COURS PUERICULTURE POUR VPHAR
République Démocratique du Congo
Ministère de la Santé Publique
INSTITUT PROTESTANT DES SCIENCES DE SANTE
LE BIEN-ETRE
ECC/CECCA 16
KINSHASA/NGALIEMA
COURS DE PUERICULTURE
A l’intention des apprenants vendeurs en Pharmacie
Par Dr BEKOMA YAMABESP
Décembre 2018
OBJECTIF GENERAL :
A la fin du cours, l’apprenant vendeur en pharmacie doit être capable d’acquérir les connaissances relatives aux notions de Puériculture.
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
- Définir les termes utilisés ;
- Décrire les caractéristiques de l’enfant sain, dès la naissance à l’adolescence ;
- Expliquer les phases de son développement physique et psychosocial ;
- Expliquer l’hygiène générale de l’enfant.
- assurer l’épanouissement intégral et harmonieux de l’enfant.
PLAN DU COURS
Introduction
1. Définition des termes
2. Importance de la Puériculture
3. Subdivision de la Puériculture
4. Les périodes de l’enfance
Chapitre Premier : Le nouveau-né sain
1.1. Les normes ou paramètres de la croissance
1.2. Etat du nouveau-né
1.2.1. Adaptation au milieu extérieur
1.2.2. Le squelette et les muscles
1.2.3. Examen physique du Nouveau-né
1.2.4. Soins aux nouveau-nés
Chapitre deuxième : Croissance et développement de l’enfant
2.1. Définitions
2.2. Facteurs influençant la croissance
2.3. Développement psychomoteur
2.4. Les caractéristiques du développement de l’enfant
Chapitre troisième : Alimentation
3.1. Généralités sur l’alimentation
3.2. Types d’alimentation
3.3. Sevrage et Ablactation
Chapitre quatrième: Hygiène Générale du nourrisson
4.1. Principes de l’hygiène
4.2. Chambre
4.3. Habillement (layette)
4.4. Toilette de l’enfant
4.5. Le sommeil
4.6. Les sorties
4.7. La protection contre l’infection
Chapitre cinquième: Protection et droit de l'enfance
5.1 Protection de l’enfant
5.2 Droit de l’enfant
Bibliographie
intRODUCTION
I. définitions des TERMES
1. La puériculture :
- c’est l’ensemble des moyens mise en œuvre pour protéger l’enfant contre les maladies et permettre son développement harmonieux.
- ensemble des méthodes professionnelles aptes à assurer le bon développement physique et psychique des nouveau-nés et des très jeunes enfants.
1. Enfance : C’est une période de la vie qui va de la naissance à la puberté.
2. La naissance : C’est le début de la vie autonome après l’expulsion du corps maternel.
3. La néonatologie : branche de la médecine qui s’occupe de l’étude du nouveau-né, normal et pathologique (de la naissance à un mois).
4. Périnatalogie : c’est une étude des maladies de l’enfant qui peuvent survenir pendant les périodes précédant ou suivant immédiatement la naissance.
5. Enfant :être vivant dans l’âge vari de 0 a 18 ans
II. Importance
a. suivre la croissance de l’enfant en se basant sur les indices universels
b. Apprendre les principes de base de l’alimentation de l’enfant.
De ce fait, les qualités ci-après sont exigés pour tout infirmier qui s’occupe des soins des enfants ;il doit donc :
Aimer les enfants ;
Être consciencieux ;
Avoir l’habilité manuelle qui permet la précision et la douceur dans la manipulation des enfants ;
Avoir des connaissances relatives à l’enfant et son évolution ;
Fournir les soins de qualité pour un meilleur développement physiologique et physique depuis la conception jusqu’à la naissance
III. Subdivision DE LA PUERICULTURE
La puériculture est subdivisée en 3 branches, à savoir :
a. La puériculture pré conceptionnelle
Elle s’occupe de tous les facteurs qui peuvent influencer l’enfant avant la vie fœtale. Exemple :
1. l’hérédité : Certaines malformations sont transmises par les chromosomes dans les noyaux des cellules sexuelles, l’œuf et le spermatozoïde.
2. Certaines maladies génétiques (ss) ou certaines prédisposition héréditaire : Albinisme, cardiopathie, diabète.
b. La puériculture prénatale
Elle s’intéresse aux facteurs qui favorisent le développement fœtal et aux principes d’hygiène de la grossesse. Exemple : l’alimentation de la mère, le sport et la gymnastique.
c. La puériculture post-natale
Elle s’intéresse aux facteurs et mesures qui favorisent l’élevage et l’hygiène pour un bon développement de l’enfant.
IV. Les périodes de l’Enfance
On distique 4 périodes de l’enfance à savoir :
- Première enfance (petite enfance) qui va de 0 mois à 30 mois
Nous distinguons : - le nouveau-né : de la naissance au trentième jour.
-le nourrisson : du trentième jour jusqu’à deux ans et demi.
N.B. - De 1 à 6 mois : petit nourrisson
- De 6 à 30 mois : grand nourrisson
- La deuxième enfance (moyenne enfance ou préscolaire) s ‘entend de 30 mois à 5 ans
- La troisième enfance (grande enfance ou age scolaire) de 6 à 12 ans.
- La période pubertaire : de 12 à 14 ans
Chapitre PREMIER : LE NOURRISSON SAIN
1.1. les normes(paramètres) de la Croissance.
Le nouveau-né à terme et bien portant, a une croissance régulière et harmonieuse dont les principaux paramètres sont :
Le poids,
La taille,
Le périmètre crânien
Le périmètre thoracique
Le périmètre brachial
A. le poids
La courbe pondérale est la première mesure à établir pour mieux surveiller la croissance de l’enfant.
Le poids traduit avant tout l’état nutritionnel et de santé de l’enfant
Le nouveau-né normal à terme, pèse à la naissance 2500-3500g, en moyenne3000g. Il perd pendant les premiers jours de sa vie environ 1/10ème de son poids qu’il doit avoir rattrapé vers le 10ème jour.
- L’enfant double son poids de naissance à 6 mois
- Triple son poids à 12 mois
- Quadruple à 24 mois
- Quintuple : à 36 mois
La plupart des incidents pathologiques observés chez le nourrisson, quelle qu’en soit l’origine, se révèlent souvent par une chute de poids qui doit attirer l’attention de l’infirmier et provoquer un examen médical complet. C’est pourquoi quand l’enfant est malade, il faut le peser tous les jours, et parfois 2 fois par jour.
Gain pondéral selon une astuce mensuelle
AGE GAIN PONDERAL MENSUEL
0 - 5 Mois 600 -800 GM
5 - 8 Mois 500 gm
8 mois – 1 an 250 –300gm
Formule de calcul du gain ponderal par rapport a l’AGE.
1°) De 1- 9 ans : 2 x age+8
2°) De 9-12 ans : 2 x âge +10
3°) De 2- 5 ans : ajouter 2 kgs par année d’âge
4°) De 6 à 14ans : multiplier l’âge par trois.
REMARQUES : * precautions à prendre lors de la pesee
- Peser l’enfant nu,
- Toujours à la même heure
- Par la même personne
- Avec la même balance
* CALENDRIER DE PESEE : il faut peser l’enfant :
-Tout les jours : pendant les dix premiers jours après la naissance ;
-Une fois par semaine : avant six mois
-Une fois par mois : jusqu’à deux ans
B. la taille
On la mesure à l’aide d’un mètre ruban entre les talons et le sommet de la tête, le corps étant bien étendu. Elle constitue un point de repère beaucoup plus fixe que le poids, la plupart des facteurs qui influencent la taille sont : l’hérédité et la race.
La taille du nouveau-né à terme est d’environ 50 cm. Son augmentation est plus rapidement dans les premiers mois.
L’évolution de la croissance en taille :
Naissance : 50 cm
De 0-3 mois : gagne 3 cm / mois
De 3-9 mois : gagne 2 cm/ mois
De9mois-1an :1cm/mois
1an :75 cm
2ans :87 cm
3 ans : 95 cm
4 ans : 102 cm
De 4-12 ans : 5 x age+85
C. PERIMETRE CRANIEN
PC = taille/2(cm)+10
D. PERIMETRE THORACIQUE
On le compare avec le périmètre crânien
PT=PC-1(ou 2cm) avant 6mois
PT = PC+ 1(ou 2) après 6 mois
E. PERIMETRE BRACHIAL
C’est une mesure facile à prendre par convention au bras gauche. elle donne des indications concernant l’état nutritionnel et la croissance musculaire(état nutritionnel en protéines)
Elle est stable (14-16cm) entre 1 et 5 ans
N.B. : le rapport entre le PB et PC : permet d’apprécier l’état nutritionnel de l’enfant, ce rapport est indépendant de l’age et de sexe.
FORMULE :PB/PC ce rapport doit être supérieur ou égal à 0.32
- inférieur à 0.25 = malnutrition proteino-calorique sévère
- supérieur à 0.25 et inférieur à 0.32=malnutrition proteino-energetique modérée.
1.2. ETAT DU NOUVEAU –NE
1.2.1. Adaptation au milieu extérieur.
a) la respiration
A la naissance, le rythme respiratoire normal varie entre 40-60 mouvements respiratoires par minute, il est également modifiable par le stress.
La respiration chez le nouveau-né est essentiellement abdominale parce que les muscles du diaphragme et de l’abdomen sont les plus importants dans la respiration.
b) Thermorégulation
A la naissance, la température du nouveau-né est légèrement plus élevée de celle de sa mère, parce que l’utérus était dans le corps.
Les pieds et les mains du bébé demeurent plus froid que les restes du corps ; car son système circulatoire n’est pas parfait, c’est pourquoi il faut essuyer rapidement le nouveau-né pour éviter le refroidissement par évaporation ; encore l’envelopper et le placer dans une pièce chaude.
Bref, le nouveau-né normal est homéotherme
c) La Circulation
A la naissance le sang contient un taux relativement élevé d’hémoglobine et des globules rouges. Cette hausse est relative est essentielle à l’oxygénation in-utero et demeure nécessaire jusqu’à la dilatation pulmonaire complète.
d) Le système nerveux
Son système nerveux se caractérise par une immaturité, les fonctions vitales et les réactions aux stimulus extérieurs ne dépendent pas du cortex, mais des centres inférieurs et de la moelle épinière.
C’est au fur et à mesure que l’enfant grandi que les réflexes se développent.
Ses mouvements sont rapides, désordonnées et variés.
Concernant la vocalisation, la seule forme pour cette dernière pour le nouveau-né se traduit par des pleurs qui résultent de la douleur ou d’un état d’inconfort. Concernant son sommeil, il dort environ 15 à 20 heures et se réveille toutes les deux heures.
d) Le système Gastro-intestinal
Les coussinets buccaux sont les dépôts de tissus graissés que l’on retrouve au niveau des joues. La salivation se manifeste à l’age de 1-3 mois. On admet qu’à la naissance l’estomac peut contenir 20ml de liquide.
Pendant les premières 24 heures commencent la première émission de méconium, celui-ci sera éliminé pendant 3 ou4 jours puis apparaîtront les selles normales.
e) La région ano-genito-urinaire
Les fèces du nouveau-né se caractérise par leur couleur rose, leur fermeté et leur raideur ; la région anale ne doit pas présenter les fissures. L’émission d’urines commence qu’à 24 heures.
f) Les glandes endocrines
Ces glandes répondent souvent à l’action des hormones maternelles qui ont traversé le placenta. Nous avons l’augmentation de volume des seins tuméfaction des organes génitaux féminins avec parfois l’écoulement sanglant.
g) Immunité
Les anticorps qui combattent certaines maladies infectieuses passent de la mère à l’enfant à travers le placenta. Parmi ces anticorps, on note ceux qui luttent contre la variole, les oreillons, la diphtérie, la rubéole si la mère était immunisée contre ses maladies.
Cette immunité innée ou passive dure quelques semaines ou mois. Les petites infections attrapées par l’enfant lui confèrent également une certaine immunité. Cependant, l’immunité acquise par la vaccination reste nécessaire.
1.2.2. Structure squelettique
Les os ont une faible teneur en calcium. Le dos de l’enfant est plat et droit, ses jambes petites et arquées. Plusieurs anomalies fréquentes se rencontrent aux extrémités .Exemple : Pied bott ou Syndactylie.
1.2.3. Les muscles
Le contour musculaire de l’enfant en bonne santé est lisse. Les muscles en dépit de leur faiblesse semblent fermes et passablement résistants à la pression.
Le nouveau-né exécute les mouvements au hasard et de façon non lorsque l’infirmier le soulève, il doit maintenir sa tête et son dos, car le nouveau-né manque de force musculaire et sans cet appui en position assise il tombe vers le bas.
1.2.4. Examen physique du nouveau-né
Le premier examen doit avoir lieu dès la première minute de la naissance. Il a pour buts d’apprécier l’aspect général de l’enfant, sa fonction respiratoire et son état neurologique ; rechercher toute malformation congénitale et de décider d’un traitement particulier.
Cet examen se fait en suivant les étapes suivantes :
1°) Aspect général du nouveau-né à terme.
- Le poids : à la naissance le poids moyen de 3000, mais varie d’un continent à un autre et est aussi lié aux facteurs ethniques et l’état nutritionnel de la mère.
- Taille : la moyenne est de 50 cm.
- La peau : est généralement rose et souvent recouverte d’un enduit blanchâtre : le VERNIX CASEOSA, celui-ci protège l’enfant contre l’infection et le changement de la température. Certaines parties du corps sont recouvertes d’un fin duvet appelé LANUGO (visage épaule).
- La tête : elle est grosse par rapport au reste du corps le périmètre crânien est d’environ 35 cm, les os du crâne sont séparer par des sutures. La tête de l’enfant est constituée de deux fontanelles : antérieure (BREGMA)
Qui se ferme entre 15 et 18 mois et postérieure appelée LAMBDA.
- Le thorax : la fréquence cardiaque varie entre 120 à 140 par minute.
On entend parfois un souffle cardiaque transitoire.
- Abdomen : le foie est généralement palpable, dépassant le rebord costal gauche de 1 à 2cm. Le rein et a rate sont parfois palpables. La fréquence respiratoire varie entre 40 à 60 par minute et est essentiellement abdominal.
- Les organes génitaux : Chez le garçon, le scrotum est relativement volumineux, il s’agit d’une hydrocèle transitoire. Chez la fille les petites lèvres sont recouvertes par les grandes. La perméabilité de l’anus sera contrôlée.
- Examen des membres : L’examen des membres vérifiera s’il n’y a pas des fractures ou le signe du ressaut (ortolani) au niveau de la hanche évocateur d’une luxation et parfois les paralysies par l’atteinte du plexus brachial.
- Examen neurologique : se fonde sur quatre éléments.
1) Les réflexes primaires ou archaïques : Ils sont appelés parce qu’ils ne dépendent pas pratiquement de la volonté de l’enfant. ils sont observés chez le nouveau-né et le petit nourrisson ensuite disparaissent au cours des mois qui suivent.
a) Réflexe de Moro : L’enfant maintenu en position assise est basculé en arrière ; ce déséquilibre provoque l’ouverture brusque des bras en croix suivi d’écartement de doigts et d’un cri, ou alors l’enfant en position dorsale, l’examinateur frappe sur la table. : il disparaît entre le 3ème et le 4ème mois
b) Réflexe de succion-déglutition : On le recherche en introduisant le petit doigt désinfecté ou la tétine du biberon dans la bouche de l’enfant, il y a deux mouvements qui se suivent d’abords, l’enfant va sucer le doigt en suite, il doit déglutiner en avalant la salive.
c) Réflexe de la marche automatique : Lorsqu’on tient le nouveau-né débout sur un plan dur celui-ci ébauche les pas. il disparaît entre 1er et 2ème mois après la naissance.
d) Réflexe de préhension ou grasping ou réflexe Darwin : lorsqu’on met un objet dans la paume de la main du nouveau-né, celui-ci tient solidement l’objet de façon permante.(grasping des doigts)
Lorsqu’on stimule les plantes des pieds et qu’il s’ensuit une flexion des orteils (on parle de grasping des orteils)
NB. Généralement le grasping disparaît vers 2-4 mois
e) Le réflexe de 4 points cardinaux : Il est recherché à partir d’un attouchement rapide de l’un de quatre points de la bouche (milieu des lèvres et commissures labiales) on observe que le nouveau -né remue la bouche vers le coté stimulé.
f) Le réflexe d’extension croisé : En excitant la face antérieur de la jambe, ou le dos du pied, il s’ensuit au niveau de la jambe opposé une réaction en quatre temps dont les séquences sont les suivantes :
- extension des orteils
- flexion de la jambe
- extension de la jambe en adduction vers le coté hétéro-lateral
- pose du pied au point d’excitation.
Il faut noter que la première étape peut être rapide au point de passer inaperçu
g) Le réflexe de triple flexion : En stimulent la plante du pied, on provoque un mouvement en trois temps dont les séquences sont très rapprochées, à savoir :
- Flexion du pied sur la jambe
- Flexion de la jambe sur la cuisse
- Flexion de la cuisse sur le bassin
h) Le réflexe d’enjambement : Lorsqu’on maintient le nouveau –né debout ,avec la face antérieur des jambes surtout le dos du pied en contact avec le rebord de la table ,il s’ensuit une flexion ,puis une extension de la jambe stimulée.
REMARQUES :
- L’absence ou l’affaiblissement et ses réflexes chez les nouveau-nés doivent être considérés comme situation pathologique.
- Leur persistance au-delà des limites indiquées est anormale car elle est signe d’un retard de développement.
- La recherche de réflexe doit se faire pendant un état d’éveil.
2) Le tonus musculaire
- L’enfant est hypertonique jusqu’au huitième mois
- Cet état est peu à peu remplacer par une hypotonie qui persiste jusqu’au dix huitième mois ; ensuite le tonus devient comparable à celui de l’adulte.
3) Posture et marche
A la naissance, la tête est ballante et la contrainte est pathologique.
1 mois : relève la tête
2 mois : tient la tête droite
4 mois : peut relever sa tête à la verticale
5mois : la tête est maintenue droite et ferme
6 mois : se retourne volontairement du décubitus ventral au décubitus dorsal puis inversement.
7 mois : capable de pivoter pour suivre un objet
8 mois : marche à quatre pattes
9 mois : Se dresse et se maintient debout
10 à 11 mois : tient debout sans appui et fait ses premiers pas
12 mois : marche normalement
15 mois : commence à courir
18 mois : peut s’asseoir sur une chaise adapter à sa taille.
3 ans : alternance des pieds pour monter l’escalier
4ans : alternance des pieds pour descendre.
5 ans : sauter à l’aide d’un pied
4) L’usage de la main
Durant les premiers mois, l’enfant prend au contact ;
- Vers 3-4 mois, il prend volontairement les objets en les saisissants entre les doigts et la région cubitale de la main.
- Vers 12 mois il pince les objets entre pouce et l’index sans support cubital.
1.2.5. Score ou indice d’APGAR
Une minute après la naissance de l’enfant sans tenir compte de la section du cordon et de l’expulsion du placenta, on enregistre les cinq signes objectifs suivants : fréquence cardiaque ; fréquence respiratoire ; tonus musculaire ; activité ; coloration de la peau en leur attribuant à chacun une côte allant de 0 à 2 points, une valeur totale, entre 8 et 10 veut dire que l’enfant est né dans les meilleures conditions. L’indice d’APGAR se prend à la première minute, cinquième et dixième minute après la naissance de l’enfant.
Plus le total est bas, mieux il faut surveiller et secourir l’enfant : il est conseillé de noter le chiffre obtenu sur la fiche de naissance de l’enfant.
Buts de l’indice d’APGAR
Evaluer l’état immédiat du nouveau-né
Récolter l’information utilisable immédiatement pour la suite du traitement (réanimation, surveillance dans les 24 heures qui suivent)
Récolter l’information utilisable à long terme.
1.2.6. Soins au nouveau-né
1) libérer les voies respiratoires supérieures :
o Mise en position de trendelembourg
o Aspiration des mucosités et liquide amniotique présent dans le nez, la bouche et le pharynx avec une poire
2) Évaluer le score d’APGAR
3) Essuyer le nouveau-né, l’envelopper et le placer sous une lampe pour le réchauffer.
4) Prophylaxie oculaire : méthode de crédé avec quelques gouttes de nitrate d’agents à 1% ou argyrol à 2% pour prévenir l’ophtalmie ou conjonctivite purulente du nouveau-né. (Nettoyer d’abord les yeux avec tampon, puis instiller).
5) Ligature et pansement du cordon ombilical : la section du cordon se fera avec asepsie rigoureuse c’est-à-dire, placez deux pinces kocher stériles sur le cordon à plus ou moins 10 cm de distance de l’ombilic et à 2 cm l’une de l’autre ; coupez le cordon à mi-distance entre les deux pinces au moyen d’une paire de ciseaux stériles. Ligaturez et faites un pansement du cordon ombilical avec un antiseptique (alcool dénaturé, alcool iodé)
6) Procéder à l’examen morphologique du nouveau-né.
7) Mensurations : poids, taille, périmètre crânien.
Chapitre deuxième : LE DEVELOPPEMENT DE L’ENFANT
2.1. Les Définitions
1. La croissance : le terme croissance se rapporte à une augmentation quantitative (poids, taille, augmentation de volume d’organes, des viscères).
2. La maturation : c’est un phénomène qualitatif qui se traduit par la modification, de composition et du fonctionnement des cellules, des tissus, des organes ou tout le corps entier.
3. Le développement : le terme développement englobe deux aspects : la croissance (aspect quantitatif) et la maturation (aspect qualitatif)
2.2. Les conditions d’un developpement harmonieux.
• Bonne condition de l’environnement.
• Qualité de soins donnés aux nouveau-nés et aux nourrissons.
• Intégrité physique.
.
2.3. Les facteurs influençant la croissance
Facteurs nutritionnels : apport quantitatif et qualitatif
Facteurs génétiques : parent, âge ,sexe.
Facteurs hormonaux
2.4. le développement psychomoteur
Il est également très important d’apprécier le comportement du nourrisson, c’est-à-dire son développement psychomoteur.
Un développement moteur normal témoigne d’un développement intellectuel normal et quand l’enfant franchit régulièrement les étapes, compte tenu d’un certain battement physiologique, on peut penser que, sauf accident, il ne sera pas un arriéré mental.
• Dès la naissance, le bébé réagit à la lumière, mais ne semble pas voir vraiment. Ce n’est que peu à peu qu’il fixe un objet, le suit quand on le déplace, et enfin tourne la tête sur l’oreiller pour ne pas le perdre de vue.
Il réagit, également, au bruit. Très vite, il fait preuve d’une sensibilité certaine aux sons ; la voix de sa mère calme ses cris ; il semble aimer la berceuse qu’elle lui chante, et pleure si elle s’arrête.
• A 2 mois, lorsqu’il est soutenu, il tient droite sa tête, ballante jusque-là.
• A 4 mois, lorsqu’il est couché sur le ventre, il redresse le thorax et la tête qui effectue des mouvements de rotation.
Quand il est couché sur le dos, il détache la tête de l’oreiller.
• Entre 5 et 6 mois, il s’assied seul et reste assis dans son parc.
• Entre 7 et 8 mois, il s’assied seul dans son berceau, sans appui.
• A 8 mois, il marche à quatre pattes.
• A 10 mois, il reste débout avec appui en écartant les jambes.
• Après 12 mois, il marche sans aide et se lâche bientôt.
En même temps que se développe le système neuromusculaire, qui permet à l’enfant d’accomplir certains mouvements ou d’adopter certaines attitudes corporelles, se produit une coordination sensitivomotrice grâce à laquelle il peut entrer en rapport avec le milieu qui l’entoure et s’y adapter.
Cette coordination s’exprime par :
Le sourire,
La préhension,
Le langage.
• Le sourire apparaît entre 4 et 6 semaines. C’est la première manifestation affective conditionnée, et le retard de l’apparition du sourire a une signification pathologique.
• La préhension
A 4 mois, le nourrisson saisit un objet au contact. La préhension est incertaine, le mouvement global ;
A 8 mois, l’enfant prend l’objet, le manipule, le porte à sa bouche.
A 9 mois, apparaît l’opposition du pouce aux autres doits.
A 10 mois, la préhension devient précise, entre le pouce et l’index, et mesurée.
L’enfant ne prend pas n’importe quel objet, mais celui qui lui plait, ainsi qu’en témoigne son expression de joie et, dans certains cas, son agressivité si on le lui dispute.
• Le langage
On entend, par-là, tous les moyens d’expression du nourrisson dont le cri est la première étape. On accord un grand intérêt au retard à l’émission du premier cri et à ses conditions d’apparition. Le cri, puis, dans les premières semaines, le vagissement, et, dans les premiers mois, le gazouillis, expriment émotion et besoins.
Vers 10 mois, l’enfant commence à essayer de reproduire les sons qu’on prononce devant lui et les premiers mots apparaissent entre 12 et 15 mois.
Le développement moteur et intellectuel des premières années exprime l’adaptation sociale de l’enfant. Il ne faut pas oublier :
Que tous les repères indiqués ne sont que des moyennes comportant une certaine marge au-dessus et au-dessous,
Qu’il est plus important de suivre la succession des étapes de la croissance plutôt que de faire le bilan d’une seule étape. A cet égard le carnet de santé, rendu obligatoire par l’ordonnance du 2 novembre 1945, organisant la protection maternelle et infantile en France, peut fournir au pédiatre de précieux renseignements s’il est soigneusement tenu à jour.
2.5. Maturation des organes
a) La dentition
La première dentition compte vingt dents dont les premières qui apparaissent entre 6-30 mois. C’est à 6 ans que les premières dents tombent les catégories de dents :
Dentition de lait :
les 8 incisives supérieures : 6-14 mois
les 4 premières molaires : 12-16 mois
Les 4 canines : 16-20 mois
Les 4 seconde molaires :20-30 mois
Dentition définitive
Les 8 incisives : 6-9 ans
Les 8 prémolaires
les 4 canines 10-12 ans
1ère grosse molaire : 6-7 ans
2ème grosse molaire : 12-14 ans
3ème grosse molaire : 17-30 ans
a) Les organes de sens ( cfr dev.sensoriel)
b) Age osseux : voir les points d’ossification et l’état des cartilages.
c) La maturation des organes génitaux :Après la crise génitale, les organes génitaux entre au repos et la puberté commence à 10 ans chez les filles et à 12 ans chez les garçons.
2.6 Développement de l’enfant aux différentes phases
2.5.1.Première Enfance
a) Développement psychomoteur
Développement de la curiosité vis-à-vis de son corps (0 à 2 ans) et pour les autres enfants :
- Intérêt et identification des images
- Début du langage humain à 9 mois ; l’enfant commence à saisir les sens
des mots, surtout s’il répète plusieurs fois.
b) Développement affectif et social
Ce développement est conditionné par plusieurs facteurs :
- Facteurs organiques : santé physique.
- Facteurs intellectuels : selon que l’éveil de l ‘intelligence est précoce, complet ou incomplet
- Facteurs sociaux : affection maternelle, la compréhension, et les contraintes dont l’enfant est l’objet.
Les étapes du développement affectif :
- Vers 3-4 mois découvre sa mère et s y attache.
- Vers 6 ois découvre son père
- 8 mois, distingue les étrangers
- 12 mois découvre le monde
-18-30 mois dresse sa personnalité face à son père et sa mère.
L’enfant manifeste une sociabilité sélective qui se manifeste à 2 ans, il tend ses mains à ses proches parents
c) développement intellectuel
Les manifestations premières de l’intelligence se situent après les3 et 4ème mois de naissance. Les facteurs qui influencent le développement intellectuel sont : hérédité et éducation( influence du milieu extérieur). Les repères du développement intellectuel se traduisent par : les mimiques les jeux et le langage (compréhension et expression)
2.5.1. Deuxième Enfance (âge préscolaire 2 à 7 ans)
Cette période est marquée par l’exubérance de l’activité mentale (langage imagination). C’est une période de crise de personnalité du type masculin et agressif.
C’est le stade de résolution des conflits externes.
Apprentissage à la toilette (propreté)
Identification et apparition de l’égocentrisme (moi, je)
agressivité
Négativisme infantile
Début de l’autonomie affective( l’âge de la camaraderie)
Sur le plan sexuel
Exploration des organes génitaux
Observation de la différence anatomique entre les sexes
2.4.3 Troisième Enfance
A cette période, l’enfant est assez docile aux exigences scolaires et éducatives. Les caractéristiques de cette période sont :
Autonomie affective
Esprit de camaraderie
Coopération
Latence sexuelle
Pudeur
Sur le plan affectif et social
C’est l’âge de raison qui est compris entre 7 et 8 ans l’enfant est détaché du milieu familial et s’identifie à son groupe d’amis.
- Période pré-pubertaire. On observe une croissance staturo-pondérale
- Période pubertaire (cfr période de la croissance)
Chapitre troisième : Alimentation DE L’ENFANT
3.1. Les generalites.
Les besoins alimentaires sont proportionnellement plus important que ceux des adultes. Il diminue lentement au fur et à mesure que l’enfant grandit.
Les besoins caloriques sont les suivants :
- A la naissance : Besoins caloriques sont :
o À la naissance : 120 cal/kg/jr
o Après un an : 100 cal/kg/jr
Besoins en protides : 100 à 150 ml/kg/jr
Besoins en glucides : 10 gr/kg/jr
Besoins en lipides : 2 à 3 gr/kg/jr
Besoins en sels minéraux entre autre : potassium, calcium, phosphore, indispensable pour la croissance.
Fer : indispensable à la synthèse de l’hémoglobine
D’autres sels minéraux : magnésium, iode, souffre, etc. sont nécessaires au métabolisme et aux structures biologiques de l’organisme.
Besoins en vitamines
REMARQUES
Au cours de la préparation des repas de l’enfant, les règles de propreté et d’hygiène doivent être strictement appliquées entre autres :
Bien nettoyer les mains à l’eau savonnée et les rincer
Avoir des ongles coupés
Laver les ustensiles à l’eau savonnée et les rincer à grande eau et au besoin, les faire bouillir avant usage
Utiliser l’eau potable
S’assurer de la quantité des aliments à préparer
On compte un nombre impressionnant des recettes pour le nourrisson avec les différents aliments, mais les règles maîtresses restent les mêmes
Savoir associer introduire les différents types d’aliments dans le régime de l’enfant à l’âge indiqué
Savoir les trois sortes d’aliments dans la ration journalière
Savoir préparer un met facilement digérable pour l’enfant.
3.2. Allaitement maternel
Le premier lait appelé colostrum, est un liquide jaunâtre, trouble, visqueux, légèrement laxatif et qui favorise l’élimination du méconium.
La Composition du lait maternel varie selon les périodes de lactation :
• Eau (87) : la proportion d’eau par rapport aux autres ingrédients est correctement équilibrée
• Les protides (2%) :elles ont une valeur nutritive élevée et sont plus facile à digérée que les protéines du lait de vache.
• Les lipides( 4 % )
• Glucides ( 4%)
• Les minéraux, vitamines, enzymes :moins de 1 %
Avantages de l’allaitement maternel
Il contient des anticorps pour la résistance du petit enfant à certaines infections
La digestion du lait maternel est rapide et facile
Le lait maternel ne coûte rien, ne demande pas de préparation
Il est stérile et ne peut s’altérer.
Il contient les facteurs nutritifs essentiels sous une forme et en proportion parfaite
Il permet le lien affectif entre l’enfant et la mère.
Difficultés empêchant la succion
Du côté de l’enfant
Débilité de l’enfant ou prématurité
Malformations buccales, bec de lièvres, gueule de loup.
Du côté de la mère
Gerçures du sein qui rendent les tétées très douloureuses. Dans l’intervalle de tétées, elles sont traitées par l’application des pommades, oxyde de zinc, (à enlever avant la tétée)
Ombilication du mamelon ( mamelon rétracté); dans ce cas, on peut puiser le lait maternel par pression ou tire-lait, ensuite le donner à l’enfant par de mode qui convient : gavage pour les prématurés et à la cuillère pour les autres enfants.
Engorgement du sein
Insuffisance de lait pour raison de maladies
Conseils à donner pour assurer au bébé un allaitement au sein le plus longtemps possible
Pour la mère qui allaite
Elle doit bien manger et boire suffisamment
Elle doit s’abstenir de toute boisson alcoolisée, car l’alcool passe dans le lait, une mère ivre, enivre également son bébé.
Elle doit éviter la prise des pilules pendant la lactation.
Allaiter au sein jour et nuit aussi longtemps que l’enfant le réclame ,au moins 8 fois dans 24 h ,pendant 30 minutes à chaque prise.
3.3. ALLAITEMENT ARTIFICIEL
3.3.1. Définition
L’allaitement artificiel consiste à nourrir l’enfant au lait de vache.
3.3.2. Composition : - Protéines : 4%
- Lipides : 4 %
- glucides : 4%
3.3.3. Inconvénients du lait artificiel
Les laits artificiels sont coûteux
Ils exigent des multiples manipulations externes susceptibles de la souillure
Ils sont mal adaptés au nouveau-né et au nourrisson
Ils sont dépourvus totalement d’anticorps humains
3.3.4. Les précautions à prendre pour un allaitement artificiel.
- Ne jamais garder ce lait préparé plus de 6 h hors du d’une glacière
- Toujours employé les ustensiles propres de préférence bouillis
- Nourrir l’enfant si possible à la cuillère ou à la tasse plutôt qu’au biberon
- En cas de nutrition mixte, toujours donné d’abord le sein, après seulement le lait préparé.
3.3.5. Préparation du lait en poudre
Pour la constitution de 1 litre de lait en poudre il faut :
- 10 cuillères à soupe à ras (150 g) de poudre
- 2 cuillères à soupe à ras (30 g) du sucre
- eau bouillie
N.B. : Se conformer au mode d’emploi sur les boites de lait.
3.4. ALLAITEMENT MIXTE
Définition : L’allaitement mixte consiste à donner à l’enfant de la nourriture semi-solide (céréales, légumes écrasés)avec du lait (maternel ou de vache)
A partir de 3-4 mois, l’enfant a besoin d’autres nourritures à coté du lait maternel.
Les conditions de l’adoption de l’allaitement mixte
Quand la montée laiteuse est peu longue à se produire,
- Allaitement de jumeaux
- mauvaise santé de la mère
- Allaitement des prématurés
TECHNIQUE
- Compléter chaque tétée
- Intercaler tétée et complément d’aliment(mère travailleuse)
- Donner le lait de complément quant la quantité absorbée est insuffisante
3.5. SEVRAGE ET ABLACTATION
SEVRAGE : est l’acte par lequel on sépare l’enfant du sein de sa mère pour lui donner un autre lait ou d’autres aliments. Il doit être postérieur au 4ème mois et progressif.
Le sevrage normal se fait vers le sixième mois et suit les règles normales de l’ablactation. C’est un sevrage partiel qui conserve encore un peu de lait de femme.
Le sevrage doit être progressif, le sevrage brusque représentant pour l’enfant un danger physique et un choc effectif.
ABLACTATION : désigne la période où le lait, qu’il s’agisse de lait de femme ou de lait de vache, cesse d’être le seul aliment et se trouve d’abord complété, puis remplacé en grande partie,
Quelques règles importantes doivent être observer :
On évitera de sevrer au cours des grandes chaleurs ou de grands froids, particulièrement en période de grippe et d’épidémie.
Le sevrage progressif sous-entend l’adoption transitoire, aussi souvent que possible, de l’allaitement mixte.
On introduira, toujours, un aliment nouveau avec prudence, en soignant sa présentation, c’est-à-dire sa consistance, son degré de chaleur, etc.
Types d’alimentations employées
Ils sont introduits dans le régime alimentaire à différents âges suivants leur digestibilité chez le nourrisson. On peut citer en outre :
1. Les fruits : Ils constituent une source importante de vitamines et d’un peu de glucides. Les fruits entiers(mûrs en compote se donnent à partir de 4-5 mois, par contre sous forme de jus(orange, mangue, citron, ananas,…) ils sont mélangés avec un peu d’eau sucrées, dès le 1er mois, surtout en cas d’allaitement artificiel pourvu en vitamines, aussi lors de la constipation du bébé.
2. Les Farines : Elles sont riches en glucides. Les farines sont tirées généralement des céréales. Exemple : maïs, sorgho, mil, etc. Elles sont données sous formes de bouillie vers le 5ème mois s’il est nourri au sein et un peu plutôt à 3-4 mois s’il est nourri au lait artificiel en cas d’insuffisance du lait maternel.
3. Les légumes frais : C’est une source importante des sels minéraux nécessaires au développement osseux (calcium, phosphore). Ils sont également riches en vitamines.
On peut citer :
Salade, carotte.
Epinard, oseilles.
Pointe noire, amarante douce.
Choux, feuille de patate douce.
Ils sont donnés au nourrisson sous forme de purée, de tubercules vers le 7ème et le 8ème mois.
4. Les tubercules : Elles nous apportent à la fois les glucides et les sels minéraux
On peut citer :
Le manioc doux
Les ignames
Les patates douces
Les pommes de terre.
Elles sont données au nourrisson sous forme des purées vers le 7ème mois.
5. La viande et le poisson : Ce sont des sources importantes de protéines animales et de lipides, leurs protéines contiennent certains éléments : acides aminés dits essentiels ou indispensables que notre organisme ne peut synthétiser. Il doit les recevoir comme tel à partir de l’apport extérieur les éléments sont nécessaires à la fabrication de ses propres protéines du corps. A 7 mois, le jus de viande et le poisson sont donnés à l’enfant. La viande est finement hachée ou passée au mixer, le poisson doit être écrasé à la fourchette. Et cela parce qu’à cet âge, la dentition est encore déficiente.
6. L’œuf : C’est un aliment riche en matières nutritives, particulièrement en protéines animales. Il contient les protéines les plus riches en acides aminés essentiels. Le jaune d’œuf bouilli et écrasé se donne vers 6-7 mois. Mais l’œuf entier se donne après 15 mois.
7. Les légumes secs :
Les haricots
Les arachides
Les petits poids
Le soja
Les graines de courge.
Ils représentent tous une source de protéines végétales. Certaines sont également riches en lipide (exemple : arachide, soja, etc.) en glucide (exemple : haricots). Du fait qu’ils sont durs, ils doivent être finement écrasés ou passés au mixer. Ils sont donnés à l’enfant vers 15-18 mois.
chapitre QUATRIEME : HYGIENE GENERALE DU NOURRISSON
1. Définition
On entend par hygiène générale du nourrisson, l’ensemble des soins à donner aux nouveau-nés et aux jeunes enfants bien portants, dans le but :
De leur assurer une croissance physique harmonieuse et un développement psychique normal,
De les habituer de bonne heure à une vie calme, régulière, sans agitation inutile,
De les protéger contre l’infection.
Toute l’organisation de la vie de l’enfant, en collectivité comme dans la famille, doit être dominée par le souci de lui assurer l’air, la lumière, le soleil, dont il a besoin pour s’épanouir.
2. La chambre
Les conditions de vie actuelle ne permettent malheureusement pas souvent de donner au tout-petit une chambre qui lui soit exclusivement réservée, et qui soit facile à isoler du reste de la maison.
On évitera de placer son lit dans une pièce commune, souvent mal aérée, trop de la chaleur, et où passent et séjournent, plus ou moins, tous les visiteurs. On l’installera plutôt dans la chambre des parents.
Toutes les fois que ce sera possible, on choisira une chambre assez grande ensoleillée, l’ardeur du soleil pouvant être tempérée par un store extérieur ou un rideau, facile à nettoyer.
Le jeune enfant, qui se défend mal contre les changements de température extérieure, a besoin de chaleur, surtout pendant les premiers mois. La température de sa chambre doit atteindre 18 à 20°.
On assurera sa sécurité :
En isolant les sources de chaleur ;
En protégeant par un grillage fenêtres et balcons
Mettre hors de sa portée les prises de courant
En supprimant de la chambre ou en les mettant hors d’atteinte, les bibelots lourds ou cassables avec lesquels il pourrait se blesser en les attirant à lui, etc.
3. L’habillement
On peut adopter pour le nourrisson divers modes d’habillement. Cela n’a que peu d’importance si l’on tient compte, à la fois :
De la sensibilité du bébé aux températures extérieures, froid ou chaleur, encore lesquelles il réagit mal ;
De son besoin de liberté et de mouvement.
Le lavage du linge
On fera, si possible, une petite lessive journalière. On fait tremper les couches après chaque change, après les avoir débarrassées éventuellement des selles qu’elles contiennent. On les savonne à l’eau chaude et on les fait bouillir. On les rince à grande eau et on les fait sécher à l’air et, si possible, au soleil.
On n’utilisera aucune substance irritante, susceptible de provoquer ou d’entretenir l’érythème fessier. Il est excellent de repasser les couches encore humides avec un fer très chaud qui en assure la stérilisation partielle.
4. la Toilette de l’enfant
1. Le bain
Dès que l’ombilic est cicatrisé, c’est-à-dire vers le 15ème jour, on donnera à l’enfant un bain par jour. L’heure en sera choisie en fonction des autres obligations de la maman, mais surtout en fonction de l’âge et de l’activité physique de l’enfant.
Le tout-petit sera baigné dans la matinée ; l’enfant plus grand, qui se traîne dans son par cet se salit, le sera avant le dernier repas, à la fin de l’après-midi. Le bain pourra, de plus, avoir un effet calmant qui favorise le sommeil.
On fera la toilette dans une pièce chauffée où on aura préparé à portée de la main, le matériel nécessaire, c’est-à-dire :
Un récipient quelconque, petite baignoire ou simple bassine assez longue pour y étendre l’enfant, parfaitement propre et remplie d’eau à 36,5°-37°C dont on aura vérifié la température à l’aide d’un thermomètre ou en y plongeant le coude;
Une petite cuvette contenant de l’eau bouillie tiède pour le lavage du visage et des yeux ;
Un bon savon de toilette neutre ou acide.
Un gant de toilette ;
Du coton hydrophile enfermé dans un récipient propre ;
Du talc contenu dans une poudreuse ;
Une serviette de toilette douce et chaude pour essuyer l’enfant ;
Le linge nécessaire au change complet.
2. La technique du bain
On déshabille l’enfant, on savonne complètement son corps et on le plonge doucement dans l’eau, la main gauche soutenant sa nuque et son dos, pendant que la droite le lave.
Il faut que l’enfant soit bien maintenu pour éprouver un sentiment de sécurité et qu’il apprenne à aimer l’eau.
Pendant qu’il barbotte et, d’une façon générale, pendant toute la durée de la toilette, on prendra l’habitude de l’observer afin de déceler toute anomalie qui pourrait passer inaperçue lorsqu’il est habillé :
Éruption, petits éléments d’infection cutanée,
Déformation, mauvaise attitude, etc.
La durée du bain est, en moyenne, de 5 minutes. Pendant que l’enfant est dans le bain, on savonne son cuir chevelu et on le rince soigneusement en évitant de faire couler l’eau savonneuse dans la figure.
On retire l’enfant de l’eau et on l’essuie avec la serviette chaude préparée à l’avance. On sèche soigneusement les plis que l’on talque, ainsi que le siège. Puis on habille l’enfant et on fait la toilette du visage.
Les yeux et les oreilles seront lavés avec de petits tampons de cotons imbibés d’eau bouillie et dont chacun ne sert qu’une fois.
On peut se servir pour le nez de sérum physiologique préparé à la maison par petites quantités (2 g de sel pour ¼ de litre d’eau bouillie ou d’eau distillée
Les ongles seront coupés souvent : courts et ronds aux mains, un peu plus longs et carrés aux pieds.
3. Le change
Le bébé se mouille et se salit plusieurs fois dans la journée et il faut le changer souvent. En principe, on le fait avant chaque tétée, sauf chez certains enfants au sein chez lesquels la tétée provoque une selle pendant ou immédiatement après.
On nettoie le siège à l’eau tiède, à moins qu’il ne soit irrité, et qu’il soit nécessaire d’utiliser de l’huile d’amandes douces (ou une bonne huile de table, aussi efficace, mais moins agréable à cause de son odeur). On sèche soigneusement et on poudre. Chez la petite fille, on fait le nettoyage d’avant en arrière.
5. le sommeil
L’enfant a besoin de beaucoup de sommeil. Il faut donc lui assurer les meilleures conditions pour cela un bon lit (à lui seul) chambre bien aérée, le protéger des mouches et des moustiques avec une moustiquaire. Il faut le coucher à plat sur le côté, tantôt droit, tantôt gauche.
Eviter de le coucher sur le dos, il risque de s’étouffer par de vomissements et des régurgitations éventuelles. L’usage d’un oreiller est facultatif,
Il n’y a pas d’inconvénient à bercer quelquefois l’enfant pour l’aider à s’endormir lorsqu’il est nerveux ou grognon. Mais on doit le faire à l’aide de mouvements lents et doux et non de secousses rapides, véritable tic de certaines mamans et qui va à l’encontre du but cherché.
L’enfant dormira, autant que possible, au calme et il faut lutter contre la mauvaise habitude, trop répandue, de laisser jouer toute la journée un appareil qu’on n’écoute pas et qui crée un fond sonore qu’on finit par ne plus même entendre, mais qui peut être, à la longue, un facteur de déséquilibre nerveux, pour les tout-petits, comme pour les grands.
6. les sorties
Nous avons déjà dit combien sont grands les besoins du nourrisson en air et en lumière.
On sortira l’enfant vers le 10ème après la naissance avant 11 heures du matin ou après 16 heures.
Si on ne peut promener l’enfant, on lui fera au moins une sieste au grand air ou, en ville, sur un balcon ou devant une fenêtre largement ouverte, mais rappelons-le à l’abri des courants d’air.
7. la protection contre l’infection
Pour protéger l’enfant contre l’infection, il faut :
Veiller au bon état de santé de sa mère ou de la personne qui s’en occupe plus spécialement, et qui devra s’acquitter de tous ses devoirs, même les plus quotidiens et les plus monotones, avec une propreté rigoureuse et une grande minutie ;
Eviter les malades, spécialement en période de grippes et d’épidémies (rougeole, coqueluche, particulièrement sévères chez le nourrisson) et, au besoin, isoler l’enfant s’il risque de se trouver en contact, dans le milieu familial, avec un suspect.
D’une façon générale, il faut s’opposer aux manifestions affectueuses dont le tout petit est trop souvent l’objet de la part de n’importe qui.
Pour atténuer ou supprimer les risques de contagion fortuite, on peut le vacciner. Toutes les vaccinations que peut subir un enfant ne sont pas obligatoires et quelques familles les redoutent. Cependant, les résultats obtenus sont tels qu’il ne faut pas hésiter à les conseiller. On fera soigneusement noter sur le carnet de santé les dates de chaque vaccination.
LE CALENDRIER DES VACCINATIONS
Le programme élargi de vaccination (PEV) a élaboré un schéma appelé « Calendrier des vaccinations ». Il sera éventuellement adapté si nécessaire aux régions et aux circonstances, tout en restant un plan de référence.
Le Calendrier de Vaccination selon l’O.M.S.
Avant la naissance A la naissance 1 mois ½ 2 mois ½ 3 mois ½ 6 ou 9 mois
VAT en 2 doses
La 1ère dose à la 1ère consultation, la 2ème à 1 mois après la 1ère dose pour une femme n’ayant jamais été vaccinée B.C.G. + Polio O protection contre la tuberculose et la poliomyélite le BCG en ID 0,1 ml DITECOQ + Polio 1 protection contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite DITECOQ + Polio 2 protection contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite DITECOQ + Polio 3 protection contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite Vaccin anti rougeoleux (VAR)
. À 9 mois
.
CHAPITRE CINQUIEME : Protection et droit de l'enfance,
« Reconnaissant que l’enfant occupe une place unique et privilégiée dans la société africaine et que, pour assurer l’épanouissement intégral et harmonieux de sa personnalité, l’enfant devrait grandir dans un milieu familial, dans une atmosphère de bonheur, d’amour et de compréhension…
La protection de l’enfance prend en compte les besoins physiques, intellectuels, sociaux et affectifs des enfants et concerne les mineurs en danger ou risque de l’être.
En raison de leur vulnérabilité, les enfants peuvent être victimes de maltraitance, de la pauvreté et des mauvaises conditions sanitaires et de travaux (inacceptables) enfants soldats, prostitution, pornographie, travail forcé, trafics et activités illicite.
Enfants des rues à Zamboanga (Philippines)
Dans le tiers-monde ou dans les pays qui connaissent une brutale mutation économique et sociale, les enfants, premières victimes de la pauvreté, apparaissent particulièrement exposés à la drogue et à la prostitution.
Le 20 novembre 1959, l’Assemblée générale des Nations unies a proclamé la Déclaration des droits de l’enfant, et 1989 a été décrétée « année de l’Enfance ».
1.1 La protection de l’enfance
1.1.1 Définitions
La protection de l'enfant est ensemble des droits et devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant.
C’est un ensemble des règles juridiques et médicales qui visent à assurer le respect des droits et la défense de l'enfant.
2.1.2. Buts
La protection de l'enfance vise toujours assurer un développement harmonieux de l'enfant.
2.1. 3 Protection juridiques
Adoption, en 1990, par l'Organisation des Nations unies (ONU) de la Convention internationale des droits de l'enfant.
À la suite de l'adoption de ces conventions internationales et de l'évolution des droits nationaux, la situation juridique de l'enfant a considérablement évolué : alors qu'au XIXe siècle il était uniquement considéré, dans les législations de protection de l'enfance, comme l'objet de la puissance paternelle et qu'il n'était pas titulaire de ses droits, il est reconnu aujourd'hui comme étant un sujet de droit, doté de libertés. Cela va bien au-delà de la notion d'intérêt supérieur de l'enfant, mise en avant dans ces conventions internationales ; cela signifie que, dans la mesure du possible, les droits de l'enfant doivent être envisagés de son point de vue, ce qui suppose un bouleversement total des mentalités.
Mais, dans ces deux conventions, un point important reste imprécis : la définition de l'enfant. La limite supérieure de l'enfance est assez facile à déterminer : c'est l'âge de la majorité (dix-huit ans en RDC) ; en revanche, il est beaucoup plus difficile de déterminer la limite inférieure de l'enfance :
- faut-il considérer un fœtus comme un enfant et donc le protéger dès sa conception ?
- Ou bien faut-il fixer cette limite à la naissance de l'enfant ? Il semblerait pourtant que ces instruments internationaux, tout comme le droit pénal français, privilégient la notion de vie spirituelle sur la notion de vie biologique.
En RDC, la loi de protection de l'enfance a été prévue dans la constitution et les lois relatives à la protection des enfants maltraités et abandonnés. Par la suite, plusieurs textes se sont succédé, instaurant une protection fragmentée, couvrant telle ou telle situation particulière et donnant compétence à des juridictions différentes.
Le juge et le Tribunal pour enfants ont, quant à eux, été institués en RDC . Aujourd'hui, les principaux axes de la protection de l'enfance se trouvent dans les règles concernant l'aide sociale à l'enfance, le droit du travail, les juridictions pour mineurs et le droit de la famille.
Le droit pénal a mis en place une série de mesures pour sanctionner les mauvais traitements contre les enfants. Ces dispositions concernent les violences physiques, les violences sexuelles (voir sexuels, crimes et délits) et les situations mettant en jeu la moralité des enfants.
Pour ce qui concerne les violences physiques, le code pénal prévoit une réglementation particulière pour les coups et blessures portés à un enfant de moins de quinze ans. Tout en reconnaissant un droit de sanction aux parents, le législateur a précisé que des sanctions particulièrement sévères outrepassent l'exercice normal de l'autorité parentale et peuvent être qualifiées de coups et blessures. Il a également assoupli les règles du secret professionnel afin de permettre à certaines professions médicales de dénoncer d'éventuels mauvais traitements.
Concernant les violences sexuelles, des sanctions sont prévues en cas d'attentats aux mœurs, de viols, de provocations sexuelles.
Enfin, le législateur a souhaité prévenir aussi les cas d'autres atteintes à l'individualité morale. Certains établissements de spectacle et de distraction peuvent être interdits aux mineurs s'ils risquent d'exercer une influence nocive sur la santé et la moralité de l'enfant. Cette interdiction est prononcée par le préfet. L'incitation à la consommation de stupéfiants ou de drogues est bien entendu sanctionnée.
Si la santé, la sécurité ou la moralité de l'enfant est en danger, ou si les conditions de son éducation sont compromises, le juge des enfants peut ordonner des mesures d'assistance éducative. Le juge des enfants peut être saisi par l'un des parents, une personne à qui l'enfant a été confié, l'enfant lui-même ou le ministère public. S'il constate que l'enfant est en danger, il peut soit décider d'une mesure éducative en milieu ouvert (c'est-à-dire qu'il maintient l'enfant dans son milieu naturel, mais qu'il désigne une personne, un éducateur par exemple, pour apporter aide et conseil à la famille), soit retirer l'enfant de son milieu familial pour le confier à un membre de la famille, à un service d'éducation spécialisée ou à un service d'aide sociale à l'enfance.
Des règles sont aussi prévues en matière d'abandon d'enfants (la mère dispose d'un délai de deux mois pour reprendre son enfant abandonné, on considère que les parents se sont désintéressés de leur enfant lorsqu'ils n'ont pas entretenu des relations suffisantes au maintien de liens affectifs ; les règles en matière d'adoption visent à permettre à l'enfant de retrouver une famille dans les premières années de sa vie), en matière de protection des enfants handicapés (dépistage, création de structures d'éducation adaptées) et en matière d'enlèvement et de non-représentation du mineur.
2.2 Droits de l’enfant
Le droit de l’enfant, droits notamment reconnus en 1989 par la Convention des droits de l’enfant, adoptée à New York par l’Assemblée générale des Nations unies. Cet instrument constitue le droit international des droits de l’enfant, qui n’est pas le reflet exact du droit CONGOLAIS des droits de l’enfant.
Le premier texte protecteur des droits de l’enfant a été adopté par l’Assemblée de la Société des nations le 26 septembre 1924. C’est la déclaration de Genève, première formulation internationale des droits de l’enfant. Ce texte a servi de point de départ à l’élaboration de la Déclaration des droits de l’enfant adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies, le 20 septembre 1959. Toutefois, ce texte ne constituait qu’une déclaration de principe, sans force contraignante pour les États.
On peut distinguer, parmi les cinquante-quatre articles de la Convention, ceux qui consacrent et adaptent les droits de l’homme et ceux qui sont spécifiquement attribués à l’enfant. L’article Ier donne, en outre, une définition de l’enfant protégé par la Convention : il s’agit de « tout être humain âgé de moins de 18 ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation applicable ». En RDC, donc, tous les mineurs sont susceptibles de se prévaloir de ce texte, y compris dans certaines hypothèses, les mineurs émancipés.
a) droits fondamentaux
Ces droits constituent des droits subjectifs, qui peuvent être invoqués par leur titulaire, c’est-à-dire par tout enfant, directement devant un tribunal qui doit en imposer le respect, en vertu de l’autorité supérieure des traités en droit CONGOLAIS Mis à part le droit à la vie, ces droits peuvent être classés, selon qu’ils visent la liberté, l’égalité ou la dignité de l’enfant, étant observé que sont ici exclus les droits politiques, ce qui est logique s’agissant de mineurs.
- La liberté reconnue à l’enfant est tout à la fois une liberté de circulation ;
- le droit d’obtenir le statut de réfugié politique, le droit d’avoir un refuge, d’être secouru.
- Le droit à l’identité [droits civils] : enregistrement des naissances, le droit d’avoir un nom et une nationalité …
- Le droit à la santé : vaccination, prévention et lutte contre le VIH-sida, soins préventifs auprès des mères et des communautés, distribution de suppléments nutritionnels, de moustiquaires imprégnées, de médicaments…
- Le droit à l’éducation : le droit d’aller à l’école rendre l’enseignement primaire obligatoire et gratuit, encourager l’organisation de différentes formes d’enseignement secondaire accessibles à tout enfant, assurer à tous l’accès à l’enseignement supérieur, en fonction des capacités de chacun..…
- Le droit à la protection :
Les enfants ont le droit de grandir dans un cadre qui garantisse leur protection, la réinsertion familiale des enfants victimes de la traite, prise en charge médicopsycho-sociale des enfants victimes d’exploitation sexuelle, démobilisation et réinsertion d’enfants soldats, prise en charge et protection des enfants orphelins et vulnérables…
- Le droit à la participation : promotion des parlements d’enfants, mise en place de programmes participatifs ou impliquant des pairs éducateurs…
- le droit d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée.
- le droit de ne pas faire la guerre, ni de la subir.
- le droit d’avoir une famille, d’être entouré et aimé.
- le droit de jouer, danser,chanter.
- le droit à la liberté de pensée et de religion, une liberté de réunion et surtout une liberté d’expression, le droit d’être écouté des adultes et de donner mon avis sur les choses qui me concernent.
bibliographie
1. ASKENASI R. & LHEUREUX P., 1995, Médecin d’urgence, édition Maloine, Bruxelles
2. BAY L. et DIN Y., 1992, Soins infirmiers en milieu tropical rural
Édition SME, Genève, Volume 3
3. FINKEN R., 1973, ABC de pédiatrie : au poste de santé à l’usage de l’auxiliaire en santé publique, édition CRP, Kinshasa.
4. LEMAIRE Souzane (1954), Puériculture, Edition Foucher, Paris, 128 pp.
5. NESTLE (1996), La santé de l’enfant, Ed. Collection privée, Scholss Berg, 61pp.
6. OMS, 1987, Quantité et qualité du lait maternel, Genève
7. OMS, 1997, Aspects sanitaires et nutritionnels des oligo-éléments et des éléments en traces, Genève