QUESTIONS EN GY-OBST
QUESTIONS DE GYNECO-OBSTETRIQUE
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE SANTE
INTITUT TECHNIQUE MEDICAL
LE BIEN-ETRE
UNESCO/GABEC
QUESTIONNAIRE DE GYNECO-OBSTETRIQUE
CLASSE IIIeme
1. Vous êtes infirmière responsable d’une maternité, une femme en travail vous consulte et vous dit qu’elle n’a pas suivi les CPN
A) A l’examen d’entrée, citez les grandes étapes à suivre avant de conclure à un
pronostic
B) Citez 3 critères obstétricaux qui permettent de confirmer qu’elle est en
début de travail
Réponses :
A) –faire l'anamnèse
-faire l'examen clinique
-faire l'examen gynécologique
B)-perte de bouchon muqueux
- la présence de contractions utérines régulières et devenant
douloureuses
- la modification du col utérin
2. Madame Cécile A , quatrième geste, troisième pare, se présente à la maternité à 35 semaine d’aménorrhée. Le col est mi-long à 2 doigts les contractions utérines sont régulières depuis 2 heure. L’examen conclut à un pronostic réservé. Mme Cécile, reste en observation ensuite et 6h plutard, elle expulse un enfant de sexe féminin qui pèse 2300 Kg après 30minites elle saigne par la voie génitale, la délivrance s’effectue pas.
a)quel est ce type d’accouchement
b) citez 4 étiologies de type d’accouchement.
c) Quelle la pathologie en rapport avec la délivrance ?
Réponses :
a) accouchement prématuré
b) causes :
- l'hypertension artérielle ; le diabète ; l'anémie ;la toxémie ; le tabac -infections ;malformations utérines,béance cervico-isthmique ;rupture prématurée des membranes ;gémellité;placenta praevia ;hydramnios ;malformations fœtales ;retard de croissance in utero ;
c) rétention placentaire.
5. Vous êtes amène à voir en urgence une femme de 25 ans qui se plaint depuis plusieurs heures d’une douleur abdominale à la fosse iliaque gauche, une hémorragie génitale abondante et tendance syncopale. Elle a 35°c,TA 60/30 mmhg,pouls est petit et filant ; l’examen l'abdomen ballonné , au toucher vaginal un utérus de volume normal, cul de sac de douglas bombant et douloureux. Dans ses antécédents gynéco - obstétricaux, ou note qu’elle est primipare et 2 geste, une aménorrhée de 8 semaine.
A) Quel est diagnostic probable
B) Citer 2 diagnostics différentiels
C) Citer 2 examens para cliniques clés pour le diagnostic
Réponses :
A) grossesse extra-utérine rompue
B) rupture d'un kyste ovarien ;IVG
C) échographie et ponction de douglas
6) une femme de 3 ans vous consulte pour une absence de menstruation plus de 3 mois qui n’a pas eu des rapport sexuels depuis un an.
a) citer 3 causes qui peuvent être à la base de trouble
b) citer 2 examens para cliniques à demander pour découvrir la cause
c) si une fille de 18 ans non réglée, quels types d’anomalie, devez-vous évoquer
Réponses :
A)
- la prise de médicaments (pouvant entraîner une hyperprolactinémie) ;
- un choc psychologique ;
- une anorexie mentale ou une prise de poids récente ;
- une maladie générale(anémie) ;
- infections chroniques
- trouble hormonal ;
- kyste ovarien ; myome utérin…
B) – dosage hormonal
- échographie
- HSG
C) absence de vagin (Rokitanski) et insuffisance hormonale
5. une femme de 32 ans vous consulte pour
- une gêne et une pesanteur à la fosse iliaque gauche
- troubles des règles
- dysménorrhée
- antécédents sont sans notion de prise de contraceptifs
L’examen gynécologique fait avant les règles a mis en évidence une masse rénitente et mobile à la fosse iliaque gauche, l’examen après les règles parle de la disparition de la masse.
a) Quel est ce type maladie
b) Comment le traiter ?
c) Quelles sont ses complications ?
Réponse :
a) kyste ovarien fonctionnel
b) hormones (estroprogestatifs ou progestatifs) pendant 3 mois.
c) complications :
o torsion du kyste
o compression des organes pelviens
o hémorragie intra kystique
o rupture, stérilité, accouchement prématuré, avortement et cancer.
6. Un partenaire d’une ONG qui veut investir dans la santé de la femme vous consulte pour quelques orientations, et vous pose la question de lui citer 6 causes les plus fréquentes de consultation des femmes en gynécologique. Répondez-lui ;
Réponses :
- douleurs pelviennes ; hémorragies ; aménorrhée ; sensation de pesanteur au bas ventre ; pertes vaginales ; miction douloureuse ; désir de grossesse ;
Contraception ; tumeur au sein ;troubles des règles ;les incontinences
7. Un jeune couple marié depuis trois ans et sans enfant vous consulte pour le désir
de grossesse ;
a) Citer trois causes pour chaque sexe qui peuvent à la base de la stérilité
b) Donner la différence entre la stérilité et l’infécondité ?
c) Citer 5 questions spécifiques à poser à la femme
Réponses :
a) - Femme : insuffisance hormonale, mutilations génitales, tumeurs génitales, infections
génitales, malnutrition, anomalies génétiques, curetages, troubles psychiques.
- Homme :idem ,alcoolisme,diabète,tabagisme,drogues,impuissance sexuelle ;
b)-infertilité =impossibilité de concevoir un enfant
- stérilité =impossibilité de mettre au un enfant, avec les rapports sexuels réguliers
durant deux ans ;
c) connaître son cycle,IST, pertes vaginales ou lésions,antécédents médicochirurgicaux et gynéco obstétricaux,sa profession et celle de son mari
8. Quels sont les signes de certitude d’une grossesse ?
- Mouvements actifs du fœtus ressentis par la mère
- Perception de BCF
- Silhouette de l’enfant à la radiographie
- Vision du fœtus à l’échographie
9. Calculez les dates probables de l’accouchement des femmes enceintes ci-après dont les dates dernières règles sont :
a) 12 juin 2007
b) 16 novembre 2007 - 23 août 2008
c) 03 avril 2007 - 03 janvier 2007
10. quels sont les buts de la CPN, (5éléments)
- Surveiller l’évolution de la grossesse
- Etablir le 1èr diagnostic obstétrical
- Dépister les dystocies et les naissances
- Eduquer la femme sur l’hygiène et les naissances désirables
- Traiter les maladies courantes liées à la grossesse
11. citez, sans expliquer, les paramètres sur lesquels se pose la surveillance pendant la
période puerpérale (4 éléments)
- L’évolution utérine - la montée laiteuse
- Les lochies
14.Une femme enceinte vient en CPN à 6 semaines
1 °
Lequel des caractères suivants est incompatible avec le diagnostic de céphalhématome ?
A siège pariétal ou occipital
B volume d'une orange
C consistance élastique
D (peau sus-jacente ecchymotique)
E à cheval sur la suture sagittale
2 °
La variété de dégagement d'une présentation céphalique la plus fréquente est :
A l'occipito-sacrée
B l'occipito-pubienne
C ( l'oblique iliaque gauche antérieure)
D l'oblique iliaque droite postérieure
E l'oblique iliaque gauche postérieure
3°
L'engagement de la tête foétale en présentation du sommet se définit comme :
A le franchissement du détroit inférieur par le bregma
B la prise de contact du pourtour céphalique avec le détroit supérieur
C le franchissement de l'excavation par la tête foetale
D ( le franchissement de l'aire du détroit supérieur par le diamètre sous-occipito-bregmatique)
E aucune des définitions ci-dessus n'est satisfaisante
4°
Dans le monitorage du rythme cardiaque foetal au cours de la grossesse, quel est l'élément de bon pronostic ?
A rythme plat
B rythme sinusoidal
C ( épisodes d'accélération lors des mouvements fœtaux)
D tachycardie
E bradycardie
5°
Un accouchement prématuré fébrile avec tableau pseudo grippal doit faire suspecter avant tout une des maladies suivantes, laquelle ?
A la toxoplasmose
B la rubéole
C la listériose
D l'herpes
E la mononucléose infectieuse
6°
On dit qu'une présentation est engagée lorsque son plus grand diamètre :
A est au-dessus du détroit supérieur
B a franchi le détroit supérieur
C a franchi le détroit moyen
D a franchi le détroit inférieur
E a franchi la vulve
7°
Au cours de l'accouchement normal, la fréquence cardiaque foetale est habituellement de l'ordre de :
A 80 battements par minute
B 100 battements par minute
C 110 battements par minute
D 140 battements par minute
E 180 battements par minute
8°
Dans la présentation du sommet dos à gauche :
A le foyer d'auscultation des bruits du coeur est à gauche et au-dessus de l'ombilic
B le siège est au fond de l'utérus plus gros et mou que la tête
C le toucher vaginal sent bien le siége du foetus
D le front est perceptible en dessous de la symphyse
E la pression sur le fond utérin fait saillir le plan du dos que l'on sent bien dur à gauche
9°
Les critères obstétricaux qui permettent de dire qu'une femme à terme est en début de travail comportent :
A la perte du bouchon muqueux
B la présence de contractions utérines régulières et devenant douloureuses
C la rupture des membranes
D la modification du col utérin
E l'engagement de la tête
10°
Au cours du 3e trimestre de la grossesse chez une patiente diabétique traitée par insuline, quels sont les éléments qu'il faudra faire intervenir dans la décision obstétricale (choix du moment et choix du mode d'accouchement) ?
A parité
B échographie
C rythme cardiaque foetal
D équilibre diabétique
E notion d'utérus cicatriciel
11°
Parmi les éléments suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) qui favorise (nt) l'inhalation de liquide amniotique méconial ?
A la prématurité
B la post maturité
C l'hyper oxygénation foetale
D le diabète maternel
E la souffrance foetale anoxique
12°
Parmi les propositions suivantes concernant la délivrance, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A la délivrance naturelle doit se faire au maximum dans les 15 minutes après l'expulsion du foetus
B la révision utérine est contre-indiquée chez une femme qui a déjà eu une césarienne
C la découverte d'un placenta découronné à l'examen impose une révision utérine
D en l'absence de décollement placentaire, dans un délai normal après l'expulsion du foetus, il faut faire une traction sur le cordon
E il n'y a jamais de contraction utérine lors de la délivrance
13°
Mme Cécile A., troisième geste, seconde pare, se présente à la maternité à 38 semaines et demie d'aménorrhée. Le col est mi-long, dilaté à deux doigts. Les contractions utérines sont régulières depuis 2 heures. L'examen d'entrée conclut à un pronostic favorable. Mme C. reste en observation. Les contractions utérines persistent. Au bout de 3 heures, la situation est identique. Le travail débute ensuite et, 6 heures plus tard, sans thérapeutique, la parturiente est à 7cm de dilatation. La surveillance du travail est normale. La présentation met du temps à s'engager en occipito-iliaque droit postérieur mal fléchi malgré les contractions de bonne intensité au palper abdominal. L'expulsion est lente mais spontanée, en occipito-pubien, sans épisiotomie d'un enfant en bonne santé. Il pèse 3250g. Après 15 minutes, la délivrance s'effectue sous la seule poussée maternelle, non hémorragique. La rétraction est bonne, le placenta est complet.
Cet accouchement doit Etre considéré comme étant : (CM)
A prématuré
B à terme
C naturel
D eutocique
E spontané
14°
Pour parler de début de travail, quel(s) élément(s) manque (nt) à l'entrée de la patiente ? (CM)
A la rupture des membranes
B les contractions utérines efficaces
C la perte du bouchon muqueux
D les modifications cervico-isthmiques
E une présentation engagée
15°
Quel(s) élément(s) permet (tent) d'expliquer la lenteur d'engagement ? (CM)
A une variété postérieure de la présentation céphalique
B une flexion imparfaite de la présentation
C la nécessité d'une rotation importante
D une disproportion foeto-pelvienne
E un défaut d'intensité des contractions
16°
Quel élément le plus important permet d'expliquer la lenteur de la seconde phase du travail ? (CS)
A une expulsion très douloureuse
B une éventuelle anesthésie péridurale
C une flexion imparfaite de la présentation
D une disproportion foeto-pelvienne
E la nécessité d'une rotation importante
17°
La délivrance est normale car : (CM)
A la durée est normale
B non hémorragique
C dirigée
D spontanée
E le placenta est complet
18°
Une femme primipare primigeste de 26 ans est admise en salle de travail au terme d'une grossesse normale. La présentation est céphalique, engagée partie haute le col est effacé, dilaté à 3 centimètres. La poche des eaux est intacte.
Quels sont les caractères cliniques des contractions utérines normales ?
Quelle est l'évolution de la contractilité utérine pendant la dilatation ?
Quels sont les effets sur le déroulement du travail des contractions utérines pendant la phase de dilatation ?
Quels sont les critères cliniques de bonne tolérance de la mère à ces contractions utérines ?
Comment surveille-t-on le rythme cardiaque de l'enfant pendant la dilatation ?
Comment évoluera la pression intra-utérine pendant l'expulsion ?
Lors de la délivrance, quels sont les signes qui indiquent que le placenta est décolle ?
19°
Quels sont les deux premiers diagnostics à évoquer chez une femme de 35 ans porteuse d'un DIU en place depuis 18 mois, se plaignant de douleurs pelviennes et de métrorragies?
A expulsion du DIU
B perforation utérine
C GEU
D infection génitale haute
E actinomycose génitale
20°
Vous êtes amené à voir en urgence une femme de 25 ans qui se plaint depuis plusieurs heures d'une douleur abdominale basse. Elle a 38,5¡C et elle a vomi à deux reprises. A l'examen, son ventre est plat et sans cicatrice: la douleur est au maximum dans la région sus-pubienne avec une légère défense. Au toucher rectal, le cul-de-sac de Douglas est douloureux à droite. Quel(s) diagnostic(s) peut-on évoquer?
A cholécystite aigue
B salpingite aigue
C appendicite aigue
D recto-colite hémorragique
E colique néphrétique droite
21°
Pour mettre en évidence un micro adénome hypophysaire (prolactinome, par exemple) quelle est, parmi les explorations suivantes, celle qui permet la meilleure individualisation?
A l'examen du champ visuel
B la radiographie du crâne centrée sur la selle turcique
C l'examen par résonance magnétique nucléaire hypophysaire
D les tomographies de la selle turcique
E la scintigraphie hypophysaire
22°
Le syndrome d'Asherman responsable d'une aménorrhée complète correspond à:
A une absence congénitale de vagin
B un retard pubertaire simple
C une hypotrophie ovarienne majeure
D une tuberculose utérine
E une synéchie utérine après curetage
23°
Les affections endocriniennes suivantes peuvent entraîner une aménorrhée, sauf une, laquelle?
A hypothyroïdie
B hyperthyroïdie
C hyperparathyroïdie
D hypercorticisme
E hypocorticisme
24°
Une aménorrhée est l'absence de règles depuis au moins:
A 2 mois
B 3 mois
C 6 mois
D 9 mois
E 12 mois
25°
Au cours du cycle menstruel, le pic de LH provoque:
A la fin des règles
B la croissance du follicule
C l'ovulation
D le début des règles
E la sécrétion d’ Estradiol
26°
Le taux de 17-béta-Estradiol plasmatique chez la femme normale sans contraception est le plus bas lors de:
A la phase folliculaire
B la phase pré ovulaire
C l'ovulation
D la phase lutéale
E la menstruation
27°
Une aménorrhée secondaire chez une femme de 30 ans peut être la conséquence:
A d'une malformation utérine
B d'un prolapsus
C d'une endométriose
D de la prise prolongée d'estroprogestatifs
E d'un fibrome intra cavitaire
28°
Parmi les hormones suivantes, indiquez celle qu'il faut toujours doser devant une aménorrhée secondaire post pilule?
A FSH
B LH
C 17-béta-Ïstradiol
D prolactine
E progestérone
29°
Une aménorrhée est l'absence de règles depuis au moins:
A 2 mois
B 3 mois
C 6 mois
D 9 mois
E 12 mois
30°
L'apparition des règles après l'administration de progestérone, chez une femme aménorrhéique, permet d'affirmer que:
A l'imprégnation œstrogénique est présente
B le rétrocontrôle positif de LH aux hormones sexuelles est intact
C l'endomètre est atrophique
D la FSH est normale
E le taux de prolactine est normal
31°
Au cours des hyperprolactinémies:
A l'aménorrhée peut s'accompagner de bouffées de chaleur
B la galactorrhée est le plus souvent multi pore et bilatérale
C une aménorrhée primaire peut révéler une hyperprolactinémies
D la galactorrhée peut être isolée
E l'infertilité peut être une manifestation révélatrice
32°
La prolactine plasmatique chez une femme normale peut s'élever à la suite de la prise de:
A métoclopramide (Primpéran*)
B estrogènes
C acide acetylsalicylique
D progestérone
E insuline
33°
Parmi les substances suivantes, indiquez celles qui sont susceptibles d'induire une hyperprolactinémies:
A benzamides (Primpéran*)
B phénothiazines (Largactil*)
C analgésiques morphiniques
D L-dopa
E cimétidine (Tagamet*)
34°
Quelles sont, parmi les manifestations cliniques suivantes, celles qui peuvent relever de l'hyperprolactinémie tumorale chez la femme?
A aménorrhée
B galactorrhée
C goitre
D infertilité
E céphalées
35°
Est (sont) en faveur d'un adénome à prolactine plutôt que d'une hyperprolactinémie fonctionnelle:
A un taux de prolactine supérieur à 200ng/ml
B une prolactine non stimulable par TRH
C l'efficacité de la bromocriptine (Parlodel*)
D l'abaissement de la progestérone
E la normalité de FSH et LH
36°
Dans l'exploration d'une aménorrhée, une LH à 16ng/ml (normale: 2,5 à 5ng/ml) peut correspondre à:
A une grossesse
B une aménorrhée psychogène
C un syndrome de Stein-Leventhal
D une aménorrhée utérine
E des dosages effectués en phase ovulatoire
37°
Une aménorrhée post pilule:
A est due à une persistance de l'atrophie de l'endomètre
B doit faire rechercher des synéchies utérines
C doit faire rechercher une grossesse
D impose une contraception par stérilet pendant le temps des examens
E s'accompagne toujours d'une galactorrhée
38°
L'enquête d'une aménorrhée secondaire avec hyperprolactinémie doit faire rechercher:
A un traitement prolongé par les progestatifs
B une hypothyroïdie périphérique
C un adénome antéhypophysaire
D un traitement neuroleptique
E un traitement dopaminergique
39°
Une malade présente une spanioménorrhée. Une dystrophie sclérokystique des ovaires, type Stein-Leventhal, se traduit par:
A une anovulation, des bouffées de chaleur
B des bouffées de chaleur
C un hirsutisme
D une galactorrhée
E de gros ovaires
40°
Quel(s) type(s) d'anomalie devez-vous évoquer chez une jeune fille de 18 ans non réglée?
A tuberculose génitale
B utérus unicorne
C utérus bicorne bicervical avec hémivagin borgne
D syndrome de Rokitansky
E syndrome de Turner
41°
Parmi les situations suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) susceptible(s) d'entraîner une aménorrhée?
A l'adénome à prolactine
B l'acromégalie
C l'hypothyroïdie primaire
D la prise de neuroleptiques
E l'hypercalcémie
42°
Lorsque chez une jeune fille avec une aménorrhée primaire, le taux plasmatique de FSH est élevé, on peut évoquer:
A une puberté retardée
B une dystrophie ovarienne micropolykystique
C une aplasie utéro-vaginale
D une dysgénésie gonadique
E un syndrome de Turner
43°
Parmi les causes des aménorrhées primaires on note:
A la ménopause précoce
B le syndrome de Turner
C le syndrome de Rokitansky
D les synéchies totales traumatiques
E le syndrome de Sheehan
44°
Une femme de 30 ans, habituellement normalement réglée, présente une aménorrhée secondaire après l'arrêt d'un contraceptif oral. L'examen clinique ne révèle rien d'anormal. Quels sont les deux examens que vous demanderez en priorité?
A FSH plasmatique
B prolactinémie
C delta-4 androsténedione plasmatique
D bêta-test plasmatique
E Ïstradiol plasmatique
45°
Parmi les étiologies des aménorrhées secondaires, on note:
A la grossesse
B la ménopause précoce
C le syndrome de Turner
D les synéchies totales traumatiques
E l'adénome à prolactine
47°
Une aménorrhée secondaire peut être causée par:
A une grossesse
B un ovaire micropolykystique
C une hyperprolactinémie iatrogène
D un syndrome du testicule féminisant
E des causes psychogènes
48°
Une aménorrhée secondaire peut être due à:
A un traitement par Dogmatil*
B une hyperprolactinémie
C une hyper androgénie
D une grossesse
E un syndrome de Turner
49°
Au cours d'un bilan d'une aménorrhée, quels sont les résultats en faveur de l'existence d'un micro adénome à prolactine?
A prolactine de base égale à 30ng/ml, lors du test à la TRH: 35-32-31
B prolactine de base égale à 20ng/ml, lors du test à la TRH: 80-60-30
C prolactine de base égale à 100ng/ml, lors du test ˆ la TRH: 140-120-125
D scanner visualisant un adénome
E insuffisance antéhypophysaire globale
50°
Chez une patiente de 25 ans, en aménorrhée secondaire, avec un taux d’estradiol normal pour une phase folliculaire, des gonadotrophines de base normales s’élevant normalement après LH-RH, ce tableau :
A n’élimine pas la possibilité d’un adénome hypophysaire
B peut être le témoin d’une fonction hypophysaire normale
C peut être le témoin d’une insuffisance ovarienne
D ne permet pas d’éliminer une aménorrhée d’origine hypothalamique
E est en faveur d’une insuffisance ovarienne primitive
51°
Une jeune fille de 27 ans a accouché il y a 6 mois, dans des conditions normales, d'une petite fille de 3200g. Elle n'a pas allaité et consulte pour absence de retour de couches. L'examen met en évidence un utérus de volume normal. Au niveau mammaire, il existe une galactorrhée.
Parmi les items suivants, quelles sont les caractéristiques d'une galactorrhée d'un syndrome aménorrhée-galactorrhée? (CM)
A bilatérale
B multipore
C séreuse
D lactescente
E sanglante
52°
Le dosage de prolactine dans le sang est à 150ng/ml. Quel est le meilleur examen pour faire le diagnostic d'un micro adénome à prolactine? (CS)
A radiographie de selle turcique
B tomographie de selle turcique
C échographie
D scanner
E IRM
53°
Quels sont, parmi les items suivants, les médicaments qui peuvent être à l'origine d'une aménorrhee-galactorrhee? (CM)
A Dogmatil*
B Tagamet*
C Primpéran*
D Buscopan*
E Lasilix*
54°
En dehors d'un micro adénome à prolactine, un syndrome aménorrhée- galactorrhée peut être du à: (CM)
A hydrocéphalie
B tumeur de la poche de Rathke
C macro adénome hypophysaire
D adénome du sein
E insuffisance rénale
56°
Une femme réglée de 24 ans, mesurant 1,50m pour un poids de 62kg, consulte pour troubles des règles. Elle a dans ses antécédents une primo-infection tuberculeuse traitée. Elle a eu ses aménorrhées à 15 ans, des cycles très irréguliers, puis à 17 ans une aménorrhée de 2 ans accompagnée d'une prise de poids. Elle commence sa contraception peu de temps après une pilule oestroprogestative minidosée. A l'arrêt de cette contraception, désirant une grossesse, elle présente une oligospanioménorrhée qui confine depuis 8 mois à l'aménorrhée (deux menstruations en 8 mois). L'examen clinique retrouve une pilosité excessive, au toucher vaginal l'utérus parait de volume normal mais les annexes semblent être augmentées de volume. L'examen des seins n'objective pas de galactorrhée.
A° Vous portez le diagnostic de Stein-Leventhal (dystrophie ovarienne micropolykystique type I). Quels sont les autres diagnostics possibles?
B° Quels sont les éléments qui, à la lecture de l'observation, vous ont fait porter le diagnostic de Stein-Leventhal?
C° Quels dosages hormonaux prescrivez-vous pour confirmer ce diagnostic?
D° Dans le syndrome de Stein-Leventhal, quelles sont les variations attendues des dosages hormonaux proposées?
E° Quel traitement proposez-vous en première intention s'il y a un désir de grossesse?
F° Quel traitement proposez-vous s'il n'y a qu'un souhait de menstruation régulière?
57°
Un cancer du col au stade IB peut correspondre à toutes les caractéristiques suivantes, sauf une, laquelle?
A cancer épidermoide du col utérin
B adénocarcinome du col utérin
C cancer micro invasif
D cancer limité au col
E cancer avec extension lymphatique
[149/S/88/I3-1/51/2]
Quelle mŽthode choisira-t-on pour prŽciser la nature exacte d'une petite lŽsion polypeuse de l'orifice de l'exocol?
A biopsie
B examen extemporanŽ
C examen cytologique
D biopsie exŽrse
E ponction-biopsie
[149/S/88/I4-1/54/3]
Une population ˆ haut risque de cancer du col utŽrin prŽsente les caractŽristiques suivantes, sauf une, laquelle?
A niveau socio-Žconomique bas
B partenaires sexuels multiples
C premires rgles prŽcoces
D antŽcŽdent de cervicite chronique
E prise d'Ïstroprogestatifs
[149/S/88/I7-1/19/4]
L'examen d'une biopsie du col utŽrin montre un ŽpithŽlium pavimenteux formŽ d'ŽlŽments cellulaires disposŽs irrŽgulirement et comportant des noyaux volumineux et hyperchromatiques. Des mitoses sont prŽsentes dans les couches superficielles et profondes. Quelle est la lŽsion ŽvoquŽe ici?
A hyperacanthose
B mŽtaplasie Žpidermo•de
C carcinome intra-ŽpithŽlial
D ŽpithŽlioma basocellulaire
E rŽgŽnŽration
[149/S/89/I2-1/90/5]
Une tumeur cervico-utŽrine classŽe IIb dans la classification FIGO correspond ˆ:
A une tumeur de plus de 2cm, ne dŽpassant pas 5cm de diamtre
B une tumeur Žtendue aux autres organes pelviens, sans atteindre le pŽritoine
C une tumeur infiltrant le col jusqu'ˆ l'isthme
D une tumeur dŽpassant le col et infiltrant le paramtre sans atteindre la paroi
E une tumeur intŽressant le tiers infŽrieur du vagin
[149/S/89/I6-1/35/6]
Le facteur de pronostic le plus important du cancer du col utŽrin est:
A la forme histologique
B le sige de la lŽsion
C l'extension locorŽgionale
D l'‰ge de la patiente
E le degrŽ de diffŽrenciation
[149/S/89/I6-1/82/7]
Une femme de 60 ans est porteuse d'un ŽpithŽlioma malpighien du col utŽrin classŽ stade III, quel est le choix thŽrapeutique?
A chirurgie puis chimiothŽrapie
B chimiothŽrapie puis chirurgie
C chimiothŽrapie exclusive
D radiothŽrapie externe puis curiethŽrapie
E chirurgie exclusive
Une femme de 52 ans, consultant pour métrorragies, présente une tumeur bourgeonnante et hémorragique du col de l'utérus. Parmi les examens suivants, quel est celui qui permet d'évaluer l'atteinte des paramètres?
A toucher vaginal
B toucher rectal
C cystoscopie
D hystéromètrie
E rectoscopie
[149/S/90/I7-1/15/9]
Une tumeur du col utŽrin classŽe T2a est:
A limitŽe au col
B Žtendue aux culs-de-sac vaginaux
C Žtendue ˆ tout le vagin
D Žtendue ˆ la vessie
E Žtendue au rectum
[149/S/91/I1-1/3/10]
Une tumeur maligne infiltrante du col utŽrin est le plus souvent:
A un adŽnocarcinome
B un carninome adŽnosquameux
C un carninome malpighien
D un cylindrome
E une nŽoplasie intraŽpithŽliale
[149/S/91/I2-1/45/11]
La principale Žvolution du cancer du col de l'utŽrus est:
A une extension locorŽgionale
B une mŽtastase pulmonaire
C une mŽtastase hŽpatique
D une mŽtastase cŽrŽbrale
E une mŽtastase osseuse
[149/S/91/I3-1/35/12]
Quel est, dans la liste des ŽlŽments ci-aprs, celui qui est incompatible avec un diagnostic de carcinome intraŽpithŽlial du col utŽrin?
A mitoses anormales
B dŽsorganisation architecturale
C importantes atypies nuclŽaires
D infiltrat inflammatoire du chorion sous-jacent
E emboles lymphatiques
[149/S/91/I4-1/15/13]
Une jeune femme de 24 ans a un frottis de dŽpistage qui montre une dysplasie lŽgre. Aprs un traitement anti-infectieux local, le frottis reste identique. Quelle conduite choisissez-vous?
A vous lui proposez une conisation
B vous lui conseillez une Žlectrocoagulation du col
C vous demandez une colposcopie avec contr™le histologique
D vous l'adressez ˆ l'h™pital pour une hystŽrectomie
E vous lui proposez une amputation du col
[149/S/91/I5-1/11/14]
Le diagnostic de carcinome in situ du col utŽrin:
A est purement cytologique
B peut tre portŽ sur une biopsie limitŽe
C nŽcessite l'examen en microscopie Žlectronique de la lŽsion
D peut tre portŽ sur l'examen histologique d'une biopsie exŽrse
E peut tre suspectŽ sur la dŽcouverte d'une mŽtastase
[149/S/91/I6-1/8/15]
Quel est le traitement le plus adaptŽ ˆ un carcinome Žpidermo•de in situ du col utŽrin chez une femme jeune?
A surveillance simple
B curiethŽrapie
C hystŽrectomie totale
D conisation
E hystŽrectomie totale Žlargie
[149/S/95/ZN-1/15/16]
Quelle est la nature histologique de la tumeur primitive maligne la plus frŽquemment observŽe au niveau du col utŽrin:
A ŽpithŽlioma malpighien ou carcinome Žpidermo•de
B ŽpithŽlioma glandulaire ou adŽnocarcinome
C lŽiomyosarcome
D fibrosarcome
E lymphome
[149/S/97/ZN-1/20/17]
La colposcopie a permis d’individualiser une plage douteuse prs de la zone de jonction qui n’a pas ŽtŽ vue en totalitŽ. Une biopsie rŽalisŽe permet de conclure ˆ un ŽpithŽlioma in situ. En aucun point la membrane basale ne para”t envahie. Quel traitement proposez-vous ?
A aucun
B conisation
C hystŽrectomie totale
D hystŽrectomie totale avec ovariectomie bilatŽrale et lymphadŽnectomie
E curiethŽrapie et radiothŽrapie externe
[149/S/97/ZS-1/23/18]
La dŽcouverte de cellules malignes sur un frottis cervico- vaginal (classe IV) doit faire pratiquer en premier lieu :
A une recherche d’antigne carcino-embryonnaire dans le sŽrum
B une conisation (exŽrse du col utŽrin)
C une radiographie pulmonaire
D une biopsie de col sous colposcopie
E une lymphographie
[149/M/88/I2-2/53/19]
Le cancer in situ du col:
A ne succde jamais ˆ une dysplasie
B n'a pas de signes cliniques
C est souvent associŽ ˆ une virose gŽnitale
D peut tre traitŽ par une conisation au laser
E est le plus souvent traitŽ par une intervention de Wertheim
[149/M/88/I5-2/31/20]
La classification du cancer du col en stade I ou II se fait lors:
A de l'urographie intraveineuse
B de la lymphographie
C du scanner
D du toucher rectal lors de l'examen sous anesthŽsie gŽnŽrale
E de la colposcopie
[149/M/89/I6-2/44/21]
A propos du cancer invasif du col utŽrin:
A il est habituellement rŽvŽlŽ par la survenue de mŽtrorragies
B son diagnostic repose sur le frottis cervical
C il est dans la majoritŽ des cas un carcinome Žpidermo•de
D si ce cancer atteint le col et les culs-de-sac vaginaux sans atteindre les paramtres, il est classŽ stade I (classification FIGO)
E la dissŽmination de ce cancer se fait prŽfŽrentiellement par voie lymphatique
[149/M/90/I1-1/8/22]
Un des examens suivants est inutile dans le bilan d'extension systŽmatique d'un ŽpithŽlioma du col utŽrin:
A toucher rectal
B lymphographie
C cystoscopie
D cÏliosocopie
E urographie
[149/M/90/I1-1/82/23]
Les frottis cervico-vaginaux pour le dŽpistage du cancer du col de l'utŽrus:
A ne doivent tre pratiquŽs que chez les femmes non mŽnopausŽes, et jusqu'ˆ 5 ans aprs la mŽnopause
B doivent tre pratiquŽs jusqu'ˆ 65 ans chez toute femme exposŽe au cancer du col
C doivent tre rŽpŽtŽs dans les 6 mois si le compte rendu ne mentionne pas la prŽsence de cellules endocervicales
D doivent toujours tre rŽalisŽs au moyen d'un prŽlvement effectuŽ par examen au spŽculum non lubrifiŽ et avant le TV
E doivent tre suivis d'une colposcopie en cas d'anomalie cytologique sans lŽsion cliniquement visible au spŽculum
[149/M/90/I2-1/92/24]
Parmi les cinq propositions suivantes concernant le cancer du col utŽrin, quelles sont celles qui sont exactes?
A le cancer du col utŽrin a surtout une Žvolution locorŽgionale
B les ŽpithŽliomas malpighiens sont la forme histologique la plus frŽquente
C les cancers du col utŽrin sont partiellement hormonodŽpendants
D les cancers du col utŽrin atteignent essentiellement la femme jeune
E l'extension locorŽgionale est le principal facteur de pronostic
[149/M/90/I2-1/102/25]
Le cancer invasif du col utŽrin:
A est habituellemnt un adŽnocarcinome
B guŽrit dans plus de 80�es cas, lorsque l'atteinte est localisŽe au col
C dissŽmine surtout par voie lymphatique
D se manifeste le plus frŽquememnt par des saignements
E le bilan d'extension doit comporter une cystoscopie
[149/M/91/I2-1/97/26]
La dysplasie lŽgre de l'ŽpithŽlium du col utŽrin:
A peut tre dŽpistŽe par un frottis cervico-vaginal
B peut tre une lŽsion prŽcancŽreuse
C se traduit par des anomalies cytologiques
D est une malformation congŽnitale
E est rŽversible
[149/M/92/ZN-2/85/27]
Le cancer invasif du col utŽrin:
A est habituellement un carcinome Žpidermo•de
B se manifeste le plus souvent par l'apparition de mŽtrorragies
C survient le plus souvent avant 40 ans
D dissŽmine le plus souvent par voie veineuse
E donne des rŽcidives essentiellement locorŽgionales
[149/M/93/ZN-1/65/28]
Le cancer du col utŽrin:
A est le plus souvent un adŽnocarcinome
B reconna”t dans sa pathologie une association avec certaines infections virales
C dissŽmine surtout par voie veineuse
D est plus frŽquent en cas de niveau socio-Žconomique bas
E est plus frŽquent chez les patientes multipares
[149/M/94/ZN-2/10/29]
Le cancer in situ du col utŽrin:
A ne succde jamais ˆ une dysplasie
B n'a pas de signes cliniques
C est souvent associŽ ˆ une infection HPV
D peut tre traitŽ par une conisation au laser
E doit tre traitŽ par une intervention de Wertheim
[149/M/95/ZS-1/71/30]
Les nŽoplasies intraŽpithŽliales du col utŽrin:
A sont dŽpistŽes par des examens cytologiques systŽmatiques
B peuvent tre rŽvŽlŽes par une mŽtastase ganglionnaire
C sont des lŽsions cancŽreuses "prŽinvasives"
D sont classŽes en grades histopathologiques de gravitŽ croissante de I ˆ III
E sont caractŽrisŽes par des anomalies cytonuclŽaires et architecturales de l'ŽpithŽlium malpighien
[149/M/96/ZS-2/26/31]
Quelles sont, parmi les propositions suivantes, celles qui sont exactes? Le carcinome intra-ŽpithŽlial (in situ) du col utŽrin:
A est dž ˆ la prolifŽration de cellules ŽpithŽliales prŽsentant des atypies nuclŽaires
B est responsable d'une dŽsorganisation architecturale localisŽe de l'ŽpithŽlium malphigien
C est dŽpistŽ par des frottis cervicaux
D doit tre confirmŽ par une biopsie du col utŽrin
E s'accompagne de mŽtastases ganglionnaires
[149/C/88/I4-2/17-21/0]
Une femme de 40 ans, mre de 10 enfants, qui a eu le premier ˆ l'‰ge de 17 ans, des antŽcŽdents personnels de cancer du sein et familiaux de cancers du c™lon et de l'endomtre, se prŽsente chez son gynŽcologue pour la rŽalisation de frottis cervico-vaginaux. La surveillance des frottis est rŽgulire depuis une vingtaine d'annŽes ˆ raison d'un frottis tous les 3 ˆ 4 ans environ, ceux-ci Žtant toujours normaux (classe 1).
[149/C/88/I4-2/17-21/1]
Quel est, Žventuellement, le facteur de risque de cancer du col utŽrin chez cette femme? (CS)
A premire grossesse prŽcoce
B grande multiparitŽ
C antŽcŽdent personnel de cancer du sein
D antŽcŽdents familiaux d'adŽnocarcinomes
E aucun
[149/C/88/I4-2/17-21/2]
Quel(s) type(s) de virus est (sont) impliquŽ(s) dans l'histoire naturelle du cancer du col utŽrin? (CM)
A virus d'Epstein-Barr
B virus de la rougeole
C Herpsvirus
D Papillomavirus
E aucun
[149/C/88/I4-2/17-21/3]
La surveillance des frottis chez cette patiente vous para”t: (CM)
A de frŽquence suffisance
B de frŽquence correcte
C de frŽquence exagŽrŽe
D de fiabilitŽ correcte
E de fiabilitŽ incorrecte
[149/C/88/I4-2/17-21/4]
Le dernier frottis est de classe IV. Quelle est la signification de classe IV? (CS)
A frottis inflammatoire
B cellules typiquement tumorales
C frottis d'interprŽtation difficile, ˆ refaire
D cellules trs suspectes
E frottis ne comportant pas de cellules d'origine cervicale
[149/C/88/I4-2/17-21/5]
La colposcopie a permis d'individualiser une plage douteuse, prs de la zone de jonction, qui n'a pas ŽtŽ vue en totalitŽ. Une biopsie rŽalisŽe permet de conclure ˆ un ŽpithŽlioma in situ. En aucun point la membrane basale ne para”t envahie. Quel traitement proposez-vous? (CS)
A aucun
B conisation
C hystŽrectomie totale
D hystŽrectomie totale avec ovariectomie bilatŽrale et lymphadŽnectomie
E curiethŽrapie et radiothŽrapie externe
[149/C/90/I2-2/70-73/0]
Chez une femme de 30 ans, sans antŽcŽdent particulier, un frottis cervico-vaginal systŽmatique met en Žvidence des cellules classe IV. L'examen gynŽcologique complet montre un col utŽrin inflammatoire: le vagin est normal de mme que les paramtres. Le reste de l'examen clinique ne montre aucune anomalie. La biopsie du col conclut ˆ "l'existence de cellules malignes Žpidermo•des qui restent limitŽes ˆ l'ŽpithŽlium sans dŽpasser sa membrane basale".
[149/C/90/I2-2/70-73/1]
Quelle est la conclusion de ce compte rendu anatomopathologique? (CS)
A carcinome malpighien invasif
B carcinome glandulaire
C carcinome paramalpighien
D carcinome in situ ou intraŽpithŽlial
E carcinome micro-invasif
[149/C/90/I2-2/70-73/2]
Le traitement de choix est: (CS)
A une hystŽrectomie simple
B une colpohystŽrectomie avec lymphadŽnectomie
C une hystŽrectomie avec annexectomie bilatŽrale
D une colpectomie
E une amputation du col ou une conisation
[149/C/90/I2-2/70-73/3]
L'examen de la pice opŽratoire montre qu'il s'agit d'un cancer invasif. Quel est le premier relais de drainage lympathique du col utŽrin? (CS)
A iliaque interne
B lombo-aortique
C obturateur
D iliaque primitif
E inguinal
[149/C/90/I2-2/70-73/4]
Il s'agit d'un T1. Que doit comporter le bilan prŽthŽrapeutique? (CM)
A une Žchographie hŽpatique
B une cÏlioscopie
C une urographie intraveineuse
D un dosage de bta-HCG
E une rectoscopie
[149/D/89/I3-1/D8/0]
Mme G., ‰gŽe de 45 ans, vous est adressŽe pour frottis cervico-vaginal de stade IV selon la classification de Papanicolaou. Elle ne prŽsente pas d'antŽcŽdent personnel grave hormis des infections gŽnitales basses assez frŽquentes. L'examen gŽnŽral est normal, la palpation des seins et des creux axillaires ne retrouve pas d'anomalies. Une colposcopie avec biopsies dirigŽes est rŽalisŽe.
[149/D/89/I3-1/D8/1]
Un carcinome Žpidermo•de invasif du col utŽrin est trouvŽ sur les prŽlvements. Quelle place la conisation tient-elle dans ce cas-lˆ?
[149/D/89/I3-1/D8/2]
Le bilan d'extension comporte un toucher rectal. Quel(s) renseignement(s) vous apporte ce dernier?
[149/D/89/I3-1/D8/3]
Le bilan d'extension final est cotŽ selon la classification de la FIGO en stade II proximal. Donnez la signification de cette cotation.
[149/D/89/I3-1/D8/4]
L'association chirurgie-radiothŽrapie est habituellement utilisŽe en France pour traiter les carcinomes Žpidermo•des du col. Quelle sŽquence pratiquez-vous dans ce cas clinique?
[149/D/89/I3-1/D8/5]
Quel est le pronostic de l'affection au terme d'une thŽrapie bien conduite? Quelle est la localisation de la rŽcidive la plus frŽquente?
[149/D/90/I2-1/D1/0]
Une femme de 45 ans (premire grossesse ˆ 17 ans) avec, de plus, deux avortements, prŽsente depuis 3 mois des mŽtrorragies de faible abondance, provoquŽes par les rapports sexuels elle est par ailleurs rŽglŽe tous les 28 jours pendant 3 ˆ 5 jours.L'examen clinique gŽnŽral ne retrouve pas d'anomalie majeure le poids est de 53kg pour 1,60m. L'examen clinique gynŽcologique, le premier depuis le dernier accouchement qui remonte ˆ 9 ans, et les examens paracliniques vont permettre d'Žtablir le diagnostic de cancer du col utŽrin au stade IIa suivant la classification internationale la plus communŽment admise (FŽdŽration internationale des gynŽcologues obstŽtriciens).
[149/D/90/I2-1/D1/1]
Quelles sont les Žtapes successives de l'examen clinique gynŽcologique permettant ce diagnostic?
[149/D/90/I2-1/D1/2]
Quels sont les ŽlŽments cliniques dŽfinissant un cancer du col utŽrin au stade IIa?
[149/D/90/I2-1/D1/3]
Quels sont les examens paracliniques nŽcessaires au bilan d'extension d'un cancer du col utŽrin au stade IIa?
[149/D/90/I2-1/D1/4]
Quelles sont les deux options thŽrapeutiques donnant sensiblement les mmes chances de guŽrison?
[149/D/90/I2-1/D1/5]
Evaluez et argumentez l'espŽrance de guŽrison (pourcentage de malades guŽris ˆ 5 ans).
QUESTIONS DE GYNECO-OBSTETRIQUE
1 °
Lequel des caractères suivants est incompatible avec le diagnostic de céphalhématome ?
A siège pariétal ou occipital
B volume d'une orange
C consistance élastique
D (peau sus-jacente ecchymotique)
E à cheval sur la suture sagittale
2 °
La variété de dégagement d'une présentation céphalique la plus fréquente est :
A l'occipito-sacrée
B l'occipito-pubienne
C ( l'oblique iliaque gauche antérieure)
D l'oblique iliaque droite postérieure
E l'oblique iliaque gauche postérieure
3°
L'engagement de la tête foétale en présentation du sommet se définit comme :
A le franchissement du détroit inférieur par le bregma
B la prise de contact du pourtour céphalique avec le détroit supérieur
C le franchissement de l'excavation par la tête foetale
D ( le franchissement de l'aire du détroit supérieur par le diamètre sous-occipito-bregmatique)
E aucune des définitions ci-dessus n'est satisfaisante
4°
Un accouchement prématuré fébrile avec tableau pseudo grippal doit faire suspecter avant tout une des maladies suivantes, laquelle ?
A la toxoplasmose
B la rubéole
C la listériose
D l'herpes
E la mononucléose infectieuse
6°
On dit qu'une présentation est engagée lorsque son plus grand diamètre :
A est au-dessus du détroit supérieur
B a franchi le détroit supérieur
C a franchi le détroit moyen
D a franchi le détroit inférieur
E a franchi la vulve
7°
Au cours de l'accouchement normal, la fréquence cardiaque foetale est habituellement de l'ordre de :
A 80 battements par minute
B 100 battements par minute
C 110 battements par minute
D 140 battements par minute
E 180 battements par minute
8°
Dans la présentation du sommet dos à gauche :
A le foyer d'auscultation des bruits du coeur est à gauche et au-dessus de l'ombilic
B le siège est au fond de l'utérus plus gros et mou que la tête
C le toucher vaginal sent bien le siége du foetus
D le front est perceptible en dessous de la symphyse
E la pression sur le fond utérin fait saillir le plan du dos que l'on sent bien dur à gauche
9°
Les critères obstétricaux qui permettent de dire qu'une femme à terme est en début de travail comportent :
A la perte du bouchon muqueux
B la présence de contractions utérines régulières et devenant douloureuses
C la rupture des membranes
D la modification du col utérin
E l'engagement de la tête
10°
Au cours du 3e trimestre de la grossesse chez une patiente diabétique traitée par insuline, quels sont les éléments qu'il faudra faire intervenir dans la décision obstétricale (choix du moment et choix du mode d'accouchement) ?
A parité
B échographie
C rythme cardiaque foetal
D équilibre diabétique
E notion d'utérus cicatriciel
11°
Parmi les éléments suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) qui favorise (nt) l'inhalation de liquide amniotique méconial ?
A la prématurité
B la post maturité
C l'hyper oxygénation foetale
D le diabète maternel
E la souffrance foetale anoxique
12°
Parmi les propositions suivantes concernant la délivrance, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A la délivrance naturelle doit se faire au maximum dans les 15 minutes après l'expulsion du foetus
B la révision utérine est contre-indiquée chez une femme qui a déjà eu une césarienne
C la découverte d'un placenta découronné à l'examen impose une révision utérine
D en l'absence de décollement placentaire, dans un délai normal après l'expulsion du foetus, il faut faire une traction sur le cordon
E il n'y a jamais de contraction utérine lors de la délivrance
13°
Mme Cécile A., troisième geste, seconde pare, se présente à la maternité à 38 semaines et demie d'aménorrhée. Le col est mi-long, dilaté à deux doigts. Les contractions utérines sont régulières depuis 2 heures. L'examen d'entrée conclut à un pronostic favorable. Mme C. reste en observation. Les contractions utérines persistent. Au bout de 3 heures, la situation est identique. Le travail débute ensuite et, 6 heures plus tard, sans thérapeutique, la parturiente est à 7cm de dilatation. La surveillance du travail est normale. La présentation met du temps à s'engager en occipito-iliaque droit postérieur mal fléchi malgré les contractions de bonne intensité au palper abdominal. L'expulsion est lente mais spontanée, en occipito-pubien, sans épisiotomie d'un enfant en bonne santé. Il pèse 3250g. Après 15 minutes, la délivrance s'effectue sous la seule poussée maternelle, non hémorragique. La rétraction est bonne, le placenta est complet.
Cet accouchement doit Etre considéré comme étant : (CM)
A prématuré
B à terme
C naturel
D eutocique
E spontané
14°
Pour parler de début de travail, quel(s) élément(s) manque (nt) à l'entrée de la patiente ? (CM)
A la rupture des membranes
B les contractions utérines efficaces
C la perte du bouchon muqueux
D les modifications cervico-isthmiques
E une présentation engagée
15°
Quel(s) élément(s) permet (tent) d'expliquer la lenteur d'engagement ? (CM)
A une variété postérieure de la présentation céphalique
B une flexion imparfaite de la présentation
C la nécessité d'une rotation importante
D une disproportion foeto-pelvienne
E un défaut d'intensité des contractions
16°
Quel élément le plus important permet d'expliquer la lenteur de la seconde phase du travail ? (CS)
A une expulsion très douloureuse
B une éventuelle anesthésie péridurale
C une flexion imparfaite de la présentation
D une disproportion foeto-pelvienne
E la nécessité d'une rotation importante
17°
La délivrance est normale car : (CM)
A la durée est normale
B non hémorragique
C dirigée
D spontanée
E le placenta est complet
18°
Une femme primipare primigeste de 26 ans est admise en salle de travail au terme d'une grossesse normale. La présentation est céphalique, engagée partie haute le col est effacé, dilaté à 3 centimètres. La poche des eaux est intacte.
Quels sont les caractères cliniques des contractions utérines normales ?
Quelle est l'évolution de la contractilité utérine pendant la dilatation ?
Quels sont les effets sur le déroulement du travail des contractions utérines pendant la phase de dilatation ?
Quels sont les critères cliniques de bonne tolérance de la mère à ces contractions utérines ?
Comment surveille-t-on le rythme cardiaque de l'enfant pendant la dilatation ?
Comment évoluera la pression intra-utérine pendant l'expulsion ?
Lors de la délivrance, quels sont les signes qui indiquent que le placenta est décolle ?
19°
Quels sont les deux premiers diagnostics à évoquer chez une femme de 35 ans porteuse d'un DIU en place depuis 18 mois, se plaignant de douleurs pelviennes et de métrorragies?
A expulsion du DIU
B perforation utérine
C GEU
D infection génitale haute
E actinomycose génitale
20°
Vous êtes amené à voir en urgence une femme de 25 ans qui se plaint depuis plusieurs heures d'une douleur abdominale basse. Elle a 38,5¡C et elle a vomi à deux reprises. A l'examen, son ventre est plat et sans cicatrice: la douleur est au maximum dans la région sus-pubienne avec une légère défense. Au toucher rectal, le cul-de-sac de Douglas est douloureux à droite. Quel(s) diagnostic(s) peut-on évoquer?
A cholécystite aigue
B salpingite aigue
C appendicite aigue
D recto-colite hémorragique
E colique néphrétique droite
21°
Pour mettre en évidence un micro adénome hypophysaire (prolactinome, par exemple) quelle est, parmi les explorations suivantes, celle qui permet la meilleure individualisation?
A l'examen du champ visuel
B la radiographie du crâne centrée sur la selle turcique
C l'examen par résonance magnétique nucléaire hypophysaire
D les tomographies de la selle turcique
E la scintigraphie hypophysaire
22°
Le syndrome d'Asherman responsable d'une aménorrhée complète correspond à:
A une absence congénitale de vagin
B un retard pubertaire simple
C une hypotrophie ovarienne majeure
D une tuberculose utérine
E une synéchie utérine après curetage
23°
Les affections endocriniennes suivantes peuvent entraîner une aménorrhée, sauf une, laquelle?
A hypothyroïdie
B hyperthyroïdie
C hyperparathyroïdie
D hypercorticisme
E hypocorticisme
24°
Une aménorrhée est l'absence de règles depuis au moins:
A 2 mois
B 3 mois
C 6 mois
D 9 mois
E 12 mois
25°
Au cours du cycle menstruel, le pic de LH provoque:
A la fin des règles
B la croissance du follicule
C l'ovulation
D le début des règles
E la sécrétion d’ Estradiol
26°
Le taux de 17-béta-Estradiol plasmatique chez la femme normale sans contraception est le plus bas lors de:
A la phase folliculaire
B la phase pré ovulaire
C l'ovulation
D la phase lutéale
E la menstruation
27°
Une aménorrhée secondaire chez une femme de 30 ans peut être la conséquence:
A d'une malformation utérine
B d'un prolapsus
C d'une endométriose
D de la prise prolongée d'estroprogestatifs
E d'un fibrome intra cavitaire
28°
Parmi les hormones suivantes, indiquez celle qu'il faut toujours doser devant une aménorrhée secondaire post pilule?
A FSH
B LH
C 17-béta-Ïstradiol
D prolactine
E progestérone
29°
Une aménorrhée est l'absence de règles depuis au moins:
A 2 mois
B 3 mois
C 6 mois
D 9 mois
E 12 mois
30°
L'apparition des règles après l'administration de progestérone, chez une femme aménorrhéique, permet d'affirmer que:
A l'imprégnation œstrogénique est présente
B le rétrocontrôle positif de LH aux hormones sexuelles est intact
C l'endomètre est atrophique
D la FSH est normale
E le taux de prolactine est normal
31°
Au cours des hyperprolactinémies:
A l'aménorrhée peut s'accompagner de bouffées de chaleur
B la galactorrhée est le plus souvent multi pore et bilatérale
C une aménorrhée primaire peut révéler une hyperprolactinémies
D la galactorrhée peut être isolée
E l'infertilité peut être une manifestation révélatrice
32°
La prolactine plasmatique chez une femme normale peut s'élever à la suite de la prise de:
A métoclopramide (Primpéran*)
B estrogènes
C acide acetylsalicylique
D progestérone
E insuline
33°
Parmi les substances suivantes, indiquez celles qui sont susceptibles d'induire une hyperprolactinémies:
A benzamides (Primpéran*)
B phénothiazines (Largactil*)
C analgésiques morphiniques
D L-dopa
E cimétidine (Tagamet*)
34°
Quelles sont, parmi les manifestations cliniques suivantes, celles qui peuvent relever de l'hyperprolactinémie tumorale chez la femme?
A aménorrhée
B galactorrhée
C goitre
D infertilité
E céphalées
35°
Est (sont) en faveur d'un adénome à prolactine plutôt que d'une hyperprolactinémie fonctionnelle:
A un taux de prolactine supérieur à 200ng/ml
B une prolactine non stimulable par TRH
C l'efficacité de la bromocriptine (Parlodel*)
D l'abaissement de la progestérone
E la normalité de FSH et LH
36°
Dans l'exploration d'une aménorrhée, une LH à 16ng/ml (normale: 2,5 à 5ng/ml) peut correspondre à:
A une grossesse
B une aménorrhée psychogène
C un syndrome de Stein-Leventhal
D une aménorrhée utérine
E des dosages effectués en phase ovulatoire
37°
Une aménorrhée post pilule:
A est due à une persistance de l'atrophie de l'endomètre
B doit faire rechercher des synéchies utérines
C doit faire rechercher une grossesse
D impose une contraception par stérilet pendant le temps des examens
E s'accompagne toujours d'une galactorrhée
38°
L'enquête d'une aménorrhée secondaire avec hyperprolactinémie doit faire rechercher:
A un traitement prolongé par les progestatifs
B une hypothyroïdie périphérique
C un adénome antéhypophysaire
D un traitement neuroleptique
E un traitement dopaminergique
39°
Une malade présente une spanioménorrhée. Une dystrophie sclérokystique des ovaires, type Stein-Leventhal, se traduit par:
A une anovulation, des bouffées de chaleur
B des bouffées de chaleur
C un hirsutisme
D une galactorrhée
E de gros ovaires
40°
Quel(s) type(s) d'anomalie devez-vous évoquer chez une jeune fille de 18 ans non réglée?
A tuberculose génitale
B utérus unicorne
C utérus bicorne bicervical avec hémivagin borgne
D syndrome de Rokitansky
E syndrome de Turner
41°
Parmi les situations suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) susceptible(s) d'entraîner une aménorrhée?
A l'adénome à prolactine
B l'acromégalie
C l'hypothyroïdie primaire
D la prise de neuroleptiques
E l'hypercalcémie
42°
Lorsque chez une jeune fille avec une aménorrhée primaire, le taux plasmatique de FSH est élevé, on peut évoquer:
A une puberté retardée
B une dystrophie ovarienne micropolykystique
C une aplasie utéro-vaginale
D une dysgénésie gonadique
E un syndrome de Turner
43°
Parmi les causes des aménorrhées primaires on note:
A la ménopause précoce
B le syndrome de Turner
C le syndrome de Rokitansky
D les synéchies totales traumatiques
E le syndrome de Sheehan
44°
Une femme de 30 ans, habituellement normalement réglée, présente une aménorrhée secondaire après l'arrêt d'un contraceptif oral. L'examen clinique ne révèle rien d'anormal. Quels sont les deux examens que vous demanderez en priorité?
A FSH plasmatique
B prolactinémie
C delta-4 androsténedione plasmatique
D bêta-test plasmatique
E Ïstradiol plasmatique
45°
Parmi les étiologies des aménorrhées secondaires, on note:
A la grossesse
B la ménopause précoce
C le syndrome de Turner
D les synéchies totales traumatiques
E l'adénome à prolactine
47°
Une aménorrhée secondaire peut être causée par:
A une grossesse
B un ovaire micropolykystique
C une hyperprolactinémie iatrogène
D un syndrome du testicule féminisant
E des causes psychogènes
48°
Une aménorrhée secondaire peut être due à:
A un traitement par Dogmatil*
B une hyperprolactinémie
C une hyper androgénie
D une grossesse
E un syndrome de Turner
49°
Au cours d'un bilan d'une aménorrhée, quels sont les résultats en faveur de l'existence d'un micro adénome à prolactine?
A prolactine de base égale à 30ng/ml, lors du test à la TRH: 35-32-31
B prolactine de base égale à 20ng/ml, lors du test à la TRH: 80-60-30
C prolactine de base égale à 100ng/ml, lors du test ˆ la TRH: 140-120-125
D scanner visualisant un adénome
E insuffisance antéhypophysaire globale
50°
Chez une patiente de 25 ans, en aménorrhée secondaire, avec un taux d’estradiol normal pour une phase folliculaire, des gonadotrophines de base normales s’élevant normalement après LH-RH, ce tableau :
A n’élimine pas la possibilité d’un adénome hypophysaire
B peut être le témoin d’une fonction hypophysaire normale
C peut être le témoin d’une insuffisance ovarienne
D ne permet pas d’éliminer une aménorrhée d’origine hypothalamique
E est en faveur d’une insuffisance ovarienne primitive
51°
Une jeune fille de 27 ans a accouché il y a 6 mois, dans des conditions normales, d'une petite fille de 3200g. Elle n'a pas allaité et consulte pour absence de retour de couches. L'examen met en évidence un utérus de volume normal. Au niveau mammaire, il existe une galactorrhée.
Parmi les items suivants, quelles sont les caractéristiques d'une galactorrhée d'un syndrome aménorrhée-galactorrhée? (CM)
A bilatérale
B multipore
C séreuse
D lactescente
E sanglante
52°
Le dosage de prolactine dans le sang est à 150ng/ml. Quel est le meilleur examen pour faire le diagnostic d'un micro adénome à prolactine? (CS)
A radiographie de selle turcique
B tomographie de selle turcique
C échographie
D scanner
E IRM
53°
Quels sont, parmi les items suivants, les médicaments qui peuvent être à l'origine d'une aménorrhee-galactorrhee? (CM)
A Dogmatil*
B Tagamet*
C Primpéran*
D Buscopan*
E Lasilix*
54°
En dehors d'un micro adénome à prolactine, un syndrome aménorrhée- galactorrhée peut être du à: (CM)
A hydrocéphalie
B tumeur de la poche de Rathke
C macro adénome hypophysaire
D adénome du sein
E insuffisance rénale
56°
Une femme réglée de 24 ans, mesurant 1,50m pour un poids de 62kg, consulte pour troubles des règles. Elle a dans ses antécédents une primo-infection tuberculeuse traitée. Elle a eu ses aménorrhées à 15 ans, des cycles très irréguliers, puis à 17 ans une aménorrhée de 2 ans accompagnée d'une prise de poids. Elle commence sa contraception peu de temps après une pilule oestroprogestative minidosée. A l'arrêt de cette contraception, désirant une grossesse, elle présente une oligospanioménorrhée qui confine depuis 8 mois à l'aménorrhée (deux menstruations en 8 mois). L'examen clinique retrouve une pilosité excessive, au toucher vaginal l'utérus parait de volume normal mais les annexes semblent être augmentées de volume. L'examen des seins n'objective pas de galactorrhée.
A° Vous portez le diagnostic de Stein-Leventhal (dystrophie ovarienne micropolykystique type I). Quels sont les autres diagnostics possibles?
B° Quels sont les éléments qui, à la lecture de l'observation, vous ont fait porter le diagnostic de Stein-Leventhal?
C° Quels dosages hormonaux prescrivez-vous pour confirmer ce diagnostic?
D° Dans le syndrome de Stein-Leventhal, quelles sont les variations attendues des dosages hormonaux proposées?
E° Quel traitement proposez-vous en première intention s'il y a un désir de grossesse?
F° Quel traitement proposez-vous s'il n'y a qu'un souhait de menstruation régulière?
57°
Un cancer du col au stade IB peut correspondre à toutes les caractéristiques suivantes, sauf une, laquelle?
A cancer épidermoide du col utérin
B adénocarcinome du col utérin
C cancer micro invasif
D cancer limité au col
E cancer avec extension lymphatique
[149/S/88/I3-1/51/2]
Quelle mŽthode choisira-t-on pour prŽciser la nature exacte d'une petite lŽsion polypeuse de l'orifice de l'exocol?
A biopsie
B examen extemporanŽ
C examen cytologique
D biopsie exŽrse
E ponction-biopsie
[149/S/88/I4-1/54/3]
Une population ˆ haut risque de cancer du col utŽrin prŽsente les caractŽristiques suivantes, sauf une, laquelle?
A niveau socio-Žconomique bas
B partenaires sexuels multiples
C premires rgles prŽcoces
D antŽcŽdent de cervicite chronique
E prise d'Ïstroprogestatifs
[149/S/88/I7-1/19/4]
L'examen d'une biopsie du col utŽrin montre un ŽpithŽlium pavimenteux formŽ d'ŽlŽments cellulaires disposŽs irrŽgulirement et comportant des noyaux volumineux et hyperchromatiques. Des mitoses sont prŽsentes dans les couches superficielles et profondes. Quelle est la lŽsion ŽvoquŽe ici?
A hyperacanthose
B mŽtaplasie Žpidermo•de
C carcinome intra-ŽpithŽlial
D ŽpithŽlioma basocellulaire
E rŽgŽnŽration
[149/S/89/I2-1/90/5]
Une tumeur cervico-utŽrine classŽe IIb dans la classification FIGO correspond ˆ:
A une tumeur de plus de 2cm, ne dŽpassant pas 5cm de diamtre
B une tumeur Žtendue aux autres organes pelviens, sans atteindre le pŽritoine
C une tumeur infiltrant le col jusqu'ˆ l'isthme
D une tumeur dŽpassant le col et infiltrant le paramtre sans atteindre la paroi
E une tumeur intŽressant le tiers infŽrieur du vagin
[149/S/89/I6-1/35/6]
Le facteur de pronostic le plus important du cancer du col utŽrin est:
A la forme histologique
B le sige de la lŽsion
C l'extension locorŽgionale
D l'‰ge de la patiente
E le degrŽ de diffŽrenciation
[149/S/89/I6-1/82/7]
Une femme de 60 ans est porteuse d'un ŽpithŽlioma malpighien du col utŽrin classŽ stade III, quel est le choix thŽrapeutique?
A chirurgie puis chimiothŽrapie
B chimiothŽrapie puis chirurgie
C chimiothŽrapie exclusive
D radiothŽrapie externe puis curiethŽrapie
E chirurgie exclusive
Une femme de 52 ans, consultant pour métrorragies, présente une tumeur bourgeonnante et hémorragique du col de l'utérus. Parmi les examens suivants, quel est celui qui permet d'évaluer l'atteinte des paramètres?
A toucher vaginal
B toucher rectal
C cystoscopie
D hystéromètrie
E rectoscopie
[149/S/90/I7-1/15/9]
Une tumeur du col utŽrin classŽe T2a est:
A limitŽe au col
B Žtendue aux culs-de-sac vaginaux
C Žtendue ˆ tout le vagin
D Žtendue ˆ la vessie
E Žtendue au rectum
[149/S/91/I1-1/3/10]
Une tumeur maligne infiltrante du col utŽrin est le plus souvent:
A un adŽnocarcinome
B un carninome adŽnosquameux
C un carninome malpighien
D un cylindrome
E une nŽoplasie intraŽpithŽliale
[149/S/91/I2-1/45/11]
La principale Žvolution du cancer du col de l'utŽrus est:
A une extension locorŽgionale
B une mŽtastase pulmonaire
C une mŽtastase hŽpatique
D une mŽtastase cŽrŽbrale
E une mŽtastase osseuse
[149/S/91/I3-1/35/12]
Quel est, dans la liste des ŽlŽments ci-aprs, celui qui est incompatible avec un diagnostic de carcinome intraŽpithŽlial du col utŽrin?
A mitoses anormales
B dŽsorganisation architecturale
C importantes atypies nuclŽaires
D infiltrat inflammatoire du chorion sous-jacent
E emboles lymphatiques
[149/S/91/I4-1/15/13]
Une jeune femme de 24 ans a un frottis de dŽpistage qui montre une dysplasie lŽgre. Aprs un traitement anti-infectieux local, le frottis reste identique. Quelle conduite choisissez-vous?
A vous lui proposez une conisation
B vous lui conseillez une Žlectrocoagulation du col
C vous demandez une colposcopie avec contr™le histologique
D vous l'adressez ˆ l'h™pital pour une hystŽrectomie
E vous lui proposez une amputation du col
[149/S/91/I5-1/11/14]
Le diagnostic de carcinome in situ du col utŽrin:
A est purement cytologique
B peut tre portŽ sur une biopsie limitŽe
C nŽcessite l'examen en microscopie Žlectronique de la lŽsion
D peut tre portŽ sur l'examen histologique d'une biopsie exŽrse
E peut tre suspectŽ sur la dŽcouverte d'une mŽtastase
[149/S/91/I6-1/8/15]
Quel est le traitement le plus adaptŽ ˆ un carcinome Žpidermo•de in situ du col utŽrin chez une femme jeune?
A surveillance simple
B curiethŽrapie
C hystŽrectomie totale
D conisation
E hystŽrectomie totale Žlargie
[149/S/95/ZN-1/15/16]
Quelle est la nature histologique de la tumeur primitive maligne la plus frŽquemment observŽe au niveau du col utŽrin:
A ŽpithŽlioma malpighien ou carcinome Žpidermo•de
B ŽpithŽlioma glandulaire ou adŽnocarcinome
C lŽiomyosarcome
D fibrosarcome
E lymphome
[149/S/97/ZN-1/20/17]
La colposcopie a permis d’individualiser une plage douteuse prs de la zone de jonction qui n’a pas ŽtŽ vue en totalitŽ. Une biopsie rŽalisŽe permet de conclure ˆ un ŽpithŽlioma in situ. En aucun point la membrane basale ne para”t envahie. Quel traitement proposez-vous ?
A aucun
B conisation
C hystŽrectomie totale
D hystŽrectomie totale avec ovariectomie bilatŽrale et lymphadŽnectomie
E curiethŽrapie et radiothŽrapie externe
[149/S/97/ZS-1/23/18]
La dŽcouverte de cellules malignes sur un frottis cervico- vaginal (classe IV) doit faire pratiquer en premier lieu :
A une recherche d’antigne carcino-embryonnaire dans le sŽrum
B une conisation (exŽrse du col utŽrin)
C une radiographie pulmonaire
D une biopsie de col sous colposcopie
E une lymphographie
[149/M/88/I2-2/53/19]
Le cancer in situ du col:
A ne succde jamais ˆ une dysplasie
B n'a pas de signes cliniques
C est souvent associŽ ˆ une virose gŽnitale
D peut tre traitŽ par une conisation au laser
E est le plus souvent traitŽ par une intervention de Wertheim
[149/M/88/I5-2/31/20]
La classification du cancer du col en stade I ou II se fait lors:
A de l'urographie intraveineuse
B de la lymphographie
C du scanner
D du toucher rectal lors de l'examen sous anesthŽsie gŽnŽrale
E de la colposcopie
[149/M/89/I6-2/44/21]
A propos du cancer invasif du col utŽrin:
A il est habituellement rŽvŽlŽ par la survenue de mŽtrorragies
B son diagnostic repose sur le frottis cervical
C il est dans la majoritŽ des cas un carcinome Žpidermo•de
D si ce cancer atteint le col et les culs-de-sac vaginaux sans atteindre les paramtres, il est classŽ stade I (classification FIGO)
E la dissŽmination de ce cancer se fait prŽfŽrentiellement par voie lymphatique
[149/M/90/I1-1/8/22]
Un des examens suivants est inutile dans le bilan d'extension systŽmatique d'un ŽpithŽlioma du col utŽrin:
A toucher rectal
B lymphographie
C cystoscopie
D cÏliosocopie
E urographie
[149/M/90/I1-1/82/23]
Les frottis cervico-vaginaux pour le dŽpistage du cancer du col de l'utŽrus:
A ne doivent tre pratiquŽs que chez les femmes non mŽnopausŽes, et jusqu'ˆ 5 ans aprs la mŽnopause
B doivent tre pratiquŽs jusqu'ˆ 65 ans chez toute femme exposŽe au cancer du col
C doivent tre rŽpŽtŽs dans les 6 mois si le compte rendu ne mentionne pas la prŽsence de cellules endocervicales
D doivent toujours tre rŽalisŽs au moyen d'un prŽlvement effectuŽ par examen au spŽculum non lubrifiŽ et avant le TV
E doivent tre suivis d'une colposcopie en cas d'anomalie cytologique sans lŽsion cliniquement visible au spŽculum
[149/M/90/I2-1/92/24]
Parmi les cinq propositions suivantes concernant le cancer du col utŽrin, quelles sont celles qui sont exactes?
A le cancer du col utŽrin a surtout une Žvolution locorŽgionale
B les ŽpithŽliomas malpighiens sont la forme histologique la plus frŽquente
C les cancers du col utŽrin sont partiellement hormonodŽpendants
D les cancers du col utŽrin atteignent essentiellement la femme jeune
E l'extension locorŽgionale est le principal facteur de pronostic
[149/M/90/I2-1/102/25]
Le cancer invasif du col utŽrin:
A est habituellemnt un adŽnocarcinome
B guŽrit dans plus de 80�es cas, lorsque l'atteinte est localisŽe au col
C dissŽmine surtout par voie lymphatique
D se manifeste le plus frŽquememnt par des saignements
E le bilan d'extension doit comporter une cystoscopie
[149/M/91/I2-1/97/26]
La dysplasie lŽgre de l'ŽpithŽlium du col utŽrin:
A peut tre dŽpistŽe par un frottis cervico-vaginal
B peut tre une lŽsion prŽcancŽreuse
C se traduit par des anomalies cytologiques
D est une malformation congŽnitale
E est rŽversible
[149/M/92/ZN-2/85/27]
Le cancer invasif du col utŽrin:
A est habituellement un carcinome Žpidermo•de
B se manifeste le plus souvent par l'apparition de mŽtrorragies
C survient le plus souvent avant 40 ans
D dissŽmine le plus souvent par voie veineuse
E donne des rŽcidives essentiellement locorŽgionales
[149/M/93/ZN-1/65/28]
Le cancer du col utŽrin:
A est le plus souvent un adŽnocarcinome
B reconna”t dans sa pathologie une association avec certaines infections virales
C dissŽmine surtout par voie veineuse
D est plus frŽquent en cas de niveau socio-Žconomique bas
E est plus frŽquent chez les patientes multipares
[149/M/94/ZN-2/10/29]
Le cancer in situ du col utŽrin:
A ne succde jamais ˆ une dysplasie
B n'a pas de signes cliniques
C est souvent associŽ ˆ une infection HPV
D peut tre traitŽ par une conisation au laser
E doit tre traitŽ par une intervention de Wertheim
[149/M/95/ZS-1/71/30]
Les nŽoplasies intraŽpithŽliales du col utŽrin:
A sont dŽpistŽes par des examens cytologiques systŽmatiques
B peuvent tre rŽvŽlŽes par une mŽtastase ganglionnaire
C sont des lŽsions cancŽreuses "prŽinvasives"
D sont classŽes en grades histopathologiques de gravitŽ croissante de I ˆ III
E sont caractŽrisŽes par des anomalies cytonuclŽaires et architecturales de l'ŽpithŽlium malpighien
[149/M/96/ZS-2/26/31]
Quelles sont, parmi les propositions suivantes, celles qui sont exactes? Le carcinome intra-ŽpithŽlial (in situ) du col utŽrin:
A est dž ˆ la prolifŽration de cellules ŽpithŽliales prŽsentant des atypies nuclŽaires
B est responsable d'une dŽsorganisation architecturale localisŽe de l'ŽpithŽlium malphigien
C est dŽpistŽ par des frottis cervicaux
D doit tre confirmŽ par une biopsie du col utŽrin
E s'accompagne de mŽtastases ganglionnaires
[149/C/88/I4-2/17-21/0]
Une femme de 40 ans, mre de 10 enfants, qui a eu le premier ˆ l'‰ge de 17 ans, des antŽcŽdents personnels de cancer du sein et familiaux de cancers du c™lon et de l'endomtre, se prŽsente chez son gynŽcologue pour la rŽalisation de frottis cervico-vaginaux. La surveillance des frottis est rŽgulire depuis une vingtaine d'annŽes ˆ raison d'un frottis tous les 3 ˆ 4 ans environ, ceux-ci Žtant toujours normaux (classe 1).
[149/C/88/I4-2/17-21/1]
Quel est, Žventuellement, le facteur de risque de cancer du col utŽrin chez cette femme? (CS)
A premire grossesse prŽcoce
B grande multiparitŽ
C antŽcŽdent personnel de cancer du sein
D antŽcŽdents familiaux d'adŽnocarcinomes
E aucun
[149/C/88/I4-2/17-21/2]
Quel(s) type(s) de virus est (sont) impliquŽ(s) dans l'histoire naturelle du cancer du col utŽrin? (CM)
A virus d'Epstein-Barr
B virus de la rougeole
C Herpsvirus
D Papillomavirus
E aucun
[149/C/88/I4-2/17-21/3]
La surveillance des frottis chez cette patiente vous para”t: (CM)
A de frŽquence suffisance
B de frŽquence correcte
C de frŽquence exagŽrŽe
D de fiabilitŽ correcte
E de fiabilitŽ incorrecte
[149/C/88/I4-2/17-21/4]
Le dernier frottis est de classe IV. Quelle est la signification de classe IV? (CS)
A frottis inflammatoire
B cellules typiquement tumorales
C frottis d'interprŽtation difficile, ˆ refaire
D cellules trs suspectes
E frottis ne comportant pas de cellules d'origine cervicale
[149/C/88/I4-2/17-21/5]
La colposcopie a permis d'individualiser une plage douteuse, prs de la zone de jonction, qui n'a pas ŽtŽ vue en totalitŽ. Une biopsie rŽalisŽe permet de conclure ˆ un ŽpithŽlioma in situ. En aucun point la membrane basale ne para”t envahie. Quel traitement proposez-vous? (CS)
A aucun
B conisation
C hystŽrectomie totale
D hystŽrectomie totale avec ovariectomie bilatŽrale et lymphadŽnectomie
E curiethŽrapie et radiothŽrapie externe
[149/C/90/I2-2/70-73/0]
Chez une femme de 30 ans, sans antŽcŽdent particulier, un frottis cervico-vaginal systŽmatique met en Žvidence des cellules classe IV. L'examen gynŽcologique complet montre un col utŽrin inflammatoire: le vagin est normal de mme que les paramtres. Le reste de l'examen clinique ne montre aucune anomalie. La biopsie du col conclut ˆ "l'existence de cellules malignes Žpidermo•des qui restent limitŽes ˆ l'ŽpithŽlium sans dŽpasser sa membrane basale".
[149/C/90/I2-2/70-73/1]
Quelle est la conclusion de ce compte rendu anatomopathologique? (CS)
A carcinome malpighien invasif
B carcinome glandulaire
C carcinome paramalpighien
D carcinome in situ ou intraŽpithŽlial
E carcinome micro-invasif
[149/C/90/I2-2/70-73/2]
Le traitement de choix est: (CS)
A une hystŽrectomie simple
B une colpohystŽrectomie avec lymphadŽnectomie
C une hystŽrectomie avec annexectomie bilatŽrale
D une colpectomie
E une amputation du col ou une conisation
[149/C/90/I2-2/70-73/3]
L'examen de la pice opŽratoire montre qu'il s'agit d'un cancer invasif. Quel est le premier relais de drainage lympathique du col utŽrin? (CS)
A iliaque interne
B lombo-aortique
C obturateur
D iliaque primitif
E inguinal
[149/C/90/I2-2/70-73/4]
Il s'agit d'un T1. Que doit comporter le bilan prŽthŽrapeutique? (CM)
A une Žchographie hŽpatique
B une cÏlioscopie
C une urographie intraveineuse
D un dosage de bta-HCG
E une rectoscopie
[149/D/89/I3-1/D8/0]
Mme G., ‰gŽe de 45 ans, vous est adressŽe pour frottis cervico-vaginal de stade IV selon la classification de Papanicolaou. Elle ne prŽsente pas d'antŽcŽdent personnel grave hormis des infections gŽnitales basses assez frŽquentes. L'examen gŽnŽral est normal, la palpation des seins et des creux axillaires ne retrouve pas d'anomalies. Une colposcopie avec biopsies dirigŽes est rŽalisŽe.
[149/D/89/I3-1/D8/1]
Un carcinome Žpidermo•de invasif du col utŽrin est trouvŽ sur les prŽlvements. Quelle place la conisation tient-elle dans ce cas-lˆ?
[149/D/89/I3-1/D8/2]
Le bilan d'extension comporte un toucher rectal. Quel(s) renseignement(s) vous apporte ce dernier?
[149/D/89/I3-1/D8/3]
Le bilan d'extension final est cotŽ selon la classification de la FIGO en stade II proximal. Donnez la signification de cette cotation.
[149/D/89/I3-1/D8/4]
L'association chirurgie-radiothŽrapie est habituellement utilisŽe en France pour traiter les carcinomes Žpidermo•des du col. Quelle sŽquence pratiquez-vous dans ce cas clinique?
[149/D/89/I3-1/D8/5]
Quel est le pronostic de l'affection au terme d'une thŽrapie bien conduite? Quelle est la localisation de la rŽcidive la plus frŽquente?
[149/D/90/I2-1/D1/0]
Une femme de 45 ans (premire grossesse ˆ 17 ans) avec, de plus, deux avortements, prŽsente depuis 3 mois des mŽtrorragies de faible abondance, provoquŽes par les rapports sexuels elle est par ailleurs rŽglŽe tous les 28 jours pendant 3 ˆ 5 jours.L'examen clinique gŽnŽral ne retrouve pas d'anomalie majeure le poids est de 53kg pour 1,60m. L'examen clinique gynŽcologique, le premier depuis le dernier accouchement qui remonte ˆ 9 ans, et les examens paracliniques vont permettre d'Žtablir le diagnostic de cancer du col utŽrin au stade IIa suivant la classification internationale la plus communŽment admise (FŽdŽration internationale des gynŽcologues obstŽtriciens).
[149/D/90/I2-1/D1/1]
Quelles sont les Žtapes successives de l'examen clinique gynŽcologique permettant ce diagnostic?
[149/D/90/I2-1/D1/2]
Quels sont les ŽlŽments cliniques dŽfinissant un cancer du col utŽrin au stade IIa?
[149/D/90/I2-1/D1/3]
Quels sont les examens paracliniques nŽcessaires au bilan d'extension d'un cancer du col utŽrin au stade IIa?
[149/D/90/I2-1/D1/4]
Quelles sont les deux options thŽrapeutiques donnant sensiblement les mmes chances de guŽrison?
[149/D/90/I2-1/D1/5]
Evaluez et argumentez l'espŽrance de guŽrison (pourcentage de malades guŽris ˆ 5 ans).
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE SANTE
INTITUT TECHNIQUE MEDICAL
LE BIEN-ETRE
UNESCO/GABEC
QUESTIONNAIRE DE GYNECO-OBSTETRIQUE
CLASSE IIIeme
1. Vous êtes infirmière responsable d’une maternité, une femme en travail vous consulte et vous dit qu’elle n’a pas suivi les CPN
A) A l’examen d’entrée, citez les grandes étapes à suivre avant de conclure à un
pronostic
B) Citez 3 critères obstétricaux qui permettent de confirmer qu’elle est en
début de travail
Réponses :
A) –faire l'anamnèse
-faire l'examen clinique
-faire l'examen gynécologique
B)-perte de bouchon muqueux
- la présence de contractions utérines régulières et devenant
douloureuses
- la modification du col utérin
2. Madame Cécile A , quatrième geste, troisième pare, se présente à la maternité à 35 semaine d’aménorrhée. Le col est mi-long à 2 doigts les contractions utérines sont régulières depuis 2 heure. L’examen conclut à un pronostic réservé. Mme Cécile, reste en observation ensuite et 6h plutard, elle expulse un enfant de sexe féminin qui pèse 2300 Kg après 30minites elle saigne par la voie génitale, la délivrance s’effectue pas.
a)quel est ce type d’accouchement
b) citez 4 étiologies de type d’accouchement.
c) Quelle la pathologie en rapport avec la délivrance ?
Réponses :
a) accouchement prématuré
b) causes :
- l'hypertension artérielle ; le diabète ; l'anémie ;la toxémie ; le tabac -infections ;malformations utérines,béance cervico-isthmique ;rupture prématurée des membranes ;gémellité;placenta praevia ;hydramnios ;malformations fœtales ;retard de croissance in utero ;
c) rétention placentaire.
5. Vous êtes amène à voir en urgence une femme de 25 ans qui se plaint depuis plusieurs heures d’une douleur abdominale à la fosse iliaque gauche, une hémorragie génitale abondante et tendance syncopale. Elle a 35°c,TA 60/30 mmhg,pouls est petit et filant ; l’examen l'abdomen ballonné , au toucher vaginal un utérus de volume normal, cul de sac de douglas bombant et douloureux. Dans ses antécédents gynéco - obstétricaux, ou note qu’elle est primipare et 2 geste, une aménorrhée de 8 semaine.
A) Quel est diagnostic probable
B) Citer 2 diagnostics différentiels
C) Citer 2 examens para cliniques clés pour le diagnostic
Réponses :
A) grossesse extra-utérine rompue
B) rupture d'un kyste ovarien ;IVG
C) échographie et ponction de douglas
6) une femme de 3 ans vous consulte pour une absence de menstruation plus de 3 mois qui n’a pas eu des rapport sexuels depuis un an.
a) citer 3 causes qui peuvent être à la base de trouble
b) citer 2 examens para cliniques à demander pour découvrir la cause
c) si une fille de 18 ans non réglée, quels types d’anomalie, devez-vous évoquer
Réponses :
A)
- la prise de médicaments (pouvant entraîner une hyperprolactinémie) ;
- un choc psychologique ;
- une anorexie mentale ou une prise de poids récente ;
- une maladie générale(anémie) ;
- infections chroniques
- trouble hormonal ;
- kyste ovarien ; myome utérin…
B) – dosage hormonal
- échographie
- HSG
C) absence de vagin (Rokitanski) et insuffisance hormonale
5. une femme de 32 ans vous consulte pour
- une gêne et une pesanteur à la fosse iliaque gauche
- troubles des règles
- dysménorrhée
- antécédents sont sans notion de prise de contraceptifs
L’examen gynécologique fait avant les règles a mis en évidence une masse rénitente et mobile à la fosse iliaque gauche, l’examen après les règles parle de la disparition de la masse.
a) Quel est ce type maladie
b) Comment le traiter ?
c) Quelles sont ses complications ?
Réponse :
a) kyste ovarien fonctionnel
b) hormones (estroprogestatifs ou progestatifs) pendant 3 mois.
c) complications :
o torsion du kyste
o compression des organes pelviens
o hémorragie intra kystique
o rupture, stérilité, accouchement prématuré, avortement et cancer.
6. Un partenaire d’une ONG qui veut investir dans la santé de la femme vous consulte pour quelques orientations, et vous pose la question de lui citer 6 causes les plus fréquentes de consultation des femmes en gynécologique. Répondez-lui ;
Réponses :
- douleurs pelviennes ; hémorragies ; aménorrhée ; sensation de pesanteur au bas ventre ; pertes vaginales ; miction douloureuse ; désir de grossesse ;
Contraception ; tumeur au sein ;troubles des règles ;les incontinences
7. Un jeune couple marié depuis trois ans et sans enfant vous consulte pour le désir
de grossesse ;
a) Citer trois causes pour chaque sexe qui peuvent à la base de la stérilité
b) Donner la différence entre la stérilité et l’infécondité ?
c) Citer 5 questions spécifiques à poser à la femme
Réponses :
a) - Femme : insuffisance hormonale, mutilations génitales, tumeurs génitales, infections
génitales, malnutrition, anomalies génétiques, curetages, troubles psychiques.
- Homme :idem ,alcoolisme,diabète,tabagisme,drogues,impuissance sexuelle ;
b)-infertilité =impossibilité de concevoir un enfant
- stérilité =impossibilité de mettre au un enfant, avec les rapports sexuels réguliers
durant deux ans ;
c) connaître son cycle,IST, pertes vaginales ou lésions,antécédents médicochirurgicaux et gynéco obstétricaux,sa profession et celle de son mari
8. Quels sont les signes de certitude d’une grossesse ?
- Mouvements actifs du fœtus ressentis par la mère
- Perception de BCF
- Silhouette de l’enfant à la radiographie
- Vision du fœtus à l’échographie
9. Calculez les dates probables de l’accouchement des femmes enceintes ci-après dont les dates dernières règles sont :
a) 12 juin 2007
b) 16 novembre 2007 - 23 août 2008
c) 03 avril 2007 - 03 janvier 2007
10. quels sont les buts de la CPN, (5éléments)
- Surveiller l’évolution de la grossesse
- Etablir le 1èr diagnostic obstétrical
- Dépister les dystocies et les naissances
- Eduquer la femme sur l’hygiène et les naissances désirables
- Traiter les maladies courantes liées à la grossesse
11. citez, sans expliquer, les paramètres sur lesquels se pose la surveillance pendant la
période puerpérale (4 éléments)
- L’évolution utérine - la montée laiteuse
- Les lochies
14.Une femme enceinte vient en CPN à 6 semaines