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COURS A2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 I Les objectifs généraux :  
 
A la fin de ce module, l’apprenant doit être capable de : 
- Reproduire les concepts clés ayant trait à la santé communautaire. 
- Comprendre le but et l’importance de la santé d’une communauté. 
 
 II. Les objectifs spécifiques ;  
 
Au fur et à mesure de la progression, l’apprenant doit être capable de : 
 
2.1. définir les concepts suivants : 
- Santé 
- Communauté 
- Santé de la communauté 
- Santé communautaire entant que science 
- Santé publique 
 
2.2. Expliquer le but et l’importance de la santé d’une communauté. 
 
 
MODULE I : INTRODUCTION 
 
1.1 Quelques définitions 
 
1.1.1. Santé: Selon l’O.M.S., la santé est définie comme un état de complet bien être physique, mental, social et ne consiste pas seulement en l’absence de maladies ou d’infirmité. 
 
1.1.2. Communauté : C’est un groupe des personnes qui habitent ensemble ou qui travaillent ensemble.( un village, localité,quartier…) 
 
1.1.3. Santé de la communauté : c’est le résultat de la santé des membres de la communauté. 
 
1.1.4. Santé communautaire : est la science et l’art de promouvoir et de maintenir la santé de la communauté avec la participation de celle-ci. 
 
1.1.5. Santé publique : c’est la science et l’art de la prévention des maladies, de la prolongation de la vie, de la promotion de la santé et de l’efficience dans le cadre d’un effort collectif organisé. Ou encore : 
(c’est la synthèse de toutes les activités spécifiques qui ont pour but de rétablir, de maintenir et de promouvoir la santé d’une communauté) 
1.2 But et importance de la santé 
 
1) But de la santé communautaire consiste à aider le groupe et chacun de ses membres à avoir des meilleures conditions d’existence. 
 
2) Importance de la santé : elle influence le bien-être et le rendement individuel, familial et social. 
- Individuel : la santé est la première condition pour mener une vie normale pleine et fructueuse. 
- Familial : elle influence le rendement familial et favorise l’épanouissement de tous ses membres. 
- Social (communauté) : la santé influence le rendement social parce qu’elle favorise l ‘assiduité au travail,la stabilité d’une meilleure productivité. 
 
 
 
 
 
 
 
 I. Objectifs Généraux : 
 
A la fin de ce module, l’apprenant doit être capable de :  
- Expliquer les soins de santé primaires 
- Participer à l’implantation des soins de santé primaires. 
 
 II. Objectifs spécifiques : 
 
Au fur et à mesure de la progression, l’apprenant doit être capable de : 
- Décrire l’historique des soins de santé primaires. 
- Définir les soins de santé primaires. 
- Classifier les composantes de soins de santé primaires. 
- Enumérer les principes de base des s.s.p. 
- Distinguer/différencier les caractéristiques des s.s.p. 
- Décrire l’organisation des soins de santé primaires en R.D.C. 
 
2.1. Historique 
 
Dans le Monde 
 
La conférence internationale sur les soins de Santé Primaires s’est tenue du 06 au 12/09/1978 en ex U.R.S.S/Alma Ata dans la République de KAZAKHIE. Cette conférence réagissait à un sentiment général d’impuissance devant les inégalités observées dans tous les pays dans le domaine de la santé et des soins de santé. 
 
La Conférence répondait à un appel en faveur d’un changement radical du contenu et de la conception des services de santé afin d’atteindre l’objectif fixé : santé pour tous d’ici l’an 2000 = niveau de santé acceptable pour tous. 
Elle regroupait 134 états membres et les représentants des organisations des nations unies, institutions spécialisées et organisations non gouvernementales.  
La documentation de base fournie par la conférence s’intitule : « SOINS DE SANTE PRIMAIRES ». 
 
10 ans après (1988) : S’est tenue une réunion d’experts de toutes les régions de l’O.M.S, PNUD et les organisations non gouvernementales pour examiner les problèmes non résolus par la déclaration d’Alma Ata à 2 ans du de lai fixé et envisager ce que serait la situation vers 
l’an 2000 et au delà. 
 
La documentation élaborée à cette réunion s’intitule : « Riga : La réaffirmation d’Alma Ata déclaration réinterant et renforçant l’engagement en faveur de la santé pour tous en l’an 2000 et au-delà. » 
 
En Afrique  
 
L’Afrique à adhérer à la stratégie de soins de santé primaires à partir de la Charte de Développement sanitaire de 1980 y compris le Zaïre (R.D.C). 
 
En République Démocratique du Congo 
 
La stratégie des soins de santé primaires a été adoptée par le conseil exécutif et ratifié par la décision N°010/CC/81 du comité central du parti état. 
 
2.2. La définition des S.S.P selon l’O.M.S 
 
Les soins de santé primaire sont des soins essentiels reposant sur des méthodes et des techniques pratiques scientifiquement valables et socialement acceptables, rendus universellement accessibles à tous les individus et à toutes les familles de la communauté avec leur pleine participation et à un coût que la communauté et le pays peuvent supporter à tous les stades de leur développement dans un esprit d’auto responsabilité et d’autodétermination. 
 
2.3. Les composantes de soins de santé primaires. 
 
2.3.1. Les composantes essentielles de soins de santé primaires(8) 
 
1) L’éducation pour la promotion de la santé et prévention des maladies 
 
La prévention des maladies dépend d’un changement des habitudes personnelles et collectives. 
Dans cette composante, le SSP consiste à apprendre, former et informer la population sur les mesures à prendre pour lutter contre les maladies. 
 
Quelques activités liées à la composante 
- laver les mains après l’utilisation des installations sanitaires 
- l’importance d’éviter la consommation d’alcool et tabac 
- l’utilité de porter les souliers 
 
 
2) La Promotion des bonnes conditions alimentaires et nutritionnelles 
 
Dans le tiers-monde le 2/3 environ des enfants de moins de 5 ans sont mal nourris (malnutrition protéine-calorique). 
 
Les S.S.P c’est assurer une alimentation suffisante à un prix abordable et un régime équilibré. 
Une nourriture suffisante et complète donne la force et favorise la santé. Ce principe consiste également à faire acquérir les bonnes habitudes dans la façon de produire, de s’approvisionner, de conserver, de cuire et de manger ces aliments. 
 
3) Approvisionnement suffisant en eau potable et mesures d’assainissement de base. 
 
Les S.S.P c’est garantir à chacun de l’eau potable et assurer les mesures d’assainissement. 
Il s’agit également de prendre des mesures nécessaires pour assurer la protection des lieux de captage, de traitement d’eau à boire. 
Cette composante vise à diminuer certaines maladies dont la transmission se fait par l’eau. 
 
 
4) La Protection maternelle, infantile y compris la planification familiale 
 
D’une façon générale, la population est composée de : 
- 20 % d’enfants de moins de 5 ans 
- 22 % de femmes en âge d’avoir un les enfants. 
 
Cette composante vise à protéger les mères et les enfants par l’organisation de la consultation préscolaire(C.P.S), la consultation prénatale et le programme des naissances désirables. 
 
Les buts visés sont les suivants : 
• Diminuer la mortalité des enfants en dessous de 5 ans 
• Diminuer la mortalité liée à l’accouchement 
• Limiter les naissances 
 
5) La Vaccination contre les grandes maladies infectieuses 
 
Cette composante est sous responsabilité du programme élargi de la vaccination. 
Les principales maladies visées sont : 
- Tuberculose 
- Rougeole 
- Coqueluche 
- Tétanos 
- Poliomyélite 
 
L’objectif est de diminuer la mortalité et la mobilité par l’immunisation des enfants de 0-5 ans et Les femmes enceintes. 
 
6) Prévention et contrôle des endémies locales 
 
En RDC, un certain nombre de maladies microbiennes ou parasitaires sévissent à l’état endémique, c’est à dire en permanence dans certaines provinces. 
Il s’agit de : 
- Trypanosomiase 
- Les Filarioses 
- La schistosomiase 
 
Ces endémies dépendent d’un pays à l’autre. Le but visé par les S.S.P est d’empêcher la propagation et l’expansion vers d’autres sites.  
 
7) Traitement des maladies, lésions ou traumatisme courants. 
 
Dans le traitement des maladies et lésions, les S.S.P visent à prévenir de décès et incapacités qu’elles entraînent. Nous citerons les maladies diarrhéiques, paludisme et les verminoses. 
 
8) La Fourniture en médicaments essentiels 
 
C’est approche capitale dans cette stratégie, car à quoi servirait un bon diagnostic, si les médicaments nécessaires pour traiter le malade ne sont pas disponibles. 
Dans l’optique des S.S.P, les médicaments doivent être accessibles à tous, à un prix abordable. 
 
N.B : Les 8 composantes essentielles de soins de santé se résument en trois actions : 
• Actions préventives 
 
1. Education pour la protection de la santé et prévention des maladies. 
2. Protection maternelle, infantile et la planification familiale. 
3. Vaccination et contrôle des endémies locales. 
4. Préventions. 
 
• Actions curatives 
 
1. Traitement des maladies et lésions courantes. 
2. Fournitures des médicaments essentiels. 
 
• Actions promotionnelles 
 
1. Promotion de bonnes conditions alimentaires et nutritionnelles. 
2. Approvisionnement suffisant en eau potable et mesures d’assainissement 
 
2.3.2. Les composantes Ajoutées par la R.D.C. 
 
Au regard des réalités du pays, les autorités compétentes avaient trouvées l’opportunité d’adjoindre aux 8 composantes les composantes suivantes : 
1) La santé mentale 
2) Le processus gestionnaire 
3) La formation du personnel de santé  
 
2.4. LES PRINCIPES DE BASE DES S.S.P. 
 
Les soins de santé primaires sont la clé de la santé pour tous ,ils doivent obéir aux cinq principes suivant : 
 
1) Couverture universelle de la population par des soins répondant aux besoins. 
C’est un appel à l’équité. Nul ne doit être laissé à l’écart, aussi démuni ou isolé soit-il. 
 
2) Les services doivent être axés sur la promotion, la prévention, le traitement et la réadaptation 
Les services ne doivent pas seulement être curatifs, mais contribuer aussi à mieux sensibiliser la population aux problèmes de santé et à une vie saine, et aller jusqu’aux causes profondes de la maladie en mettant l’accent sur la prévention. 
 
3) les services doivent être efficaces, acceptables sur le plan culturel abordable sur le plan financier et facile à gérer 
 
Les programmes élaborés en matières de santé doivent être adaptés aux problèmes locaux. L’efficacité marche aussi de pair avec l’acceptabilité culturelle et le coût abordable. 
 
4) La communauté doit participer au développement des services afin d’encourager l’auto responsabilité et diminuer la dépendance. 
 
L’élaboration des programmes doit se faire suivant les problèmes ciblés et les solutions qui en découlent, puis l’évaluation (n’est pas appliquer les programmes conçus à l’extérieur et qui ne concordent pas aux réalités). 
 
5) Les approches de la santé doivent prendre en compte d’autres secteurs du développement. 
 
Les interactions entre la santé et les autres secteurs donnent une évolution généralisée des problèmes du développement, d’où il faut insister sur les autres aspects tels que : 
- Alphabétisation 
- Accroissement des revenus 
- L’eau potable et l’assainissement 
- L’amélioration du logement 
- Le soutien écologique, etc. … 
 
2.5. LES CARACTERISTIQUES DES S.S.P 
 
a) Accessibles : la distance géographique ne doit pas dépasser 1O-15 Km, il faut considérer la possibilité pour la population à atteindre le lieu de soins ou de soi même. Aussi, l’apport de soins à la population compte tenu de leur moyen. 
 
b) Continuent : Il faut avoir un rapport entre le centre de santé et l’hôpital de référence(sans interruption du début à la fin de l’épisode qui a occasionné la consultation). 
 
c) Intégrés : Les soins sont globaux, c’est à dire curatif, préventifs et promotionnels. 
 
d) La participation communautaire 
 
e) Acceptables : les soins doivent être acceptés par la population 
 
f) Globaux : il faut que les soins touchent tous les aspects de la vie de la personne concernée. 
 
g) Simples 
 
h) Primaires 
 
i) Rationalisation : les services de santé doivent être organiser de façons à délivrés les soins continuent, globaux et intégrés à une population donnée. 
 
2.6 . ORGANISATION DES S.S.P AU CONGO 
 
a) La politique sanitaire en R.D.C. et ses objectifs. 
 
Le bien être et la qualité de la vie constituent l’objectif fondamental à atteindre pour le peuple congolais. La santé pour tous d’ici 2000 visée par les S.S.P constitue une option pour y parvenir. 
 
b) Le fondement de la politique sanitaire en R.D.C 
 
Le Congo s’est choisi un type d’organisation de S.S.P basé sur la zone de santé. Selon les milieux (urbain et rural), nous pouvons avoir : 
- La zone de santé urbaine. 
- La Zone de santé rurale  
 
c) La définition de la stratégie générale. 
 
L’objectif principal est de rendre les S.S.P accessibles géographiquement économiquement et culturellement.  
- L’accessibilité géographique : veut dire que la distribution physique des services de santé doit épargner des grandes distances à la communauté. 
 
- L’accessibilité économique : c’est la possibilité pour l’individu ou la communauté de faire face au coût des soins. 
 
- L’accessibilité culturelle : implique que les services fournis soit acceptables aux destinataires. 
 
 
d) La Zone de Santé 
 
Définition 
C’est une unité opérationnelle de planification sanitaire, géographiquement identifiée et officiellement reconnue permettant de procurer les soins intégrés à une population de 100.000 habitants en milieu rural et 150.000 habitants en milieu urbain. 
 
But (cfr définition ci-dessus) 
 
Structure et organe d’une zone de santé. 
 
Par ordre croissant, la structure d’une zone de santé est constituée des échelons ci-après : 
1. Poste d’animation pour la santé (P.A.S) 
2. Poste de santé (P.S) 
3. Centre de santé (C.S) 
4. Centre de santé de référence (C.S.R) 
5. Hôpital général de référence (H.G.R) 
 
HGR 
 
CSR 
CS 
 
PS  
PAS 
 
 
Le Poste d’Animation pour la Santé (P.A.S) C’est un échelon de la communauté et fait partie de celle-ci.  
 
Les fonctions et activités du PAS : 
- Animation pour la santé 
- Soins élémentaires 
- sensibilisation de la population 
- Education pour la santé 
 
Poste de Santé (P.S) C’est une structure semi-durable. C’est un C.S qui ne remplit pas toutes les fonctions dévolues au C.S. Il a pour fonction de promouvoir quelques activités des S.S.P au niveau de la communauté. Un infirmier dirige un P.S. 
 
Le Centre de Santé (C.S) : c’est une structure durable dotée d’une maternité, capable de prendre en charge toutes les activités des S.S.P (C.P.S, C.P.N,Cpon, P.E.V ; N.D).  
 
Il a pour fonctions : 
- Assainissement du milieu et approvisionnement en eau potable. 
- Contrôle des maladies endémiques 
- Education pour la santé et nutritionnelle. 
- Médecine intégrée. 
Centré de Santé de Référence (C.S.R) : C’est un échelon facultatif qui peut évoluer en hôpital général de référence. 
 
L’Hôpital Général de Référence (H.G.R) : Il reçoit tous les malades transférés par les C.S.Il constitue le sommet de l’action médico - sanitaire de la zone de santé. 
 
Les fonctions et activités : 
- Soins de médecine et de chirurgie générale 
- Soins bucco-dentaires 
- Soins de Pédiatrie 
 
LE CENTRE DE SANTE 
 
Le Centre de Santé est une formation sanitaire de base au niveau de la communauté où sont intégrées la médecine curative, préventive et promotionnelle. 
 
a) Action ou rôle de C.S 
- Aider les familles à recouvrir leur santé. 
- Travailler auprès des familles ou/de la communauté pour la consultation des villageois. 
- Collaborer avec l’hôpital de référence. 
 
b) La Composition de l’équipe du centre de santé. 
Les facteurs à considérer : 
• L’importance du C.S (volumes d’activités, organisation) 
• Disponibilité du personnel qualifié 
• Etendue de la collectivité et le nombre de la population à desservir /besoin de la population 
 
Bref, la composition dépend d’un C.S à l’autre et des besoins rencontrés dans chaque centre. 
D’une façon générale l’équipe du C.S doit être compétente et complète. Elle comprendra : 
1. Le personnel diplômé : Celui-ci joue le rôle de chef d’équipe. Ce dernier peut être suivi d’un ou deux autres selon la grandeur et les activités du C.S. S’il y a la maternité, on ajoutera une ou plusieurs infirmières accoucheuses. 
 
2. Le personnel auxiliaire : sélectionné selon la formation et l’expérience. Il joue le rôle d’aider les infirmiers dans toutes les activités du C.S. 
 
Les tâches :  
• Participer : 
 
- Aux visites de la communauté actives éducatives, inspections sanitaires et visites à domiciles. 
- Aux séances de vaccinations 
 
• Participer aux soins aux malades : administration des médicaments par voie orale, prise de température. 
• Réaliser certains examens simples de laboratoire. 
• Autres responsabilités administratives : rédaction de rapports, responsable de pharmacie. 
 
N.B : Le programme de formation de cette catégorie est surtout pratique. 
 
3. Le personnel ouvrier : veillera à l’entretien et la propreté du C.S. Ce personnel assurera les tâches de sentinelle et planton. 
 
c) Rayon d’action du C.S 
 
En général, le C.S peut desservir : 
- Une population de 5.000 personnes au maximum. 
- Une région d’un rayon d’action de 10 Km 
 
Il est à noter que cette disposition s’applique difficilement dans les milieux ruraux, mais toute fois la distance peut être réduite dans les milieux urbains ou la population est dense. 
 
LE COMITE DE SANTE (COMITE DE DEVELOPPEMENT). 
 
Le personnel infirmier qui travaille avec le comité de santé doit refléter une attitude d’adhésion aux nouvelles tendances dans le domaine du développement. 
 
En quoi consistent ces nouvelles tendances ? Il s’agit de faire appel aux villageois eux -mêmes, de les faire réfléchir sur leurs problèmes et de le guider pour qu’ils trouvent eux-mêmes de solution en utilisant les ressources locales. Le comité de santé est constitué des citoyens bénévoles et intéressés par les questions communautaires et sanitaires.  
 
a) Sa formation : la formation du comité de santé du village est un processus qui évolue lentement. La participation de la population à l’amélioration de ses conditions de vie est les conditions essentielles à la réalisation des soins de santé primaires. 
 
N.B : Le rôle de l’infirmier dans la formation du comité de santé (C.D) est de leur faire comprendre l’importance du comité et à les motiver 
 
b) Sa composition : Le nombre de personnes dépend de la grandeur de la communauté, mais le souhait est de voir dedans : 
- un responsable civil ou politique 
- un responsable religieux 
- une ou plusieurs femmes dynamiques 
- un représentant de l’école 
- un représentant des jeunes 
 
c) Rôles : - Etudier les problèmes relatifs au développement de la  
communauté. 
- Chercher les solutions pratiques à ces problèmes et comment  
faire appliquer les solutions par la population.  
 
d) Ses activités : Sont nombreuses. 
- Education sanitaire et nutritionnelle 
- Aménagement des sources 
- Construction de pont 
- Lutte contre les endémies 
- Etablissement de l’horaire de : vaccination, CPS, CPN, etc.… 
 
 
 
 
 
I. Objectif Général : 
 
A la fin de ce module, l’apprenant doit être capable de promouvoir la santé d’une communauté. 
 
II. Objectifs spécifiques : 
 
Au fur et mesure de la progression, l’apprenant doit être capable de : 
- Définir l’hygiène du milieu 
- Enoncer le but de l’hygiène du milieu 
- Décrire les composantes de l’hygiène du milieu 
 
2.1. Définition : 
 
L’hygiène du milieu est ensemble des moyens utilisés pour améliorer toutes les conditions qui dans le milieu ont une influence défavorable sur la santé. 
 
2.2 But : Protéger la santé en rendant le milieu salubre. 
 
2.3. Les composantes de l’hygiène du milieu. 
 
2.3.1 L’EAU 
 
C’est un élément essentiel au bon fonctionnement du corps de l’homme. Les besoins de l’homme en eau sont : 
- se laver (20litre/j) 
- plantation  
- maintien de la température 
- boire(2litre/j) 
- préparer (2-4litre/j) 
- entretien  
- fonctionnement cellulaire 
- nettoyer les habits(12litre/j) 
 
Les besoins journaliers sont d’environ 40 litres. En bref l’eau = la vie 
 
a) les sources d’eau : 
 
Le cycle de l’eau. 
 
Le cycle de l’eau suit en permanence les étapes ci-après : 
- La pluie : c’est une eau pure s’il y a les bonnes conditions de captage et de conservation. 
- La nappe souterraine : c’est une collection (accumulation) de l’eau de pluie sur une couche imperméable (rocheuse ou argileuse) après infiltration dans le sol. 
 
L’utilisation de l’eau d’une nappe souterraine se fait après avoir creuser un puits = forage. 
Toutefois, une nappe peut être contaminée par une installation sanitaire.  
 
 
Figure :manuel de l’équipe de santé 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les mesures de protection d’une nappe consistent à : 
• Monter la paroi en ciment d’au moins 50 cm au-dessus du sol. 
• L’emplacement doit être loin de toute source de pollution ( 15 m) 
• Mettre une dalle en ciment autour du puits. 
• Construire les rigoles pour récolter les eaux. 
• Avoir un couvercle pour le puits. 
 
La source : c’est le résultat d’une collection de la nappe souterraine d’une montagne/ou colline qui s’écoule au-dessus de la couche imperméable et sort du flanc de la montagne. Les mesures de protection d’une nappe consistent à : 
• Clôturer la source dans un rayon de 2O m 
• Assurer un écoulement de l’eau dans une rigole. 
• Débroussailler l’enclos. 
• Entretenir le chemin d’accès. 
 
Au-dessus de la source :  
 
• Garder la forêt en amont parce qu’elle permet au sol de retenir l’eau(Ne pas déboiser). 
• Interdire la construction d’installation sanitaire. 
• Mettre une clôture aux abords. 
• Creuser des rigoles. 
 
Les eaux de surface : résultent de l’union de nombreuses sources pour former des ruisseaux, des rivières etc. 
 
La vapeur d’eau : c’est l’évaporation de l’eau sous l ‘effet des rayons du soleil qui forment les nuages et donnent des pluies. 
 
b) Les qualités d’une eau potable 
 
• La qualité physique 
 
- Incolore(sans couleur)  
- Inodore (sans odeur)  
- Insipide (sans goût) 
 
• La qualité biologique 
 
- L’eau doit être dépourvue des organismes coliformes dans un échantillon de100ml 
( si désinfectée au chlore) 
- L’eau doit contenir tout au plus 3 organismes coliformes dans un échantillon de 100ml (si désinfectée)  
 
• La qualité chimique 
 
Cfr normes internationales pour l’eau de boisson o.m.s.( T.P.) 
Les maladies ci-après sont liées à la qualité chimique de l’eau : 
- le goitre (carence en iode) 
- carie dentaire (carence en fluor)  
- saturnisme(excès de plomb) 
 
c) Les maladies transmises par l’eau. 
 
- Entérite - Verminoses 
- Amibiase - fièvre typhoïde 
- Poliomyélite - Schistosomiase 
 
c) Le traitement de l’eau 
 
 Les procédés domestiques 
 
Ebullition 
Elle est faite suivant les étapes ci-après : 
- Filtrer l’eau à travers un linge. 
- Mettre l’eau sur le feu dans un récipient propre. 
- Laisser bouillir l’eau pendant 10-20 minutes 
- Laisser refroidir 
 
N.B : Il faut remuer l’eau boulaie avec l’ustensile propre pour remettre sa teneur en oxygène. 
 
Filtration. 
 
Celle-ci recourt à deux sortes des filtres : 
o Filtration à bougie(céramique ou porcelaine) 
Les filtres à bougie nécessitent l’entretien chaque 2 semaines pour éviter de faire de bactéries. 
 
o Filtration à sable domestique/ou en bambou 
 
Figure :manuel de l’équipe de santé 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les procédés chimiques 
 
L’utilisation de certains produits rend l’eau potable. 
Ex. : - L’eau de Javel = 4 gouttes/litre d’eau. 
- Teinture d’iode = 3 gouttes/litre d’eau 
- Permanganate de potasse a 1 ou 2 % = 2 gouttes par litre 
 
 Le traitement industriel de l’eau. 
 
Malgré la complexité d’appareillage, le processus de traitement passe par ces stades : 
- Sédimentation : permet aux particules en suspension de se déposer au fond. 
- Filtration : (lit filtrant) constituée de sable et gravier qui retiennent les bactéries. 
- Désinfection : se fait généralement par l’utilisation de chlore. 
 
3.3.2. L’AIR 
 
L’air est une nécessité physiologique d’une manière générale, mais certains facteurs peuvent le polluer. 
 
1. Les facteurs de la pollution de l’air 
- Surpeuplement  
- Gaz toxique 
- Poussière 
 
2. Les maladies transmises par l’air 
 
Plusieurs maladies peuvent se propager à partir de l’air qui joue le rôle de transport. 
EX. : - Pneumoconiose (poussière de talc, coton, fer). 
- Tuberculose (gouttelettes de salive) 
- Bronchites. 
 
3. La lutte contre l’air vicié : Aération/masque 
 
Cette aération est de 2 sortes : 
- Intermittente : ouvertures des fenêtres 
- Permanente : assurer par les orifices laissés pendant la construction des mais  
 
3.3.3. LES MATIERES USEES 
 
Les matières usées comprennent les déchets de la vie humaine à savoir : 
- Les ordures ménagères (gadoues) : qui sont les résidus de la vie domestique. 
- Les matières usées du corps humain(excrémentielles) : matières fécales, les urines. 
 
Quelques définitions 
 
- Débris : sont des déchets solides non putrescibles (combustibles ou non  
combustibles). 
- Déchets : sont les résidus de l’emploi des matières solides (putrescibles)  
noix, plume, pain, palustre de fruit. 
- Cendres : sont des résidus de la combustion de bois, charbon. 
- Balayures : sont les débris combustibles résultat de nettoyage d’une voie  
publique 
- Fumier : sont les excréta des animaux domestiques. 
- Ordures : ce sont des matières d’origine végétale ou animale résultant de  
la manutention. 
 
3.3.3.1. Evacuation des déchets solides 
 
L’évacuation des ordures ménagères commence par : 
a) Conditionnement sur le lieu 
b) Collecte : ceci se fait dans les boites (plastique, métallique) fermées appelées : 
Poubelle. Normalement les camions devraient récupérer les poubelles chaque matin pour aller les jetés dans les dépotoirs. Au village, ces ordures sont jetées dans les fosses à ordures ou dans les champs. 
 
c) Le traitement final des ordures 
- Enfouissement : ce sont les dépôts d’ordures compactes pour la fermentation. Ce procédé facilite une contamination d’une nappe d’eau souterraine proche. 
- compostage : consiste à trier les objets volumineux et les éliminés, puis faciliter la fermentation rapide, Les résidus sont stockés comme engrais fertilisant. 
- Incinération : c’est une destruction de gadoues par le feu dans les fours incinérateurs. 
 
3.3.3.2. Evacuation des déchets liquides (eaux usées) 
 
- Origines des eaux usées : 
• Eaux ménagères  
• Eaux industrielles : des abattoirs, des hôpitaux, refroidissement des machines, alimentation 
 
- Les dangers des matières usées 
 
• Contenir les germes : virus, parasites intestinaux. 
• Contenir des gaz : avec des agreement de l’odeur, intoxication 
• Contenir des produits chimiques : souvent cancérigène. 
 
- Importance des matières usées : nourrir les bétails, transformation en engrais et la lutte contre les érosions. 
 
L’évacuation des eaux usées commence par : 
a) Collection : qui se fait par : 
- Les cuvettes sanitaires, W.C qui doivent être sans soudure et constituées d’une seule pièce. 
- Les eaux industrielles ne sont dirigées vers les égouts qu’après le traitement sélectif pour ces 2 buts : Neutralisation en cas d’acidité, solution des hydrocarbures. 
- Les eaux de pluies vont directement des gouttières dans les égouts. 
 
b) La reddition : les eaux collectées arrivent dans : 
 
1. Les égouts  
 
Il existe 2 types d’égouts : 
- séparatif avec 2 canalisations, l’un pour les eaux de pluie et ruissellement sans danger, l’autre pour les eaux industrielles, traités d’abord. 
- Unitaire : les eaux sont évacuées par les collecteurs jusque dans l’égout. 
 
2. Fosse septique 
 
Elle comprend 2 compartiments, le premier permet la fermentation anaérobique, tandis que le deuxième produit une fermentation aérobic. 
 
3. La fosse fixe : c’est un système qui n’est jamais étanché et entraîne une odeur nauséabonde. 
 
3.3.3.3. Evacuation des matières excrémentielles. 
 
1°) Les méthodes d’évacuation directes (sans eau) 
 
a) le cabinet à fosse (fosse arabe) 
- les éléments de sa construction : une fosse 1,80-2,50-1m, creusée, un soubassement, un plancher percé un trou, un tertre et un abri. 
- Recommandation : il doit être à distance à 6 m des habitations. 
- Avantages : Eviter la pollution du sol, des eaux de surface et souterraines, dure 5 à 15 ans. Peu coûteux, entretien facile. 
- Inconvénients : les odeurs, utilisation difficile dans les régions à sol imperméable. 
 
b) Le cabinet à trou foré 
- Les éléments de sa construction : Idem à cabinet à fosse, sauf que le trou est circulaire et souvent à partir d’une tarière ou d’une sourde. Il peut atteindre 4 à 8 m de profondeur et 50 cm de diamètre. 
- Avantages : Idem précédent. 
- Inconvénients : Durée courte : 18 à 24 mois. 
 
Les différentes parties d’un cabinet à fosse et à trou foré sont: 
 
- Une fosse 
- Un soubassement 
- Un plancher 
- Un tertre 
- Un Abri 
 
voir figure :manuel de l’équipe de santé 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
c) Les Feuillées : Sont des petites fosses superficielles creusées dans le sol. 
- Dimension : 30cm sur 30 cm. 
- Avantages : construction simple et peu coûteuse./s’adapte aux habitudes primitives rurales 
- Inconvénients : pollution de sol, d’eau de surface et souterraine, prolifération des mouches, accès aux animaux, des mauvaises odeurs. 
 
d) Fosse fumante 
- Dimension : 2-5m de profondeur, largeur d’environ 1 m  
- Avantage : empêche aux mouches de pondre les œufs sur les fèces 
 
2°) Les méthodes d’évacuation indirectes (Les systèmes d’évacuation avec déplacement des matières.) 
 
a) Fosse d’infiltration (Puisard) 
 
Elle reçoit directement les eaux usées brute, retient les matières fécales solides et laisse infiltrée, les liquides dans le sol. On l’appelle : puits perdu quand elle reçoit seulement les eaux usées décanter de fosse septique. 
 
b) Fosse septique (Idem ci dessus) 
c) tout à l’égout ? origine 
d) la décharge hydraulique( latrines suspendues) 
 
Ce sont les latrines suspendues sur les rivières avec l’inconvénient de polluer l’eau. 
 
3°) Méthode d’évacuation différée 
 
a) Toilette chimique : Sont utiliser à bord des avions  
- avantage :répond à toutes les exigences tant sanitaire que esthétique 
- Inconvénient :coûte très cher dans les achats des produits chimiques. 
 
b) latrines à eau : 
 
N.B.Les conditions de choix d’un modèle de latrines : le choix dépendra 
- La nature du sol 
- De la présence d’eau souterraine 
- De la proximité des sources d’approvisionnement en eau 
- Du volume à traiter 
- De la surface disponible 
- Du coût 
 
3.3.4. L’HYGIENE DE L’HABITATION 
 
a) Définition : C’est ensemble de moyens mise en œuvre dans un milieu résidentiel pour baisser la morbidité et la mortalité.  
 
Un habitat est un ensemble des conditions relative à l’habitation. 
 
N.B.Faut-il définir l’habitat ou l’hygiène de l’habitat ? 
 
b) choix de l’emplacement pour construire. 
 
Le choix est parfois difficile, mais il dépend aussi des plusieurs facteurs tels que :  
- les ressources naturelles de la région en ce domaine 
- les moyens financiers de celui qui doit construire. 
Dans le but d’assurer le confort dans un habitat, le choix se faire : En dehors : 
1) des terres érosives /sablonneuses. 
2) Des lieux d’inondations. 
3) Des endroits ou coulent les eaux des pluies  
 
c) les conditions d’un habitat salubre 
 
Un habitat salubre est celui dans lequel l’individu est dans le confort. L’habitat salubre doit répondre à trois préoccupations pour ses habitants : 
 
1. Satisfaire les besoins physiologiques 
 
Cette satisfaction est possible dans la mesure ou l’habitat : 
a) Garde la température normale. 
b) Contient l’air pur : c’est à dire dépourvu des substances pouvant provoquer des réactions quand elles s’accumulent (CO2) 
c) Facilite l’éclairage : l’individu qui y habite à avoir la lumière en qualité et en quantité. 
 
Pour obtenir un bon éclairage naturel, il faut tenir compte de : 
- la situation de la pièce 
- la forme de la pièce 
- la couleur des murs 
- la forme et la surface des fenêtres 
 
L’éclairage artificiel peut provenir des bougies, lampes à pétrole et l’électricité qui prend place de taille. Toutefois, un bon éclairage doit être : (qualité d’un bon éclairage) : 
- Uniforme ; 
- D’une intensité suffisante ; 
- Ne doit pas élever la température de la pièce ; 
- Ne doit pas dégager la fumée, le gaz, l’odeur. 
 
d) Fait obstruction aux bruits : le fond sonore doit être inférieur à 40 – 50 décibels 
 
2. Protéger contre la contagion 
 
L’habitat doit prévoir les systèmes d’évacuation des eaux usées qui protègent contre les maladies intestinales. Les locaux doivent être bien aérés et suffisants pour éviter le surpeuplement qui est un facteur qui expose aux maladies respiratoires. 
 
3. Assurer la sécurité 
 
La sécurité existe lorsqu’il y a : 
- la perméabilité à l’air ; 
- la durabilité 
- la diminution des risques d’incendie 
 
4. satisfaire les besoins psychologiques 
 
Chaque habitat doit satisfaire les conditions psychologiques de ses occupants en séparant d’abord les filles, des garçons et les hommes des animaux (intimité). 
d) Les matériaux de construction 
Les matériaux provisoires 
 
- Bois :  
- avantages : ne coûte pas, facile à trouver 
- Inconvénients : facilement rongé par les insectes, brûle facilement, 
réparation fréquente. 
- Paille :  
- Avantages : ne coûte pas, accessible, mauvais conducteur de la chaleur. 
- Inconvénient : destruction. 
 
- Terre :  
- Avantages : ne coûte pas, travail rapide. 
- Inconvénients : favorise la pénétration de rat. 
 
Les matériaux semi-durables 
 
- Brique à daube : 
- Inconvénients : humidifiable, mains d’œuvre 
- Avantages : durable. 
 
- Tôles :  
- Avantages : durable, protection 
- Inconvénients : bon conducteur de la chaleur 
 
Les matériaux durables 
 
- Pierres : Avantages : dure longtemps 
- Blocs de ciment : Inconvénients : Coûteux 
- Briques cuites  
 
3.3.5.) HYGIENE ALIMENTAIRE / LAIT 
 
a) Importance 
 
Généralement les aliments peuvent jouer le rôle des véhiculés les germes ou des substances toxiques pour la vie humaine. Toute fois, il faut distinguer l’hygiène alimentaire de la nutrition ou on trouve le problème de l’équilibre des aliments. 
 
b) Les maladies d’origine alimentaire 
 
D’après certains chercheurs, les maladies d’origine alimentaire peuvent être catégoriser en 5 groupes suivant les causes ci-après :  
Bactéries = maladies bactériennes 
Virus = maladies virales 
Parasites = maladies parasitaires 
Substances chimiques toxiques 
Poisons naturels (champignons) 
 
 
c) Les principes généraux de l’hygiène alimentaire 
 
Il y a 2 principes de base à retenir dans l’hygiène alimentaire 
 
1) Les mesures de prévention 
 
Ces mesures constituent à protéger des volailles et des animaux d’abattage et la santé du personnel par : des visites médicales. Elles doivent s’accompagner de l’éducation pour la santé, surtout dans les aspects tels que : l’évacuation des excréta, la lutte contre les vecteurs. 
 
2) Les mesures de luttes( Conservation) 
 
Ce sont les mesures à prendre pour détruire tous ceux qui peuvent être à l’origine de ces maladies. Elle fait usage de la :  
- La chaleur 
- Le froid 
- La dessiccation 
- La salaison 
- Les antiseptiques 
 
d) Inspection des bâtiments d’entreposage des aliments. 
 
Dans ces genres des milieux, on doit mettre l’accent sur les éléments tels que : Les locaux, les aliments et matériels utilisés. En ce qui concerne les locaux, ils doivent être propres et exempts d’insectes et des rongeurs. Ils doivent avoir les systèmes d’évacuation répondant aux normes. Pour les aliments, il faut mettre l’accent sur :  
- Le stockage 
- La réfrigération 
- La manipulation : celle-ci est interdite pour toute personne malade ou qui a des blessures infectées aux mains. 
 
Pour les matériels, ils doivent être désinfectes soit par l’immersion dans l’eau bouillante. (Ebullition)  
 
e) L’hygiène du lait 
 
Le lait est un aliment nutritif qui peut aussi jouer le rôle du véhicule pour les micro-organismes. L’hygiène du lait exige plusieurs précautions dès la fabrication jusqu’à l’utilisation. Cela consiste : 
- A la prévention des contaminations 
- Traitement pour neutraliser les contaminations existantes 
- Les précautions d’emploi familial 
- Contrôle des services sanitaires. 
 
1. Les sources de contamination du lait 
• l’homme : là où il y a les habitudes antihygiéniques 
• les animaux : quand ils contiennent les germes (B.K) ou les substances toxiques (D.D.T). 
• Les milieux : là où il y a le contact avec des sources polluées et des appareils sales. 
 
2. Le traitement du lait 
 
La méthode utilisée pour débarrasser le lait des certains germes est la pasteurisation. Elle consiste à chauffer le lait à une température élevée. Cette méthode se réalise par les étapes suivantes : 
- la filtration ou la clarification : qui consiste à débarrasser le lait des impuretés. 
- La pasteurisation proprement dite : qui peut être : 
 
• Discontinue : quand le lait est chauffé à 63°C pendant 30 minutes. 
• Rapide : quand le lait est chauffé à chauffé à 100°C pendant 15 minutes. 
- Le refroidissement : consiste à ramener le lait à une température de 5°C. 
- Le stockage : doit s’effectuer dans une chambre d’environ 5°C. 
 
f) L’hygiène des viandes, poissons, crustacés 
 
1. L’hygiène des viandes doit être assurer dans les abattoirs ou toutes les conditions sont réunies pour la protection de ceux qui vont consommer la viande, sans oublier certains précautions prises avant l’abattage des animaux : repos. 
Pour réduire les risques de contamination pendant l’abattage, il faut contrôler : 
- la propreté des animaux et de leur peau. 
- La propriété de l’eau employée pour laver la carcasse. 
- Le transport et la conservation 
 
L’hygiène dans les abattoirs est préservée par un circuit séparant la partie dite «sale » de la partie " propre». 
 
2. L’hygiène des poissons et crustacés 
 
Dans ce groupe, il faut distinguer d’abord 2 sortes de poissons toxiques 
- Les poissons venimeux : ils ne sont dangereux que vivants. 
- Les poissons vénéneux : c’est leur chair qui est toxique et qui empoisonne l’homme qui la mange (Antilles, Brésil, Golfe de Mexique, Asie et Afrique du Sud). 
 
N.B : Bref, si les conditions de transport, conservation et préparation (cuisson) sont meilleures, les maladies d’origine animale vont régresser.  
 
3.3.6. HYGIENE CORPORELLE ET VESTIMENTAIRE 
 
a) Hygiène corporelle. 
 
1) Les cheveux : doivent être bien coiffer, bien peigner ou tresser régulièrement. 
 
2 ) Les Ongles : doivent être coupés pour éviter que leur sinus se charge de dépôts noir riche en microbes et les œufs de parasite. Il faut les couper régulièrement les plus ras possibles (2 fois/semaines). 
 
3) Les Dents :  
- Le lavage de dents doit se faire, après chaque repas, sans oubliés le matin, au réveil. 
- Les dents seront détartrées 
- Il faut examiner périodiquement les dents pour déceler la carie dentaire 
 
N.B : Pour éviter la carie dentaire, il faut s’abstenir des boissons trop sucrées, trop froide, trop chaudes et éviter les efforts trop vident qui peuvent provoquer la fissure. 
 
a. Les Mains (voir synthèse) 
 
b. Les pieds : pour protéger les pieds, il faut porter les chaussures et les chaussettes qui luttent contre : - les heurtes 
- l’humidité 
- les parasites 
 
c. Le Corps : D’une façon générale, la peau par ses glandes sudoripares élimine les sueurs tout le jour. La sueur contribue à la régularisation thermique. Les glandes sébacées sécrètent le sébum qui au contraire s’oppose au sèchement de la peau et protège les téguments. 
 
b) hygiène vestimentaire 
 
L’homme s’habille pour se protéger contre les invasions de l’extérieur : le froid, la chaleur, la pluie, les insectes et le vent. 
Les sortes de tissus : 
- les habits d’origine animale : soi et laine 
- les habits d’origine végétale : coton 
- les habits d’origine synthétique : matière plastique 
 
La propreté des habits joue un grand rôle dans l’état de santé de l’homme. Les linges doivent être souvent lavés à l’eau et au savon, bien rincer et exposer au soleil. Le savon et le soleil sont les stérilisateurs de premier ordre (tuent les microbes). La propreté des habits lavés, bien repassés et bien porter donne un cachet de distinction et de bonne éducation. 
 
Les conditions d’hygiène de vêtements : 
 
- Le vêtement doit être ample (ne pas être serré ou trop large) 
- Il doit être adapter aux activités 
- Il doit avoir le pouvoir d’être aisément lavé et désinfecté (habit en coton) 
- Il doit être assurer la régularisation de la température 
- Il doit être d’une couleur claire (le blanc ) réfléchi les rayons solaires et le noir absorbe de fois plus la chaleur. 
 
 
 
 
 
a) Hygiène des mains 
 
- se laver les mains au savon avant et après avoir manger 
- se laver les mains au savon après avoir été aux toilettes 
- se laver les mains au savon après avoir joué ou travaillé 
- couper les ongles régulièrement 
 
b) Hygiène bucco-dentaire 
 
- Brosser les dents au moins deux fois par jour et après avoir mangé, sans oublier au réveil. 
- Eviter les abus dans la consommation des produits sucrés. 
- Utiliser les dentifrices riches en fluor. 
- Se faire examiner les dents régulièrement. 
- Eviter de casser les objets durs ou de décapsuler des bouteilles avec les dents 
 
c) hygiène des parties génitales 
Elles doivent être soigneusement savonneuses et rincer le matin et soir, la toilette anale s’impose après chaque selle. 
 
d)Les règles d’hygiène corporelle 
 
- se laver le corps avec du savon 2 à 3 fois par jour 
- se laver les mains après toute activité 
- se brosser régulièrement les dents 
 
 
3.3.7. LA LUTTE CONTRE LES VECTEURS 
 
a) Définition des vecteurs 
 
Ce sont des agents intermédiaires de la transmission des maladies. Les vecteurs peuvent être soit : 
- Les insectes : mouches, moustiques, puces, punaises, poux. 
- Les rongeurs : rats, souris 
- Les mollusques 
 
b) Mode de transmission des maladies. 
 
1°) La transmission biologique : l’insecte absorbe l’agent pathogène, ce dernier va suivre un cycle de développement 
 
2°) La transmission mécanique :.l’insecte transporte le germe pathogène sur ses pattes ou corps et le dépose sur le nouveau hôte. 
N.B : En ce qui concerne les rongeurs, ils assurent la propagation des maladies à partir de  
- Leur morsure 
- Leur cadavre (corps) 
- Leur excréta 
- Les parasites ou germes qu’ils hébergent 
 
c) Les procédés de lutte contre les vecteurs 
 
1. Dératisation : cette méthode recourt aux moyens :  
 
- Mécanique : piège-rat, bouchage des trous 
- Chimique : D.D.T, Indocide , Anticoagulant 
- Biologique : chat 
 
2. Desinféctation.  
 
S’exerce sur les matières telles que les urines, les fèces, les crachats et les autres objets qui ont fait en recouvrant aux moyens tels que : 
- Les agents physiques :  
* chaleur : - flambage 
- ébullition 
- rayons ultra violets 
* lumière 
- Les agents chimiques : solutions, gaz 
 
N.B : Cette méthode est plus utilisée pour les mouches, moustiques, puces, poux et les punaises. 
 
3. Débroussaillement 
 
Qui détruit l’habitat des vecteurs en général. 
 
4. Usage de produits répulsifs : utilisés surtout pour les moustiques. 
 
 
3.3.8 LES ANIMAUX, LES INSECTES ET LA SANTE 
 
a) Utilité des animaux à l’homme. 
 
- Alimentation 
- Habillement 
- Transport 
- Expérimentation 
- Agriculture 
- Sport 
 
 
 
 
b) La Nuisance des animaux et insectes à la santé 
 
Les animaux et les insectes nuisent à la santé au moment ou ils agissent comme : 
- vecteur 
- réservoir de virus 
- hôte intermédiaire 
- parasites. 
 
 
 
 
 
 
 Objectif général : 
 
A la fin de ce module ,l’apprenant doit être capable de participer aux séances de l’éducation pour la santé. 
 
 Objectifs spécifiques : 
 
Au fur et à mesure de la progression ,l’apprenant doit être capable de  
- Définir quelques concepts liés à l’EPS. 
- Enoncer le but de l’E 
- Identifier le fondement de l’EP 
- Indiquer la place et l’importance de l’EPS 
- Enumérer les avantages et les difficultés 
- Identifier les responsables et les récepteurs de l’EPS 
- Décrire la méthode d’enquête 
- Distinguer les techniques de l’EPS 
- Identifier les auxiliaires en EPS 
- Enoncer les difficultés, les obstacles en EPS 
- Décrire la leçon type en EPS 
- Expliquer les principes pédagogiques à observer 
- Poser le diagnostic communautaire. 
 
4.1. Quelques définitions. 
 
- Education :  
C’est l’action de développer les forces physiques, intellectuelles et morales d’une personne afin qu’elle puisse agir. 
 
- Instruction :  
C’est le fait de donner des connaissances. Les connaissances sont transmises sous forme d’information. Lorsque l’information aller est suivie par une information retour au niveau de l’émetteur. 
 
- Information : 
Lorsque l’information de l’émetteur n’est pas suivie d’une information retour = donner le message 
 
- Education pour la santé  
C’est l’ensemble des règles et des principes en vue d’obtenir les habitudes favorables au maintien, à la restauration et à l’administration de la santé. 
 
- Motif : ce qui porte à agir 
- Volonté :c’est l’intention d’agir. 
 
4.2. Les buts de l’éducation pour la santé 
 
- Obtenir de l’individu, famille ou de la communauté un changement de comportement. 
- Donner des connaissances nécessaires à la population 
- Motiver la communauté (convaincre). 
 
4.3. Le Fondement de l’EPS  
 
a) La Psychologie 
 
Elle permet de comprendre les éléments qui permettent à un individu de changer. Cette science étudie les phénomènes de l’esprit, de la pensée. 
 
b) La Pédagogie 
 
Celle-ci est l’art d’instruire et d’éduquer. Elle permet de choisir la méthode d’enseignement adapter. Le plus souvent, il y a deux méthodes qui sont plus utilisées : 
- Méthode expositive : 
 
Dans celle-ci l’éducateur parle et les autres écoutent. Cette méthode n’est pas à encourager lors de l’E.P.S parce que l’éducateur paraît connaître tout et les autres rien du tout. 
 
- Méthode interrogative :  
 
La population est considérée connaître quelque chose, raison pour laquelle il y a échange par questions-réponses. 
 
c) Ethnologie 
 
Elle permet de connaître les caractéristiques de la population c’est à dire la tribu, coutume, croyance, habitudes et les interdits. 
 
d) Sociologie 
 
Elle permet de connaître le groupe et son organisation, c’est à partir des faits sociaux qu’on arrive à établir les rapports avec les autres. 
 
 
 
 
4.4. Place et importance de l’E.P.S. 
 
Elle nécessaire pour étendre la médecine préventive à toute la population et la rendre efficace par la participation de celle-ci. 
 
4.5. Les difficultés rencontrées lors de l’E.P.S. 
 
- Manque des gens convertis pour le faire 
- Les problèmes culturels : manière de pensée, difficulté de parler. 
- Manque des connaissances approfondies sur la tradition, façon d’agir, croyance. 
- Incompréhension. 
- Orgueil 
 
4.6. Les responsables de l’E.P.S 
 
- Les spécialistes 
- Les auxiliaires : enseignants, techniciens de santé, éducateurs occasionnels, dirigeants des groupes. Bref ,les faiseurs d’opinion 
 
4.7. Les récepteurs de l’E.P.S. 
 
- L’individu et sa famille 
- Les différentes collectivités 
 
4.8. Méthode d’enquête 
 
a) Définition 
 
C’est une méthode qui étudie les conditions de vie et des habitudes de la population. 
 
b) Les étapes de la méthode d’enquête 
 
1. Contacter les personnes clefs : notables, chefs coutumiers, religieux, politique 
 
2. Relever les données statistiques. Ceci est possible en utilisant les techniques suivantes : 
- L’interrogatoire sous forme d’interview. 
- Observation ou inspection direct et indirecte 
 
3. Fixer les objectifs c’est à dire ce que les gens veulent voir se réaliser. 
 
4. Choisir les priorités : 
Les critères ci-après doivent permettre de dire que tel problème est prioritaire : fréquence, gravité, perception, vulnérabilité, chance de réussir. 
 
5. Identifier les besoins ressentis et ressentis. 
 
6. Elaboration et exécution du programme. Pour concrétiser ceci, les étapes ci-après sont exigées :  
 
• Conscientisait de la population 
• Information technique 
• Stimulation de l’action 
• Prise de décision avec la population 
• Passation à l’action 
• Evaluation : celle-ci peut être immédiate ou tardive pour mesurer l’efficacité ou l’impact. 
 
4.9. Les techniques de l’E.P.S 
 
Pour communiquer le message de santé, on recourt aux méthodes et certains moyens. Les succès d’un message dépend de la capacité de combiner une variété de méthodes. 
Les conditions préalables d’une communication efficace : 
- Choix du bon moment : toujours aux heures du repos de la catégorie concernée. 
- Choix du lieu propice : endroit pratique pour eux. 
- Faire participer les gens ; 
- Bien préparer le matériel. 
- Poser des questions. 
 
Les éléments constitutifs d’une communication :  
- S = source d’information ou émetteur ; 
- M = message ou contenu de l’information ; 
- C = circuit ou canal ; 
- R = récepteur ; 
- F = feed back ou rétro information 
 
Le support essentiel du message de la santé est la parole. 
a) Dialogue individuel 
b) Discussion en groupe 
c) Pièce de théâtre 
d) Chanson 
e) Causerie 
f) Démonstration 
g) Histoire 
h) Proverbes 
 
 
4.10. Les auxiliaires en E.P.S. 
 
a) Moyens à diffusion large (audiovisuels) 
- Radio 
- Télévision 
- Cassettes 
- Imprimés 
 
b) Moyens à diffusion restreinte (audiovisuels) 
- Leçon 
- Affiche 
- Film 
- Entretien 
- Moyen local ou traditionnel 
4.11. Les obstacles ou erreurs à éviter à 1’E.P.S.  
 
1. Attitude d’intellectuelle : considéré la population inférieure à nous, une façon de mépriser celle-ci. 
2. Attitude trop technique : c’est une tendance à penser que les problèmes de santé sont purement techniques. 
3. Attitude trop critique : consiste à rejeter sans réserve les désordres, les habitudes malsaines c’est à dire critiquer facilement. 
4. Attitude d’impatience : changer une habitude ne se fait pas en un jour, n’est pas se décourager. 
5. Attitude d’organisation : consiste à prendre l’initiative de tout faire pour avoir un programme efficace. 
6. Inertie traditionnelle : la mentalité traditionnelle craigne toutes les nouveautés. 
7. Esprit fatalisme : élément traditionnel qui fait obstacle à notre éducation, rien ne peut changer. 
 
4.12. Leçon Type en E.P.S. ( Organisation d’une séance)  
 
4.12.1. La préparation de l’éducateur 
 
Elle consiste à : Faire le choix du sujet : 
- Déterminer les objectifs 
- Connaître l’auditoire (pas trop grand) 
- Faire le choix de la technique 
- Prévoir tous les matériels nécessaires 
 
4.12.2. Exposé 
 
Celui-ci doit respecter le temps moyen où une personne tient à son attention. La moyenne est de 15 minutes. 
En plus, les préalables d’une communication doivent être aussi respectés. (voir précédent) 
 
Le respect des principes généraux lors de l’exposé fait à l’E.P.S : 
- N’impose pas des solutions 
- Propose les solutions 
- Intègre les valeurs locales 
- Traite le public avec respect 
- Ne présente pas les principes douteux 
- Utilisé le langage accessible au public 
- Utiliser les matériels adaptés 
 
4.12.3. Dialogue 
 
C’est l’échange entre l’éducateur et le public par le style de jeu questions-réponses sur le sujet. 
 
4.12.4. Le Résumé 
 
Celui-ci reprend les idées principales et insiste sur la conclusion et l’application du principe proposé.  
4.13. Quelques principes pédagogiques à observer 
- L’éducateur ne doit proposer à la population que des actions possibles, facile à justifier 
- Il ne doit susciter que des changements faciles à accepter en tenant compte des coutumes et des traditions 
- Il doit intégrer les valeurs positives et favorables du milieu 
- Il doit traiter le public avec respect 
- Il doit laisser au public l’impression que celui-ci sait déjà ce qu’on veut lui enseigner. 
- Il doit informer le public sans le heurter en allant du plus connu au moins connu 
- Il doit parler un langage accessible, précis simple et concret. 
 
4.14. Le diagnostic communautaire 
 
a) Définition : c’est la recherche d’une maladie ou d’un problème de la communauté et sa cause. 
b) Les éléments constitutifs du diagnostic communautaire 
 
Le diagnostic est constituer des éléments ci-après : 
- La fréquence de la maladie (problème). 
- Les conditions de vie et les habitudes favorisant la maladie. Ex. : approvisionnement en eau, condition alimentaire. 
 
c) Importance du diagnostic de la communauté 
 
- Permet à identifier les besoins réels de la population. 
- Fournit les données fiables qui permettent de lutter contre les maladies les plus importantes. 
 
d) Les Techniques 
 
1. Anamnèse : 
2. Examen clinique des habitudes de cette communauté pour rechercher certains signes tels que : 
 
- Ganglions 
- Grosse rate 
- Poids inférieur 
 
N.B : Il ne faut pas oublier l’examen de la communauté qui consiste à voir : Hygiènes des habitats, des installations sanitaires, les sources d’eau, les gîtes larvaires  
 
3. Examen de laboratoire 
 
- Selles 
- Crachats 
- Sang 
- Suc ganglionnaire 
- Urines. 
 
Les Références Bibliographiques 
 
1,Courtejoie et Cie ,( )Infirmier comment bâtir la santé , Kangu  
Mayumbe ,Rdc,694 pages 
 
2,Santé pour tous,(1995)Manuel du centre de santé ,vol III ,saint-  
Paul ,Kinshasa,168pages. 
 
3,O.M.S ,(1990),D’Alma Ata à l’an 2000,Geneve,174 pages. 
 
4.--------,(1990),L’éducation pour la santé dans l’optique de soins de santé  
primaires ,Genève,261 pages. 
 
5,--------,(1995),Manuel de l’équipe de santé,2ème édition ,saint Paul, 
France,828 pages.  
 
6,Rotsart et Cie,(1986),Santé meilleure source de progrès ,Kangu  
Mayumbe ,Rdc,271 pages 
 

 

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