouche. Ces bactéries, particulièrement celles appelées Streptocoques mutans, digèrent le sucre en formant un acide qui attaque l'émail des dents. Lorsque ce processus est amorcé, il y a une formation inévitable de caries dentaires. 
Le sucre se retrouve dans presque tous les aliments, même dans le lait maternel. Celui qui fait le plus de dommages est le sucre raffiné qui est contenu dans les bonbons, le chocolat, les biscuits, les barres tendres et les boissons fruités. Il faut surtout éviter les boissons gazeuses qui non seulement sont très sucrés, mais qui sont aussi très acides, attaquant l’émail des dents très rapidement. 
Les sucres qui causent le moins de dommages sont les sucres naturels compris dans les fruits et les légumes. C’est pour ça que les fruits sont conseillés pour les collations si un enfant ne peut pas se brosser les dents tout de suite. Il faut bien sûr se nettoyer les dents dès que l’enfant le peut même après avoir mangé un fruit. 
Il ne faut pas confondre fruits et jus de fruits, qui eux contiennent beaucoup plus de sucre et endommagent considérablement les dents. Chez un enfant qui a assez de dents pour manger de la nourriture, le meilleur liquide à prendre lorsqu’il a soif est tout simplement de l’eau. 
Nettoyez les dents 
 
Il faut commencer à nettoyer la bouche d’un bébé avant même qu’il n’ait des dents pour l’habituer à l’hygiène buccale. Il faut continuer à brosser ses dents les premières années de sa vie car il ou elle n’est pas capable de le faire tout seul. 
Quand est-ce qu’un enfant peut se brosser les dents tout seul? Un truc : lorsque l’enfant peut écrire son nom avec un crayon, il a assez de dextérité pour utiliser une brosse à dents par lui-même. On peut alors à ce moment laisser son enfant se brosser les dents tout seul, mais il faut le superviser jusqu’à l’âge de 6 ou 7 ans. 
 
Visitez votre dentiste 
 
L’association dentaire canadienne conseille de visiter le dentiste 6 mois après l'éruption de la première dent dans la bouche d'un enfant. Certaines autres associations dentaires recommandent une première visite à l’âge de deux ans. Plus l’introduction au cabinet dentaire est faite à un âge jeune, mieux l’enfant s’habitue au milieu sans développer de phobie du dentiste. 
Durant la première visite, le dentiste vérifie l’état des gencives, des dents, et que l’éruption des dents se déroule normalement. S’il y a présence de caries, elles peuvent être réparées rapidement avant qu’il n’y ait des problèmes plus graves. Au besoin, un nettoyage des dents peut être aussi conseillé. 
Cette première visite sert aussi à savoir si les efforts apportés à l’hygiène buccale de votre enfant sont bien faits, et on peut demander des conseils au dentiste pour les améliorer. 
 
Sucettes et succion du pouce 
 
L’action de sucer un objet est normale pour un bébé car ça l’aide à se détendre. Il est très important de ne jamais mettre de sucre, de miel ou de sirop de maïs sur une sucette car ça conduit à la formation rapide de caries. 
C’est préférable d’habituer son bébé à sucer une sucette plutôt que le pouce parce les parents peuvent mieux contrôler le comportement du bébé. Le pouce est toujours disponible et c’est plus difficile au parent de superviser. 
Vers l'âge de deux ou trois ans, l’enfant n’a plus besoin de l’action de sucer, et cette habitude devrait être arrêtée. Si l’enfant persiste et continue à sucer son pouce, il faut en parler au dentiste pour trouver des solutions. 
Prévenir la carie de la petite enfance 
 
La carie de la petite enfance était autrefois appelée carie du biberon parce qu’elle est causée par le fait qu’un bébé s’endort avec un biberon dans sa bouche contenant du liquide sucré. 
Dès qu’un bébé a des dents dans sa bouche, il est susceptible à la carie dentaire. Le lait maternel, le lait bovin et les jus de fruits contiennent tous des sucres. Il ne faut jamais laisser son enfant s'endormir avec un biberon dans sa bouche contenant un liquide autre que de l’eau pure. 
Comment soigner les dents de mon bébé ? 
L'hygiène orale doit commencer dès le début de la vie de votre bébé. Même avant la percée des premières dents, quelques facteurs peuvent affecter leur apparence et leur santé futures. Par exemple, la tétracycline, un antibiotique habituel, peut provoquer des colorations sur les dents définitives. C'est pourquoi il faut éviter d'en prescrire aux mères qui allaitent ou aux femmes enceintes, durant le dernier trimestre de la grossesse. 
 
Comme les premières dents de lait apparaissent en général vers six mois, le brossage et le fil dentaire ne peuvent s'utiliser sur les bébés. Les bébés ont cependant des besoins spéciaux qui doivent impérativement être connus des jeunes parents, comme la nécessité d'être attentif au risque de la carie du biberon. 
 
Qu'est-ce que la carie du biberon et comment la prévenir ? 
 
La carie du biberon est due à l'exposition fréquente, à longueur de temps, aux liquides sucrés. La stagnation de liquides sucrés sur les dents pendant des périodes prolongées, pendant le sommeil de bébé, favorise la formation de caries en premier lieu sur les dents de devant. C'est pourquoi il ne faut jamais laisser dormir votre bébé avec un biberon de jus de fruit ou de lait dans la bouche. Au lieu de cela, à l'heure de la sieste, donnez à votre enfant un biberon d'eau ou une tétine de la forme recommandée par votre chirurgien-dentiste. Si vous allaitez, éviter de donner continuellement le sein à votre bébé. Après chaque tétée, essuyez les dents et les gencives de votre nourrisson avec un chiffon propre et humide ou avec une compresse. 
 
 
 
 
 
 
7.2 SOINS BUCCODENTAIRES EN GYNECO- OBSTETRIQUE  
 
a) Généralités 
La santé buccodentaire est aussi extrêmement importante pour les femmes enceintes. Les femmes enceintes présentant des maladies des gencives courent un risque accru de donner naissance à des enfants prématurés et de petit poids. 
Les nouveau-nés présentent déjà un risque accru de nombreux problèmes, notamment : les troubles du développement, l'asthme, les infections de l'oreille, les malformations congénitales et les troubles du comportement, tels que l'hyperactivité avec déficit de l'attention. Ils sont en outre davantage exposés au risque de mortalité infantile. 
 
b) Grossesse et soins dentaires 
 
Les traitements dentaires peuvent parfois être nécessaires pendant une grossesse. Il est recommandé généralement que les traitements électifs soient faits avant la conception ou après l’accouchement.  
1° Soins pour les dents et les gencives 
 
Le saignement des gencives est considéré comme une réaction secondaire à la grossesse. La gingivite est causée par un changement hormonal qui augmente la circulation sanguine se dirigeant vers les gencives. La gingivite, ou maladie des gencives, peut être contrôlée par une hygiène bucco-dentaire approfondie qui inclut le brossage des dents et l’utilisation du fil de soie dentaire. On recommande même de se rincer la bouche à l'eau salée dans certains cas extrêmes de saignement des gencives. Si la gingivite n’est pas considérée sérieusement, elle peut affecter la santé du bébé. Ce n'est pas encore clair si les maladies de gencives peuvent mener à une naissance prématurée, mais c’est contemplé par les médecins. 
Il faut se brosser les dents régulièrement avec une brosse à soies souples, et ce après chaque repas pour aider à prévenir la gingivite et la carie dentaire. Il faut passer le fil de soie dentaire après chaque repas également. La soie dentaire devrait atteindre le contour de chaque dent pour éliminer toute plaque dentaire accumulée autour de la gencive. Il ne faut s’inquiéter si la gencive saigne en passant la soie dentaire; le saignement se réduit tranquillement à mesure que la santé des gencives s’améliore. 
Il ne faut pas reporter un nettoyage dentaire. Le détartrage permet de garder les gencives en santé. Il est recommandé un nettoyage à tous les six mois. Une femme enceinte pourrait se faire des nettoyages dentaires plus fréquents, surtout si elle a des difficultés à contrôler la gingivite. 
2°Traitements dentaires pendant la grossesse  
La plupart des procédures dentaires devraient être faites lorsque le dentiste diagnostique un problème, parce que tout ce qui soutient la santé buccodentaire de la maman permettrait également d'améliorer la santé du bébé. Il existe toutefois certains traitements électifs dont il est préférable d’attendre après la naissance du bébé avant de les faire. 
Les radiographies de routine, telles que celles prises lors d'un examen dentaire, doivent être évitées durant la grossesse. Si toutefois une femme enceinte a une urgence dentaire, ou si elle souffre d'une douleur extrême dans sa bouche, un dentiste a besoin de radiographies pour détecter le problème. Lorsque les radiographies dentaires sont nécessaires, le dentiste prendra des précautions extrêmes pour que le bébé reste en sécurité. Une couverture en plomb est alors utilisée pour protéger l’utérus. La quantité de rayons X qui passe à travers le plomb est presque insignifiante. 
Se faire des obturations (plombages) ne nuit pas à la santé du bébé. Le dentiste peut réparer une carie dentaire en toute sécurité sous anesthésie locale (novocaïne ou lidocaïne). Plusieurs dentistes ne recommandent cependant pas de remplacer d’anciennes obturations grises contenant de l'amalgame. Certaines études disent qu’en enlevant une obturation grise, les vapeurs d'amalgame créées peuvent être toxiques. 
Certaines procédures comme les extractions dentaires ou le traitement de canal, peuvent se faire sous anesthésie locale sans provoquer de risque pour le bébé. Parfois, le dentiste peut commencer un traitement de canal et attendre après l'accouchement avant de le terminer. Ceci retarde en plus le besoin de prendre plusieurs radiographies. L'anesthésie générale doit être évitée durant la grossesse. 
3°Médicaments dentaires pendant la grossesse  
 
Le premier trimestre de grossesse est la période qui comporte le plus de risques pour le bébé parce que pendant ce stade, les organes du bébé sont en train de se développer. Certains médicaments pris pendant ce temps ont le potentiel d’affecter ce développement des organes, qui pourrait entraîner des malformations ou des anomalies congénitales. D’autres médicaments sont par contre considérés sécuritaires. 
Les anesthésiques locaux tels que la lidocaïne et la novocaïne sont considérés comme sûrs pour les femmes enceintes et leurs bébés. Ils sont préférés aux injections intraveineuses ou aux agents inhalés puisque ceux-ci peuvent augmenter le risque de fausse couche si utilisées au courant du premier trimestre. La solution d’anesthésie locale traverse le placenta, il est donc recommandé de ne pas en utiliser une quantité excessive durant les traitements dentaires. 
Souvent, les antibiotiques doivent être prescrits par les dentistes soit pour traiter ou prévenir une infection. Si on ne considère pas les allergies aux antibiotiques, les familles de pénicilline et de céphalosporine sont sécuritaires pour la mère. L'érythromycine, qui est prescrite pour les personnes qui sont allergiques à la pénicilline, est également acceptable. Le Métronidazole, qui est parfois utilisé pour de graves abcès, peut aussi être pris durant la grossesse. La tétracycline doit être évitée car elle peut influer sur la couleur des dents et des os d'un fœtus en développement. 
L’analgésique le plus sécuritaire est l'Acétaminophène (Tylenol), qui est considéré comme ne causant aucun danger pendant la grossesse. Les anti-inflammatoires non stéroïdien comme l'ibuprofène (Advil ou Motrin) sont généralement considérés comme sécuritaires, mais jusqu'à environ 32 semaines de grossesse seulement; après ce moment, ils peuvent interférer avec l’accouchement. Si la douleur est plus intense et des médicaments plus forts sont nécessaires, les narcotiques tels que la Codéine ou le Percocet peuvent être utilisés, mais pour une période de moins de quelques semaines. 
Le fluor protège les dents en développement contre les caries dentaires, mais c’est incertain s’il présente un risque pour le fœtus. Le besoin d’utilisation de suppléments de fluor pendant la grossesse est controversé parmi les dentistes. Certaines études ont conclu que les bébés dont les mères ont reçu du fluor au cours de leur grossesse ont développé moins de caries; d'autres études n’ont trouvé aucun avantage à utiliser le fluorure. En règle générale, il est conseillé de ne pas prendre de fluor de plus que la quantité se retrouvant dans l’eau de la ville. 
b) Hormones sexuelles féminines 
 
Selon des statistiques sur les populations préhistoriques et les sociétés modernes, on remarque que les femmes ont généralement plus de caries dentaires qu’en ont les hommes. Cette distinction avait déjà été liée soit à l’alimentation, soit aux habitudes des sociétés qui pouvaient avoir provoqué plus de caries chez les femmes. Mais peut-être une raison physiologique en serait la cause, plutôt qu'une simple observation du comportement. 
Certaines études anthropologiques ont conclu que des facteurs biologiques. Les résultats attribuent le taux plus élevé de caries chez les femmes à trois causes: les hormones féminines, la composition de la salive et les fringales pendant la grossesse. 
Les hormones sexuelles féminines 
Les hormones les plus importantes produites par les ovaires sont connues comme étant les hormones sexuelles féminines (stéroïdes sexuels) et les deux principales sont l'estrogène et la progestérone. Les hormones féminines comme les œstrogènes peuvent influencer considérablement le développement des caries dentaires. 
Au cours de la puberté, les œstrogènes stimulent le développement des organes sexuels féminins qui comprennent les seins, l'utérus, etc. L’œstrogène, avec l'aide de la progestérone, de l’hormone lutéinisante (LH) et de la folliculostimuline (FSH), joue un rôle essentiel dans la régulation du cycle menstruel de la femme. L’œstrogène est également produit par le placenta pendant la grossesse, augmentant ainsi ses quantités normales. Cette hormone féminine est reconnue pour causer des changements alimentaires et la formation de carie dentaire, en particulier quand une femme est enceinte. 
D) La Salive 
Les femmes produisent naturellement moins de salive que les hommes. Cette substance naturelle induit un nettoyage habituel et désinfectant qui lave naturellement la bouche après un repas. Quand il ya moins de salive, l'élimination automatique des résidus alimentaires sur des dents est réduite. Cette situation s’appelle xérostomie ou bouche sèche. 
Pendant la grossesse, la composition chimique de la salive subit des changements, ce qui réduit la sa capacité antimicrobienne. Par conséquent, la possibilité d’avoir des caries dentaires augmente chez les femmes enceintes. 
E) Les fringales de grossesse 
 
La plupart des femmes ont des moments de faims soudaines qui se produisent pendant la grossesse. En fait, plus de la moitié de toutes les femmes enceintes ont des envies subites de manger soit des aliments sucrés, salés, épicés, gras ou des boissons énergisantes. Cela se produit notamment au cours du troisième trimestre de grossesse. 
Ces boissons énergétiques sont souvent acides. Lorsque mélangé avec du sucre, les boissons acides (boissons gazeuses, thé glacé ou des boissons énergétiques) initient rapidement la carie sur les dents. Il est alors fortement recommandé qu’une femme enceinte garde toujours une brosse à dent près de ses barres de chocolat. 
 
 
 
7.3 SOINS BUCCODENTAIRES AUX MALADES CHRONIQUES 
7. 3.1 Diabète et soins dentaires  
 
Le diabète est un problème sérieux de santé dont les précautions à prendre deviennent un rituel. Non seulement il faut faire attention à son alimentation, à sa médication et à l’exercice physique, mais il faut aussi agir avec vigilance dans certaines situations, comme par exemple lors d’un rendez-vous chez le dentiste. En fait, lorsqu’on est diabétique, il y a plusieurs points à considérer au niveau de sa santé dentaire en général. 
Qu’est-ce que c’est le diabète? 
 
Le diabète est une maladie caractérisée par un niveau élevé de sucre dans le sang. Ce désordre métabolique résulte d’un niveau insuffisant de l’hormone insuline, ou un défaut d’utilisation de celle-ci. L’insuline, qui est produite par le pancréas, est responsable de la transformation du sucre en énergie qu’utilisent les cellules du corps humain. Les symptômes typiques du diabète sont la production excessive d’urine en raison du taux élevé de glycémie (sucre dans le sang), la soif et l’augmentation d’ingestion de liquides pour compenser l’accroissement d’urines, une vision floue, une perte de poids inexpliquée et la fatigue. 
Il existe deux principales formes de diabètes. Le diabète de type 1 se manifeste à un âge plus jeune, surtout au début de l’adolescence, et se caractérise par l’absence totale de production d’insuline. Le diabète de type 2 apparaît chez les adultes, généralement de plus de 40 ans, et se caractérise par une production insuffisante d’insuline qui se fait de façon graduelle. La majorité des diabétiques, à près de 90 %, souffrent de diabète de type 2. Il existe d’autres formes plus rares de diabètes, comme par exemple le diabète de grossesse qui survient uniquement lorsqu’une femme est enceinte. 
Les complications du diabète sont très graves, incluant les maladies cardiovasculaires, l’ACV (accident vasculaire cérébral), l’insuffisance rénale, la cécité (devenir aveugle) ou l’amputation. Bien que cette maladie reste incurable, une personne diabétique qui est bien traitée et qui fait attention peut vivre en santé très longtemps. 
Diabète et santé dentaire 
Les personnes diabétiques doivent porter une attention particulière à leur hygiène buccale car ils sont plus prônes à certaines affectations. Les complications orales principales du diabète sont l’infection et la bouche sèche. Ensemble ils peuvent mener à la carie dentaire, aux maladies de gencives et à un retard de guérison suite à une chirurgie. 
Lorsque ces problèmes sont diagnostiqués hâtivement, on peut aider la régression de ces symptômes. Mais si on attend trop longtemps, les changements de la maladie peuvent être irréversibles. 
Bouche sèche 
La xérostomie se définie par un état de sècheresse dans la bouche causé par un manque de salive, ou un manque de production de salive par les glandes salivaires. Chez les personnes diabétiques, l’augmentation de sucre dans la salive mène à une diminution de la quantité de celle-ci dans la bouche. 
Avoir la bouche sèche peut conduire à des complications comme la carie dentaire, parce que la salive contribue au nettoyage naturel des dents. De plus, un manque d’humidité mène à la formation d’ulcères, des infections fongiques et une difficulté de porter des prothèses amovibles (dentiers et partiels). Un des meilleurs moyens de traiter la xérostomie est de boire de l’eau plus fréquemment. Mais dans certains cas plus graves, une thérapie médicamenteuse est recommandée. 
Une autre conséquence de la bouche sèche est la sensation de brûlure dans la bouche ou sur la langue. C’est une condition qui est douloureuse, et même frustrante, quelquefois décrite comme la sensation de mettre du liquide très brûlant dans la bouche. Si ces douleurs sont uniquement causées par la xérostomie, il faut les traiter comme décrit ci-dessus. 
Maladies parodontales 
Les maladies de gencives (gingivite et parodontite) sont des infections bactériennes au niveau des gencives qui peuvent éventuellement atteindre les fibres et l’os qui soutient les dents. Si ce n’est pas traité, il peut y avoir mobilité dentaire, ou même une perte éventuelle des dents. 
Les personnes diabétiques sont plus susceptibles aux maladies parodontales, probablement parce qu’elles ont plus de risques de développer des infections, et prennent plus de temps à guérir. Les personnes qui ne contrôlent pas bien leur diabète risquent encore plus d’être atteints de ces maladies, et il devient plus difficile d’en contrôler les dommages. 
Des recherches ont démontré que la relation entre le diabète et les maladies de gencives va dans les deux sens. Le diabète augmente les risques de contracter les maladies parodontales. Mais ces maladies-ci rendent plus difficile le contrôle du taux de sucre dans le sang chez les personnes diabétiques. 
C’est alors très important de vérifier l’état de ses gencives de façon régulière, et de traiter les maladies parodontales si on est diabétique. Les dentistes et les parodontistes conseillent aussi un nettoyage dentaire à tous les trois mois plutôt qu’aux six mois, pour éliminer la plaque et le tartre qui nuisent à la santé des gencives. 
 
 
Hygiène et traitements dentaires 
Puisque le diabète rend les dents et les gencives plus susceptibles à certaines maladies, il est important de donner une attention particulière à son hygiène dentaire. En prenant soin de sa santé buccale il est possible d’éviter ou de retarder plusieurs complications du diabète. 
DES CONSEILS AUX PERSONNES DIABETIQUES : 
• Il faut brosser ses dents au moins deux fois par jour, mais préférablement après chaque repas. Le passage de la soie dentaire complète le brossage en éliminant la plaque et les particules alimentaires qui peuvent rester entre les dents et autour des gencives. Puisque la salive se retrouve moins dans la bouche et contribue alors moins au nettoyage naturel, une hygiène dentaire méticuleuse est alors très importante.  
• Les maladies parodontales peuvent atteindre un niveau avancé sans nécessairement que l'on ressente de la douleur ou que les gencives commencent à saigner. Des visites régulières chez le dentiste, préférablement aux trois mois, sont alors recommandées pour détecter tout signe de gingivite ou de parodontite, mais aussi de caries dentaires.  
• Si les gencives saignent de façon anormale lors du brossage des dents, il est important de consulter son dentiste rapidement. De plus, il faut avertir le dentiste de tout changement majeur dans la bouche, comme un mauvais goût, un manque de salive, ou la présence de plaques blanches sur la langue.  
• Il est important, lors d’un rendez-vous chez le dentiste, de mettre à jour son histoire médicale, et d’aviser l’état de son diabète. De plus si on souffre de maladies parodontales, il est important d’en parler à son médecin.  
• À part quelques exceptions, les personnes diabétiques peuvent recevoir des traitements dentaires comme n’importe qui. Les dentistes recommandent des rendez-vous courts et pris en matinée. Il faut aussi prendre ses repas et son insuline si c’est le cas comme on le fait normalement sans changements.  
• Si une chirurgie ou une extraction dentaire est nécessaire, il faut prévoir une plus longue période de guérison et un bon suivi après l’intervention. Toute chirurgie ne doit être réalisée que si le niveau de sucre dans le sang est bien contrôlé. Dans le cas contraire, il faut reporter le traitement, sauf s’il y a une infection ou un abcès, qui devraient alors être soignés immédiatement.  
Lorsqu’on est diabétique, le plus important est de surveiller son alimentation et de contrôler son poids en faisant de l’activité physique régulière. Il faut aussi tenir compte de sa condition dentaire et buccale, qui avec l’aide du dentiste, permet de garder une bonne santé dentaire pendant très longtemps. 
7. 3.2 SIDA et soins dentaires 
Est ce qu'on encourt des risques d'être contaminé de sida dans les soins dentaires ? Bien que la pince, le miroir soient changés pour chaque patient, le dentiste ne change pas (ou ne peut pas changer matériellement) à chaque passage la pièce qui tourne sur les dents et la partie du manche mécanique de l'appareillage dentaire qui pénètre dans la bouche de patient. Le détartrage ou le plombage est-il un soin susceptible de contaminer le sida ? 
 
En cabinet dentaire, les précautions à prendre sont simples. Les règles d’hygiène consistent en une désinfection et une stérilisation systématiques des instruments. 
 
Pour le chirurgien-dentiste et l’assistant dentaire, il existe un risque minime de contamination en cas de contact entre le sang du patient et des lésions cutanées du chirurgien-dentiste ou de l’assistant dentaire, ou en cas de piqûre accidentelle avec une seringue préalablement utilisée pour un patient atteint par le VIH. Le port de gants et de lunettes permet d’éviter le contact avec des substances contaminées. 
 
Pour les patients, les risques sont minimes. Une contamination ne pourrait avoir lieu que par la mise en contact d’un patient avec un instrument non stérilisé, souillé avec du sang d’un patient porteur du virus ou par la réutilisation de cartouches d’anesthésique, y compris si l’aiguille a été changée. 
 
Pour les patients atteints par le VIH, la plupart des soins peuvent être effectués : extractions, prothèses, endodontie, détartrages et autres soins parodontaux courants. Les implants, la chirurgie parodontale et les comblements osseux avec matériaux exogènes, à l’origine de nombreux foyers infectieux, sont, en revanche, fortement déconseillés. 
 
Les soins et les traitements des patients asymptomatiques ne présentent aucune différence avec les soins habituels. Néanmoins, au cours de l’infection par le VIH, la formule sanguine peut se trouver modifiée (chute du nombre de plaquettes notamment) : le chirurgien-dentiste doit alors tenir compte d’éventuels risques hémorragiques et infectieux. Pour les cas graves, la prise en charge doit se décider en accord avec le médecin traitant. 
7.4 SOINS BUCCODENTAIRES EN GERIATRIE  
Comment conserver une bonne santé bucco-dentaire chez une personne âgée ? 
Vous pouvez conserver votre capital dentaire toute votre vie à la condition de pratiquer une bonne hygiène dentaire et de rendre régulièrement visite à votre chirurgien-dentiste. Quel que soit votre âge, vous pouvez maintenir vos dents et vos gencives en bonne santé par un brossage biquotidien avec un dentifrice au fluor, par l'utilisation quotidienne du fil dentaire et par des visites régulières chez votre chirurgien-dentiste pour faire un détartrage et un contrôle. 
 
Quels sont les problèmes bucco-dentaires particuliers que je dois connaître en tant que personne âgée ? 
 
Quand vous êtes une personne âgée, même si vous vous brossez les dents et si vous utilisez le fil dentaire régulièrement, vous pouvez souffrir de certains problèmes de santé bucco-dentaire. Le port d'appareils, la prise de médicaments, la santé générale sont parmi les problèmes auxquels la plupart des personnes âgées sont confrontées. Heureusement, votre chirurgien-dentiste et votre médecin peuvent vous aider à y faire face avec succès. 
• Carie radiculaire : Quand les gencives remontent, même légèrement, elles peuvent mettre à nu la racine des dents qui deviennent plus susceptibles à la carie. Comme ces récessions gingivales surviennent souvent chez les personnes âgées, une bonne hygiène bucco-dentaire est primordiale pour conserver une bouche saine. 
• Carie secondaire: L'apparition de caries autour des obturations anciennes (carie secondaire ou récidive de carie) survient le plus souvent chez les personnes âgées surtout chez celles qui ont des obturations dentaires multiples ou des obturations en place depuis de nombreuses années. Encore une fois, une bonne hygiène bucco-dentaire et l'utilisation d'un dentifrice au fluor sont la meilleure défense contre la carie. 
• La sensibilité peut, avec l'âge, devenir un problème. Vos gencives remontent naturellement au cours du temps, exposant des zones qui ne sont pas protégées par l'émail. Ces zones sont susceptibles à la douleur provoquée par les aliments ou boissons chauds ou froids. Dans certains cas les dents peuvent être sensibles à l'air froid aussi bien qu'aux aliments et boissons acides et sucrées. Si vous ressentez une sensibilité, essayez un dentifrice désensibilisant. Si la douleur persiste, allez voir votre chirurgien-dentiste, car elle pourrait être le signe d'un problème plus grave : carie, fêlure ou fracture. 
• Le phénomène de bouche sèche est habituel chez les personnes âgées. Ceci peut être provoqué par des médicaments ou par certains troubles. En l'absence de traitement, vos dents peuvent souffrir. Votre chirurgien-dentiste peut vous recommander diverses méthodes pour améliorer la sécheresse de votre bouche ainsi que des traitements ou des médicaments appropriés. 
• Des maladies telles que le diabète, une cardiopathie ou un cancer peuvent agir sur votre santé bucco-dentaire. Ne manquez pas d'informer votre chirurgien-dentiste de tous vos problèmes de santé ; c'est préférable pour éviter des erreurs et pour vous aider à satisfaire vos besoins spécifiques. 
• Les appareils facilitent la vie des personnes âgées, mais ils exigent des soins spéciaux. Suivez bien les instructions de votre chirurgien-dentiste et consultez-le en cas de problèmes. Un contrôle annuel est recommandé pour ceux qui portent des dentiers depuis longtemps. 
• Les maladies de gencive sont potentiellement dangereuses et touchent les personnes de tous les âges, surtout celles qui ont plus de 40 ans. Un grand nombre de facteurs peut aggraver ces affections gingivales, y compris : 
1. une mauvaise alimentation  
2. une mauvaise hygiène bucco-dentaire  
3. les maladies générales telles que le diabète, les cardiopathies et le cancer.  
4. les facteurs environnementaux tels que stress et tabagisme  
5. certains médicaments qui ont une influence sur la gencive  
 
Comme les stades précoces des maladies de gencive sont réversibles, il est important de les déceler sitôt que possible. Des visites régulières assurent un diagnostic précoce et le traitement de l'affection en question. Mais la pratique d'une bonne hygiène bucco-dentaire est le meilleur moyen de prévenir les maladies de gencive. 
 
 
 
7.5 SOINS DENTAIRES AUX PERSONNES HANDICAPEES  
 
REFERENCES : 
Références citées: 
 
- « La santé dans votre bouche », Dr. Davo Koubi, éd. Grancher. 
- « Root canal cover-up» du Dr. George Mein, disponible chez PPNF, PO Box 23614, La Mesa C4 91943-2614, Etats-Unis 
- « The price of root canal», du Dr. Hal Huggins, disponible chez HDC, PO Box 2589, Colorado Springs, CO 80901, Etats-Unis. 
-Docteur Paul Carton : « Soins dentaires individualisés », 1937,  
-Dr. Bemard Monlain « Les dangers des plombages » 
« Les dangers des plombages »édition chez Guy Trédaniel, Biocontact Mai 2000 
Dr David Petrie: soins dentaires DMD, FIAO, - Tracadie Sheila NB, E1X1B1 (506) 395-6306 
Procurer les meilleurs soins dentaires pour vos enfants 
Programme de soins dentaires pour enfants (PSDE) : Ministère de la Promotion de la santé, avril 2009 
L'infirmier en zone tropicale face aux pathologies bucco-dentaires dans son exercice quotidien, OMS et AOI 1991. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

(c) INSTITUT TECHNIQUE MEDICAL LE BIEN-ETRE - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 1.05.2010
- Déjà 1895 visites sur ce site!