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COURS 2 A2 Technique de soins

CHAPITRE 1 : LES INJECTIONS 
 
0.1 DIRECTIVES POUR LES ELEVES. 
 
- Etudiez tout le chapitre en vous servant de ce syllabus et en complétant celui-ci par des lectures suggérées à la fin du module. 
- Exercez-vous à administrer des médicaments par voie parentérale en utilisant le matériel approprié qui se trouve dans la salle de pratique. 
- En cas de difficulté de compréhension ou de pratique, consultez le collègue averti ou le facilitateur (Enseignant) qui vous aidera. 
 
0.2 OBJECTIF GENERAL 
 
A l’issue de ce chapitre, l’élève qui aura suivi avec assiduité les enseignements sera capable de préparer et d’administrer un médicament par voie parentérale avec compétence, et sécurité. 
 
0.3 OBJECTIFS SPECIFIQUES 
 
Pour ce faire, l’élève devra être à mesure de : 
 
- Définir une injection, 
- Déterminer les 3 buts éventuels d’une injection, 
- Déterminer les 6 avantages d’une injection en général et I.M., I.V.,S.C., et I.D. en particulier , 
- Distinguer les sortes d’injection selon le site, 
- Décrire le matériel d’une injection, 
- Préparer un chariot ou un plateau pour une injection I.M., I.V., S.C., et I.D. 
- Délimiter sur un corps humain /mannequin les différents sites d’une injection I.M, I.V, S.C, et I.D. 
- Pratiquer des injections I.M, I.V, S.C, et I.D. d’une manière compétente et sécuritaire. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1.1 GENERALITES 
 
1.1.1 DEFINITION : Une injection est une introduction d’un médicament dans l’organisme au moyen d’une Seringue munie d’une aiguille creuse 
 
1.1.2 BUTS :  
- Traiter un malade 
- Tester la sensibilité d’un organisme 
- Prévenir une maladie 
 
1.1.3 INDICATION : 
- vomissement et nausée 
- inconscience et irresponsabilité* 
- obstacle à la déglutition (tumeur œsophagienne 
- urgence (état de choc) 
- enfants qui peuvent s’étouffer en avalant un médicament solide 
- incapacité d’avaler à la suite d’une intervention chirurgicale ou d’une paralysie 
- en cas d’aspiration gastrique 
 
1.1.4. AVANTAGES 
 
Une injection permet de : 
 
- Administrer un médicament mal toléré par l’estomac, 
- Obtenir une action rapide du médicament par rapport à la voie orale, 
- Administrer un médicament pouvant être détruit par les sucs gastro-intestinaux, 
- Administrer des médicaments à un malade qui ne peut le prendre par la bouche, 
- Concentrer un médicament à une région spécifique du corps, 
- Suppléer la voie buccale en cas d’un obstacle à la déglutition ou de vomissement. 
 
1.1.5 DESAVANTAGES : 
 
- douleur provoquée par la piqûre 
- danger d’intoxication en cas de surdosage  
 
1.1.6. SORTES D’INJECTION 
 
Les injections différent les unes des autres selon les sites .C’est ainsi qu’on distingue : -Injection I.M 
-Injection I.V 
-Injection S.C 
-Injection I.D 
-Injection intracardiaque, intra artérielle, intra osseuse, intra rachidienne, intra articulaire… 
 
SORTES DE SERINGUES 
1 SERINGUE LUER : 
Seringue en verre dont le piston est grossièrement poli, et creux à l’ intérieur, le corps cylindrique a un embout en verre ou en métal ; 
Avantage : facile à nettoyer et à stériliser 
Inconvénient : fragile, risque de contamination si mauvaise stérilisation 
• La notion d’introduction est capitale car elle permet de différencier l’injection de la ponction qui, elle consiste à soutirer hors de l’ organisme un liquide quelconque . 
 
 
 
 
 
 
* La prévention des maladies est évoquée quand il s’agit d’administrer le vaccin par voie parentérale. 
 
*irresponsabilité chez les malades mentaux 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
DESSIN D’UNE SERINGUE AVEC DIFFERENTES PARTIES 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
*Le malade inconscient, malade qui doit rester à jeun, … 
 
 
 
 
 
* une fois le produit est injecté il ne peut plus être récupéré 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
2 SERINGUE RECORD : 
Seringue dont le corps est en verre avec une armature métallique .Le piston est métallique avec une fermeture amovible qui sert à fermer le corps de la seringue et à empêcher la chute du piston . 
Avantage : bonne fermeture du piston, et solidité 
Inconvénient : elle est très coûteuse et lourde 
3 SERINGUE A USAGE UNIQUE 
Généralement en plastique rigide, elle offre l’avantage d’être sûre en matière de stérilité et réduit considérablement les possibilités de contamination 
 
B AIGUILLE 
 
C’est une petite tige métallique, fine , creuse, pointue à une des ses extrémités et munie d’un embout s’adaptant à la seringue . La partie creuse porte le nom de LUMIERE et peut contenir un mandrin pour prévenir l’obturation . La pointe de l’aiguille est apellée BISEAU  
 
1.2 ETUDE DES DIFFERRENTES SORTES  
D’INJECTION  
 
 
1 .2.1 INJECTION INTRA-MUSCULAIRE( I.M.) 
 
*DEFINITION : L’injection I.M est l’introduction d’une solution médicament dans le muscle. 
 
*INDICATION : - malade ne pouvant pas prendre un médicament P.O ou quand le médicament ne se donne pas par une autre voie que la voie I.M. 
 
*BUT : -Obtenir une action rapide du médicament 
 
*ENDROIT DE L’INJECTION : 
*MUSCLE FESSIER : L’endroit de prédilection est le cadrant supero-externe de la fesse .Pour le déterminer , tracer une ligne horizontale de l’extrémité supérieure du plis inter-fessier vers la face externe, abaisser une verticale qui passe par le milieu de la ligne horizontale.  
 
*LE QUADRICEPS FEMORAL :pour déterminer le site d’injection I.M au niveau de ce muscle , diviser la cuisse en 3 parties égales et piquer au niveau du 1 /3 moyen à la face externe. 
*LE MUSCLE DELTOIDE : injecter au 2 ou3 travers de doigts en dessous de l’acromion .  
 
 
*PREPARATION DE MATERIEL 
-nettoyer le chariot 
-Se laver les mains à l’eau et au savon 
-préparer un plateau muni d’un champ stérile 
-placer dans le plateau la seringue chargée de médicament 
-dans un godet, placer quelque tampon d’ouate imbibé de désinfectant 
-préparer un B.R pour recueillir le matériel utilisé 
• PREPARATION DU MEDICAMENT 
Les médicament sous forme injectable se présentent dans divers contenants :-ampoule, flacon ou vial  
a)MEDICAMENT EN AMPOULE 
 
-après avoir préparer tout le matériel, se laver soigneusement les mains 
-prendre l’ampoule et vérifier soigneusement le nom du médicament , la date de péremption, et la concentration 
-donner des légère secousses à l’extrémité supérieur de l’ampoule pour faire descendre le médicament 
-passer un tampon imbibé sur le col de l’ampoule et limer l’ampoule 
-enfoncer l’aiguille dans l’ampoule sans toucher les bords de celle-ci et aspirer la dose prescrite 
-chasser les bulles d’air en dirigeant l’aiguille vers le haut 
-remettre la seringue chargée dans le champ stérile 
 
b) MEDICAMENT EN FLACON 
-Enlever la capsule métallique et désinfecter le bouchon d’un tampon imbibé 
-si le médicament est en poudre, le diluer en injectant une quantité indiquée de l’eau distillée 
-aspirer l’air avant de retirer l’aiguille du flacon 
-retirer l’aiguille du flacon et mélanger le médicament en secouant lentement 
- désinfecter de nouveau le bouchon du flacon 
- Tenir le flacon entre l’index et le médian de la main gauche et introduire l’aiguille de la main droite 
- Tenir l’embase de l’aiguille entre l’annulaire et le pouce de la main gauche  
- Aspirer la dose prescrite, en tirant sur le piston par la main droite sans toucher l’intérieur du piston.  
 
TECHNIQUE DE L’ INJECTION I.M. 
 
-se laver les mains 
-avertir le malade et l’installer dans une position confortable selon la région choisie. 
-désinfecter le site de l’injection et laisser sécher 
-faire la purge d’air de la seringue 
-avec le pouce, et l’index et le majeur, tendre fermement la peau au niveau du site de l’injection 
-d’un mouvement sûr et sec, enfoncer l’aiguille perpendiculairement à la peau, à environ 3à 4 cm de profondeur 
-l’aiguille étant introduite, aspirer un peu, si du sang remonte dans la seringue , retirer immédiatement. 
S’il n’ y a pas du sang , injecter lentement le produit 
-comprimer la peau prés de l’aiguille et la retirer d’un mouvement vif. 
-masser énergiquement le point d’injection 
-se laver les mains et remettre le matériel en ordre après nettoyage 
-noter les observations 
 
INJECTION SIMULTANEE DE DEUX MEDICAMENTS QUI NE PEUVENT ETRE MELANGER 
 
TECHNIQUE 
-Employer 2 seringues 
-après avoir injecté le premier, avant de retirer la seringue, changer l’aiguille de direction. 
-retirer la seringue en laissant l’aiguille en place et immédiatement insérer la seconde seringue 
-aspirer et injecter s’il n’ y a pas de contre – indication 
 
ACCIDENTS 
 
-hémorragie par piqûre dans un vaisseau 
-embolie par piqûre d’un produit huileux dans un vaisseaux 
-brisure de l’aiguille 
paralysie par atteinte d’un nerf important 
-abcès par manque d’asepsie ou mal résorption 
 
 
 
INJECTION INTRA VEINEUSE 
 
DEFINITION :c’est l’introduction d’une substance médicamenteuse dans la circulation sanguine 
 
BUTS : -obtenir une action énergique et immédiate 
-permettre l’injection d’une substance irritante 
-permettre l’injection d’une grande quantité de liquide  
 
MATERIEL SPECIFIQUE 
 
-aiguille à biseau court 
-seringue de préférence à embout excentrique 
-un garrot 
-une toile imperméable 
-une chaise si possible, pour s’asseoir 
-un B.R  
 
CHOIX DE LA VEINE 
 
L’injection IV peut être dans n’importe quelle veine, à condition qu’elle soit :-superficielle 
-immobile 
-d’un calibre suffisant  
 
 
TECHNIQUE : 
 
-Avertir le malade et l’installer confortablement 
-choisir la veine  
-placer le matériel de protection 
-appliquer le garrot 
-Désinfecter le site de l’injection de bas à haut 
-stabiliser la veine et la peau au moyen du pouce gauche 
-Tenir la seringue à un angle de 30° , le biseau tourner vers le haut 
-Piquer la veine en l’abordant soit de coté ou directement au dessus. 
-Faire pénétrer l’aiguille dans la veine, aspirer afin de voir le reflux du sang 
-Desserrer le garrot et injecter le médicament lentement 
-Vérifier de temps à temps si l’aiguille est toujours dans la veine en aspirant. 
-Observer les réactions du malade pendant toute la durée de l’injection 
-Placer un tampon sec et retirer l’aiguille tout en maintenant une pression sur le site de l’injection pendant quelques secondes 
-Réinstaller le malade 
-Se laver les mains et remettre le matériel en ordre 
ACCIDENTS : 
 
-Syncope si injection très rapide 
-Douleur si piqûre à coté de la veine 
-Embolie gazeuse par injection des bulles d’air dans la circulation 
-Hématome si on a transpercé la veine 
-Nécrose des tissus si le produit irritant a été déposé à coté de la veine 
 
 
INJECTION SOUS CUTANEE 
 
1 . DEFINITION : 
 
Elle consiste à introduire une solution médicamenteuse dans l’hypoderme. 
2. BUTS : 
 
Cfr l’injection I .M mais pour des produits non irritants et ceux qui doivent subir une absorption lente. 
3 .MATERIEL : 
 
 
Cfr l’injection I .M , sauf que l’aiguille doit être courte de 3 à6cm et d’un biseau long. 
4.SITE DE L’ INJECTION 
 
- face externe du bras et de l’avant bras 
- le flanc de l’abdomen 
- sous les seins chez la femme 
- la face antérieure de la cuisse 
 
5.TECHNIQUE 
 
Voir l’injection I.M mais pour la sous cutanée, il faut pincer la peau entre le pouce et l’index de la main gauche. 
-Introduire l’aiguille d’un mouvement ferme et sûr à la base du pli, le biseau regardant vers le haut, à un angle de 45°. 
-Par l’index droit, On tient l’embase de l’aiguille et la seringue dans la paume de la main 
-Relâcher le tissus et s’assurer que l’aiguille n’est pas dans un vaisseau et qu’elle est mobile 
 
 
6 .ACCIDENTS 
 
 
¨Hémorragie par piqûre d’un vaisseau sanguin 
-Nécrose des tissus par une injection très superficielle 
-Abcès par manque d’asepsie ou par une mauvaise absorption 
-Brisure de l’aiguille 
 
 
INJECTION INTRA-DERMIQUE 
 
 
1 . DEFINITION : 
 
Elle consiste à introduire une solution médicamenteuse dans l’ épaissaire du derme 
2.BUTS : 
 
-Tester la sensibilité de l’organisme 
-Vacciner le client contre la T.B.C (vaccin B.C.G ) 
 
3.MATERIEL 
 
Cfr l’injection I .M , sauf que l’aiguille doit être de 2 ou 3cm de longueur, biseau long et pointu  
 
4.SITE DE L’ INJECTION 
 
-Face antérieure de l’avant bras 
 
5.TECHNIQUE 
 
Désinfecter la peau et la laisser se sécher 
-Tendre la peau avec le pouce de la main gauche 
-introduire l’aiguille d’environ 2mm dans le derme à un angle de 15° 
-Dés que le biseau a disparu, injecter le produit lentement, ce qui produit une papule. 
-Retirer l’aiguille d’un mouvement vif. 
 
 
INJECTION D’ INSULINE 
 
DEFINITION : 
L’insuline est une hormone secrétée au niveau du pancréas par les îlots de LANGERHANS . 
Elle a pour rôle de régler l’ensemble du métabolisme des glucides, et la teneur du sang en glucose . 
SORTES : 
Selon son action, on distingue : 
1. insuline ordinaire, qui se présente sous une forme limpide comme de l’eau. son action débute 30’ après son injection. 
2. insuline retard dont l’action commence une heure après l’injection. 
3. insuline P.Z avec début d’action 4 heures après l’injection.  
 
 
 
 
 
 
 
 
* cet avantage n’ est possible que si sa manipulation respecte à 100% les principes d’asepsie 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
*Le tissu musculaire est très vascularisé, ce qui accélère le rythme d’absorption du médicament 
 
 
• Cette aire d’injection est la plus utilisée suite à la masse musculaire qui est importante et suite à l’absence dans cette zone des nerfs importants et des gros vaisseaux sanguins .  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
*le recours a ce site est limite suite a la présence des gros vaisseaux . en outre il ne peut être utilisé que chez les personnes qui ont ce muscle très développé  
 
 
 
 
 
 
*on se lave les mains à l’eau courante 
 
*avant de placer un champ stérile sur un plateau ,celui-ci doit être désinfecté 
*dans le cas ou il n’y a pas de champ stérile utiliser un plateau ou !n B.R propre et désinfecté , y placer la seringue en la gardant dans son emballage. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
*vieller de ne pas perdre une goutte de médicament et ne pas salir le plancher du bâtiment 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
*ne jamais toucher la partie métallique de l’aiguille 
 
 
 
*pendant l’aspiration du médicament vérifier une seconde fois le nom du médicament , sa concentration et sa date de péremption 
 
 
 
 
 
*pour une injection dans le grand fessier le malade peut être en position couché ventrale ou en position debout 
*pour la cuisse, installer le malade en position assise 
*la désinfection du site de l’injection se fait en circulaire, sans jamais revenir sur un endroit 2fois 
 
*chez les malades cachectique ou chez les petits enfants amasser le muscle au lieu de le tendre 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
*après le massage ,vérifier toujours s’il n’ y a pas une hémorragie 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
*C.A.T : en cas de brisure de l’aiguille, encercler le site au moyen d’un stylo et transférer le malade en chirurgie pour extraction d’un corps étranger 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
biseau court, pour minimiser le risque de transpercer la veine 
 
*le garrot a comme rôle de gêner la circulation de retour et par conséquent d’entraîner la dilatation de la veine 
*pendant l’IV, l’inf. doit travailler en position assise pour éviter les maux de dos 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
*la position souhaitée lors d’une injection IV est la position couchée, cependant on peut installer le malade en position assise mais jamais la position débout 
*on désinfecte de haut en bas , dans le sens de la circulation de retour , sans revenir 2fois en un seul endroit , afin de faire gonfler la veine 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
*ne pas utiliser un tampon imbibé pour ne pas faire mal au malade 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
*le tissus sous cutané est généralement adipeux et par conséquent ne contenant pas beaucoup de vaisseau sanguins , ce qui retarde l’absorption du médicament 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
*avec des aiguilles spécialisées on peut donner la sous cutanée en verticale de la peau (angle de 90°) 
 
 
 
 
 
 
*aspirer pour s’assurer qu’on est pas dans un vaisseau et bouger l’aiguille de gauche à droite pour s’assurer qu’on est dans les tissus sous cutanés 
 
 
 
 
 
 
 
NSULINE SOLUTION DUREE DE L’ ACTION  
DEBUT MAXIMUM FIN  
Insuline ordinaire claire 30’ 3 heures 7 H  
Insuline retard laiteuse 1heure 6 heures 16 H  
I.P.Z laiteuse 4 H 14 H 36 H  
N.B :il y a donc lieu de tenir compte, pour fixer le moment d’injection, des heures de repas, de connaître la durée d’action. veuillez à ce que l’action maximale ne se produise pas durant les heures où il n’ y a aucun repas. 
 
1.1.7 MATERIEL SPECIFIQUE A TOUTE INJECTION 
A) SERINGUE : 
1.1.7 QUALITE D’UNE BONNE SERINGUE 
 
Une bonne seringue doit être : 
- stérile 
- étanche 
- porter une graduation lisible en c .c (ml) ou en u.i 
 
1.1.8 SORTES DE SERINGUES 
 
a) Selon la matière de fabrication 
 
- SERINGUE LUER : 
 
Seringue en verre dont le piston est grossièrement poli, et creux à l’intérieur, le corps cylindrique a un embout en verre ou en métal ; 
 
Avantages : facile à nettoyer et à stériliser, peut être utilisée pour tous les produits 
 
Inconvénients : fragile, risque de contamination si mauvaise stérilisation. 
 
- SERINGUE RECORD : 
 
Le corps avec armature métallique, embout excentrique ou centrique, fermeture métallique amovible qui sert à fermer le corps et à empêcher la chute du piston (DESSIN) 
 
Avantages : solide, bonne fermeture  
Inconvénients : seringue coûteuse, et lourde 
 
- SERIGUE A USAGE UNIQUE :  
 
Généralement en plastique et ne peut-être utilisée qu’une seule fois. 
Elle porte un embout soit record, soit luer et existe version insuline, tuberculine 
Elle a l’avantage d’une grande sécurité 
 
- SERINGUE A INSULINE  
 
Seringue spéciale qui porte non seulement la graduation en CC mais en UI. 
 
b) Selon leur contenance 
 
Il existe des seringues de 1, 2, 3 5, 10, 50, 100 ml 
La contenance de la seringue est indiquée en trait coloré sur le corps et exprimé en CC ou en ml ou encore en UI  
 
1.1.9 AIGUILLE  
 
a) Définition : C’est une petite tige fine métallique et creuse pointue à une extrémité, taillée en biseau plus ou moins, pourvue à l’autre extrémité d’un embout au moyen duquel elle peut-être fixée exactement sur l’embout de la seringue. Elle est munie d’un mandrin dans la partie creuse(lumière) 
 
b) Sortes d’aiguille 
 
- D’après la longueur : des aiguilles de 3 à 8 cm, 10 cm et plus 
- D’après le calibre : des aiguilles fines, grosse( de 0.5 à 1.3mm) 
- D’après la pointe : des aiguilles à biseau long et court (dessin) 
 
 
1.1.9 PRESENTATION DES MEDICAMENTS A UTILISER 
 
Les médicaments à utiliser en injection se présentent dans divers contenants de forme différente : - ampoule, vial (flacon). 
 
L’ampoule est une petite fiole de verre soudée et terminée en tige effilée dans laquelle on conserve une subsistance médicamenteuse en solution ou en poudre. 
 
Le vial : c’est une petite bouteille en verre qui contient des doses uniques ou multiples de médicament. Il est fermé par un bouchon en caoutchouc dans le que l’aiguille pénètre facilement. Une capsule métallique très mince entoure le bouchon pour le préserver de la poussière tout en en laissant le centre libre. 
 
1.1.10 REPARATION DE MEDICAMENT : 
 
a) Médicament en ampoule : 
 
Si le médicament est liquide, avant de briser une ampoule frapper légèrement l’extrémité avec le doigt pour faire descente tout le liquide de la tige qu’il faut enlever. 
Passer un tampon alcoolisé sur le col de l’ampoule et d’un trait de lime, sectionner l’extrémité. 
Si le verre offre quelque résistance, se protéger les doigts à l’aide d’un tampon.  
Beaucoup possèdent maintenant une encoche qui dispense de la limer (ampoule autocassable). 
Une légère pression suffit pour rompre nettement et efficacement le col.  
Si le médicament est en poudre, briser l’ampoule de la même façon, aspirer d’un vial d’eau distillée stérilisée la quantité nécessaire pour l’injection et l’introduire dans l’ampoule avec la seringue, aspirer la solution obtenue et la rejeter dans l’ampoule. 
Recommencer jusqu’à la dilution complète du médicament. 
La solution homogène est alors aspirée pour être injectée. 
 
b) Médicament en flacon 
 
Si le médicament est liquide, enlever la capsule métallique et désinfecter le bouchon au moyen d’un tampon imbibé d’un désinfectant ; Introduire l’aiguille par le bouchon en caoutchouc et aspirer la quantité indiquée. 
 
Si le médicament est en poudre, enlever la capsule métallique et désinfecter le bouchon au moyen d’un tampon imbibé d’un désinfectant ; aspirer d’un vial d’eau distillée stérilisée la quantité nécessaire pour l’injection et l’introduire dans le flacon avec la seringue, et agiter le flacon jusqu’à la dilution complète du produit (dessin p 208 bonne). 
 
1.1.2 ETUDE DES DIFFERENTES SORTES D'INJECTIONS 
1.2.1 INJECTION INTRA MUSCULAIRE 
a) Définition : l'injection l.M. est l'introduction d'une solution médicamenteuse dans le muscle. 
b) Indications : 
- Obtenir une action très rapide du médicament. 
- Lorsque l'injection dans l'hypoderme est trop douloureuse. 
- Lorsque les produits employés sont très irritants pour être injectés dans 1 'hypoderme. 
 
c) endroit de l'injection : Muscle fessier (le grand fessier), Muscle de la cuisse (quadriceps fémoral), Muscle deltoïde. 
L'endroit d'élection est le point supéro-externe de la fesse. 
Pour le déterminer, tracer une ligne horizontale de l'extrémité supérieure du plis inter fessier vers la face externe; abaisser une verticale qui passe par le milieu de la ligne horizontale. Pour la cuisse, la diviser en trois parties égales et piquer au 1/3 moyen externe. Quant au muscle deltoïde, injecter au 2 ou 3 travers de doigts en dessous de l'acromion. 
 
d) Préparation du matériel  
- Se laver les mains 
- Préparer un plateau muni d'un champ stérile 
- Placer dans le champ la seringue chargée de médicament. 
- Placer la lime dans un godet, 
- Placer quelque tampon d'ouate imbibé de désinfectant.  
- Préparer un bassin réniforme pour recueillir les matériels utilisés. 
 
e) Préparation de l'injection 
Les médicaments en injection se présentent dans divers contenants: ampoules, flacon ou viaI.  
 
a) Ampoules: 
Après avoir préparer tout matériel, se laver soigneusement les mains. 
Prendre l'ampoule et vérifier le nom du médicament ainsi que la date de péremption. Frapper légèrement l'extrémité avec les doigts pour faire descendre tout le liquide. Passer un tampon imbibé sur le col de l'ampoule et d'un trait limer l'ampoule. Enfoncer l'aiguille dans l'ampoule sans toucher les bouts de celle-ci et aspirer. la dose prescrite. 
Chasser les bulles d'air en maintenant l'aiguille vers le haut. Remettre la seringue dans le champ stérile. 
 
b) Flacon: 
Enlever la capsule métallique et désinfecter le bouchon d'un tampon imbibé. 
Si le médicament est en poudre, le diluer en injectant une quantité indiquée de l'eau distillée. 
- Aspirer l'air avant de sortir l'aiguille du flacon. 
- Retirer l'aiguille et mélanger la solution. 
- Désinfecter de nouveau le bouchon de flacon. 
- Tenir le flacon entre l'index et le médian de la main gauche, introduire l'aiguille de la main droite. 
- Tenir l'embase de l'aiguille entre l'annulaire et le pouce de la main gauche. 
- Aspirer la dose prescrite, en tirant sur le piston par la main droite sans toucher l'intérieur du piston. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1. Technique de l'injection lM 
 
- Se laver les mains 
- Avertir le malade et l'installer dans une position confortable selon la région choisie. 
- Désinfecter le site de l'injection et laisser sécher. 
- Faire la purge de l'air dans la seringue. 
- Avec le pouce, l'index et le majeur, tendre fermement la peau au niveau du site de l'injection. 
- D'un mouvement sur et sec, enfoncer l'aiguille perpendiculairement à la peau, à environ 3 à 4 cm de profondeur. 
- L'aiguille introduite, aspirer un peu si du sang remonte dans la seringue, retirer immédiatement. 
- Injecter lentement le produit, accélérer vers la fin afin de chasser entièrement le liquide de l'aiguille. 
- Comprimer la peau près de l'aiguille et la retirer d'un mouvement vif Masser énergiquement le point d'injection. 
- Se laver les mains et remettre le matériel en ordre après nettoyage. Noter les observations. 
 
 
2. Injection simultanée de deux médicaments qui ne peuvent être mélanges. 
 
TECHNIQUE : 
- Employer deux seringues 
- Après avoir injecté le premier, avant de retirer la seringue, changer l'aiguille de direction. Retirer la seringue en laissant l'aiguille en place et immédiatement insérer la seconde seringue. 
- Aspirer et injecter le produit.  
 
3. Accidents: 
- Piqûre dans le vaisseau sanguin (hémorragie) 
- Embolie par injection d'un produit hnuileux dans une veine 
- Brisure de l'aiguille 
- Paralysie par atteinte d'un nerf 
- Abcès par manque d'asepsie ou mal résorption. 
 
1.2.2 INJECTION INTRAVEINE 
 
1. Définition: C'est l'introduction d'une substance médicamenteuse dans la circulation veineuse. 
 
2. Buts : 
- Obtenir une action énergique et immédiate.  
- Permettre l'injection d'une substance irritante 
- Permettre l'injection d'une quantité importante du liquide. 
- REMARQUE: Il est indispensable de connaître l'action et dosage habituel du médicament à injecter ainsi que les inconvénients. 
 
3. Matériels : 
- Aiguille à biseau court. 
- Seringue de préférence à embout excentrique 
- Un garrot 
- Toile imperméable 
- Une chaise, si possible pour s'asseoir 
- Bassin réniforme 
 
4. Choix de la veine: 
L'injection IV peut être faite dans n'importe quelle veine, à condition qu'elle soit: Superficielle 
Immobile, D'un calibre suffisant 
 
5. Technique 
- Avertir le malade et l'installer confortablement 
- Placer le matériel de protection 
- Choisir la veine 
- Appliquer le garrot 
- Désinfecter le site d'injection de bas en haut 
- Stabiliser la veine et la peau au moyen du pouce gauche 
- Tenir la seringue à un angle de 30°, biseau tourné vers le haut. 
- Piquer la veine en l’abordant soit du côté ou directement au-dessus. 
- Faire pénétrer l'aiguille dans la veine, aspirer afin de voir le reflux du sang. 
- Desserrer le garrot et injecter le médicament lentement (environ l ml par minute) 
- Vérifier de temps à temps que l'aiguille est toujours dans la veine en aspirant. 
- Observer la réaction du malade pendant toute la durée de l'injection. 
- Placer un tampon sec et retirer l'aiguille tout en maintenant une pression sur le site de 
- l'injection pendant quelques secondes. Réinstaller le malade 
- Se laver les mains et remettre le matériel en ordre. 
 
INCIDENTS: 
- Syncope si l'injection très rapide 
- Douleur si piqûre à côté 
- Embolie 
- Hématome si on a transpercé la veine 
- Nécrose des tissus sille produit est toxique. 
 
 
1.2.3 INJECTION SOUS CUTANEE 
 
a) Définition : elle consiste à introduire une solution médicamenteuse dans l'hypoderme 
 
b) Buts : Cfr.IM mais pour des produits non irritants. 
 
c) Matériel : Cfr. matériel pour I.M sauf que l'aiguille doit être courte de 3 à 6 cm et d'un biseau long. 
 
d) Site de l’injection : 
- Face externe du bras ou de l'avant bras.  
- Les flancs de l'abdomen. 
- La face antérieure de la cuisse. 
 
e) Technique : 
- Voir injection lM mais pour faire les injections sous cutanée. II faut pincer la peau entre le pouce et l'index de la main gauche. 
- Introduire l'aiguille d'un mouvement ferme et sûr à la base du pli, le biseau regardant vers le haut, à un angle de 45°C. 
- On tient l'index droit sur l'embout de l'aiguille et la seringue dans la paume de la main. 
- Relâcher le tissu 
- S'assurer que la pointe de l'aiguille est mobile. 
 
f) Accidents : 
- Forte douleur par piqûre d'un nerf Hémorragie par piqûre d'un vaisseau. 
- Nécrose des tissus par une injection très superficielle Abcès par manque d'asepsie ou par une absorption difficile 
- Brisure de l'aiguille. 
 
1.2.4 INJECTION INTRADERMIQUE 
 
a) Définition : Elle consiste à introduire dans l'épaisseur du derme. 
 
b) Buts : 
- Tester la sensibilité de l'organisme 
- Vacciner le malade contre la T.B. C 
 
c) Matériel : Voir injection IM seulement l'aiguille doit être de 2 ou 3 cm de longueur, biseau long et pointu. 
 
d) Site d’injection : face antérieure de l'avant bras 
 
e) Technique : 
 
- Désinfecter la peau et laisser sécher. 
- Tendre la peau avec le pouce de la main gauche. 
- Piquer et introduire l'aiguille environ 2 mm dans le derme à un angle de 15°. 
- Dès que le biseau a disparu, injecter le produit lentement, ce qui produit une papule. Retirer l'aiguille d'un mouvement vif. 
 
1.2.5 INJECTION D'INSULINE 
 
a) Définition: l'insuline est le principe actif (hormone) de la sécrétion interne des îlots de LANGERHANS contenus dans le pancréas. 
Elle a pour effet de régler l'ensemble du métabolisme des glucides, et la teneur en glucose du sang. 
 
Indications : - coma diabétique 
- pré coma diabétique 
 
b) Sortes 
 
Selon son action, on distingue: 
- Insuline ordinaire, qui se présente sous une forme limpide comme de l'eau. Son action débute 30' après son injection. 
- Insuline retard dont l'action débute une heure après l'injection. 
- Insuline P.Z avec début d'action 4 heures après l'injection. 
 
INSULINE SOLUTION DUREE DE L'ACTION 
DEBUT MAXIMUM FIN 
Insuline Ordinaire Claire Y2 Heure 3 Heures 7 Heures 
Insuline semi retard Laiteuse 1 Heure 6 Heures 16 Heures 
I.P.Z (retard) Laiteuse 4 Heures 14 Heures 36 Heures 
 
N.B: Il y a donc lieu, pour fixer le moment d'injection, de tenir compte tenu des heures de repas, de connaître la durée d'action. Veuillez à ce que l'action maximale ne se produise pas durant les heures où il n y a aucun repos. 
 
PRECAUTIONS AVANT L’INJECTION 
- Tenir compte de la dose prescrite, et du type d’insuline 
- Identifier soigneusement le malade 
- Respecter strictement l’asepsie 
- Le régime alimentaire doit être respecté quant à l’horaire et au choix des aliments 
- Le malade doit toujours avoir sur lui un peu de sucre 
 
ACCIDENTS : 
- hypoglycémie 
- coma hypoglycémique 
- infection  
SURVEILLANCE : 
 
Chercher à dépister dès que possible les signes d’une hypoglycémie :  
- I.O. = faim, sueur profuse, tremblements, agitation 
- I.R.=fatigue, céphalée, dégoût, irritabilité, perte de mémoire 
 
Dés l’apparition de l’un des ces symptômes, étendre le malade et lui faire ingérer un peu de sucre. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
CHAPITRE 2 : LA PERFUSION 
 
 
2. 1 GENERALITES 
 
a) Définition : la perfusion est l’administration de plus ou moins grandes quantités de liquide, substances nutritives et médicamenteuses, par voies parentérales. 
 
b) Buts :  
- combattre une déshydratation 
- alimenter le client 
- relever la pression sanguine 
- désintoxiquer le client 
- administrer de façon continue de grandes quantités de médicaments 
- maintenir l’équilibre hydro-électrolytique  
- avoir un abord veineux disponible 
 
c) Indications : - état de choc hémorragique 
- déshydratation pour causes diverses 
- hypotension artérielle 
- affections des voies digestives empêchant l’alimentation  
normale. 
- tous les états de dénutrition 
- toutes les maladies nécessitant l’administration continue  
de médicament. 
- infection graves et état d’intoxication par acidose, toxine ou  
autre poison 
- pendant la période post op. pour les malades qui ne doivent 
pas manger toute suite 
 
e) Procédés 
- perfusion sous cutanée ou hypodermoclyse 
- perfusion IV ou veinoclyse, ou encore phleboclyse 
- perfusion intrasinusale : dans le sinus veineux au niveau de la grande fontanelle chez l’enfant 
 
f) Les sites d’une perfusion 
 
Les sites d’une perfusion sont fonction du type de la perfusion : 
 
o Perfusion Intra Veineuse : 
 
Toutes les veines peuvent être utilisées à condition qu’elles soient superficielles, d’un bon calibre et immobile. 
Mais, il est préférable de ne pas utiliser les veines au niveau des articulations.  
 
Les meilleurs choix sont :  
- au niveau du bras : veine basilique, veine médiane basilique, veine cubitale superficielle, veine céphalique, veine médiane céphalique, veine radiale accessoire, veine radiale superficielle 
- au niveau du dos de la main : veine cubitale superficielle, radiale superficielle, v. arcade veineuse dorsale, veine métacarpienne 
- au niveau du pied : veine tibiale, réseau veineux dorsal du pied, arcade veineuse dorsale superficielle. 
 
o Perfusion sous cutanée : 
 
- face supero-externe de la cuisse, dans les flancs, sous l’épine de l’omoplate 
- sous les seins chez la femme  
 
 
2.1.6 SORTES DE SOLUTIONS A PERFUSER 
 
a) D’après la pression osmotique 
 
 Solution isotonique : 
 
La pression osmotique de la solution correspond environ à celle du sang. Ces solutions peuvent être données en S/C, IV, en intra sinusale. EX : le sérum glucosé à 5%, le sérum mixte, sérum physiologique 
 
 Solution hypertonique : 
 
La pression osmotique de la solution est plus élevée que celle du sang et ne peut être administrée qu’en IV. EX : le sérum glucosé à 10%, à 20%….. 
 
 Solution hypotonique, 
 
La pression osmotique est plus basse que celle du sang. Ne peut être donnée comme telle, mais sert de solvant. EX : eau distillée 
 
 Solution iso visqueuse 
 
La viscosité correspond à celle du sang. EX : le dextrant, l’hemacel 
 
b) D’après la composition : 
 
SOLUTION PRESSION OSMOTIQUE VOIE  
D’ ADM. BUT ET INDICATION 
Solution physio. 
Nacl 0,9% isotonique Sc, iv Déshydratation, hypotension 
Solution de Ringer isotonique Sc et IV Déshydrations avec troubles électrolytiques 
Solution de HARTMANN isotonique Sc et IV Acidose 
Solution de glucosé à 5% isotonique Sc et IV Alimentation parentérale 
Solution de glucosé à 10, 20,50,… hypertonique IV Alimentation parentérale 
Solution mixte isotonique IV Alimentation parentérale et Déshydratation 
Macrodex iso visqueux IV Amélioration de la circulation 
Hydrolysat de proteines5% Isotonique SC, IV hypoproteinemie 
 
 
2.1.7 PREPARATION DE MATERIEL 
- se laver les mains 
- épousseter le chariot 
- sur le chariot, disposer un grand plateau propre 
- placer le baster du liquide 
- la trousse  
- l’aiguille épicrânienne 
- le garrot 
- A l’étage supérieur du chariot, 
- Placer : 
. un godet contenant quelques compresses imbibées de désinfectant  
. une paire de ciseaux 
. le sparadrap 
- A l’étage inférieur, disposer :*  
. toile cirée  
. bassin réniforme  
. le nécessaire pour le nettoyage(savon, essuie-mains, bassin d’eau) 
- Si le malade est dans une chambre commune, préparer un paravent. 
 
 
Une potence 
 
1 Montage de l’appareillage à perfusion 
 
- Enlever la scellée métallique ou l’étui protecteur du bouchon de baxter 
- Désinfecter le bouchon 
- Enlever la trousse de son emballage 
- Serrer la serre tube 
- Découvrir l’extrémité du vacodrip (stilligoutte) et l’enfoncer dans le bouchon du baxter 
- Suspendre le baxter (vacoliter) sur la potence et remplir le stilligoutte d’environ 1/3 
- Purger l’air, si possible sans perdre une goutte du liquide 
 
2.1.8. TECHNIQUE : 
 
a) Hypodermoclyse ou perfusion sous cutanée 
 
- vérifier le dossier du malade (identité, solution à perfuser, l’heure, débit) 
- se laver les mains 
- prévenir et rassurer le malade 
- lui présenter le bassin de lit ou l’urinoir selon le besoin 
- protéger lit par une toile cirée 
- installer le malade dans une position appropriée selon le site choisi 
- suspendre l’appareillage de perfusion sur une potence 
- désinfecter le site choisi 
- introduire l’aiguille obliquement dans un angle d’environ 45° dans les tissus sous cutanés 
- fixer l’aiguille au moyen du sparadrap 
- laisser couler le liquide selon le débit prescrit 
- mettre une bande horaire sur le baxter (étiquette) 
- éduquer le malade selon son cas et le soin dispensé 
- notifier le soin dans le dossier du malade 
- nettoyer et remettre le matériel en ordre 
- se laver les mains 
 
N.B. : Afin de faciliter la résorption, on peut employer un enzyme, l’HYALURONIDASE qui accroît la perméabilité des tissus conjonctifs sous cutanés. 
En outre cette technique est contre indiquée en cas de :- diabète, infection cutanée sur le site, chez le patient recevant les anticoagulants. 
 
Surveillance du malade sous hypodermoclyse immédiate : 
 
- s’assurer que:* le liquide s’écoule à la vitesse désirée 
- il n’y a pas des fuites au niveau de la connexion aiguille trousse 
- le liquide se résorbe bien  
 
Ultérieur : 
- S’assurer régulièrement que l’aiguille n’a pas été arrachée, que liquide continue à se résorber favorablement, et que le malade ne présente aucun symptôme anormal 
- Veiller à ce que la trousse ne se vide pas complètement 
- S’assurer que la région n’est ni gonflée, ni douloureuse, ni chaude, dans les jours qui suivent. 
 
Enlèvement de l’hypodermoclyse 
- fermer la presse-tube 
- décoller et enlever le sparadrap 
- prendre un tampon d’ouate mince imbibé de désinfectant 
- d’un mouvement rapide, retirer l’aiguille et appliquer à cet endroit imbibé de désinfectant. 
- S’assurer s’il est bien fixé et si le liquide ne reflue par l’orifice d’introduction 
 
Accidents et incidents 
- infection locale 
- induration du site de la perfusion 
- nécrose des tissus suite à l’utilisation des solutions hypertonique ou par manque d’asepsie 
 
a) Veinoclyse ou phleboclyse ou encore perfusion i.v 
- vérifier le dossier du malade (identité, solution à perfuser, l’heure, débit) 
- se laver les mains 
- prévenir et rassurer le malade 
- lui présenter le bassin de lit ou l’urinoir selon le besoin 
- disposer une toile cirée sous la région à piquer 
- installer le malade dans une position appropriée selon le site choisi 
- suspendre l’appareillage de perfusion sur une potence 
- serrer le garrot 
- désinfecter le site 
- procéder à une ponction veineuse 
- dès que le sang jaillit dans l’aiguille, desserrer le garrot 
- desserrer la pince serre tube, et vérifier si le liquide s’écoule 
- laisser couler rapidement quelque CC et vérifier le site de la perfusion s’il ne gonfle pas 
- fixer l’aiguille et la trousse sur le membre au moyen du sparadrap 
- régler le débit selon la prescription, l’état du malade et la quantité à perfuser 
- accoler une étiquette reprenant : 
* nom du malade 
* la qualité du liquide 
* la quantité du liquide 
* l’heure du début 
* l’heure de la fin 
* les médicaments ajoutés 
* le nom et la signature de la personne qui a installé 
- installer confortablement le malade 
- -remettre le matériel en ordre 
- rédiger le rapport de soin 
- assurer la surveillance 
 
1. Injection IV de médicament au cours de la veinoclyse 
 
On peut procéder de plusieurs façons : 
 Après avoir apprêter le médicament : 
- fermer la serre tube 
- déconnecter la conduite de l’aiguille sans bouger celle-ci 
- connecter la seringue chargée de médicament à l’aiguille 
- vérifier si l’aiguille est toujours dans la veine 
- injecter le médicament lentement 
- reconnecter ensuite la conduite et continuer la perfusion 
 Injecter le médicament dans la solution à perfuser par l’ouverture du bouchon 
 Désinfecter le flash-ball et au moyen d’une aiguille montée sur une seringue, injecter le médicament à travers le flash, après avoir pris la précaution de fermer la serre tube. 
 
 
Surveillance d’un malade sous veinoclyse 
 
Surveillance immédiate 
 
 Surveillance de l’appareillage :-vérifier constamment 
 
a) le bon écoulement du liquide 
b) le débit de l’écoulement 
c) l’existence d’une quelconque fuite. 
 
 Surveillance générale :-vérifier 
 
a) la respiration (fréquence, rythme, et amplitude) 
b) la Température (grande importance ultérieurement) 
c) TA, FC 
d) Les frissons 
e) Les agitations 
 
 Surveillance locale :-vérifier au niveau du site de la perfusion s’il y a le gonflement, la chaleur, la douleur. 
 
Surveillance ultérieure 
 
- s’assurer si l’aiguille ne s’est pas déplacée par les mouvements du malade, si le liquide continue à bien couler et se résorber s’assurer si le malade ne présente pas un symptôme anormal 
- veiller à ce que la trousse ne se vide pas complètement 
- ne laisser jamais un membre fixé à une attelle, danger d’escarre 
 
Accidents et incidents 
 
• Locaux :  
- Gonflement ; CAT : fermer la serre tube, et enlever la perfusion pour la placer ailleurs 
- rougeur : CAT : placer une compresse humide tiède sur le site et changer d’endroit. 
- hématome : CAT : fermer la serre tube, déplacer la perfusion et enfin appliquer une compresse humide tiède 
 
• Généraux :  
- frissons : CAT : arrêter la perfusion, réchauffer le malade, et administrer un antihistaminique 
- choc toxi-infectieux :-arrêter la perfusion, réchauffer le malade, l’installer en trendlembourg, avertir le médecin. 
- accidents de surcharge : 
 OAP : arrêter de perfusion, position semi-assise, surveiller le malade et avertir le médecin 
 Œdème cérébral : arrêter la perfusion, position semi-assise, avertir le médecin et surveiller le malade. 
 
Enlèvement de la veinoclyse 
- vérifier le dossier du malade pour être certain que toute la quantité de liquide a été donnée 
- se laver les mains 
- fermer la presse tube 
- placer le tampon d’ouate imbibé de désinfectant à la base de l’aiguille et retirer celle ci d’un geste rapide 
- désinfecter l’endroit et comprimer la veine quelques instants 
- appliquer un petit pansement  
- noter l’heure d’arrêt dans le dossier du patient et faire le bilan hydrique 
- nettoyer et remettre le matériel en place 
- se laver les mains 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
CHAPITRE III : LA TRANSFUSION 
 
Objectif terminal d’intégration : 
 
A l’issue de chapitre l’élève qui aura suivi les enseignements avec assiduité sera à mesure d’administrer la transfusion en conformité aux principes techniques appris. 
 
Objectifs spécifiques : 
 
Pour atteindre ce but, il devra être capable de : 
- définir une transfusion, 
- citer les buts, indications, et les contre-indications 
- énumère les différentes sortes de transfusion 
- expliquer le système ABO et Rhésus 
- décrire les précautions à prendre avant une transfusion 
- pratiquer la technique de transfusion 
- surveiller le patient sous transfusion 
- identifier les éventuels accidents pouvant survenir lors d’une transfusion 
 
3.1. Définition : La transfusion est une intervention qui consiste à faire passer une certaine quantité de sang, de plasma ou sérum d'un sujet sain appelé donneur dans le système circulatoire d'un sujet malade appelé receveur dans le sang. 
 
3.2. But Et Indications:  
 
La transfusion est faite dans le but soit de : 
- remplacement: pour suppléer au manque de sang en cas d’hémorragie, anémies) 
- Meilleure oxygénation des tissus (anémies, intoxications) 
- de nutrition et d’hydratation (dans les hémorragie, les états de dénutrition, cachexie,. . .) 
- tonique: pour élever la tension artérielle et régulariser la circulation (choc par hémorragie,... ) 
- antitoxique : le sang transfusé supplée à la carence de Globules rouges empoisonnés:  
- anti-infectieuse : si le sang contient des AC et antitoxiques spécifiques pour l'infection que l'on veut combattre, on parle d'imuno- transfusion. 
- hémostatique: chaque sujet qui présente des hémorragies dont l'hémostase est impossible. 
- hématopoïétique : chez les anémiques, le sang transfusé active la fonction hématopoïétique de 
- Moelle et de la rate. 
 
3.3 Contre –Indications : 
 
- troubles rénaux 
- hémo-concentration 
 
3.4 Sortes de transfusion: 
a) Auto transfusion:  
Elle consiste à réintroduire le sang du malade dans sa circulation. 
b) Iso transfusion :  
Consiste à introduire dans l'appareil circulatoire du malade, du sang d'une autre personne (donneur) bien portante. Elle peut être directe ou indirecte 
 
3.5 Difficultés de transfusion. 
 
a) La coagulabilité du sang: 
 
Le fait que le sang sorte d'un vaisseau et en contact avec l'air, se coagule rapidement. Celle-ci est résolue par : 
- l'adjonction d'une substance anti coagulante. 
- la filtration du sang à transfuser afin d'arrêter les petits caillots éventuels. 
 
b) Les différents groupes sanguins: 
 
L'existence des groupes sanguins entraîne des incompatibilités entre le sang des différentes personnes. 
En effet les groupes de certaines personnes contiennent des substances agglutinogènes (ag) tandis que le plasma d'autres personnes contient des substances agglutinante(ac) capable d'agir sur les groupes de premier et provoquer une agglutination suivie d'hémolyse des globules rouges (incompatibilité). Il existe actuellement quatre groupes sanguins : AB, A., B, 0 selon que les globules rouges contiennent ou non du Ag A et B. 
 
- Dans les globules rouges du groupe AB, on retrouve des Ag A+B 
- Dans les globules rouges du groupe A., on retrouve des Ag A 
- Dans les globules rouges du groupe B, on retrouve des Ag B 
- Dans les globules rouges du groupe 0, on retrouve aucun Ag 
- Le sang d'un individu ne peut contenir à la fois des Ag et Ac correspondant (alpha et bêta) sans quoi il aurait auto-agglutination. Il en résulte que le sang du groupe AB ne contient pas d'Ac correspondant (ni alpha et ni bêta) 
- Le sang du groupe A ne contient pas d'Ac alpha, mais bêta 
- Le sang du groupe B ne contient pas d'Ac beta, mais alpha 
- Le sang du groupe 0 contient les Ac alpha et beta 
 
Conclusion : 
 
1. Les globules rouges du groupe 0 ne possédant pas d'Ag ne peuvent être agglutinés par aucun sang humain. Ces sujets peuvent donner leur sang à n'importe quelle personne, on les appelle donneurs universels. Par contre, ils ne peuvent recevoir du sang de groupe O. 
 
2. Le sang du groupe AB contenant les Ag A et B, ils ne peuvent donner du sang qu'à des¬ sujets ne possédant pas d'Ac alpha et bêta, donc uniquement au sujet de leur groupe AB. 
 
Par contre, leur sang ne renfermant pas d'Ac, il n'agglutinera les globules rouges d'aucun autre groupe et ils peuvent recevoir du sang de n'importe quel groupe« Receveur universel» 
 
3. Le sang du groupe A contient des Ag A et des Ac @ peuvent donner aux sujets A et AB peuvent recevoir A et 0 
4. Le sang du groupe B contient des Ag B et des Ac alpha peuvent donner aux sujets B et AB. Ils peuvent recevoir du sang des sujets B et 0 
 
N.B. : Cependant, surtout pour le groupe O il existe des sous groupes et même s’il est donneur universel il faut toujours faire le test de compatibilité. Il est recommandé de faire de transfusion iso- groupe autant que possible 
 
LE FACTEUR RHESUS 
 
Une deuxième cause d'incompatibilité peut exister dans le sang: 
Un Ag propre à un singe (rhésus macacus) mais existe aussi chez 85% des hommes. Ce facteur a été découvert en 1940 par LANDSTEINEUR 
Les sujets qui possèdent cet Ag sont appelés Rh+, ceux qui ne possèdent pas sont appelés Rh- 
Normalement le sang humain ne contient pas d'Ac anti Rh. 
Toutefois, dans certain cas où du sang Rh+ rencontre du sang Rh-, ce dernier peut former de Ac anti Rh entraînant l'agglutination et hémolyse des globules rouges rh +. 
Ceci peut se présenter principalement : 
Sous l'influence de transfusion répétée de sang Rh+ à un recevoir Rh-,  
Au cours de la grossesse chez une femme Rh- mariée à un homme Rh+ enceinte d'un fœtus Rh+. 
 
3.6 SORTE DES DONNEURS : 
 
Il existe :  
- des donneurs bénévoles,  
- des donneurs familiaux,  
- des donneurs rémunérés  
- des donneurs inconnus 
 
3.7 CONDITIONS POUR ETRE DONNEUR 
 
- être en bonne santé , exempte de toue affection transmissible( Ex. malaria, Sida, hépatite…)  
- avoir un taux d’Hg supérieur ou égale à 12g%(homme) et supérieur ou égale à 11g%(femme) 
 
3.8 PRECAUTION AVANT UNE TRANSFUSION 
 
- Vérifier toujours la date de prélèvement afin de ne pas transfuser un sang qui a dépassé 21 jours de conservation 
- Eviter de transfuser du sang dont le "plasma est verdâtre ou rosé 
- Vérifier toujours le groupe sanguin du donneur et receveur, et par mesure de prudence 
- Faire un test de compatibilité. 
- Ne jamais laisser traîner, avant l’utilisation, la poche dans les salles de soins dont la Température est souvent très élevée. 
- Veiller à ce que le sang à transfuser soit examiné d'avance. Ceci impose un certain nombre d'examens à faire subir tout au donneur : - Un examen clinique complet avec accent particulier sur la tension artérielle -Taux d'HB 
- Réaction de B. W(recherche des AC de la syphilis) 
- Test hépatique  
- Test élisa(recherche des AC anti VIH) 
- G.E  
- G.S 
- Recherche d’Ag de surface du virus de l’hépatite B 
 
3.9 TECHNIQUE 
 
a) ISO TRANSFUSION 
 
 Transfusion indirecte : 
 
* AVANTAGES: 
- Possibilité de faire une réserve de sang 
- Technique de transfusion plus facile 
- Moins des risques de coagulation 
- Permet la pratique de transfusion à grande échelle 
 
* INCONVENIENTS : 
- L'adjonction d'un anti coagulant au sang du donneur peut diminuer la coagulabilité du sang receveur, d'où risques des hémorragies 
- Possibilité de choc si le sang transfusé était trop IToid ou infecté (trop vieux) 
 
* PREPARATION DE MATERIEL : 
- Voir perfusion sauf que la trousse de la transfusion doit avoir un filtre au niveau de stilligoutte. 
- En outre pendant le montage de l'appareillage, tourner doucement le baxter à quelques reprises afin de bien mélanger le plasma et les globules sanguins 
- Enfin avant la transfusion et au cours de celle-ci, il faut veiller à ce que le sang Ne soit pas glacé ou posé trop près d'une source de chaleur. 
 
3.10 TEHNIQUE PROPREMENT DITE : voir perfusion 
 
N.B : Quantité du sang à transfuser: 
Q= (Hg desiré-Hg du patient) x 6 x poids du patient 
Q en ml, Hg en G%, poids du patient en Kg 
EX : Hg désiré =7g% 
Hg du patient =4g% 
Poids du malade =60kg 
Q= (7-4)X6X60=1080ml soit 1l ou environ 2poches de sang total 
 
Concernant le débit il est fonction de l’état du client et de son âge. En principe la transfusion ne doit pas dépasser 4heures à cause des risques de prolifération bactérienne, et d’hémolyse des globules rouges à la T° ambiante. Toutefois, si on ne peut pas transfuser en 4 heures le volume requis, une 2ième poche sera gardée au frigo jusqu’à ce qu’elle soit utilisée. En cas d’hémorragie, la transfusion devra se faire de façon accélérée surtout en cas de choc hémorragique ?l’accélération pourra se faire avec un brassard d’appareil à tension artérielle ou brassard pneumatique. 
 
 Transfusion directe : 
C'est un vieux procédé qui consistait à faire passer du sang d'un donneur vers un receveur sans transition par une sonde. 
Abandonné actuellement pour raison de risque d'infection et de coagulation. 
 
3.11 Surveillance de la transfusion : 
 
 Avant la transfusion : 
- enregistrer soigneusement auprès du receveur les éléments suivants : température, pouls, tension artérielle, FR, Présence et le degré d’une hépatomégalie 
- pendant les 15 premières minutes : le débit devrait être lent de l’ordre de 25 gouttes par minutes ce qui permet de limiter la quantité de sang reçu dans le cas ou le patient manifesterait une réaction immédiate. 
- Rester à côté du patient pendant les 5 premières minutes et revenez ensuite après 10’ pour contrôler les SV et rechercher l’apparition éventuelle des signes d’alarme objectifs et subjectifs d’accidents immunologiques. 
- passer régulièrement toutes les 15 à 20’ ,voir si tout se déroule bien. 
- Noter sur la fiche toute anomalie constatée et indiquer l’heure de la fin de la transfusion 
- La transfusion terminée, enregistrer de nouveau les signes vitaux. 
 
Tableau N° 1 : PROCEDURES DE SURVEILLANCE DE LA TRANSFUSION 
 
PARMETRES A SURVEILLER TEMPS 0 TEMPS 5’ TEMPS 10’ TEMPS 15’ TEMPS FIN 
Température  
Tension artérielle  
Fréquence cardiaque  
Fréquence respiratoire  
Etat de conscience  
Etat hépatique  
 
3.11 Accidents: 
 
Réactions allergiques dues au transfert passif d'une sensibilité au receveur. Se manifeste par frissons, démangeaison, Urticaire, respiration sifflante, baisse de tension artérielle. 
 
C.AT : administration d'un antihistaminique ou d'une cortisone dans les cas graves.  
 
Réactions hémolytiques dues à l'administration accidentelle du sang incompatible se manifestent par : angoisse, oppression précordiale, dyspnée, pâleur ou cyanose, soif, douleur lombaire, ralentissement du pouls( coIIapsus). 
 
C.A. T : - Arrêter immédiatement la transfusion 
- Mise en place d'une sonde urinaire. 
- Prévenir le médecin qui pourra prescrire une nouvelle transfusion, une  
perfusion de lactate de Na ou bicarbonate de soude, oxygène, rein  
artificiel, dialyse intraperinéale, exsanguino-transfusion 
 
- Choc par erreur technique (manque d'asepsie, présence de pyrogènes, usage de sang trop vieux, transfusion trop rapide, trop froid) 
 
C.A.T: 
- Arrêter la transfusion 
- réchauffer le malade 
- Prévenir le médecin qui prescrira soit adrénaline ou éphédrine. 
- Contrôler la température, tension artérielle,  
 
- Embolie par présence de caillots dans le sang non filtré. Signes cliniques d'embolie cardiaque ou pulmonaire. 
 
C.A.T: Surcharge circulaire due à une transfusion trop rapide ou trop abondante. Se manifeste par dyspnée, toux, expectoration rosée. 
 
C.A.T: 
- Arrêter la transfusion 
- Donner les stimulants respiratoires (morphine) faire la saignée 
- Réactions dues à la contamination: manifestées par des-frissons, T° à la hausse, à la hausse, convulsion, tension artérielle à la hausse, coma, signes spécifique à la maladie. 
 
CAT: ATB 
- Intoxication au citrate si le sang a été conservé pendant longtemps et lors de l'exsanguino-transfusion 
 
CAT: Calcium IV 
- De l'infection: T° à la hausse, frison, signes propres à l'infection 
 
CAT: AT.B 
- Réactions dues à la contamination: manifestées par des-frissons, T° à la-hausse, fc -à la hausse, convulsion, tension artérielle à la hausse, coma, signes spécifique à la maladie. 
 
CAT: ATB 
- Intoxication au citrate si le sang a été conservé pendant longtemps et lors de l'exsanguino-transfusion 
 
CAT: Calcium IV 
- De l'infection: T° à la hausse, frison, signes propres à l'infection 
 
CAT: AT.B 
 
EXSANGUINO-TRANSFUSION 
 
Définition : L'exsanguino-transfusion consiste à soustraire une grande quantité du sang d'un malade et de la remplacer par une quantité égale de sang compatible. 
 
Indications : 
- Maladie hémolytique du nouveau-né (incompatibilité foeto-maternelle)  
- Formes graves d'ictère 
- Intoxication par l'arsenic, le plomb... 
 
Matériel : 
Un plateau contenant un ensemble de  
- Un robinet à trois voies 
- Un tube d'extension pour trousse à transfusion 
- Un tube d'extension pour l'évacuation 
- Un cathéter ombilical.- 
- Une seringue de 20ml 
- Une seringue de 10ml 
- Un flacon gradué pour l'évacuation du sang.- 
- Une trousse à transfusion. 
- Compresse stériles. 
- Nécessaire pour pansement 
- Sonde cannelée 
- Ciseaux 
- Gants stériles 
 
Voies d'accès : Voie ombilicale, toutes les grosses, veines pour les adultes 
 
Technique : 
 
- Immobiliser le nouveau-né 
- Désinfecter la peau Sectionner le cordon 
- Introduire le cathéter ombilical dans la veine ombilicale de 6 à 8 cm.  
- Raccorder le cathéter à tubulure centrale du robinet à trois voies. 
 
N.B : Un circuit du robinet relie le flacon de sang du donneur au robinet, un autre conduit le sang à rejeter dans le flacon. 
- Brancher la seringue de 20 ml 
- Commencer l' exsanguino-transfusion en rejetant 4 mouvements : 
. Aspiration de 10 à 15ml de sang de l'enfant 
. Rejet du sang aspiré, aspiration 
. Aspiration de 10 à 15 ml du sang dans un flacon du donneur 
. Introduction de ce sang à l'enfant. 
 
On peut transfuser chaque nouveau-né une quantité égale à 85% u volume total soit 500 à 800 ml. 
 
 
 
Précaution à prendre  
 
Administrer le gluconate de Ca en raison de 0,5 ml par 20 ml de sang transfusé. En cas de surcharge circulatoire, réduire les quantités de sang injectées. 
 
310. AUTO TRANSFUSION 
 
Méthode: 
- Par récupération du sang: 
On récupère le sang répandu dans la cavité intrapérintonéale, lors d'une hémorragie interne. Ce sang est recueilli dans la cavité abdominale à l'aide d'un récipient stérile et déversé dans un baxter stérile gradué. Il est transfusé immédiatement. 
- Par réduction temporaire du circuit sanguin 
On appelle parfois auto-transfusion, la réduction de la circulation sanguine à la tête et au thorax : le malade est couché à plat, les quatre membres placés en position verticale et entourés de l'extrémité à la racine, par un bandage compressif Il n'y a donc pas, à proprement parler de transfusion. 
 
Ce procédé présente de risque de gangrène ; aussi faut-il surveiller l'aspect des extrémités pour prévenir celle-ci (chaleur, couleur, mobilisé). 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
CHAPITRE IV : SOINS EN CHIRURGIE 
 
0.1 DIRECTIVES POUR LES ELEVES. 
 
- Etudiez tout le chapitre en vous servant de ce syllabus et en complétant celui-ci par des lectures suggérées à la fin du module 
- Exercez-vous à la pratique des soins en chirurgie décrits dans ce module en utilisant le matériel approprié qui se trouve dans la salle de pratique 
- En cas de difficulté de compréhension ou de pratique, consultez le collègue averti ou le facilitateur (Enseignant) qui vous aidera. 
 
0.2 OBJECTIF GENERAL 
 
A l’issue de ce chapitre, l’élève qui aura suivi avec assiduité les enseignements sera à mesure de préparer et d’administrer des soins en chirurgie avec compétence, et sécurité. 
 
03. OBJECTIFS SPECIFIQUES 
 
Pour ce faire, l’élève devra être à mesure de : 
 
 Déterminer les buts poursuivis par une préparation préopératoire. 
 Assurer une préparation préopératoire complète et adéquate au malade. 
 Assurer le transport du malade après la salle d’opération. 
 Installer l’opéré au lit conformément à la technique. 
 Assurer la surveillance immédiate et ultérieure d’un opéré. 
 Pratiquer différentes sortes de pansement selon le cas, en respectant les principes clés. 
 
4.1 SOINS PREOPERATOIRES  
 
Les soins préopératoires sont donnés avant une intervention chirurgicale ou avant un examen au cours duquel le client est soumis à une anesthésie. La plus par de gens ressentent une certaine nervosité face à une intervention chirurgicale et à l’anesthésie. Cette période doit donc être consacrée non seulement à la préparation physique du client mais aussi, et de manière toute attentive, à sa préparation psychologique. 
 
4.1.1 Préparation pré opératoire 
 
a) Buts : 
- minimiser la perturbation de mécanisme de la vie normale de l’opéré 
- disposer le malade à supporter l’intervention 
- prévenir les complications post opératoires 
- permettre l’intervention dans des meilleures conditions d’asepsie possible 
 
 
 
b) Préparation éloignée 
 
 Préparation psychologique 
 
Elle vise de rassurer le malade, conserver le calme du client, de diminuer ses craintes et de créer en lui une attitude positive. pour y arriver l’infirmier doit : 
- installer confortablement le malade dans sa chambre 
- présenter les autres malades et les membres de l’équipe soignante au nouveau client 
- expliquer au malade les différents examens préopératoires ainsi que les soins qu’il recevra 
- répondre aux questions du malade 
- rassure le malade à propos de : 
. L’anesthésie 
. Secret professionnel 
. La douleur 
. La mort 
. L’altération de l’image corporelle 
 
 Préparation administrative 
 
- demander au malade à son entrée un avis d’hospitalisation du médecin 
- lui demander l’adresse des personnes à avertir en cas d’urgence. 
- lui demander également l’attestation de consentement à l’intervention, un acompte selon les institutions 
- se renseigner sur les croyances du malade et en avertir le culte. 
 
 Préparation physique 
 
Elle concerne l’examen médical qui est réalisé après l’admission du malade. Cet examen comporte : 
- un examen physique complet 
- les examens para cliniques de routine et spécifiques selon le besoin de l’intervention. 
 
c) Préparation proche 
 
c.1 A la veille de l’opération  
 
 Préparation psychologique 
 
- Expliquer au malade le but du sédatif du soir 
- Annoncer l’heure de l’intervention 
- Expliquer le type de surveillance postopératoire immédiate qui sera appliquée. 
- Répondre aux questions du malade, éclaircir les explications du chirurgien si nécessaire. 
- Rassurer également la famille du malade. 
 
 Préparation administrative 
 
Vérifier le dossier du malade et le mettre à jour : 
- résultats des examens 
- feuille de T° et de surveillance 
- attestation de consentement 
- diverses observations  
 
 Préparation physique 
 
- donner une alimentation légère le soir 
- donner suffisamment à boire  
- faire un lavement évacuateur 
- assurer des légers exercices physiques si la situation du malade le permet 
- lui assurer une toilette complète 
- assurer les soins des ongles, de la bouche 
- raser le champ opératoire 
- donner un sédatif selon les prescriptions de l’anesthésiste 
- vêtir le malade d’une tenue de salle d’opération 
- surveiller les signes vitaux 
 
c.2 Préparation du champ opératoire 
 
Principes à respecter 
- éviter de léser la peau 
- signaler toutes les anomalies de la peau 
- faire un champ large 
- raser dans le sens des poils 
 
Objectif : -rendre la peau lisse et accessible aux substances antiseptiques 
 
Matériel spécifique : 
- un bassin d’eau 
- savon 
- quelques compresses 
- un désinfectant 
- du sparadrap 
- une paire des ciseaux 
 
Technique :  
- bien installer selon la région à raser 
- imbiber une compresse d’eau et y appliquer du savon 
- savonner la région à raser au moyen de la compresse imbibée  
- procéder au rasage en tenant la lame dans un angle d’environ 25° 
- diriger chaque mouvement de haut en bas dans le sens des poils, parallèlement l’un à l’autre. 
- Après le rasage, désinfecter la peau et y appliquer un pansement si possible 
 
c.3 Le jour de l’opération 
 
- garder le malade à jeun, cependant lui permettre de rincer la bouche 
- enlever peignes, attaches, prothèses et bijoux 
- administrer les différents médicaments prescrits 
- faire uriner le malade ou le sonder 
- surveiller les signes vitaux 
- aider le malade à faire sa toilette 
- assurer le transport du malade en salle d’opération 
 
c.4 Préparation de la chambre 
 
- faire nettoyer et aérer la chambre du malade 
- vérifier la Température de la chambre (18-20) 
- vérifier le bon fonctionnement de la source d’oxygène de l’aspirateur, et de tout autre appareillage de soins 
- débarrasser la table de nuit de tout ce qui est inutile 
- mettre de l’ordre dans l’armoire  
 
4.1.2 SOINS PREOPERATOIRES APPLIQUES AUX BF (V.H) 
 
BESOINS SELON VH PREPARATION ELOIGNEE PREPARATION PROCHE JOUR DE L’OPERATION 
Besoin de respirer -Apprendre au malade de tousser, à augmenter sa capacité respiratoire, 
-encourager le malade à arrêter à fumer Prendre la F.R 
Bien oxygéner le malade -Ne pas fumer 
Besoin de boire et de manger -Faire boire suffisamment le client,  
-ajouter un supplément de protéine et vitamines dans son alimentation 
-Respect du régime en fonction de l’intervention -Donner une alimentation légère le soir, 
-Donner suffisamment à boire au client 
-Garder le malade à jeun dès 24h -Vérifier qu’il soit bien à jeun 
Besoin de mouvoir et de maintenir une bonne posture -Le faire circuler le plus possible, sinon lui indiquer les exercices de flexion de rotation des membres et de changement de position 
-Lui faire des frictions Prendre la T.A 
Lui faire des exercices physiques légers 
-Interdire au malade de se lever après prémédication 
-Transporter le malade en S.O 
-Prendre la TA 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
BESOINS SELON VH PREPARATION ELOIGNEE PREPARATION PROCHE JOUR DE L’OPERATION 
Besoin de maintenir la T° dans les limites normales -Surveiller la Tepérature -Surveiller la Température 
Besoin d’éliminer -Faire un lavement évacuateur 
-Expliquer l’usage de l’urinal -Faire uriner le malade avant la prémédication 
-Sonder si nécessaire 
Besoin d’être propre, et de protéger ses téguments -Assurer la toilette corporelle complète 
-les soins des ongles de bouche et des phanères -Aider le client à faire sa toilette 
-Vérifier l’absence de maquillage et vernis 
-Enlever bijoux et prothèses 
Besoin d’éviter le danger -Raser la région de l’opération 
-Désinfecter le champ opératoire 
-Couvrir avec un pansement 
-Signaler au médecin toute infection de la peau -Vérifier le rasage 
-Mettre les barreaux au lit après prémédication 
Besoin de dormir et se reposer Donner le sédatif selon la prescription de l’anesthésiste Donner la prémédication selon la prescription 
B de se vêtir Mettre un pyjama Mettre une tenue  
spéciale de S.O 
Besoin d’apprendre Informer le client sur sa maladie, l’intervention à subir, sa manière de collaborer 
Motiver et rassurer le client IDEM IDEM 
 
4.2 SOINS POST - OPERATOIRES 
 
4.2.1 Transport du malade  
 
- Transporter le malade avec douceur de la table d’opération sur un brancard. 
- Eviter les chocs et secousses 
- Recouvrir complètement le malade, ne laissant voir que la figure 
- Prévoir un B R pour recueillir les matières vomies durant le trajet. 
- Assurer la surveillance du malade tout au long du trajet  
4.2.2 Installation du malade  
 
Pour déterminer la position à donner au malade au lit, tenir compte de :  
 
 la nature de l’opération : 
 
- après une intervention abdominale, donner une position dorsale 
- si le malade n’est pas éveillé, s’il menace de vomir, donner une position légèrement latérale 
- après une intervention thoracique et une trépanation, une position assise ou semi-assise 
- après une intervention de la colonne vertébrale, donner la position dorsale à plat sur un plat dur 
 
 De l’anesthésie : 
 
- après une anesthésie générale, position dorsale à plat ou avec oreiller 
- après une rachianesthésie avec solution hyperbare : donner une position dorsale avec oreiller 
- après une rachianesthésie avec solution hypobare : donner une position dorsale sans oreiller 
 
 
 De l’état du malade 
 
- un malade à tendance syncopale, ou anémique, ou choqué doit être mis en décubitus dorsal sans oreiller et voire même en trendlenbourg 
- si le malade a fait une hémorragie thoracique ou cérébrale, position assise ou semi assise. 
 
4.2.3. Surveillance en post- opératoire 
 
4.2.4 Complications post- opératoires 
 
 complications locales : 
 
- hématome : CAT : ponction et drainage, sac à glace 
- infection de la plaie : CAT soins à la plaie 
- hémorragie locale CAT : délimiter la surface avec un crayon afin de déterminer si l’hémorragie progresse, appliquer un pansement compressif, examiner le pansement toutes les 15’ en cas de grande hémorragie le client doit être immédiatement amené à la salle d’opération pour une ligature éventuelle. 
- éviscération : CAT installer le client en position de Fowler, lui demander de ne pas tousser, de ne pas boire avant d’être vu par le médecin, appliquer des compresses chaudes stériles sur le viscère, surveiller les SV 
 
 Complications générales 
 
- complications respiratoires :(bronchite, atélectasie, pneumonie) les complications respiratoires manifestent souvent chez les fumeurs, à la suite des interventions dans la partie supérieure de l’abdomen, après une anesthésie par inhalation 
CAT : faire au client des exercices respiratoires, le mobiliser  
- complications urinaires : rétention urinaire : CAT : appliquer les méthodes naturelles, si nécessaire faire un sondage vésical 
- complications intestinales : paralysie intestinale : CAT : petit lavement sous prescription, sonde rectale, laxatif, alimentation riche en fibre 
- complications circulatoires : 
 trhombophlèbite 
 embolie 
CAT : les exercices post-opératoires et le levé précoce sont conseillés pour prévenir 
ces complications 
 
1. SOINS AUX PLAIES (à scanner) 
 
4.2.5 Soins de la plaie 
 
a) Définition de la plaie : Une plaie est une interruption de la continuation des tissus. 
 
b) Classement des plaies : 
 
On peut les classer de deux façons, soit en fonction de la nature de la lésion, soit en fonction de la propreté de la lésion. Selon la nature : 
- Plaie chirurgicale: C'est une plaie par incision, causée par un instrument tranchant. 
- Plaie traumatique: Plaie par contusion, causée par coup provenant d'un objet cartouchant. Elle se caractérise par d'importantes lésions aux tissus mous, une hémorragie et de l'œdème. 
- Plaie par lacération causée soit par un verre ou du fil barbelé et se caractérise par des bordures dentelées. 
- Plaie perforante causée par une balle, la pointe d'un couteau ou d'une piqûre d'abeille. 
 
Elle se caractérise par une petite ouverture de la peau. 
Selon la propreté : 
- Une plaie aseptique, est une plaie qui ne contient pas de germe pathogène. 
- Une plaie septique, est une plaie contaminée. 
 
c) Le pansement: 
 
 
c.1 Définition : est un ensemble des manipulations destinées à appliquer à chaque genre de plaie les soins exigés par son état et son évolution. 
 
c.2 Buts: 
- Favoriser la cicatrisation 
- Protéger la plaie contre toute action néfaste extérieure. 
- Absorber les sérosités 
- Favoriser l'hémostase 
- Prévenir l’extension de l’infection 
 
 
c.3 Sortes de pansements 
- Pansements secs : antiseptique  
- Pansements humides : - Pansement aseptique et - Pansement humide 
- Pansement avec ablation de fil ou agrafes 
- Pansements antiseptiques 
- Pansement avec mèche 
- Pansement avec drain 
- Pansement avec irrigation 
- Pansement d'anus artificiel 
 
. Rythme de réfection d’un pansement, en fonction du type de la plaie et de manière générale : 48 à 72 heures ou plus jour les plaies opératoires. On l'ouvre si l'on constate une humidité excessive, du sang ou si le malade manifeste de la fièvre, une douleur locale. 
Les pansements des plaies infectées sont effectués en fonction des nécessités de contrôle et de T3. 
Les principes généraux de pansement : l'asepsie doit être observée strictement. 
Jamais découvrir le malade plus que le strict nécessaire. 
Avant et après chaque pansement, se laver soigneusement les mains 
Ne jamais toucher une plaie avec main. Aucun instrument ne peut être déposé sur un lit 
Faire d'abord les pansements des plaies non infectées et finir avec les plaies infectées. 
Travailler rapidement, adroitement, avec douceur.¬ 
Pendant la réfection du pansement pas de mini que, ni des remarques 
Travailler du plus propre au plus sale, du plus loin au plus près 
 
4.2.6 Préparation du chariot 
 
- Nettoyer le chariot avec un détergent Se rincer les mains 
- Désinfecter les plateaux avec un produit alcoolisé 
- Rassembler le matériel sur le chariot 
 
Ouverture du set 
 Principes à respecter 
 
- Se désinfecter les mains pour prendre la pince stérile ou le champ stérile dans le set 
- Eviter de passer au-dessus du champ. 
4.2.8 Disposition du set 
 
N.B : Si plusieurs pinces sont dans le set les placer en réserve du coté compresses. 
 
4.3 DESINFECTION DE PLAIE ASEPTIQUE  
 
4.3.1 Buts : 
 
a) Pansement sec aseptique 
 
Le pansement sec aseptique est plus souvent un pansement protecteur et s'applique sur une plaie aseptique. 
Ex : plaie opératoire aseptique, traumatisme non infecté. 
Il ne doit être renouvelé que pour un motif réel: hémorragie, température, douleur dans la plaie. 
 
 
 
 
CHAPITRE V : SOINS A L’APPAREIL DIGESTIF 
 
5.1 ENDOSCOPIE ET ENDOGRAPHIE 
 
5.1.1 GENERALITES 
 
a) ENDOSCOPIE : 
 
Définition : C’est un examen d’une cavité interne de l’organisme au moyen d’un appareil dit « endoscope. » Elle porte généralement le nom de la cavité à examiner. Ex. gastroscopie, cystoscopie…. 
 
b) ENDOGRAPHIE : c’est la radiographie des cavités internes du corps 
 
5.1.2. RÔLE DE L’INFIRMIER 
 
C’est un examen qui se fait généralement par le médecin. L’assistance de l’infirmier est important avant, pendant et après l’examen. D’où le rôle de l’infirmier consistera à : 
- préparer le malade d’une façon psychologique et physique. 
- conduire le malade à la salle d’examen 
- préparer le matériel 
- assister le malade pendant l’examen. 
- Surveiller le malade après examen. 
 
5.1.5 QUELEQUES EXAMENS ENDOSCOPIQUES ET ENDOGRAPHIQUES 
 
REPAS BARYTE 
 
a) Définition : c’est une observation de l’œsophage, de l’estomac et de l’intestin grêle par fluoroscopie, après ingestion de baryum suivi de radiographie. 
 
b) Indication :  
- varice de l’oeusophage, 
- gastrite  
- ulcère gastrique 
- ulcère duodenal 
- jejuno-ileite 
 
c) Contre Indication : 
- occlusion intestinale, 
- perforation gastrique 
 
d) Technique : 
- bien expliquer l’examen au malade pour bien obtenir sa collaboration 
- donner la position recommandée au malade  
- Garder le malade à jeun 6heures avant l’examen. 
- Surveiller le malade pendant l’administration de la bouillie barytée et après l’examen. 
 
LAVEMENT BARYTE 
 
- Définition : C’est un lavement d’eau rendue radio-opaque par du baryum dans le but de visualiser le gros intestin au RX en vue d’une radioscopie ou une radiographie. 
- Indications :  
- les affections de la partie inférieure de l’intestin. Ex. colite,  
- tumeur du colon, de l’iléon terminal, certaines malformations. 
- Contre Indications : - les affections digestives aiguës 
- Interventions récentes du gros intestin 
- Fistule vesico rectale 
- Perforation intestinale de la partie inférieure 
 
- Technique : 
 expliquer l’examen au malade  
 garder le malade à jeun 6 heures avant l’examen  
 donner un grand lavement évacuateur la veille et le matin de l’examen (1,5 à 2L d’eau tiède) 
 installer dans le 1er temps le malade en position latérale gauche et administrer le1/3 du lavement. 
 Dans le 2ième temps, installer le malade en décubitus dorsale et administrer le 2ième tiers du lavement 
 Dans le 3ième temps le malade sera en décubitus latérale droit et administrer le 3ième tiers du lavement. 
 Administrer un lavement évacuateur ou un laxatif après le lavement baryté. 
 assurer la surveillance après l’examen (veiller aux fausses constipations) 
 
COLECYSTOGRAPHIE OU BILIGRAPHIE 
 
- Définition : C’est une radiographie de la vésicule biliaire et des voies biliaires après les avoir rendues opaques au rayon X à l’aide d’un produit iodé administré par la voie orale ou en IV. 
 
- Indications : - dysfonctionnement des voies biliaires 
 
- Contre indications : 
 
- artériosclérose 
- lésions rénales 
- insuffisance hépatique 
- intolérance à l »iode 
 
- Précautions : 
 
o faire le test de sensibilité à l’iode 
o éviter tout autre examen baryté avant 
o le malade doit prendre un régime sans graisse à la veille de l’examen car la graisse exige la libération de la bile pour son élimination 
 
 
 
- Technique : 
o Préparer le malade psychologiquement. 
o Après le repas du soir donner malade les tablettes iodées. 
o Garder le malade à jeun jusqu’à l’examen. 
o Après l’examen, omettre tout médicament qui peut agir sur le tube digestif. 
o Après examen le médecin peut désirer étudier la contractilité de la vésicule, dans ce cas : observer un repas gras ( œuf, crème,..) 
o Conduire le malade à la RX une heure après le repas gras. 
 
CHOLANGIOGRAPHIE : 
 
- Définition : c’est une radiographie de la vésicule biliaire et des canaux biliaires à la suite d’une injection IV d’une solution opacifiente. 
 
- Buts : pour déceler les petits calcules dans les canaux biliaires et permettre au chirurgien d’introduire un tube dans le cholédoque en post opératoire pour vérifier la perméabilité du canal cholédoque 
 
- Technique :  
o préparer psychologiquement le malade 
o garder le malade à jeun  
o faire un lavement évacuateur la veille 
o Fermer le tube en T en post opératoire 24 H après selon la prescription du médecin. 
 
OEUSOPHAGOSCOPIE 
 
- Définition : c’est l’introduction par voie orale sous contrôle de la vue d’un tube rigide muni d’un système d’éclairage dit œsophagoscope  
 
- Buts et Indications :  
- Diagnostic : vision de tumeur, ulcération, corps étranger, rétrécissement, biopsie, prélèvement de sécrétion. 
- Thérapeutique : extraction de corps étranger, dilatation de rétrécissement, exérèse des polypes, tumeurs. Aspiration, lavage, traitement local (attouchement à l’adrénaline, pulvérisation d’antibiotique) 
 
- Contre Indications :  
Anévrisme de l’aorte, asthme surtout en période de crise, malformation ou rhumatisme cervical, affection cardiaque, maladie de Parkinson, varice œsophagienne, malformation oesophagienne, inflammation de l’œsophage.  
 
PREPARATION DU MALADE 
 
La préparation psychologique du client est d’une grande importance : 
- lui expliquer l’examen qui lui sera appliqué 
- lui prévenir qu’il ne pourra pas parler durant l’examen, 
- supprimer le tabac plusieurs jours avant l’examen pour éviter le spasme de l’œsophage. 
- Hospitaliser le malade la veille, 
- Donner le sédatif si besoin 
- Pratiquer certains examens (RX thorax, RX baryté de l’œsophage) afin de déceler toute contre indication 
- Garder le malade à jeun le jour de l’examen 
- Une heure avant l’examen, faire la prémédication ordonnée 
- Enlever la prothèse dentaire la veille 
 
Le malade est conduit à la salle d’examen avec tout son dossier médical, pour la préparation physique : 
- mettre le malade en décubitus dorsale la tête en hyper extension, un coussin sous les épaules(position de ROSE) 
- position assise, tête en hyper extension, 
 
PREPARATION DU MATERIEL  
 
- nécessaire pour anesthésie locale, 
- abaisse langue 
- BR 
- Compresses 
- Oesophagoscope  
- Lubrifiant 
- Pince porte tampon à la longueur du tube 
- Aspirateur 
- bocal avec antiseptique pour recevoir le liquide aspiré 
- tube pour prélever les secrétions  
- pince anatomique en cas de biopsie 
- suivant le cas : pine pour retirer le corps étranger, dilatateur ou autre instrument 
- prévoir un toni cardiaque et le matériel à injection 
- tabouret pour l’examinateur 
- oxygène si nécessaire 
 
SURVEILLANCE DU MALADE 
 
- Après l’examen, laisser le malade au repos allongé durant 24 H 
- Ne rien lui donner durant 2 à 3 heures à cause de l’anesthésie locale 
- Boisson glacée pendant 48H  
- Alimentation légère et facile à avaler 
- Interdire et éviter le tabac pendant quelques jours 
- Surveiller les signes vitaux 
 
INCIDENTS ET ACCIDENTS 
 
Spasme de l’œsophage, Dents cassées, déchirure de l’œsophage, hémorragie foudroyante pendant l’examen, Choc très rare, hémorragie dans les heures suivantes, perforation de l’œsophage, ultérieurement médiastinite 
 
GASTROSCOPIE  
 
- Définition : c’est un examen endoscopique de la muqueuse gastrique en utilisant un appareil dit gastroscope 
 
- But et Indication : idem que oesophagoscopie 
 
- Contre Indication : idem que oesophagoscopie 
 
- Préparation du malade : - le jour précédant l’examen 
o préparation psychologique importante 
o supprimer toute thérapeutique à base dé Bismuth et de Baryté 
o éviter et supprimer totalement le tabac 
o radiographie de l’œsophage, estomac et thorax 
 
- la veille 
o hospitaliser le malade 
o alimentation légère avec suppression totale de lait 
o sédatif le soir si besoin 
 
- le matin  
o aite 
o malade à jeun 
o lavage d’estomac 
o prémédication une heure avant 
o enlever la prothèse dentaire 
o faire uriner 
o conduire le malade en salle d’examen avec son dossier médical et toutes ces radiographies 
 
- Préparation du matériel 
o nécessaire pour l’anesthésie locale 
o abaisse langue, BR, compresses 
o gastroscope et lubrifiant 
o pince porte-tampon de la longueur du tube 
o aspirateur et tube d’aspiration 
o bocal avec antiseptique pour recevoir le liquide aspiré 
o tube pour prélèvement des sécrétions ou une pince anatomique en cas de biopsie 
o prévoir un tonicardiaque et le matériel à injection 
o oxygène si nécessaire 
o tabouret pour examinateur 
o suivant le cas, une pince spéciale pour retirer un corps étranger ou autre instrument 
- Position du malade pendant l’anesthésie : voir oesophagoscopie  
- pendant l’examen le malade doit être en décubitus latéral gauche, avec l’épaule gauche dans le butoir, le bras gauche est ramené fléchie en avant avec l’avant bras fléchi, la jambe gauche est allongée, la jambe droite légèrement fléchie 
- le malade doit faire le gros dos, la tête en légère flexion au moment de l’introduction de l’oesophagoscopie puis redressé, elle doit être mise en extension 
 
 
 
 
- Surveillance du malade : 
o repos au moins 1heure après l’examen 
o donner une cuvette ou un BR à causse de l’hyper salivation 
o recommander au malade de rien prendre dans les 2 heures qui suivent l’examen, puis alimentation légère 
o surveillance du pouls et de la température 
o faire attention e dorsale, et signaler toute douleur, celle-ci pouvant être le signe d’une perforation  
 
- Incidents et Accidents 
- malaises, vomissements 
- spasme de la glotte 
- perforation de l’œsophage ou de l’estomac 
- rupture d’aneuvrisme de l’aorte 
 
4.2.7 RECTOSCOPIE  
 
- Définition : c’est un examen direct de la muqueuse rectale et sigmoidienne basse 
- Indication :  
 hémorragie rectale, diarrhée, constipation, écoulements anormaux ou lorsque le TR a mis en évidence une anomalie. 
 apporte les éléments de diagnostic dans les affections suivantes : tumeurs bénignes ou malignes, polypes, dysenterie amibienne, recto-colite hémorragique 
 
- Préparation du malade : 
 
La veille : préparation psychologique, lavement évacuateur, alimentation légère dans la journée et pauvre en cellulose, sédatif au besoin 
Le matin : 4 à 5 heures avant l’examen :  
- lavement si nécessaire 
- laisser le malade à jeun 
- la prémédication est inutile, cependant un sédatif pourra être donné le matin, au réveil ou 1 h avant l’examen au malade anxieux 
 
- Préparation du matériel  
o protection pour le malade 
o rectoscope et mandrin 
o source lumineuse 
o tige porte-tampon pour nettoyer l’intestin 
o pince à biopsie 
o flacon avec liquide de bovin 
o tube stérile 
o doigtier ou gant  
o pommade lubrifiante  
o nécessaire pour l’anesthésie locale 
 
BR 
Le dossier du malade 
- Position du malade : 
 
o la meilleure position est le genu-pectorale 
o le décubitus dorsal ou latéral ou la position gynécologique : si le malade est trop fatigué ;les dernières positions ne permettent pas une bonne exploration 
 
- Incidents et Accidents : 
 
Cet examen ne comporte aucun risque  
Douleurs chez une personne porteur de fissure anale , parfois hémorragie secondaire à une biopsie. 
 
LES TUBAGES GASTRIQUE 
 
- Définition : Le tubage gastrique se résume à l’introduction d’une sonde par les voies digestives supérieures jusque dans l’estomac. 
 
- Buts :  
o évacuer le contenu de l’estomac 
o alimenter le client  
o Soulager, décomprimer un estomac et un abdomen ballonné. 
o Les tubages gastriques sont effectués en vue d'examiner le contenu de l'estomac et notamment : 
 La quantité gastrique en jeun, et la présence éventuelle d'aliments ingérés la veille. 
 La quantité acide présente dans l'estomac à jeun, après repas d'épreuve ou après injection d'histamine. 
 La quantité des sécrétions gastriques durant le repas d'épreuve 
 La présence ou absence de sang dans le contenu gastrique. 
 La présence des bactéries tuberculeuses. 
 
TUBAGE GASTRIQUE A JEUN : 
 
- Définition: Le tubage gastrique à jeun consiste à introduire, par la bouche ou le nez, une sonde, jusque dans l'estomac du malade à jeun, dans le but d'aspirer le contenu gastrique. C’est un excellent moyen de reconnaître la stase (sténose de pylore, surtout très employé pour la recherche de BK) 
 
- But : Examen du contenu gastrique quantitatif et qualitatif.. 
 
- Indications : - sténose de pylore 
- suspicion de BK 
- Matériel: 
- Un plateau muni d'un champ stérile  
- Toile imperméable 
- Seringue de 20 à 50CC 
- Stéthoscope 
- Verre gradué ou bocal étiquetté, pour recueillir le liquide 
- Papier tournesol 
- Une paire de gants stériles 
- Compresses avec lubrifiant 
- Tube gastrique de Levin, ou de FAUCHER, ou encore de EINHORN  
- Sparadrap, paravent, 
 
REMARQUE : Il existe plusieurs types de sonde gastriques : 
o Tube de levin: - une sonde de 1,50m de long, portant plusieurs index et de plusieurs diamètres. 
o Sonde de MILLER ABBOT : - Utilisée pour aspiration drainage. Elle va jusque dans le duodénum et même dans le jéjunum. 
o Sonde de BLAKEMORE : sonde à deux ballonnets et 3 voies utilisées en cas d’hémorragie provoqué par une rupture des varices oesophagiennes.  
 
- Technique : 
• Préparation du malade 
o Donner des explications de la technique au malade. 
o La veille, avertir au malade qu'il doit rester en jeun depuis minuit 
o L'installer en position assise ou semi-assise  
o Isoler le malade 
o Lui dire de se moucher, sinon nettoyer le nez avec une tige montée 
 
• Exécution de technique 
o Faire tenir un bassin réniforme par le malade 
o Mettre les gants stériles 
o Mesurer la longueur de la sonde en allant de la narine ou lobe de l'oreille puis jusqu'au creux épigastrique; 
o Saisir verticalement la sonde entre le pouce et l'index pour faire écouler l'eau. 
o Introduire la sonde lubrifiée par le nez ou la bouche, la glisser dans le pharynx, et rapidement dans l’œsophage, puis dans l'estomac. 
o Pendant que la sonde est introduite, recommander au malade de respirer profondément et de faire les mouvements de déglutination. 
o Introduire la sonde jusqu'à la marque mesurée au préalable. 
o S'assurer que la sonde est bien dans l'estomac pour ce faire, il y a trois moyens : 
 Aspirer avec seringue: si le suc gastrique revient dans la seringue, c'est que la sonde est en place. 
 Injecter 5 à 10 ml d'air et ausculter les gargouilles au moyen du stéthoscope au moment de l'injection s'il y a des gargouilles c'est que la sonde est en place. 
 Placer le bout de la sonde dans un bassin d'eau ; si de nombreuses bulles d'air reviennent, la sonde est dans la voie respiratoire. 
 Aspirer le contenu gastrique entièrement ; s'il s'agit d'un examen quantitatif au moins 20 ml s'il s'agit d'un examen qualitatif 
 Après les soins, réinstaller confortablement le malade et nettoyer le matériel. 
 
 
- Complication : 
 
La sonde se trouve dans les voies respiratoires, gêne ou provoque un arrêt de la respiration et même un arrêt cardiaque. 
Irritation, blessure, hémorragie, de la muqueuse nasale, du pharynx, de l'œsophage et de l'estomac. 
Rupture des varices oesophagienne chez le malade atteint de cirrhose de foie. 
 
TUBAGE APRES REPAS D’EPREUVE ( REPAS D’EWALD) 
 
Matériel : Voir tubage à jeun plus verre gradué pour recueillir le liquide gastrique 
Le repas d’Ewald se compose : - 250 g de tisane de Tilleul 
- 60 g de biscotte ou mie de pain 
 
Technique : 
 
- Faire le tubage à jeun ; laisser la sonde en place et fermer l’extrémité libre 
- donner le repas d’épreuve 
- aspirer une heure plus tard tout le contenu gastrique : Pour le faire plus facilement on emploie le tube de Faucher. Il est parfois suffisant d’amener l’extrémité libre de l sonde en dessous du niveau de l’estomac pour obtenir l’évacuation. Le plus souvent il faudra amorcer le syphonnage au moyen d’une poire ou d’une seringue 
 
TUBAGE GASTRIQUE APRES INJECTION D’HISTAMINE 
 
Elle consiste à déclencher la sécrétion gastrique par l’injection hypodermique de sels de chlorhydrate d’histamine.  
 
Buts : 
 
Matériel 
 
- sonde d’Einhor ou de Levin 
- bol à eau ou un champ et des petites compresses 
- vaseline 
- seringue de 10 ou 20 cc 
- verre à pied ou bocal et support avec 4 éprouvettes numérotées de 1 à 4 
- BR 
- Cellulose 
- Matériel de protection pour le malade et pour le lit 
- Le nécessaire pour injection d’histamine : 1/10 CC par Kg de poids de corps 
 
Technique : 
- Après le tubage à jeun faire un nœud dans la sonde et injecter l’histamine  
- Après 10’tuber_+ 15CC, répéter l’aspiration 4X, avec chaque fois 10’ d’intervalle. 
- Recueillir chaque les 15 CC dans l’éprouvette n° 1,2,3,4. 
 
TUBAGE GASTRIQUE POUR RECHERCHE DE B.K 
 
- But :- Recherche de B.K dans le suc gastrite. 
 
- Indication : Lorsque le malade suspect de T.B.C n'obtient pas de crachats ou les avale. 
 
- Matériel : Même matériel que pour le tubage à jeun en joutant :  
• Deux flacons stériles 
• Un verre d'eau 
• Lampe à alcool 
 
- Technique : 
o Procéder de la même manière pour la pose de la sonde lors d'un tubage gastrique à jeun. 
o Dès que la sonde est en place : 
- Adapter le seringue à la sonde 
- Aspirer le suc gastrique dans la seringue 
- Mettre le suc dans un flacon stérile 
- Enlever la sonde en la pinçant 
- Faire rincer la bouche du malade 
- Réinstaller le malade dans son lit 
- Etiqueter l'échantillon et l'envoyer au laboratoire  
- Rédiger le rapport. 
 
TUBAGE GASTRIQUE APRES INJECTION D’HISTAMINE 
TUBAGE GASTRIQUE ACIDET 
TUBAGE GASTRIQUE FRACTIONNE 
 
 
LAVAGE DE L'ESTOMAC 
 
- Définition: C'est une introduction dans la poche gastrique d'une quantité de liquide qui est immédiatement évacuée avec le contenu gastrique. 
 
- But : 
o Evacuer, modifier ou neutraliser le contenu gastrique 
o Préparer l'estomac avant certaines interventions chirurgicales 
 
- Indication : 
o Intoxication chimique ou alimentaire 
o Avant une intervention chirurgicale sur l'estomac ou urgence. 
o Dilatation gastrique post-opératoire. 
 
- Contre indication : 
o Intoxication aux produits caustiques 
o Hémorragies gastriques 
o Perforation gastrique ou œsophagienne 
 
- Matériel : 
 
o En plus de matériel pour la pose d'une sonde gastrique prévoir: 
• Le liquide de lavage (eau ordinaire bouillie, solution saline isotonique. . .) 
• Seringue de JANET, ou de BONNEAU 
• Un seau 
• Un entonnoir 
 
- Technique : 
o Placer tout le matériel sur une table ou un plateau  
o Préparer le malade 
 Installer en bonne position si possible assise tronc et tête droits  
 Lui expliquer ce qui va être fait et lui demander sa collaboration. 
o Mettre la protection du malade et éventuellement l'attacher dans le seau 
o Placer le seau devant du malade 
 Lui faire tenir le bassin réniforme 
 Retirer la sonde et la saisir entre le pouce et l'index 
 Introduire la sonde jusque dans l'estomac 
 S'assurer que la sonde est dans l'estomac. 
 Contrôler la température du liquide à injecter. 
 Adapter l'entonnoir à la sonde et maintenir celle-ci à hauteur de la poitrine du malade.  
 Faire une soudure à la sonde afin de réduire au minimum l'introduction d'air dans l'estomac. 
 Remplir l'entonnoir, effacer la soudure, amener l'entonnoir à la hauteur de la tête du malade et laisser  
 couler lentement le liquide. 
 Avant que l'entonnoir ne soit complètement vide, l'abaisser rapidement et le tenir sous le niveau de l'estomac ; par siphonage de liquide revient dans l'entonnoir, entraînant le contenu de l'estomac. 
 Quand le liquide ne s'écoule plus que goutte à goutte, pincer la sonde et réintroduire le liquide dans l'entonnoir. 
 Vérifier si tout le liquide employé est revenu 
 Pincer fortement la sonde et la retirer  
 Faire rincer la bouche du malade 
 Réinstaller confortablement le malade 
 Nettoyer et remettre en place le matériel. 
 Noter les soins et les observations 
 
N.B : Chez les enfants, le contenu de l'estomac est plus ou moins 250 ml, le N.N 50mI. 
On emploie la même technique et le même matériel sauf qu'on utilise une petite sonde et une petite quantité de liquide. 
 
LE GAVAGE 
 
- Définition : Technique qui consiste à introduire une substance alimentaire dans l'estomac au moyen d'une sonde 
- Indication : 
- Malade qui refuse de manger 
- Malade inconscient 
- Malade atteint des troubles de déglutition 
- Malade atteint des lésions de la bouche ou de l'œsophage 
- Prématurés 
- Méthodes :  
- Par la bouche, le du nez 
- Par l'ouverture après gastrotomie 
N.B. : L'alimentation d'aliment complet, liquide et avoir une température de 37°C. La quantité d'aliment adapte à chaque cas individuel. 
 
- Matériel : - Voir tubage gastrique, en plus prévoir: 
- L'aliment préparé 
- Seringue de 20 à 50 ml 
- Un ou deux verres d'eau. 
 
- Technique : 
- Préparatif et introduction de la sonde, voir tubage gastrique. 
- Adapter le corps de la seringue chargée à la sonde. 
- Introduire le liquide lentement jusqu'à ce que toute la quantité soit consommée 
- Terminer par un peu d'eau. 
- Refermer le bouchon de la sonde ou clamper avec une pince 
- Faire le rapport 
- Faire les soins du nez et de la bouche au moins 3 fois par jour. 
 
ASPIRATION DRAINAGE DE L’ESTOMAC 
 
- Définition : c'est une technique qui consiste à drainer le contenu gastrique au moyen d'un appareil aspirateur. 
- But :  
o Faciliter le drainage du suc intestinal ou du suc gastrique refoulé par une occlusion sous jacente 
o Eviter une distension de l'intestin pour faciliter une guérison d'une suture sur l'intestin 
o Apporter un soulagement lors de rétention aiguë. 
 
- Indications : 
o Occlusion intestinale avec refoulement du contenu intestinal dans l'estomac 
o Période post opératoire après une résection 
o Rétention aiguë de liquide après une opération abdominale: 
 
- Principe : 
o Réaliser un vide d'air qui, relié à l'estomac aspire automatiquement le liquide gastrique. 
 
- Matériel : 
o voir le tubage gastrique et ajouter : L’APPAREIL DE WANGENSTEEN 
o Un bocal rempli d'eau, suspendu par le fond et fermé par un bouchon à deux tubulures(une courte et une longue qui atteint le fond du bocal). 
o Un deuxième bocal fermé par un bouchon identique, aussi à deux tubulures portant deux tubes de même longueur, l'un des tubes est relié par un tuyau pourvu d'un presse tube, au long tube de premier bocal, l'autre est relié à la sonde gastrique par un tuyau, également pourvu d'un serre tube. 
o Un troisième bocal ou un seau, sur le fond duquel repose un long tuyau de caoutchouc relié. 
 
- Fonctionnement : 
o L'aspiration se fait en réalisant au préalable le vide dans le 2ème bocal :  
 Ouvrir la première serre tube, le liquide coule du 1er bocal vers le troisième ; le vide se fait dans le premier. 
 Ouvrir la serre tube suivant: l'air est aspiré du deuxième bocal vers le 1er le vide se fait dans le deuxième. 
 Ouvrir la 3ième serre tube; le contenu gastrique est aspiré dans le deuxième bocal. 
 
PRECAUTIONS ET SOINS A DONNER A UN MALADE AVEC SONDE NASO GASTRIQUE A DEMEURRE. 
 
Soins spécifiques: 
o Prévenir l'infection 
o Faire les soins du nez autour de la sonde au moins 3 fois par jour et bien identifier les points de pression en vue d'éviter les escarres. 
o Faire les soins de la bouche au moins 3 fois par jour  
o Maintenir la perméabilité de la sonde 
o Ne pas oublier de rincer la sonde après chaque gavage et chaque 3 heures lors d'aspiration. 
o Eviter les plis (nœud) de la sonde. 
o Prévenir le traumatisme 
o Ne jamais tirer ou exercer de pression sur la sonde. 
o Remettre la sonde en bonne position quand on remplace le sparadrap. 
o Surveiller le bilan: -.Noter toutes les entrées et les sorties 
o Exposer les problèmes au responsable 
 
ANUS ARTIFICIEL 
 
- Définition : l’anus artificiel, appelé aussi colostomie consiste à l’ouverture du colon à travers la peau après une laparotomie afin de favoriser l’élimination intestinale. L’ouverture peut intéresser n’importe quelle partie du gros intestin. 
 
- Sites de l’ouverture : la colostomie peut être faite au niveau de : 
 colon descendant : les selles sont normales, malodorantes et peuvent être contrôlées. 
 colon transverse : les selles sont semi-liquides, malodorantes et peuvent être partiellement contrôlées. 
 colon ascendant : les selles sont liquides sans beaucoup d’odeur et ne peuvent pas être contrôlées. 
 
- Soins spécifiques 
- Les soins chez un malade porteur d’une colostomie visent essentiellement à maintenir la fonction de l’orifice, et à éviter des dommages locaux. 
Particulièrement ils consistent à : 
 appliquer un pansement adéquat (voir pansement) 
 surveiller la peau (protéger la peau en appliquant un onguent) 
 prévenir la constipation (par des lavements huileux) et diarrhée 
 éduquer le malade et sa famille 
 apporte un soutient moral  
 régulariser le transit intestinal et éviter la diarrhée (par une irrigation régulière) 
 
TUBAGE INTESTINAL 
 
- Définition : Le tubage intestinal consiste à introduire par la bouche une sonde jusque dans le canal intestinal pour vider l'intestin et éventuellement faire un lavage. 
 
- Buts : 
o Provoquer des contractions intestinales et détacher des adhérences fibreuses. 
o Evacuer les matières intestinales retenues au-dessus du niveau d'une obstruction. 
 
- Indication : 
o Obstruction intestinale par adhérences fibreuses post-opératoires. 
o Obstruction intestinale par cancer. 
o Avant une opération intestinale en cas de constipation opiniâtre. 
 
- Matériel : 
o Sonde de MILLER-AB OTT. C'est une sonde de Jm de long, dont la lumière est cloisonnée en deux sur foute sa longueur; l'une des sections est en rapport avec un petit ballonnet qui peut contenir de l'air, l'autre se termine par un embout métallique percé d'un grand nombre de trous par où le liquide peut être éliminé. 
o Appareil de WANGENSTEEN.  
o Sparadrap 
o Verre d'eau 
o Deux bassins réniformes. 
o Matériel de protection 
o Papier tournesol 
 
- Technique : 
o Installer le malade en bonne position, de préférence assis 
o Placer le matériel de protection 
o Introduire la sonde humidifiée. 
o Lorsque la sonde est dans la gorge, faire boire le malade, la sonde sera avalée au moment de la déglutition 
o Quand la sonde est descendue de plus au moins 45 cm, placer le malade en décubitus latéral.  
 
o Gonfler partiellement le ballonnet 
o Descendre à 80cm, aspirer le liquide avec seringue, contrôler la réaction au papier tournesol: si elle est alcaline, gonfler le ballonnet et fermer le serre tube placé sur le tube de caoutchouc. Le ballonnet progresse sous l'action des mouvements péristaltiques de l'intestin et s'arrête à hauteur de l'obstruction. Un contrôle de radiologie permettra de voir à quel endroit se trouve le ballonnet. 
o Lorsque la sonde est en place, en fixer l'extrémité libre au front du malade au moyen du sparadrap. 
o Faire une aspiration du contenu intestinal au moyen de l'aspirateur ou de la seringue. 
o Lorsque la sonde peut être enlevée, défaire la serre tube du tube relié au ballonnet, celui-ci se dégonfle; retirer prudemment la sonde comme après le tubage gastrique. 
 
SONDE RECTALE 
 
La sonde rectale est un tube de caoutchouc creux, dont une extrémité est obturée, mais présente des ouvertures latérales. Elle est introduite dans le rectum pour faciliter l'évacuation des gaz intestinaux. 
 
- Matériel : 
o Plateau muni d'un champ stérile 
o Sonde rectale stérile 
o Compresse stérile  
o Vaseline 
o Papier hygiénique 
o Matériel de protection 
o Bassin réniforme 
 
- Technique : 
o Installer le malade en bonne position, de préférence la position de SIMS ou gynécologique.  
o Lubrifier la sonde avec de la vaseline 
o De la main gauche, écarter les fesses pour découvrir l'orifice anal.  
o Procéder à une toilette intime si nécessaire. 
o Introduire la sonde de la main droite profondément plus ou moins 20cm. 
o Pousser et retirer plusieurs fois de suite afin d'exciter les péristaltismes 
o Laisser en place durant ¼ à ½ heure. 
o Enlever et la replacer peu de temps après. 
o Si nécessaire, déposer l'extrémité libre de la sonde dans un bassin réniforme placé entre les ¬cuisses du malade. 
 
LE LAVEMENT OU CL YSTERES 
 
- Définition: Le lavement ou clystère est un procédé de soins qui consiste à introduire une substance liquide dans l’intestin (rectum). 
 
- Sortes : 
o Lavement évacuant  
o Lavement nutritif 
o Lavement médicamenteux 
 
 
LAVEMENT EVACUANT: 
 
- But : 
o Débarrasser l'intestin des matières fécales 
 
- Indication : 
o Constipation 
o Avant et après une intervention chirurgicale. 
o Avant un accouchement  
o Avant un lavage intestinal 
o Avant un lavement nutritif ou médicamenteux  
o Avant une rectoscopie 
o Avant et après un examen radiologique du tractus digestif. 
 
- Contre indication : 
o Perforation intestinale 
o Traumatisme de l'abdomen 
o Appendice  
o Hernies 
 
- Classification : 
 
Lavement non irritant (lavement émollient ou lubrifiant) 
 
Ils ont pour but non de provoquer une selle immédiate mais de ramollir les matières fécales, de faciliter ainsi la défécation et de la rendre moins pénible. 
Liquides utilisés: 
- Huile (IOO à 200 ml à 36°C) 
- Eau pure (200 à 300 ml à 36°C) 
 
Lavement irritant (Lavement purgatif et excitant) 
 
Ils sont actifs tant par leur volume que par les substances irritantes ajoutées. 
Liquides utilisés: 
- Eau savonneuse ( 1 0 à 15 gr de savon pour 1 litre) 
- Glycérine: 30gr de glycérine pure ou 2 à 3 cas pour ½ litre. 
- Sulfate de soude: 10 à 15 gr pour ½ litre 
- Huile de ricin: 1 cas pour 1 litre  
- Nacl : 2 cas pour 1 litre d'eau. 
 
Lavements hypertoniques : qui excite fortement le péristaltisme intestinal. Exemple: 20 gr Nacl +200 ml d'eau. 
 
 
REMARQUE : Le degré d'excitation intestinale provoquée par le lavement est déterminé par : 
- La nature du liquide employé. 
- Son volume 
- Sa tension 
- La pression sous laquelle le lavement est administré. 
 
- Matériel : 
- Sonde rectale avec lubrifiant  
- Compresse 
- Canule 
- Irrigateur avec tube de caoutchouc muni d'un robinet et d'une vis de réglage ou poire. 
- Liquide prescrit 
- Bassin réniforme 
- Matériel de protection pour lit 
- B.L 
- P.H 
- Nécessaire pour une toilette de siège. 
 
- Technique : 
o Prévenir le malade 
o Fermer portes et fenêtre; placer le paravent  
o Déposer le B.L à portée de la main. 
o Placer la couverture individuelle. 
o Installer le malade dans une position indiquée soit la position de SIMS, dorsale ou génu¬pectorale. 
o protéger le lit et placer le bassin réniforme contre le siège du malade 
o Enduire de vaseline la pointe de la sonde rectale 
o Saisir la sonde à l'aide de la compresse et l'introduire dans le rectum sur une longueur de 15 à 20 cm, faire respirer profondément le malade, déposer l'extrémité libre dans le RL 
o Purger le tuyau de l'irrigateur, puis le fixer à la sonde. 
o Elever l'irrigateur de 40 à 50 cm au-dessus du siège du malade et laisser couler le liquide. 
o Surveiller l'écoulement du liquide 
o Recommander au malade de respirer profondément pendant l'écoulement du liquide. 
o Quand l'irrigateur est à peu près vide, fermer le robinet ou la vis de réglage placé sur un tuyau. 
o Saisir la sonde à l'aide d'une compresse et le retirer sans la détacher du tuyau, la nettoyer soigneusement 
o Détacher le tuyau et déposer la sonde avec la compresse dans le B.R 
o Demander au malade de garder un peu le lavement après quoi laisser le faire les selles 
o Prendre soin de placer une sonnette à sa portée. 
 
 
LES DANGERS DU LAVEMENT: 
 
- Les lavements très fréquemment répétés peuvent entraîner des troubles graves de l'équilibre électrolytique. 
- Si un lavement est donné sous une forte pression, risque de déchirure de la paroi intestinale.  
- Risque de dissémination de tumeurs éventuelles sous pression du liquide de lavement. 
 
 
LAVEMENT NUTRITIF : 
 
- Définition : C'est une méthode d'alimentation temporaire du malade incapable de se nourrir par la bouche. 
 
- Indication : 
- Sténose du pylore 
- Sténose de l'œsophage  
- Ulcère gastrique 
 
- Matériel: 
- Sonde rectale, longue et fine 
- Liquide prescrit composé de substances nutritives pouvant être absorbées par la muqueuse rectale. 
Exemple: 100ml de vin + 100 ml d'eau +20 gr glucose 
- En plus, tout le matériel prévu pour lavement évacuant.  
 
- Technique : 
o Administrer un lavement évacuateur 1 à 2 heures avant le lavement nutritif. 
o Administrer le lavement nutritif lentement et en faible pression. 
 
 
LAVEMENT MEDICAMENTEUX  
 
- Indication : 
o Lorsque l'estomac du malade ne supporte pas le médicament en fonction de sa composition ou de sa quantité. 
o Lorsque le médicament doit agir directement sur la muqueuse intestinale. 
 
- Matériel et technique : voir lavement évacuant.  
 
 
LE DEBOUCHAGE MANUEL DU RECTUM 
 
- But : évacuer les masses fécales (fécalome) accumulées dans le rectum.  
 
- Matériel: 
o Sur un plateau muni d'un champ stérile : 
- Un doigtier ou gant 
- Compresses 
- Vaseline 
- Deux bassins réniformes 
- Matériel de protection du lit et du malade. 
- P.H 
- Nécessaire pour la toilette.  
 
- Technique: 
o Avertir le malade et l'isole 
o Mettre la couverture individuelle 
o Installer le malade dans la position indiquée càd latérale droite. 
o Poser le bassin réniforme et P.H à portée de la main- Demander au malade de pousser, la bouche fermée 
o Huiler l'orifice anal et le sphincter. 
o Lubrifier le doigter ou l'index du gant enfilé, et l'introduire prudemment dans l'anus, l'accrocher dans ou autour de l'anus fécal pour en extraire de morceaux. 
o Faire une toilette rapide du siège 
o Surveiller le malade pour déceler une hémorragie éventuelle. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 1.05.2010
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