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pharmaco.speciale

 
COURS DE PHARMACOLOGIE SPECIALE  
 
Ce cours en vrac soyez patient 
 
Les antalgiques 
Définition 

Médicaments capables de diminuer ou d’abolir la dou 
leur sans entraîner de perte de 
conscience. 
Hiérarchie d’utilisation 



ère 
intention 
: antalgique périphérique 


ème 
intention 
: antalgique centraux non narcotique 


ème 
intention 
: association antalgique périphérique et antalgiqu 
es centraux non 
narcotiques 


ème 
intention 
: antalgique centraux narcotique 
A. 
Les antalgiques centraux 
Ils inhibent bien la sensation corticale de la doul 
eur 
I. 
Les antalgiques narcotiques 
Pour les plus puissants ils ont la possibilité de d 
éclancher une pharmacodépendance, ils sont 
inscrits sur la liste des stupéfiants. 
1) 
La morphine 
C’est un alcaloïde de l’opium. 
a. 
Effets sur le système nerveux central 
Action antalgique 
: augmente le seuil de perception des sensations d 
ouloureuses 
Action psychique 
: entraîne un état euphorique et des hallucination 

Action sédative 
Dépression des centres respiratoires et toux 
Action sur l’œil 
: myosis (contraction de la pupille) 
Antidote de la morphine 
Narcan 
b. 
Effets périphériques 
Diminution du tonus des fibres musculaires intestin 
ales 
constipation 
c. 
Effets indésirables 
Constipation 
Pharmacodépendance 
Vertiges, somnolence, nausées 
Confusion mentale 
Dépression respiratoire (rare en thérapeutique) 
d. 
Contre-indications 
Insuffisance respiratoire 
Syndrome abdominale aigue avant diagnostic 
Enfants de moins de 6 mois 


e. 
Indication 
Douleurs aigue ou chronique intenses : compression 
nerveuse ou cancer 
f. 
Mode d’utilisation 
Voie d’administration et posologie varie selon la s 
évérité de la douleur : 
En sous cutanée ou en IV = 3 à 4 injection / jour 
Mais aussi IV, péridurale ou intra rachidienne lors 
de douleur aigue notamment post 
op, la morphine est le plus souvent administrée par 
IV de manière fractionnée : de 1 à 
3 mg / 10min jusqu'à obtention analgésique satisfai 
sante. 
Mode pour filtration : 
Si apparition d’un effet indésirable, le patient do 
it être sous surveillance continue. Il peut être 
fait appel à un traitement relais (5 à 10 mg en sc. 
/ 4 à h) ou à une analgésie auto contrôlée 
avec des bolus de 0.5 à 1 mg et comportant une péri 
ode réfractaire de 10 min. 
Analgésie auto contrôlée est réalisable dès 6 ans. 
La relation dose / efficacité (tolérance sont 
très variable d’un patient à l’autre). 
Pas de doses maximum tant que les effets sont maîtr 
isés. La morphine en IV : de 1 à 5mg/h 
est habituellement réservée à la réanimation. 
Par voie orale, la posologie est plus forte (à caus 
e d’une absorption intestinale moyenne). 
2) 
Les autres morphiniques 
Actions brèves : 

Actoskénon : 6 prises /24h (capsules) 
réaction rapide 

Sevkedol : 6 prises /24h (comprimés) 
Actions à libération prolongée : 

Moscontin 
: (comprimé) : 2 prises/J chez l’adulte et l’enfan 
t de plus de 6 
mois. Dosage existant : 10, 30, 60, 100, 200 mg. 

Sténan à libération prolongée 
: 2 prises/24h (granules) pré utiliser dans une 
sonde. 

Kapano 
l : 1 /24h réservé à l’adulte, dosage existant : 20 
, 50, 100 mg 

Sophidone 
: 2 prises / 24h 

Oxycontin 
(comprimé) : 2 /24h 

Fentanyl 
: (per cutané) libération très lente (72h). Pendan 
t les premières 72 
h, utiliser un morphinique d’action rapide. Il faut 
d’abord calculer les 
besoins analgésiques et morphiniques des 24 h précé 
dentes puis extrapoler 
les besoins en Fentanyl (tableau du Vidal). Remplac 
er patch après 72h en 
changeant de lieux à chaque fois. En cas de mauvais 
e efficacité, 
augmentation de la dose de 25 
μ 
m/h tout les 3 jours. Effets indésirables du 
Fentanyl : intolérance possible locale à l’adhésif, 
autres : même que les 
morphiniques. 
3) 
Les analogues – antagonistes de la morphine 
a. 
Fortal 
??? Morphine plus effets antagonistes. 
Les effets antalgiques sont plus faibles. Pouvoir d 
e créer une pharmacodépendance plus 
faible. Ne pas l’associer ou utiliser en relais mor 
phinique. (Diminution de leurs effets). En IM 
ou SC. 
b. 
Temgésic 

Plus puissant que la morphine. Risques de pharmacod 
épendance et de dépression respiratoire 
faible. 
c. 
Nubain 
Liste 1. Puissance d’action égale à celle de la mor 
phine. Utilisé en IV, SC et IM. 
II. 
Antalgiques non narcotiques 
Utiliser pour douleur moyenne, risque pharmaceutiqu 
e très faible. 
1) 
Association avec les antalgiques périphériques 
a. 
Di-antalvic 
Liste 1. Association morphinique non narcotique + p 
aracétamol. Effets indésirables : nausées, 
vomissements, a forte dose : somnolence, vertige, d 
ésorientation. Posologie : 6 gélules / jour 
ou 2 suppositoires. 
b. 
Tramadol – paracétamol 
???? 
c. 
Codéine – paracétamol 
Codéine = alcoïde opium 
Possède les caractéristiques voisines de la morphin 
e mais les effets indésirables sont réduits 
aux doses thérapeutiques. La codéine est utilisée s 
oit en association orale avec du paracétamol 
(liste 1) ou exorer (selon dose codéine). 
2) 
Antalgiques non narcotiques seuls 
Acupan 
: liste 1 

Effets indésirables 
: sédation, somnolence, sécheresse buccale, tachyc 
ardie, 
rétention urinaire. 

Contre indications 
: glaucome, adénome prostatique 
B. 
Les antalgiques périphériques 
Diminution de la sensibilité des terminaisons des f 
ibres nerveuses et stimulation de la douleur. 
1) 
Le paracétamol 
a. 
Action physiologique 
A la fois antalgique et antipyrétique 
b. 
Effets indésirables 
Rares allergies cutanées avec des boutons rouges, é 
rythèmes et urticaires. En cas 
d’intoxication (+ de 18 comprimés à 500 mg) risque 
de cytolyse hépatique irréversible. 
Antidote : acethyl cyteire (en IV) 
c. 
Contre indications 
Insuffisance hépato – cellulaire. 
d. 
Indications 
Douleur faible ou moyenne, céphalée, douleurs denta 
ires, douleurs des règles, douleur de 
l’appareil loco moteur, traumatisme bénin. 
e. 
Mode d’utilisation 
1 à 3 g/jour en 3 prises. Forme injectable : pergal 
gan (1g adulte). Voie parentérale 
action 
plus rapide mais pas plus intense. 
2) 
Idarac 
Uniquement antalgique 
Effets indésirables 
: allergies, urticaire, parfois érythème, oedème d 
e Quincke, 
lypotomie (tendance aux malaises), hypotension cola 
ctique (manque de pression dans 
les organes creux), dyspnée de type asmathique. 
Contre indication 
: hypersensibilité 
Indications 
: cf. paracétamol. 
3) 
Aspirine 
A dose moyenne : 2g/jour en capsules orales ou rect 
ales. Uniquement effet antalgique et 
antipyrétique. 
4) 
AINS 
Anti inflammatoire non stéroïdien utiliser en cas d 
e douleur rhumatismale et règles 
douloureuses 
5) 
Les associations avec un antispasmodique 
Association médicaments contre la douleur avec anti 
spasmodique. 
Aspect physiologique 
: antalgique et antispasmodique 
Effets indésirables 
: noramidopyrine : antécédent immuno – allergique 
imprévisible 
(de type agramyelocytose) parfois mortelle si angin 
e, ulcération, fièvre : arrêt du 
traitement et contrôle. Risque d’hypotension, de ta 
chycardie si injection trop rapide. 
Contre indication 
: ATCD agramyelocytose 
Indication 
: douleur viscéral (colique néphrétique). 

Les formes d'administration 
La voie orale 
La voie parentérale 
La voie transmuqueuse 
La voie percutanée 
La voie pulmonaire 
________________________________________ 
 
La voie orale 
La voie orale, aussi appelé per os, est la voie d'administration la plus simple et la plus utilisée. 
Le médicament absorbé par l'appareil digestif, est transformé dans le foie, puis passe dans la circulation sanguine pour arriver vers les organes où il exerce son action. 
Avantages 
• Administration facile. 
• Coût faible. 
Inconvénients 
• Risque d'altération par les sucs digestifs. 
• Risque de dégradation du foie : hépatotoxicité. 
• Irritation du tube digestif. 
• Impossibilité d'administration si trouble de la déglutition. 
• Délai avant l'apparition de l'effet. 
 
La voie parentérale 
La voie parentérale est l'administration la plus directe car elle évite le passage par le tube digestif. 
Les voies d'administration parentérale 
La voie intraveineuse 
• Injection en intraveineux directe ou en perfusion directe. 
• Voie d'urgence. 
• Rapidité des effets d'actions. 
• Précision et contrôle de la posologie. 
La voie sous-cutanée 
• Administration par une injection sous la peau au niveau de l'abdomen, de l'épaule ou de la cuisse. 
• Médicaments en solution aqueuse. 
• Effet retardé et progressif. 
La voie intramusculaire 
• Administration par une injection dans le quadrant supéro-externe de la fesse ou dans le muscle deltoïde. 
• Médicaments en solution aqueuse ou en suspensions huileuses. 
• Effet retardé et progressif. 
Avantages 
• Rapidité de l'effet, surtout par voie intraveineuse. 
• Pas de destruction par les sucs digestifs et arrivée directe dans le sang sans passer initialement par le foie. 
Inconvénients 
• Administration uniquement par une infirmière ou un médecin, sauf chez le patient diabétique pour l'injection d'insuline. 
• Risque de surdosage plus important que pour la voie orale. 
• Administration parfois douloureuse. 
• Risques infectieux liés à l'injection. 
 
La voie transmuqueuse 
La voie transmuqueuse permet une action localisée du médicament ou passage dans la circulation générale. 
La voie sublinguale 
• Médicament à laisser fondre, généralement sous la langue. 
• Pénétration directe du médicament dans la circulation sans passer par le foie. 
• Action rapide. 
La voie rectale 
• Suppositoires, lavements, pommades. 
• Soit effet local, soit passage dans la circulation et effet général. 
La voie vaginale 
• Ovules, comprimés, capsules. 
• Action locale sur la muqueuse vaginale. 
La voie nasale 
• Solutions en spray, poudres, pommades. 
• Action locale pour les infections otho-rhino-laryngologique. 
La voie oculaire 
• Collyres, pommades, inserts. 
• Action locale. 
 
La voie percutanée 
• Pommades, lotions, crèmes, timbres, patch. 
• Action locale ou générale si le produit traverse la barrière cutanée et pénètre dans la circulation sanguine. 
• Libération progressive et longue durée d'action. 
 
La voie pulmonaire 
• Aérosols. 
• Effet local ou général après passage dans la circulation (effet rapide). 
Les antalgiques 
Tableau des antalgiques 
Définition 
 
Le palier 1 : les antalgiques non opiacés 
Le palier 2 : les antalgiques opioïdes faibles 
Le palier 3 : les antalgiques opioïdes 
________________________________________ 
 
Les antalgiques 
Les antalgiques non opiacés : Palier 1 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Paracétamol Efferalgan Dolipran 
Dafalgan Perfalgan 
 
Aspirine Aspégic Kardegic 
Aspirine  
 
Ibuprofène Advil Nurofen 
Nureflex  
 
Kétoprofène Profénid  
 
Néfopam Acupan  
 
Les antalgiques opioïdes faibles : Palier 2 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Codéine Codenfan  
 
Codéine + Paracétamol Codoliprane Efferalgan-codéine 
Dafalgan-codéine  
 
Dextropropoxyphène associé Dialgirex Di-Antalvic 
Propofan  
 
Tramadol Contramal Topalgic 
 
Tramadol + Paracétamol Ixprim Zaldiar 
 
Les antalgiques opioïdes : Palier 3 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Morphine Actiskénan Moscontin LP 
Morphine Skénan LP 
 
Fentanyl Durogésic  
 
Oxycodone Oxycontin LP Oxynorm 
 
Buprénorphine Temgésic  
 
Nalbuphine Nubain  
 
 
________________________________________ 
 
Définition 
Les antalgiques sont les médicaments de la douleur, leur utilisation s'effectue selon trois paliers de prescription en fonction de l'intensité de la douleur. 
• Palier 1 : traitement des douleurs de faible intensité : 
• Paracétamol. 
• Salicylés. 
• Anti-Inflammatoire Non Stéroïdien : AINS. 
• Néfopam. 
• Palier 2 : traitement des douleurs légères à modérées : 
• Codéine. 
• Dextropropoxyphène. 
• Tramadol. 
• Palier 3 : traitement des douleurs très intenses ou résistantes aux autres antalgiques : 
• Morphine. 
• Fentanyl. 
• Dérivé de la morphine. 
 
Le palier 1 : les antalgiques non opiacés 
Paracétamol 
• Propriétés :  
• Analgésique. 
• Antipyrétique. 
• Contre-indications :  
• Insuffisance hépatique, allergie connue au paracétamol. 
• Effets secondaires :  
• Rares allergies : éruptions cutanées, thrombopénies. 
• Hépatotoxicité en cas de surdosage (> 4g/j chez l'adulte, > 80mg/kg/j chez l'enfant). 
• Conseils : espacer les prises de 6 heures (4 heures minimum et 8 heures en cas d'insuffisance rénale sévère). 
Salicylés 
• Propriétés :  
• Analgésique. 
• Antipyrétique. 
• Anti-inflammatoire à forte doses : 3 à 6 g chez l'adulte et 80 à 100 mg chez l'enfant. 
• Antiagrégant plaquettaire à faibles doses : 75 à 325 mg/j chez l'adulte. 
• Contre-indications :  
• Allergie connue. 
• Ulcère gastrique. 
• Risque hémorragique. 
• Effets secondaires :  
• Réactions allergiques : éruptions cutanées, asthme, choc anaphylactique. 
• Troubles digestifs : gastralgies, hémorragie digestive. 
• Hémorragie. 
• Conseils : espacer les prises de 6 heures (4 heures minimum et 8 heures en cas d'insuffisance rénale sévère). 
Anti-inflammatoire non stéroïdiens : AINS 
• Propriétés :  
• Analgésique. 
• Antipyrétique. 
• Anti-inflammatoire à forte doses : 3 à 6 g chez l'adulte et 80 à 100 mg chez l'enfant. 
• Contre-indications :  
• Allergie connue. 
• Ulcère gastro-duodénal. 
• Insuffisance hépatique et rénales sévères. 
• Effets secondaires :  
• Réactions allergiques : éruptions cutanées, asthme, choc anaphylactique. 
• Troubles digestifs : ulcère gastro-duodénal, gastralgies, hémorragie digestive. 
• Vertiges, céphalées. 
Néfopam 
• Propriétés :  
• Analgésique. 
• Le néfopam est un analgésique central, dépourvu d'action morphinique, inscrit de ce fait au palier 1 de l'OMS, mais de puissance analgésique correspondant à des produits de palier 2. 
• Antalgique non morphinique d'action centrale : activité antalgique comparable à celle de 10 mg de morphine en intramusculaire.  
• Contre-indications :  
• Allergie connue. 
• Convulsion et antécédents de convulsions. 
• Glaucome. 
• Adénome de la prostate. 
• Enfant de moins de 15 ans. 
• Effets secondaires :  
• Sueurs, somnolence. 
• Rares : vomissements, tachycardie, palpitations, vertiges, sécheresse buccale, rétention urinaire, excitabilité, irritabilité. 
 
Le palier 2 : les antalgiques opioïdes faibles 
Codéine 
• Propriétés :  
• Antalgique morphinique faible. 
• Faible effet dépresseur respiratoire. 
• Contre-indications : 
• Allergies. 
• Asthme, insuffisance respiratoire. 
• Insuffisance hépatique ou rénales sévères. 
• Effets secondaires :  
• Réactions cutanées allergiques. 
• Constipation, nausées, vomissements. 
• Bronchospasme. 
• Conseils : éviter toute utilisation prolongée à fortes doses : risque de dépendance. 
Dextropropoxyphène associé 
• Propriétés :  
• Antalgique morphinique faible. 
• Toujours associé au paracétamol. 
• Contre-indications :  
• Allergie connue. 
• Insuffisance hépatique ou rénales sévères. 
• Effets secondaires :  
• Nausées, vomissements, constipation. 
• Céphalées, somnolence, euphorie. 
• Rarement : hypoglycémie, réactions cutanées allergiques, hépatites. 
• Conseils : éviter toute utilisation prolongée à fortes doses : risque de dépendance. 
Tramadol 
• Propriétés :  
• Antalgique morphinique faible. 
• Effet dépresseur respiratoire et toxicomanogène plus faible que ceux de la morphine. 
• Contre-indications :  
• Allergie connue. 
• Insuffisance respiratoire sévère. 
• Insuffisance hépatique. 
• Epilepsie non contrôlée. 
• Intoxication alcoolique. 
• Effets secondaires :  
• Etourdissements. 
• Nausées, vomissements, constipation. 
• Céphalées, somnolence. 
• Rarement : confusions, hallucinations, douleurs abdominales, dépression respiratoire, réactions allergiques, convulsions. 
• Conseils :  
• Eviter toute utilisation prolongée à fortes doses : risque de dépendance. 
• Par voie intraveineuse : surveillance médicale stricte : risque d'hypotension, détresse respiratoire, choc anaphylactique. 
 
Le palier 3 : les antalgiques opioïdes 
Les vrais morphiniques 
Morphine 
• Propriétés :  
• Analgésique majeur de référence ayant un effet dose-dépendant et sans plafonnement de l'action antalgique. 
• Il n'existe pas de dose maximale : la dose peut être augmentée jusqu'à l'obtention d'un effet satisfaisant si les effets secondaires restent contrôlables. 
Action Orale à action rapide Orale à action prolongée Injectable 
Délai d'action 20 à 60 min 1 à 3 h IV : 10 à 20 min 
Durée d'action 4 à 5 h 12 à 24 g SC : 45 à 90 min 
• Contre-indications : 
• Insuffisance respiratoire. 
• Traumatisme crânien. 
• Etats convulsifs, intoxication éthylique, délirium tremens. 
• Allergies. 
• Insuffisance hépatique sévères. 
• Effets secondaires :  
• Respiration : dyspnée. 
• Circulation : hypotension orthostatique. 
• Neurologie : sédation, confusion mentale, vertiges, hallucinations et excitations. 
• Digestif : constipation, nausées, vomissements. 
• Urinaire : rétention urinaire. 
• Signe de surdosage : dépression respiratoire, myosis, hypotension, hypothermie. 
• Antidote : la naloxone : Narcan® 
 
Fentanyl 
• Propriétés :  
• Morphinique de synthèse ayant une action antalgique 100 fois plus puissante que la morphine. 
• Contre-indications :  
• Allergie connue. 
• Dépression respiratoire sévère. 
• Effets secondaires :  
• Respiration : dyspnée. 
• Circulation : hypotension orthostatique. 
• Neurologie : sédation, confusion mentale, vertiges, hallucinations et excitations. 
• Digestif : constipation, nausées, vomissements. 
• Urinaire : rétention urinaire. 
• Signe de surdosage : dépression respiratoire, myosis, hypotension, hypothermie. 
Oxycodone 
• Propriétés :  
• Dérivés de la codéine ayant une action antalgique identique à celle de la morphine. 
• Contre-indications :  
• Allergie connue. 
• Insuffisance respiratoire sévère. 
• Insuffisance hépatique sévère. 
• Effets secondaires :  
• Respiration : dyspnée. 
• Circulation : hypotension orthostatique. 
• Neurologie : sédation, confusion mentale, vertiges, hallucinations et excitations. 
• Digestif : constipation, nausées, vomissements. 
• Urinaire : rétention urinaire. 
• Signe de surdosage : dépression respiratoire, myosis, hypotension, hypothermie. 
 
Les agonistes/antagonistes de la morphine 
Buprénorphine 
• Propriétés :  
• Analgésique morphinique ayant une action plus longue que la morphine mais un effet plafond au-delà de 1 mg par voie sublinguale et 0,6 mg par voie injectable. 
• Contre-indications :  
• Allergie connue. 
• Insuffisance respiratoire sévère. 
• Insuffisance hépatique grave. 
• Intoxication alcoolique. 
• Effets secondaires : 
• Nausées, vomissements, constipation. 
• Somnolence. 
Nalbuphine 
• Propriétés :  
• Analgésique morphinique ayant une action antalgique identique à celle de la morphine mais un effet plafond au-delà de 30 mg. 
• Contre-indications :  
• Allergie connue. 
• Syndrome douloureux abdominal de cause inconnue. 
• Effets secondaires : 
• Nausées, vomissements, constipation. 
• Somnolence, vertiges, céphalées. 
 
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens : AINS 
Tableau des anti-inflammatoires non stéroïdiens 
 
Anti-inflammatoires non stéroïdiens 
________________________________________ 
 
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens : AINS 
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Ibuprofène Advil Nurofen 
Nureflex  
 
Kétoprofène Profénid Kétum 
Bi-Profénid  
 
Acide niflunimique Nifluril  
 
Diclofénac Flector Voltarène 
 
Flurbiprofène Cébutid  
 
 
________________________________________ 
 
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens 
Propriétés 
• Anti-inflammatoire. 
• Antalgique. 
• Antipyrétique. 
Indications 
• Inflammations d'origine rhumatismales et ostéo-articulaires. 
• Douleurs diverses. 
• Hyperthermie. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Ulcère gastro-duodénal. 
• Insuffisance hépatique ou rénale. 
Effets secondaires 
• Troubles digestifs : ulcère d'estomac, douleurs épigastriques, brûlures d'estomac, hémorragie digestive. 
• Réactions allergiques : éruptions cutanées, crise d'asthme, œdème de Quincke. 
• Signes neurosensoriels : céphalées, vertiges, insomnie, acouphène, troubles visuels. 
Les antiépileptiques 
Tableau des antiépileptiques 
 
Acide valproïque 
Barbituriques 
Benzodiazépines 
Carbamazépine  
Gabapentine  
________________________________________ 
 
Les antiépileptiques 
L'acide valproïque 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Acide valproïque Dépakine Valproate de sodium 
Dépakine Chrono  
 
Les barbituriques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Phénobarbital Gardénal Alepsal 
Aparoxal  
 
Primidone Mysoline  
 
Les benzodiazépines 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Diazépam Valium  
 
Clonazépam Rivotril  
 
Clobazam Urbanyl  
 
La carbamazépine 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Carbamazépine Tégrétol  
 
La gabapentine 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Gabapentine Neurontin  
 
 
________________________________________ 
 
L'acide valproïque 
Indication 
• Traitement de la crise épileptique. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Hépatite aiguë ou chronique. 
Effets secondaires 
• Syndrome parkinsonien. 
• Troubles digestifs. 
• Toxicité hépatique. 
Surveillances 
• Bilan hépatique :  
• Initiale 
• Dans les 6 premiers mois du traitement. 
• Dosage du taux thérapeutique :  
• 40 à 100 mg/l : normal. 
• 130 à 150 mg/l : toxicité. 
Conseils 
• Prise régulière. 
• Ne pas arrêter brutalement le traitement : risque de syndrome de sevrage. 
 
Les barbituriques 
Indication 
• Epilepsie. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Insuffisance respiratoire. 
• Porphyries. 
Effets secondaires 
• Somnolence. 
• Trouble de la coordination et de l'équilibre, vertiges, céphalées. 
• Troubles de l'humeur. 
• Douleur articulaire de l'épaule et de la main. 
• Eruptions cutanées. 
• Surdosage : coma avec hypotension et dépression respiratoire. 
• Anémie par carence en acide folique. 
Surveillances 
• Surveillance de l'hémoglobine :  
• 12 – 16 g/100 ml : normal. 
• Surveillance du taux thérapeutique :  
• 10 à 20 mg/l : normal. 
• > 30 mg/l : toxicité 
 
Les benzodiazépines 
Indication 
• Anticonvulsivant. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Insuffisance respiratoire, apnée du sommeil. 
• Insuffisance hépatique. 
• Myasthénie. 
Effets secondaires 
• Somnolence, difficultés de concentration, sensation d'ébriété. 
• Amnésie. 
• Hypotonie musculaire : risques de chutes. 
• Par voie intraveineuse : hypotension, dépression respiratoire, troubles de la conscience. 
• Antidote : flumazénil (Anexate®). 
Surveillance 
• Surveillance des effets secondaires. 
 
La carbamazépine 
Indication 
• Epilepsie. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Bloc auriculo-ventriculaire. 
• Porphyrie. 
• Prudence en cas de glaucome, d'adénome de la prostate, d'insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale. 
Effets secondaires 
• Somnolence. 
• Troubles de la coordination des mouvements : ataxie. 
• Vertiges. 
• Diplopie : vision double. 
• Troubles digestifs, sécheresse buccale. 
• Eruptions cutanées. 
• Toxicité hématologique. 
Surveillances 
• Bilan hépatique préalable et réguliers. 
• Bilan hématologie (NFS) préalable et réguliers. 
• Dosage du taux thérapeutique :  
• 4 à 12 mg/l : normal. 
• 12 à 15 mg/l : toxicité. 
Les antihypertenseurs 
Tableau des antihypertenseurs 
Définition 
 
Antihypertenseurs d'action centrale 
Diurétiques antihypertenseurs 
Bêtabloquants antihypertenseurs 
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion 
Antagonistes de l'angiotensine II 
Inhibiteurs calciques 
Vasodilatateurs 
________________________________________ 
 
Les antihypertenseurs 
Les antihypertenseurs d'action centrale 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Clonidine Catapressan  
 
Alphaméthyldopa Aldomet  
 
Moxonide Physiotens  
 
Les diurétiques antihypertenseurs 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Furosémide Lasilix  
 
Bumétamide Burinex  
 
Indapamide Fludex  
 
Spironolactone Aldactone  
 
Canrénone Soludactone  
 
Les bêtabloquants antihypertenseurs 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Aténolol Ténormine  
 
Acébutolol Sectral  
 
Bisoprolol Détensiel  
 
Propanolol Avlocardyl  
 
Métoprolol Lopressor Séloken 
 
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion : IEC 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Ramipril Triatec  
 
Enalapril Renitec  
 
Périndopril Coversyl  
 
Captopril Captolane Lopril 
 
Les antagonistes de l'angiotensine II 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Losartan Cozarr  
 
Valsartan Tareg  
 
Irbésartan Aprovel  
 
Les inhibiteurs calciques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Nicardipine Loxen  
 
Amlodipine Amlor  
 
Félodipine Flodil LP  
 
Diltiazem Mono-Tildiem  
 
Nifédipine Adalate LP  
 
Les vasodilatateurs 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Urapidil Eupressyl Médiatensyl 
 
Dihydralazine Népressol  
 
Minoxidil Lonoten  
 
Buflomédil Fonzylane  
 
 
________________________________________ 
 
Définition 
Le traitement antihypertenseur doit être associé à des conseils hygiéno-diététiques : perte de poids, arrêt du tabac, diminution de la consommation d'alcool, maintien d'un exercice physique régulier. 
 
Les antihypertenseurs d'action centrale 
Mode d'action 
Stimulation des récepteurs cérébraux alpha-2 du système sympathique, ce qui entraîne une baisse du tonus sympathique périphérique et donc de la pression artérielle. 
Indication 
• Hypertension artérielle. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Insuffisance rénale. 
Effets secondaires 
• Hypotension et bradycardie : surdosage. 
• Sécheresse buccale. 
• Somnolence, asthénie. 
• Troubles digestifs : nausées, constipation. 
Surveillances 
• Surveillance quotidienne de la pression artérielle. 
• Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement. 
 
Les diurétiques antihypertenseurs 
Mode d'action 
• Action antihypertenseur par une déplétion de sodium. 
Indication 
• Hypertension artérielle. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Contre-indications des diurétiques hypokaliémiants. 
• Obstacle sur les voies urinaires. 
• Troubles hydro-électrolytiques non corrigés : hyponatrémie, hypokaliémie. 
• Contre-indications des diurétiques épargneurs de potassium  
• Hyperkaliémie. 
• Insuffisance rénale, hépatique. 
Effets secondaires 
• Effets secondaires des diurétiques hypokaliémiants : 
• Hyponatrémie, déshydratation, hypovolémie avec hypotension orthostatique. 
• Hypokaliémie. 
• Crise de goutte : élévation de l'uricémie 
• Effets secondaires des diurétiques épargneurs de potassium : 
• Hyperkaliémie. 
• Troubles digestifs. 
Surveillances 
• Surveillance du ionogramme :  
• Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal. 
• Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal. 
• Augmentation de la diurèse. 
• Surveillance quotidienne de la pression artérielle. 
• Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement. 
 
Les bêtabloquants antihypertenseurs 
Indication 
• Hypertension artérielle. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Asthme et broncho-pneumopathie chronique obstructive. 
• Insuffisance cardiaque non contrôlée par traitement. 
• Hypotension. 
• Bloc auriculo-ventriculaire. 
Effets secondaires 
• Bradycardie. 
• Asthénie, insomnie. 
• Troubles digestifs. 
Surveillances 
• Surveillance quotidienne de la pression artérielle. 
• Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement. 
 
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion : IEC 
Mode d'action 
Action de vasodilatation artérielle et de diminution de rétention hydro-sodée par inhibition de l'enzyme de conversion qui permet la synthèse de l'angiotensine II. 
Indication 
• Hypertension artérielle. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Antécédent d'œdème de Quincke. 
• Association au potassium, aux sels désodés au potassium et aux diurétiques hyperkaliémiants. 
Effets secondaires 
• Hypotension brutale. 
• Troubles digestifs : nausées, vomissements, diarrhées. 
• Céphalées, asthénie. 
• Crampes musculaires. 
Surveillances 
• Surveillance biologique : NFS, créatinémie, kaliémie, transaminases. 
• Surveillance quotidienne de la pression artérielle. 
• Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement. 
 
Les antagonistes de l'angiotensine II 
Indication 
• Hypertension artérielle. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Insuffisance rénale, hépatique 
• Association au potassium, diurétiques hyperkaliémiants, inhibiteurs de l'enzyme de conversion, lithium. 
Effets secondaires 
• Hypotension brutale en cas de déficit en eau et en sodium préexistant. 
• Hypotension orthostatique. 
Surveillances 
• Surveillance biologique : créatinémie, kaliémie. 
• Surveillance quotidienne de la pression artérielle. 
• Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement. 
 
Les inhibiteurs calciques 
Mode d'action 
Action de dilatation des artères et de diminution des contractions myocardiques en inhibant l'entrée du calcium (indispensable à la contraction musculaire) dans les cellules myocardiques et les cellules musculaires lisses des parois artérielles. 
Indication 
• Hypertension artérielle. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Troubles de la conduction cardiaque : bloc auriculo-ventriculaire. 
• Insuffisance cardiaque. 
• Hypotension artérielle. 
• Association aux antiarythmiques. 
Effets secondaires 
• Bradycardie, hypotension et troubles de la conduction cardiaque. 
• Céphalées. 
• Oedèmes des membres inférieurs. 
 
Les vasodilatateurs 
Mode d'action 
Blocage des récepteurs alpha-1 sympathiques périphériques, ce qui entraîne une vasodilatation des artérioles et des veinules et donc une baisse de la pression artérielle. 
Indication 
• Hypertension artérielle lors d'une association avec un diurétique. 
• Pour le Fonzylane® : manifestations douloureuses des artériopathies en poussée ischémique en attente du traitement chirurgical ou en cas d'impossibilité de celui-ci. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Œdème. 
Effets secondaires 
• Hypotension avec rétention hydro-sodée. 
• Nausées, vomissements, sueurs, céphalées. 
Les antiépileptiques 
Tableau des antiépileptiques 
 
Acide valproïque 
Barbituriques 
Benzodiazépines 
Carbamazépine  
Gabapentine  
________________________________________ 
 
Les antiépileptiques 
L'acide valproïque 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Acide valproïque Dépakine Valproate de sodium 
Dépakine Chrono  
 
Les barbituriques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Phénobarbital Gardénal Alepsal 
Aparoxal  
 
Primidone Mysoline  
 
Les benzodiazépines 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Diazépam Valium  
 
Clonazépam Rivotril  
 
Clobazam Urbanyl  
 
La carbamazépine 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Carbamazépine Tégrétol  
 
La gabapentine 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Gabapentine Neurontin  
 
 
________________________________________ 
 
L'acide valproïque 
Indication 
• Traitement de la crise épileptique. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Hépatite aiguë ou chronique. 
Effets secondaires 
• Syndrome parkinsonien. 
• Troubles digestifs. 
• Toxicité hépatique. 
Surveillances 
• Bilan hépatique :  
• Initiale 
• Dans les 6 premiers mois du traitement. 
• Dosage du taux thérapeutique :  
• 40 à 100 mg/l : normal. 
• 130 à 150 mg/l : toxicité. 
Conseils 
• Prise régulière. 
• Ne pas arrêter brutalement le traitement : risque de syndrome de sevrage. 
 
Les barbituriques 
Indication 
• Epilepsie. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Insuffisance respiratoire. 
• Porphyries. 
Effets secondaires 
• Somnolence. 
• Trouble de la coordination et de l'équilibre, vertiges, céphalées. 
• Troubles de l'humeur. 
• Douleur articulaire de l'épaule et de la main. 
• Eruptions cutanées. 
• Surdosage : coma avec hypotension et dépression respiratoire. 
• Anémie par carence en acide folique. 
Surveillances 
• Surveillance de l'hémoglobine :  
• 12 – 16 g/100 ml : normal. 
• Surveillance du taux thérapeutique :  
• 10 à 20 mg/l : normal. 
• > 30 mg/l : toxicité 
 
Les benzodiazépines 
Indication 
• Anticonvulsivant. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Insuffisance respiratoire, apnée du sommeil. 
• Insuffisance hépatique. 
• Myasthénie. 
Effets secondaires 
• Somnolence, difficultés de concentration, sensation d'ébriété. 
• Amnésie. 
• Hypotonie musculaire : risques de chutes. 
• Par voie intraveineuse : hypotension, dépression respiratoire, troubles de la conscience. 
• Antidote : flumazénil (Anexate®). 
Surveillance 
• Surveillance des effets secondaires. 
 
La carbamazépine 
Indication 
• Epilepsie. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Bloc auriculo-ventriculaire. 
• Porphyrie. 
• Prudence en cas de glaucome, d'adénome de la prostate, d'insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale. 
Effets secondaires 
• Somnolence. 
• Troubles de la coordination des mouvements : ataxie. 
• Vertiges. 
• Diplopie : vision double. 
• Troubles digestifs, sécheresse buccale. 
• Eruptions cutanées. 
• Toxicité hématologique. 
Surveillances 
• Bilan hépatique préalable et réguliers. 
• Bilan hématologie (NFS) préalable et réguliers. 
• Dosage du taux thérapeutique :  
• 4 à 12 mg/l : normal. 
• 12 à 15 mg/l : toxicité. 
 
La gabapentine 
Indication 
• Epilepsie. 
Contre-indication 
• Allergie connue. 
Effets secondaires 
• Augmentation du nombre de crises en début de traitement. 
• Somnolence. 
• Troubles de la coordination des mouvements : ataxie. 
• Vertiges, céphalées. 
• Troubles digestifs. 
 
Les bêtabloquants 
Tableau des bêtabloquants 
 
Bêtabloquants 
________________________________________ 
 
Les bêtabloquants 
Les bêtabloquants 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Aténolol Ténormine  
 
Acébutolol Sectral  
 
Bisoprolol Détensiel Soprol 
Cardensiel  
 
Propanolol Avlocardyl  
 
Métoprolol Lopressor Séloken 
 
Esmolol Brévibloc  
 
 
________________________________________ 
 
Les bêtabloquants 
Mode d'action 
Action par blocage des récepteurs bêta du système sympathique au niveau du cœur, des vaisseaux et des bronches :  
• Sur les récepteurs bêta-1 (cardiaques) :  
• Bradycardie par diminution de la fréquence et de la conduction cardiaque. 
• Hypotension par diminution de la contractilité cardiaque. 
• Sur les récepteurs bêta-2 (extra-cardiaques) :  
• Vasoconstriction. 
• Bronchoconstriction. 
• Hypoglycémie. 
Indications 
• Hypertension artérielle. 
• Prévention des crises d'angor 
• Traitement de l'infarctus du myocarde. 
• Réduction ou prévention des troubles du rythmes. 
• Tremblements. 
• Prévention des hémorragies digestives par rupture des varices œsophagiennes. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Asthme et broncho-pneumopathie chronique obstructive. 
• Insuffisance cardiaque non contrôlée par traitement. 
• Hypotension. 
• Bloc auriculo-ventriculaire. 
Effets secondaires 
• Bradycardie. 
• Asthénie, insomnie. 
• Troubles digestifs. 
• Rares : bradycardie, hypotension, crise d'asthme, insuffisance cardiaque. 
Surveillances 
• Surveillance régulière par électrocardiogramme. 
• Prise des paramètres : pression artérielle, pulsation. 
 
Les glucocorticoïdes 
Tableau des glucocorticoïdes 
 
Glucocorticoïdes 
________________________________________ 
 
Les glucocorticoïdes 
Les glucocorticoïdes par voie générale 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Bétaméthasone Betnésol Célestène 
 
Méthylprednisolone Médrol Solumédrol 
 
Prednisolone Solupred Hydrocortancyl 
 
Prednisone Cortancyl  
 
Dexaméthasone Dexaméthasone  
 
Hydrocortisone Hydrocortisone  
 
Les glucocorticoïdes par voie inhalée 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Béclométasone Bécotide  
 
Budésonide Pulmicort  
 
Fluticasone + Salmétérol Sérétide Symbicort 
 
 
________________________________________ 
 
Les glucocorticoïdes 
Définition 
Les glucocorticoïdes ou anti-inflammatoire stéroïdiens sont des médicaments dérivés de la cortisone ou corticoïde de synthèse. 
Propriétés 
• Action anti-inflammatoire : 
• Réduction de la vasodilatation. 
• Réduction de l'œdème précoce. 
• Inhibition de la migration leucocytaire et de la phagocytose. 
• Effet immunosupresseur. 
• Action hyperglycémiante. 
• Action d'accélération du métabolisme des protéines. 
• Rétention hydro-sodée. 
• Diminution de l'absorption intestinale du calcium : déminéralisation osseuse, ostéoporose. 
• Toxicité digestive : hypersécrétion d'acide chlorhydrique dans l'estomac, avec risque d'ulcère. 
• Effet euphorique : action sur le système nerveux central. 
Indications 
Par voie générale 
• Réaction inflammatoire. 
• Réaction allergique : urticaire, œdème de Quincke, états allergiques sévères, choc anaphylactique. 
• Affections respiratoires : asthme, insuffisance respiratoire, sarcoïdose. 
• Maladies auto-immunes : hépatite, lupus érythémateux. 
Par voie inhalée 
• Traitement de fond de l'asthme. 
• Broncho-pneumopathies chroniques obstructives spastiques. 
• Bronchites inflammatoires. 
Contre-indications 
• Pas de contre-indication pour une corticothérapie brève ou dans un but vital. 
• Allergie connue. 
• Ulcère gastro-duodénal. 
• Etats infectieux non contrôlés. 
• Etats psychotiques non contrôlés. 
• Maladies virales et tuberculose. 
• Diabète, hypercorticisme, insuffisance rénale. 
Effets secondaires 
Par voie générale 
• Troubles digestifs :  
• Ulcères gastro-duodénaux. 
• Constipation. 
• Perforations et hémorragies digestives. 
• Pancréatites. 
• Troubles hydroélectrolytiques : hypokaliémie, hypernatrémie, rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque. 
• Troubles métaboliques et endocriniens :  
• Hyperglycémie. 
• Syndrome de Cushing : hypercorticisme. 
• Insuffisance surrénalienne par atrophie corti-surrénalienne. 
• Arrêt de la croissance. 
• Irrégularité des règles. 
• Troubles musculo-squelettiques :  
• Fonte musculaire, myasthénie. 
• Ostéoporose. 
• Risque de fractures. 
• Troubles cutanés : 
• Retard de cicatrisation. 
• Hyperpilosité. 
• Acné, purpura. 
• Troubles neuropsychiques :  
• Euphorie. 
• Insomnie. 
• Excitation. 
• Troubles oculaires :  
• Glaucome. 
• Cataracte. 
Par voie inhalée 
• Candidoses oropharyngées. 
• Modification de la voix. 
• Possibilité de bronchospasme. 
Conseils 
• Régime alimentaire :  
• Hyposodé. 
• Hypoglycémique. 
• Hyperprotidique. 
• Apport de potassium. 
• Apport de calcium et vitamine D. 
• Prise du traitement au milieu du repas. 
• Pas d'arrêt brutal du traitement mais arrêt par palier pour favoriser une reprise progressive de l'activité des glandes surrénales (sauf pour un traitement de moins de 10 jours). 
• Rinçage de la bouche après inhalation. 
• Surveillance des effets secondaires. 
Les digitaliques 
Tableau des digitaliques 
 
Digitaliques 
________________________________________ 
 
Les digitaliques 
Les digitaliques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Trimétazide Vastarel  
 
 
________________________________________ 
 
Les digitaliques 
Mode d'action 
Les digitaliques améliorent le fonctionnement du cœur par les mécanismes suivants appelés la «Règle des 3 "R"»: 
• Renforcement des contractions du cœur : effet inotrope positif. 
• Ralentissement de la fréquence cardiaque : effet chronotrope négatif. 
• Régularisation du débit. 
Indications 
• Troubles du rythme auriculaire :  
• Fibrillation atriale. 
• Flutter atrial. 
• Insuffisance cardiaque. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Troubles de la conduction cardiaque. 
• Trouble du rythme ventriculaire : extrasystoles ventriculaires. 
• Cardiopathies obstructives. 
• Injection de calcium intraveineuse : risque d'arrêt cardiaque. 
Effets secondaires 
• Intoxication digitalique par surdosage avec des signes évocateurs : 
• Toubles digestifs : anorexie, nausées, vomissements. 
• Troubles neurosensoriels : vertiges, céphalées. 
• Troubles de la conduction et de l'excitabilité cardiaque. 
Surveillances 
• Surveillance biologique régulière : 
• Kaliémie. 
• Fonction rénale. 
• Fonction hépatique. 
• Surveillance de l'électrocardiogramme. 
• Dosage du taux toxique :  
• Digoxinémie > 3 ng/ml 
Les antiparkinsoniens 
Tableau des antiparkinsoniens 
 
Dopaminergiques 
Anticholinergiques 
________________________________________ 
 
Les antiparkinsoniens 
Les dopaminergiques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Lévodopa + bensérazide Modopar  
 
Lévodopa + carbidopa Sinémet  
 
Bromocriptine Bromo-Kin  
 
Les anticholinergiques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Trihexiphénidyle Artane Parkinane 
 
Tropatépine Lepticur  
 
 
________________________________________ 
 
Les dopaminergiques 
Mode d'action 
Action par augmentation des quantités de lévodopa disponibles au niveau du cerveau et donc diminution des troubles neurologiques de la maladie de Parkinson due à un déficit en lévodopa. 
La lévodopa est un précurseur de la dopamine. Il franchit la barrière hémato-encéphalique et provoque donc une élévation de la dopamine cérébrale ; favorise la récupération des impulsions principalement inhibitrices venant du locus niger et donc provoque une diminution de l'akinésie, de la rigidité musculaire et des tremblements 
Indication 
• Maladie de Parkinson. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Psychoses et confusion mentale. 
• Angor, troubles du rythme. 
• Insuffisance hépatique. 
Effets secondaires 
• Troubles digestifs : nausées, vomissements, anorexie, douleur épigastrique. 
• Troubles psychiques. 
 
Les anticholinergiques 
Mode d'action 
Action antagoniste de l'acétylcholine au niveau des terminaisons nerveuses dans le cerveau et donc diminution des tremblements de la maladie de Parkinson. 
Indication 
• Maladie de Parkinson. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Cardiopathies. 
• Adénome de la prostate. 
Effets secondaires 
• Sécheresse buccale. 
• Constipation, rétention urinaire. 
• Mydriase, crise de glaucome, troubles de la vue. 
• Tachycardie, palpitations. 
 
Les antispasmodiques 
Tableau des antispasmodiques 
 
Antispasmodiques anticholinergiques 
Antispasmodiques non anticholinergiques 
________________________________________ 
 
Les antispasmodiques 
Les antispasmodiques anticholinergiques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Atropine Atropine Lavoisier  
 
Scopolamine Scoburen  
 
Les antispasmodiques non anticholinergiques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Phloroglucinol Spasfon  
 
Trimébutine Débridat  
 
 
________________________________________ 
 
Les antispasmodiques anticholinergiques 
Indications 
• Spasmes digestifs douloureux. 
• Douleurs spasmodiques d'origine utérine. 
• Coliques hépatiques ou néphrétiques. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Adénome de la prostate. 
• Glaucome. 
Effets secondaires 
• Sécheresse buccale. 
• Constipation, rétention urinaire. 
• Mydriase, crise de glaucome, troubles de la vue. 
• Tachycardie, palpitations. 
 
Les antispasmodiques non anticholinergiques 
Indications 
• Spasmes digestifs douloureux. 
• Douleurs spasmodiques d'origine utérine. 
• Coliques hépatiques ou néphrétiques. 
Contre-indication 
• Allergie connue. 
Effets secondaires 
• Rare : épigastralgies, réactions cutanées allergiques. 
Les antispasmodiques 
Tableau des antispasmodiques 
 
Antispasmodiques anticholinergiques 
Antispasmodiques non anticholinergiques 
________________________________________ 
 
Les antispasmodiques 
Les antispasmodiques anticholinergiques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Atropine Atropine Lavoisier  
 
Scopolamine Scoburen  
 
Les antispasmodiques non anticholinergiques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Phloroglucinol Spasfon  
 
Trimébutine Débridat  
 
 
________________________________________ 
 
Les antispasmodiques anticholinergiques 
Indications 
• Spasmes digestifs douloureux. 
• Douleurs spasmodiques d'origine utérine. 
• Coliques hépatiques ou néphrétiques. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Adénome de la prostate. 
• Glaucome. 
Effets secondaires 
• Sécheresse buccale. 
• Constipation, rétention urinaire. 
• Mydriase, crise de glaucome, troubles de la vue. 
• Tachycardie, palpitations. 
 
Les antispasmodiques non anticholinergiques 
Indications 
• Spasmes digestifs douloureux. 
• Douleurs spasmodiques d'origine utérine. 
• Coliques hépatiques ou néphrétiques. 
Contre-indication 
• Allergie connue. 
Effets secondaires 
• Rare : épigastralgies, réactions cutanées allergiques. 
Les anti-ulcéreux 
Tableau des anti-ulcéreux 
 
Antihistaminiques H2 
Inhibiteurs de la pompe à protons 
________________________________________ 
 
Les anti-ulcéreux 
Les antihistaminiques H2 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Cimétidine Tagamet  
 
Ranitidine Azantac Raniplex 
 
Les inhibiteurs de la pompe à protons 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Esoméprazole Inexium  
 
Oméprazole Mopral  
 
Pantoprazole Inipomp  
 
Lansoprazole Lanzor  
 
 
________________________________________ 
 
Les antihistaminiques H2 
Mode d'action 
Action par inhibition de la sécrétion gastrique acide en bloquant les récepteurs H2 de l'histamine.  
Indications 
• Ulcère duodénal ou gastrique. 
• Oesophagite par reflux gastro-œsophagien. 
• Eradication de l'Helicobacter pylori en association avec double antibiothérapie pendant 7 jours. 
Contre-indication 
• Allergie connue. 
Effets secondaires 
• Céphalées. 
• Constipation. 
• Diarrhées, naussées. 
• Douleurs musculaires. 
 
Les inhibiteurs de la pompe à protons 
Mode d'action 
Action par réduction de la sécrétion acide gastrique en bloquant la sortie des ions H+ des cellules de la paroi de l'estomac. 
Indications 
• Ulcère duodénal ou gastrique. 
• Oesophagite par reflux gastro-œsophagien. 
• Eradication de l'Helicobacter pylori en association avec double antibiothérapie pendant 7 jours. 
Contre-indication 
• Allergie connue. 
Effets secondaires 
• Troubles digestifs : nausées, vomissements, douleurs abdominales, ballonnements, diarrhées. 
• Céphalées, vertiges. 
• Réactions cutanées allergiques. 
Les benzodiazépines 
Tableau des benzodiazépines 
 
Benzodiazépines 
________________________________________ 
 
Les benzodiazépines 
Les benzodiazépines hypnotiques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Lormétazépam Noctamide  
 
Zolpidem Stilnox  
 
Zopiclone Imovane  
 
Les benzodiazépines anxiolytiques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Alprazolam Xanax  
 
Lorazépam Témesta  
 
Oxazépam Séresta  
 
Prazépam Lysanxia  
 
Diazépam Valium  
 
Clobazam Urbanyl  
 
Méprobamate Equanil  
 
Les benzodiazépines myorelaxants 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Tétrazépam Myolastan  
 
Les benzodiazépines anticonvulsivants 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Clonazépam Rivotril  
 
Diazépam Valium  
 
Clobazam Urbanyl  
 
Les benzodiazépines sédatifs antihistaminiques H1 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Hydroxyzine Atarax  
 
Les benzodiazépines hypnotiques - sédatifs 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Midazolam Hypnovel  
 
 
________________________________________ 
 
Les benzodiazépines 
Mode d'action 
• Effet anxiolytique. 
• Effet hypnotique. 
• Effet sédatif. 
• Effet myorelaxant. 
• Effet anticonvulsivant. 
• Effet amnésiant. 
Indications 
• Anxiété, crise d'angoisse. 
• Prévention et traitement du delirium tremens et du sevrage alcoolique. 
• Insomnie. 
• Contractures musculaires dans les affections rhumatismales. 
• Crise convulsive. 
Contre-indications 
• Allergie connue.  
• Insuffisance respiratoire, apnée du sommeil.  
• Insuffisance hépatique.  
• Myasthénie.  
Effets secondaires 
• Somnolence, difficultés de concentration, sensation d'ébriété ou irritabilité, agressivité, excitation. 
• Amnésie.  
• Hypotonie musculaire : risques de chutes.  
• Par voie intraveineuse : dépression respiratoire, hypotension, troubles de la conscience.  
• Syndrome de sevrage : irritabilité, anxiété, myalgies, tremblements. 
• Antidote : flumazénil (Anexate®). 
Surveillances 
• Surveillance des effets secondaires. 
• Syndrome de sevrage : arrêt très progressif lorsque la prise dure plus de 15 jours. 
 
Les insulines 
Tableau des insulines 
 
Insulines 
 
Conservation des insulines 
Préparation des insulines 
Injection des insulines 
________________________________________ 
 
Les insulines 
Les insulines analogues rapides 
Propriétés Produits disponibles 
délai d'action de quelques minutes 
durée d'action de 2 à 3 heures Humalog NovoRapid  
 
Les insulines rapides 
Propriétés Produits disponibles 
délai d'action de 15 à 30 minutes 
durée d'action de 4 à 6 heures Actrapid Insuman rapid 
Umuline rapide  
 
Les insulines intermédiaire NPH 
Propriétés Produits disponibles 
délai d'action de 30 à 45 minutes 
durée d'action de 10 à 16 heures. Insuman basal Insulatard NPH 
Umuline NPH  
 
Les insulines analogues lentes 
Propriétés Produits disponibles 
délai d'action de 1 à 2 heures 
durée d'action de 20 à 24 heures Lantus Levemir 
 
Les insulines mixtes : insulines rapides + NPH 
Propriétés Produits disponibles 
délai d'action de 15 minutes 
durée d'action de 12 heures Humalog Mix (25, 50) Novo Mix 30 
 
Les insulines mixtes : analogue rapide + NPH 
Propriétés Produits disponibles 
délai d'action de 30 minutes 
durée d'action de 12 heures Insuman comb Mixtard 
(10, 20, 30, 40, 50) 
Umuline profil 30  
 
 
________________________________________ 
 
Les insulines 
Indications 
• Diabète de type 1 (insulinodépendant). 
• Hyperglycémie et résistance à l'insuline en lien avec la réponse de stress hypermétabolique qui suit normalement chaque traumatisme majeur ou maladie aiguë.  
Contre-indication 
• Hypoglycémie. 
Effets secondaires 
• Hypoglycémie : asthénie, sensation de faim, sueurs profuses, céphalées, troubles visuels, confusion. 
• Lipodystrophie : injection répétées trop longtemps au même endroit. 
• Rougeur cutanée et douleur : injection trop superficielle. 
Surveillances 
• Surveillance de la glycémie capillaire avant chaque repas. 
• Normal : 3,3 – 5 mmol/l soit 0,8 – 1,2 g/l 
 
La conservation des insulines 
• Les flacons d'insuline non entamés (en réserve) doivent être conservés dans le réfrigérateur, mais pas au freezer, ni au congélateur, car le gel dénature très fortement l'insuline. 
• Les flacons d'insuline entamés doivent êtres conservés à température ambiante, à l'abri de la chaleur et de la lumière : il n'est pas nécessaire de conserver également au réfrigérateur l'insuline entamée, car ce flacon ne va durer qu'une ou deux semaines, ce qui insuffisant pour diminuer l'activité de l'insuline lorsqu'elle est conservée à température ambiante : l'insuline perd 10 % de son activité en deux ans à 20 degrés, en dix semaines à 37 degrés, et en quatre semaines à 50 degrés. 
• Il est souhaitable que l'insuline que l'on injecte en sous-cutanée soit à une température proche de celle du corps : 
• d'une part, parce que la façon dont l'insuline, qui a été injectée sous la peau, va diffuser vers le sang est différente selon que l'insuline est froide ou non. 
• d'autre part, parce que l'injection avec de l'insuline qui vient de sortir du réfrigérateur est parfois plus douloureuse qu'avec de l'insuline conservée à 20 degrés. 
 
La préparation des insulines 
Flacon d'insuline et seringue à insuline 
• S'il s'agit d'insuline laiteuse, retourner une dizaine de fois le flacon afin de remettre en suspension le «produit retard» qui s'est déposé au fond du flacon depuis la dernière injection.  
• en l'absence de cette façon de procéder on risque d'injecter surtout de l'insuline rapide pendant les premiers jours d'utilisation du flacon, et surtout de l'insuline retard les derniers jours d'utilisation du flacon. Ceci ne concerne pas la Lantus qui est un analogue lent dont l'effet retard n'est pas lié à la présence d'un «produit retard» en suspension dans le flacon. 
• ne pas agiter ou secouer brutalement le flacon. Ne pas non plus le rouler entre les paumes des mains car cette façon de procéder remet beaucoup moins bien en suspension le «produit retard».  
• Désinfectez le bouchon du flacon avec un coton imbibé d'antiseptique. 
• Avant de prélever l'insuline, il faut remplir la seringue d'un volume d'air égal à la dose d'insuline à prélever:  
• cet air est nécessaire pour obtenir une contre-pression dans le flacon, qui facilitera le prélèvement de l'insuline. 
• en l'absence de cette façon de procéder, au fur et à mesure de l'utilisation du flacon il y aurait un vide dans le flacon qui rendrait de plus en plus difficile le prélèvement de l'insuline, et qui pourrait favoriser la venue d'air dans la seringue. 
• Injecter l'air dans le flacon. 
• Prélever la dose d'insuline, doucement, sans créer de turbulences dans le flacon. 
• Chasser les bulles d'air : tapoter la seringue au niveau des bulles de façon à ce qu'elles remontent vers le haut de la seringue. Chasser les bulles dans le flacon, puis reprélever la dose d'insuline désirée, sans bulle d'air. 
Le stylo à insuline 
• S'il s'agit d'insuline laiteuse, retourner une dizaine de fois le stylo afin de remettre en suspension le «produit retard», pour bien homogénéiser. 
• Visser une aiguille sur le stylo. 
• Purger le stylo en injectant 2 unités de façon à faire sortir une éventuelle bulle d'air présente dans la cartouche. Recommencez la manoeuvre si une goutte d'insuline n'apparaît pas à l'extrémité de l'aiguille. 
• Sélectionner la dose d'insuline désirée. 
 
L'injection des insulines 
• Choix de la zone d'injection en fonction de leur rapidité de libération de l'insuline :  
• 1e : parties basses et externes de l'abdomen (sauf au pourtour de l'ombilic). 
• 2e : parties supérieures et externes des bras. 
• 3e : parties antérieures et externes des cuisses. 
• 4e : En arrière, partie haute des fesses. 
• rotation des zones : même heure = même zone. 
• rotation dans une même zone : espacer les injections d'environ 3 cm. 
• Nettoyer la peau à l'alcool pour enlever la fine pellicule grasse qui la recouvre, ainsi que les microbes qui s'y trouvent, il ne s'agit pas d'une désinfection.  
• Choisir la technique d'injection en fonction de la taille de l'aiguille :  
• injection à 90° ou à 45°. 
• injection avec ou sans pli cutané. 
• pour une même zone = une même technique. 
• Faire un pli cutané : utiliser seulement le pouce, l'index et le majeur pour pincer la peau et ne pas écarter le pouce et l'index de plus de 3 cm pour prendre la peau si cette distance est plus grande, le pli prend le muscle. 
• Maintenir le pli jusqu'au retrait de l'aiguille car risque de toucher le muscle. 
• Injection dans le tissu sous-cutané profond :  
• une injection faite dans le muscle entraîne une action plus rapide de l'insuline : risque d'hypoglycémie. 
• une injection trop superficielle entraîne une action plus lente de l'insuline risque : d'hyperglycémie. 
• Attendre 10 secondes avant de retirer l'aiguille, afin que l'insuline placée sous la peau «trouve sa place» et ne ressorte pas en partie par le point d'injection lorsque vous aurez retiré l'aiguille. 
• Retirer la seringue d'un geste vif : un retrait lent favoriserait la sortie de l'insuline par le point d'injection. 
• Ne pas masser la zone où a été faite l'injection après le retrait de l'aiguille :  
• un massage rendrait variable la libération de l'insuline, ce qui serait un facteur de variabilité glycémique. 
• au fil des années, les zones d'injections seraient altérées par ces massages inopportuns. 
 
Les laxatifs 
Tableau des laxatifs 
 
Laxatifs osmotiques 
Laxatifs lubrifiants 
Laxatifs stimulants 
Laxatifs de lest 
Laxatifs par voie rectale 
________________________________________ 
 
Les laxatifs 
Les laxatifs osmotiques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Forlax Movicol  
Duphalac Auxitrans  
Lactulose Hydrafuca  
Sorbitol Importal  
 
Les laxatifs lubrifiants 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Huile de paraffine Lansoyl  
 
Les laxatifs stimulants 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Normacol Péristaltine  
Carbonex 70% Sénokot  
Agiolax Tamarine  
Dragées Fuca  
 
Les laxatifs de lest 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Infibran Parapsyllium  
Inolaxine Psylia  
Mucipulgite Spagulax  
Mucivital Transilane  
Mulkine  
 
Les laxatifs par voie rectale 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Normacol lavement Eductyl 
Rectopanbiline  
 
 
________________________________________ 
 
Les laxatifs osmotiques 
Mode d'action 
Action par augmentation de l'hydratation et du volume du bol alimentaire par effet osmotique, c'est à dire en attirant l'eau à l'intérieur du côlon. 
Indication 
• Constipation. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Syndrome occlusif ou sub-occlusif. 
• Syndrome douloureux abdominal d'origine inconnue. 
• Colopathies inflammatoires : maladie de Crohn, rectocolite… 
Effets secondaires 
• Diarrhée. 
• Douleurs abdominales. 
Conseils 
• Favoriser la prise le matin. 
• Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière. 
• Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau par jour). 
• Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité d'exonération et du soulagement ressenti par le patient. 
 
Les laxatifs lubrifiants 
Mode d'action 
Action par lubrification et ramollissement du contenu colique. 
Indication 
• Constipation. 
Contre-indication 
• Allergie connue. 
Effets secondaires 
• Suintement anal. 
• Malabsorption des vitamines liposolubles : A, D, E, K. 
Conseils 
• En cas de prise le soir, ne pas s'allonger dans les deux heures qui suivent. 
• Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière. 
• Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau par jour). 
• Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité d'exonération et du soulagement ressenti par le patient. 
 
Les laxatifs stimulants 
Mode d'action 
Action d'irritation de la paroi intestinale à tel point qu'elle se contracte brutalement, entraînant l'évacuation rapide des selles. 
Indication 
• Constipation. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Syndrome douloureux abdominal d'origine inconnue. 
• Colopathies inflammatoires : maladie de Crohn, rectocolite… 
Effet secondaire 
• Lésions de la muqueuse colique à long terme et par utilisation prolongée. 
Conseils 
• Ne pas dépasser 8 à 10 jours de traitement. 
• Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière. 
• Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau par jour). 
• Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité d'exonération et du soulagement ressenti par le patient. 
 
Les laxatifs de lest 
Mode d'action 
Action par augmentation du volume du bol alimentaire (si l'apport d'eau est suffisant) qui gonfle dans les intestins et donc distend la paroi intestinale, ce qui provoque donc une contraction des fibres lisses, aboutissant à l'évacuation des selles par réflexe de défécation. 
Indication 
• Constipation. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Syndrome douloureux abdominal d'origine inconnue. 
• Affections sténosantes du tube digestif. 
Effet secondaire 
• Ballonnement (le plus souvent en début de traitement). 
Conseils 
• Le traitement par laxatifs de lest nécessite un apport hydrique important pour être efficace. 
• Favoriser la prise au moment des repas. 
• Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière. 
• Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau par jour). 
• Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité d'exonération et du soulagement ressenti par le patient. 
 
Les laxatifs par voie rectale 
Mode d'action 
Evacuation rapide de l'ampoule rectale par différents mécanismes d'actions : augmentation du volume des selles, lubrification, irritation… 
Indication 
• Constipation. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Poussées hémorroïdaires. 
• Fissures anales. 
• Inflammation : anites, rectites. 
Effet secondaire 
• Risque de rectite par utilisation prolongée. 
Conseils 
• Administration 15 à 20 minutes avant le moment choisi pour l'exonération. 
• Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière. 
• Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau par jour). 
• Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité d'exonération et du soulagement ressenti par le patient. 
 
MAJ:11/11/2008 
haut de page 
 
Les antibiotiques 
Tableau des antibiotiques 
Définition 
Utilisation des antibiotiques 
 
Bêtalactamines  
Aminosides 
Macrolides 
Tétracyclines 
Fluoroquinolones 
Glycopeptides 
Nitro-Imidazoles 
Sulfamides 
________________________________________ 
 
Les antibiotiques 
Les Bêtalactamines 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Pénicilline G Pénicilline  
 
Pénicilline V Oracilline Extencilline 
 
Oxacilline Bristopen  
 
Cloxacilline Orbénine  
 
Amoxicilline Agram Bristamox 
Clamoxyl  
 
Amoxicilline + acide clavulanique Augmentin Ciblor 
 
Ampicilline Totapen  
 
Ceftriaxone Rocéphine Triacefan 
 
Ceftazidime Fortum  
 
Cefpodoxime Orelox  
 
Cefixime Oroken  
 
Céfuroxime Zinnat  
 
Pipéracilline + tazobactam Tazocilline  
 
Aztréonam Azactam  
 
Imipénem Tiénam  
 
Les Aminosides 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Amikacine Amiklin  
 
Gentamicine Gentalline  
 
Les Macrolides 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Erythromycine Erythrocine  
 
Josamycine Josacine  
 
Pristinamycine Pyostacine  
 
Clarithromycine Naxy Zeclar 
 
Les Fluroquinolones 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Ofloxacine Oflocet  
 
Ciprofloxacine Ciflox  
 
Lévofloxacine Tavanic  
 
Norfloxacine Noroxine  
 
Les Glycopeptides 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Vancomycine Vancomycine  
 
Téicoplanine Targocid  
 
Les Nitro-Imidazoles 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Métronidazole Flagyl  
 
Ornidazole Tibéral  
 
Les sulfamides 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Cotrimoxazole Bactrim  
 
Sulfadiazine Adiazine  
 
 
________________________________________ 
 
Définition 
L'antibiotique est une substance chimique ou naturelle alors élaborée par des microorganismes qui ont le pouvoir de s'opposer à la multiplication des germes microbiens (effet bactériostatique) ou de les détruire (effet bactéricide). 
 
L'utilisation des antibiotiques 
Le choix des antibiotiques 
Le choix des antibiotiques se fait suivant des règles :  
• Connaître l'agent infectieux : réaliser un antibiogramme. 
• Connaître la demi-vie et la durée d'action de l'antibiotique. 
• Prendre en compte le terrain du patient : âge, allergies, antécédents… 
Les associations d'antibiotiques 
La prescription médicale peut associer plusieurs antibiotiques, les buts sont :  
• La synergie : renforcer l'effet de l'action. 
• Eviter la résistance des germes. 
• Lutter contre une infection microbienne. 
L'association d'antibiotique répond à des règles : 
• Ne pas associer de médicaments ayant des effets antagonistes. 
• Ne pas associer de médicaments de même famille. 
• Ne pas associer de médicaments de même mode d'action. 
• Ne pas associer de médicaments de même toxicité. 
 
Les Bêtalactamines 
Les Pénicillines 
• Indications : variés. Bactéricide par blocage de la synthèse de la paroi bactérienne. 
• Contre-indications : allergie connue. 
• Effets secondaires :  
• Réaction allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, choc anaphylactique. 
• Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, candidoses digestives. 
• Rares : neutropénie, anémie hémolytique, thrombopénie, atteinte hépatique 
Les Céphalosporines 
• Indications :  
• Infections ORL, respiratoires, génito-urinaires, ostéo-articulaires, cutanées. 
• Infections graves. 
• Antibioprophylaxie. 
• Contre-indications : allergie connue. 
• Effets secondaires :  
• Réaction allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, choc anaphylactique. 
• Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, candidoses digestives. 
• Rares : neutropénie, anémie hémolytique, thrombopénie, atteinte hépatique 
Les Carboxypénicillines 
• Indications : efficaces contre les pyocaniques. 
• Contre-indications : allergie connue. 
• Effets secondaires :  
• Réaction allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, choc anaphylactique. 
• Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, candidoses digestives. 
• Troubles ioniques : risque hypokaliémie, apport important de sodium : hypernatrémie. 
• Rares : neutropénie, anémie hémolytique, thrombopénie, atteinte hépatique 
Autres bêtalactamines 
• Indications : infections résistantes aux autres bêtalactamines. 
• Contre-indications : allergie connue. 
• Effets secondaires :  
• Réaction allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, choc anaphylactique. 
• Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, candidoses digestives. 
• Rares : neutropénie, anémie hémolytique, thrombopénie, atteinte hépatique 
 
Les Aminosides 
• Indications : associé avec un bêtalactamines dans les infections endocardiques, respiratoires, génito-urinaires, rénales, ostéo-articulaires, cutanées, septicémiques. 
• Contre-indications : allergie connue, myasthénie. 
• Effets secondaires :  
• Ototoxicité : toxicité sur le nerf auditif : favorisée par les doses élevées, insuffisance rénale, hypovolémie, diurétiques. 
• Toxicité rénale. 
• Rares : réactions allergiques. 
 
Les Macrolides 
• Indications : infections ORL et pulmonaires. Alternative aux pénicillines. 
• Contre-indications : allergie connue. 
• Effets secondaires :  
• Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, gastralgies, douleurs abdominales. 
• Erythromycine en intraveineux : troubles du rythme et de la conduction cardiaque, irritation veineuse. 
• Rares : réactions allergiques. 
 
Les Tétracyclines 
• Indications :  
• Maladies infectieuses transmises par des animaux. 
• Affections dermatologiques : acnés, rosacée. 
• Antibioprophylaxie. 
• Contre-indications : allergie connue, insuffisance hépatique et/ou rénale, exposition au soleil ou aux UV. 
• Effets secondaires :  
• Lyploplasie de l'émail des dents : coloration jaune des dents. 
• Photosensibilité cutanée. 
• Troubles digestifs : ulcération, gastralgies, diarrhée, nausées, vomissements, candidoses digestives. 
• Rares : leucopénie, anémie, thrombopénie, réactions allergiques. 
 
Les Fluoroquinolones 
• Indications : infections sévères (large spectre). 
• Contre-indications : allergie connue. 
• Effets secondaires :  
• Douleurs articulaires et musculaires. 
• Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, douleurs abdominales. 
• Rares : réactions allergiques, céphalées, toxicité rénale-hépatique-hématologique. 
 
Les Glycopeptides 
• Indications :  
• Infections sévères à staphylocoques et entérocoques résistants aux autres antibiotiques. 
• Colites pseudo-membraneuses à Clostridium difficile. 
• Prophylaxie des endocardites si allergie à la pénicilline. 
• Contre-indications : allergie connue. 
• Effets secondaires :  
• Toxicité auditive. 
• Rares : réactions allergiques. 
 
Les Nitro-Imidazoles 
• Indications : infections à germes anaérobies. 
• Contre-indications : allergie connue. 
• Effets secondaires :  
• Troubles digestifs : goût métallique dans la bouche, diarrhée, nausées, vomissements, douleurs abdominales. 
 
Les Sulfamides 
• Indications : infections urinaires et génitales, toxoplasmose. 
• Contre-indications : allergie connue. 
• Effets secondaires :  
• Réactions allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, bronchospasme. 
• Troubles digestifs : anorexie, diarrhée, nausées, vomissements. 
• Troubles hématologiques : anémie, neutropénie, thrombopénie. 
Les antidépresseurs 
Tableau des antidépresseurs 
Mode d'action des antidépresseurs 
 
Tricycliques 
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la serotonine : ISRS 
Inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO 
________________________________________ 
 
Les antidépresseurs 
Les tricycliques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Amitriptyline Laroxyl  
 
Clomipramine Anafranil  
 
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : ISRS 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Citalopram Séropram  
 
Fluoxétine Prozac  
 
Paroxétine Déroxat  
 
Sertraline Zoloft  
 
Venlafaxine Effexor  
 
Minalcipren Ixel  
 
Les inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Iproniazide Marsilid  
 
Moclobémide Moclamine  
 
 
________________________________________ 
 
Mode d'action des antidépresseurs 
Un état de stress provoque la production d'une hormone surrénalienne : le cortisol ; donc, le taux de glucocorticoïdes sanguin augmente.  
Normalement, il existe un rétro-contrôle négatif de cette hormone : une élévation du taux sanguin de cortisol bloque la production de l'hormone qui stimule la sécrétion des glucocorticoïdes. 
Chez les patients déprimés, cette boucle de rétro-contrôle ne fonctionne plus, d'où une production excessive de cortisol et un taux de glucocorticoïdes sanguin élevé. 
Un taux sanguin élevé de glucocorticoïdes altère plusieurs systèmes de neurotransmetteurs de l'hippocampe (zone du cerveau essentielle à la mémoire et l’apprentissage) : la sérotonine, l'adrénaline, la noradrénaline et la dopamine, tous les quatre impliqués dans la dépression. Ils jouent un rôle dans l'éveil, l'humeur et l'activité motrice. 
Les neurotransmetteurs ne sont donc pas en quantité nécessaire, et certains signaux nerveux ne sont pas acheminés. 
Les antidépresseurs agissent en augmentant le taux de certains neurotransmetteurs dans les synapses, ce qui permet donc le passage des signaux nerveux. 
 
Les tricycliques 
Mode d'action 
Les tricycliques agissent principalement en bloquant les pompes à recapture des synapses sérotoninergiques et noradrénergiques.  
Conséquence : davantage de sérotonine ou de noradrénaline de disponible dans la fente synaptique. Comme les personnes dépressives ont souvent un taux anormalement faible de ces substances, les tricycliques compensent et améliorent ainsi l'humeur de la personne. 
Indication  
• Episode dépressif. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Glaucome. 
• Adénome de la prostate. 
• Infarctus du myocarde récent. 
• Association aux IMAO. 
Effets secondaires 
• Effets atropiniques :  
• Sécheresse buccale. 
• Constipation. 
• Mydriase avec troubles de l'accomodation. 
• Tachycardie. 
• Rétention urinaire. 
• Effets centraux : insomnie et anxiété ou somnolence avec asthénie : selon le produit : stimulant ou sédatif. 
• Hypotension orthostatique. 
• Troubles du rythme et de la conduction. 
• Prise de poids. 
• Frigidité et impuissance. 
Surveillances 
• Surveiller les effets secondaires. 
• Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12 ème jours du début du traitement. Evaluer le risque suicidaire.  
• La levée d’inhibition est le risque de passage à l’acte suicidaire après une semaine de traitement suite à une brusque inversion de l’humeur. Le patient a encore des symptômes dépressifs mais à retrouver une force physique suffisante pour passer à l’acte 
• Surveiller l'évolution comportementale du patient. 
• Surveiller l'efficacité du traitement. 
• Surveiller le risque d'intoxication pouvant entraîner un décès. 
 
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : ISRS  
Mode d'action 
Les inhibiteurs de recapture de la sérotonine (ISRS) diminuent la recapture de la sérotonine dans le neurone pré-synaptique.  
Conséquence : davantage de neurotransmetteurs reste donc dans la fente synaptique plus longtemps, ce qui permet de compenser pour le taux de sérotonine plus bas chez certaines personnes déprimées. 
Les ISRS diffèrent des tricycliques car ils ne bloquent que les pompes à recapture de la sérotonine. Ils affectent toutefois indirectement la noradrénaline, puisque ses niveaux sont intimement liés à ceux de la sérotonine et qu'en élevant le taux de celle-ci, on élève également le taux de celle-là. 
Indication 
• Episode dépressif. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Association aux IMAO. 
Effets secondaires 
• Troubles digestifs. 
• Tremblements. 
• Céphalées. 
• Nervosité. 
• Insomnie. 
Surveillances 
• Surveiller les effets secondaires. 
• Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12 ème jours du début du traitement. Evaluer le risque suicidaire.  
• La levée d’inhibition est le risque de passage à l’acte suicidaire après une semaine de traitement suite à une brusque inversion de l’humeur. Le patient a encore des symptômes dépressifs mais à retrouver une force physique suffisante pour passer à l’acte 
• Surveiller l'évolution comportementale du patient. 
• Surveiller l'efficacité du traitement. 
 
Les inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO 
Mode d'action 
Les neurotransmetteurs (dopamine, adrénaline, noradrénaline et sérotonine) sont métabolisés par une enzyme que l'on appelle monoamine oxydase.  
Les inhibiteurs de la monoamine oxydase ou IMAO, vont bloquer cette enzyme, permettant ainsi à une plus grande quantité de sérotonine et de noradrénaline de demeurer disponible. 
Indications 
• Episode dépressif. 
• Psychose maniaco-dépressive. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Hypertension artérielle. 
• Insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale. 
• Alcoolisme chronique. 
• Syndrome délirants et maniaques. 
Effets secondaires 
• Hypotension orthostatique. 
• Insomnie. 
• Sueurs, vertiges, céphalées. 
• Trouble du rythme cardiaque. 
• Trouble de la mémoire. 
• Toxicité rénale. 
• Les IMAO peuvent réagir avec une substance (la tyramine) présente dans certains aliments et provoquer de l’hypertension artérielle :  
• Aliments interdits :  
• Alcool., chocolat, abats, gibiers, viandes et poissons fumés ou séchés, saucisson, fromage fermenté, banane, figue, avocat, soja. 
Surveillances 
• Surveiller les effets secondaires. 
• Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12 ème jours du début du traitement. Evaluer le risque suicidaire.  
• La levée d’inhibition est le risque de passage à l’acte suicidaire après une semaine de traitement suite à une brusque inversion de l’humeur. Le patient a encore des symptômes dépressifs mais à retrouver une force physique suffisante pour passer à l’acte 
• Surveiller l'évolution comportementale du patient. 
• Surveiller l'efficacité du traitement. 
 
Les antidiarrhéiques 
Tableau des antidiarrhéiques 
 
Ralentisseurs du transit intestinal 
Antisécrétoires intestinaux 
Produits d'origine microbienne  
Argiles 
________________________________________ 
 
Les antidiarrhéiques 
Les ralentisseurs du transit intestinal 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Lopéramide Altocel Imossel 
Arestal Nabutil 
Imodium  
 
Atropine + diphénoxylate Diarsed  
 
Les antisécrétoires intestinaux 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Racécadotril Tiorfan  
 
Les produits d'origine microbienne 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Ultra-levure Bacilor 
 
Les argiles 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Diosmectite Smecta  
 
Attapulgite Actapulgite  
 
 
________________________________________ 
 
Les ralentisseurs du transit intestinal 
Mode d'action 
Diminution de la motilité et des sécrétions intestinales. 
Indication 
• Traitement symptomatique des diarrhées. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Rectocolites hémorragiques, colite pseudo-membraneuse post-antibiotique. 
Effets secondaires 
• Constipation à fortes doses. 
• Pour le Diarsed® : bouche sèche, nausées, vomissements, céphalées, somnolence, prurit, urticaire. 
Surveillances 
• Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité du traitement. 
• Surveillance de l'apparition des effets secondaires. 
Conseils  
• La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la diarrhée. 
• Régime alimentaire sans résidus. 
 
Les antisécrétoires intestinaux 
Mode d'action 
Inhibition des sécrétions d'eau et d'électrolytes. 
Indication 
• Traitement symptomatique des diarrhées. 
Contre-indication 
• Allergie connue. 
Effets secondaire 
• Somnolence. 
Surveillances 
• Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité du traitement. 
• Surveillance de l'apparition des effets secondaires. 
Conseils 
• La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la diarrhée. 
• Régime alimentaire sans résidus. 
 
Les produits d'origine microbienne 
Indications 
• Traitement symptomatique des diarrhées. 
• Prévention des diarrhées induites par les antibiotiques. 
Contre-indication 
• Allergie connue. 
Surveillances 
• Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité du traitement. 
• Surveillance de l'apparition des effets secondaires. 
Conseils  
• La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la diarrhée. 
• Régime alimentaire sans résidus. 
 
Les argiles 
Indication 
• Traitement symptomatique des diarrhées. 
Contre-indication 
• Allergie connue. 
Surveillances  
• Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité du traitement. 
• Surveillance de l'apparition des effets secondaires. 
Conseils  
• La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la diarrhée. 
• Régime alimentaire sans résidus. 
 
Les antidiabétiques oraux 
Tableau des antidiabétiques oraux 
Définition 
 
Biguanides 
Sulfamides hypoglycémiants 
Inhibiteurs des alpha-glucosidases 
Répaglinide 
________________________________________ 
 
Les antidiabétiques oraux 
Les biguanides 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Metformine Glucophage Stagid 
 
Les sulfamides hypoglycémiants 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Glibenclamide Daonil  
 
Gliclazide Diamicron  
 
Glimépiride Amarel  
 
Les inhibiteurs des alpha-glucosidases 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Acarbose Glucor  
 
Miglitol Diastabol  
 
La répaglinide 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Répaglinide Novornom  
 
 
________________________________________ 
 
Définition 
Le traitement antidiabétique oral est le complément d'un régime alimentaire et d'une activité physique régulière qui sont nécessaires pour contrôler la glycémie et pour perdre du poids. 
 
Les biguanides 
Mode d'action 
Normoglycémiant plutôt qu'hypoglycémiant, ils diminuent la production hépatique du glucose afin de faliciter l'utilisation périphérique du glucose : 
• Inhibe la néoglucogénèse hépatique et rénale, entraînant une hyperlactatémie modeste. 
• Inhibe la glycolyse aérobie, entraînant une stimulation de la glycolyse anaérobie. 
• Réduit la résorption intestinale du glucose, du galactose, des acides aminés. 
Indications 
• Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime alimentaire bien conduit. 
• Diabète de type 1 (insulinodépendant) en complément de l'insuline : en présence d'insuline, les biguanides augmentent l'utilisation périphérique du glucose par action au niveau de la membrane cellulaire. 
• Potentialiser l'action de l'insuline et des sulfamides hypoglycémiants 
Contre-indications 
• Déshydratation. 
• Insuffisance rénale, hépatique, cardiaque ou respiratoire. 
• Infarctus du myocarde récent. 
• Alcoolisme chronique. 
• Deux jours avant et après une anesthésie générale. 
Effets secondaires 
• Troubles digestifs : anorexie, nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhées. 
• Acidose lactique : en cas de non respect des contre-indications. 
Surveillances 
• Glycémie capillaire avant chaque repas. 
• Surveillance des effets secondaires. 
Conseil 
• Prise du traitement au cours du repas pour prévenir les troubles digestifs. 
 
Les sulfamides hypoglycémiants 
Mode d'action 
Augmentent la sécrétion d'insuline par les cellules β des îlots de Langerhans du pancréas et inhibent la sécrétion de glucagon. 
Indication 
• Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime alimentaire bien conduit. 
Contre-indications 
• Personne de plus de 65 ans. 
• Insuffisance rénale, hépatique. 
• Alcoolisme chronique. 
Effets secondaires 
• Hypoglycémies favorisées par une activité physique irrégulière, une alimentation déséquilibrée ou insuffisante, une insuffisance rénale ou hépatique. 
• Troubles digestifs, hépatite avec ictère, éruptions cutanées, toxicité sanguine (anémie, thrombopénie, leucopénie). 
Surveillances 
• Glycémie capillaire avant chaque repas. 
• Surveillance des effets secondaires. 
• Bilan initial des fonctions rénales et hépatique, puis surveillance régulière. 
Conseil 
• Respecter la posologie : certains produits ont une durée de vie d'action très longue, jusqu'à 60 heures, il y a donc un risque d'hypoglycémie prolongée. 
 
Les inhibiteurs des alpha-glucosidases 
Mode d'action 
Action d'inhibition de l'action des enzymes intestinales (alpha-glucosidases) qui ont pour but d'hydrolyser les polysaccharides : inhibent la résorption digestive des glucides. 
Indication 
• Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime alimentaire bien conduit. 
Contre-indications 
• Maladies digestives chroniques. 
• Insuffisance rénale. 
Effets secondaires 
• Troubles digestifs : flatulence, diarrhée, nausées, douleurs abdominales. 
• Infection respiratoire. 
Surveillances 
• Glycémie capillaire avant chaque repas. 
• Surveillance des effets secondaires. 
 
La répaglinide 
Mode d'action 
Stimule la libération d'insuline par les cellules β des îlots de Langerhans du pancréas. 
Indication 
• Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime alimentaire bien conduit. 
Contre-indications 
• Insuffisance rénale ou hépatique. 
• Association avec les médicaments inducteurs ou inhibiteurs enzymatiques. 
Effets secondaires 
• Hypoglycémies. 
• Troubles digestifs : diarrhée, constipation, nausées, vomissements, douleurs abdominales. 
Surveillances 
• Glycémie capillaire avant chaque repas. 
• Surveillance des effets secondaires. 
Conseil  
• Ne jamais prendre si un repas est supprimé. 
 
Les benzodiazépines 
Tableau des benzodiazépines 
 
Benzodiazépines 
________________________________________ 
 
Les benzodiazépines 
Les benzodiazépines hypnotiques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Lormétazépam Noctamide  
 
Zolpidem Stilnox  
 
Zopiclone Imovane  
 
Les benzodiazépines anxiolytiques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Alprazolam Xanax  
 
Lorazépam Témesta  
 
Oxazépam Séresta  
 
Prazépam Lysanxia  
 
Diazépam Valium  
 
Clobazam Urbanyl  
 
Méprobamate Equanil  
 
Les benzodiazépines myorelaxants 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Tétrazépam Myolastan  
 
Les benzodiazépines anticonvulsivants 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Clonazépam Rivotril  
 
Diazépam Valium  
 
Clobazam Urbanyl  
 
Les benzodiazépines sédatifs antihistaminiques H1 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Hydroxyzine Atarax  
 
Les benzodiazépines hypnotiques - sédatifs 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Midazolam Hypnovel  
 
 
________________________________________ 
 
Les benzodiazépines 
Mode d'action 
• Effet anxiolytique. 
• Effet hypnotique. 
• Effet sédatif. 
• Effet myorelaxant. 
• Effet anticonvulsivant. 
• Effet amnésiant. 
Indications 
• Anxiété, crise d'angoisse. 
• Prévention et traitement du delirium tremens et du sevrage alcoolique. 
• Insomnie. 
• Contractures musculaires dans les affections rhumatismales. 
• Crise convulsive. 
Contre-indications 
• Allergie connue.  
• Insuffisance respiratoire, apnée du sommeil.  
• Insuffisance hépatique.  
• Myasthénie.  
Effets secondaires 
• Somnolence, difficultés de concentration, sensation d'ébriété ou irritabilité, agressivité, excitation. 
• Amnésie.  
• Hypotonie musculaire : risques de chutes.  
• Par voie intraveineuse : dépression respiratoire, hypotension, troubles de la conscience.  
• Syndrome de sevrage : irritabilité, anxiété, myalgies, tremblements. 
• Antidote : flumazénil (Anexate®). 
Surveillances 
• Surveillance des effets secondaires. 
• Syndrome de sevrage : arrêt très progressif lorsque la prise dure plus de 15 jours. 
 
Les fluidifiants bronchiques 
Tableau des fluidifiants bronchiques 
 
Fluidifiants bronchiques 
________________________________________ 
 
Les fluidifiants bronchiques 
Les fluidifiants bronchiques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Acétylcystéine Exomuc Fuimicil  
Mucomyst  
 
Carbocistéine Codotussyl Pectosan  
Solutricine  
 
 
________________________________________ 
 
Les fluidifiants bronchiques 
Mode d'action 
Action par diminution de la viscosité du mucus bronchique. 
Indication 
• Affections broncho-pulmonaires. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Impossibilité de tousser et de cracher. 
Effets secondaires 
• Inondation bronchique par liquéfaction brutale des sécrétions en cas d'impossibilité de tousser et cracher. 
• Rares réactions allergies. 
 
Les fluidifiants bronchiques 
Tableau des fluidifiants bronchiques 
 
Fluidifiants bronchiques 
________________________________________ 
 
Les fluidifiants bronchiques 
Les fluidifiants bronchiques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Acétylcystéine Exomuc Fuimicil  
Mucomyst  
 
Carbocistéine Codotussyl Pectosan  
Solutricine  
 
 
________________________________________ 
 
Les fluidifiants bronchiques 
Mode d'action 
Action par diminution de la viscosité du mucus bronchique. 
Indication 
• Affections broncho-pulmonaires. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Impossibilité de tousser et de cracher. 
Effets secondaires 
• Inondation bronchique par liquéfaction brutale des sécrétions en cas d'impossibilité de tousser et cracher. 
• Rares réactions allergies. 
 
Les diurétiques 
Tableau des diurétiques 
 
Diurétiques hypokaliémiants 
Diurétiques épargneurs de potassium 
Diurétiques osmotiques 
________________________________________ 
 
Les diurétiques 
Les diurétiques hypokaliémiants de l'anse 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Furosémide Lasilix  
 
Bumétamide Burinex  
 
Pirétanide Eurelix  
 
Les diurétiques hypokaliémiants thiazidiques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Indapamide Fludex  
 
Hydrochlorothiazide Esidrex  
 
Les diurétiques épargneurs de potassium 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Spironolactone Aldactone  
 
Canrénone Soludactone  
 
Les diurétiques osmotiques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Mannitol Mannitol  
 
 
________________________________________ 
 
Les diurétiques hypokaliémiants 
Modes d'action 
• Diurétiques de l'anse 
• Inhibition de la réabsorption du sodium, du chlore, du potassium et de l'eau au niveau de la partie ascendante de l'anse de Henle. 
• Diurétiques thiazidiques 
• Inhibition de la résorption du sodium et de l'eau dans le tube distal. 
• Augmentation de l'élimination de l'excrétion du potassium par sécrétion tubulaire distale. 
Indications 
• Hypertension artérielle. 
• Oedèmes liés à une insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Obstacle sur les voies urinaires.  
• Troubles hydro-électrolytiques non corrigés : hyponatrémie, hypokaliémie.  
Effets secondaires 
• Hyponatrémie, déshydratation, hypovolémie avec hypotension orthostatique.  
• Hypokaliémie.  
• Crise de goutte : élévation de l'uricémie. 
Surveillances 
• Surveillance du ionogramme :  
• Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal.  
• Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal.  
• Augmentation de la diurèse.  
 
Les diurétiques épargneurs de potassium 
Mode d'action 
Action par antagonisme de l'aldostérone (hormone rénale qui augmente la réabsorption d'eau et de sodium et l'élimination urinaire du potassium), ce qui se traduit par une fuite de sodium et une récupération du potassium au niveau des urines : action au tube contourné distal. 
Indications 
• Hypertension artérielle. 
• Oedèmes liés à une insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Hyperkaliémie. 
• Insuffisance rénale ou hépatique.  
Effets secondaires 
• Hyperkaliémie (accrue chez les personnes diabétiques par l'hyperglycémie).  
• Troubles digestifs. 
Surveillances 
• Surveillance du ionogramme :  
• Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal.  
• Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal.  
• Augmentation de la diurèse. 
 
Les diurétiques osmotiques 
Mode d'action 
Augmentation de la pression osmotique du liquide tubulaire : action au tube proximal. 
Action par augmentation de la pression osmotique plasmatique. La présence d'une concentration importante d'un diurétique osmotique dans la lumière du néphron augmente l'osmolarité et diminue la réabsorption de l'eau et des électrolytes. 
Il ce fait donc une diurèse osmotique par filtration glomérulaire sans réabsorption tubulaire. 
Indications 
• Œdème cérébral. 
• Diminuer la pression intracranienne et la masse liquidienne cérébrale avant intervention neurochirurgicale.  
• Diminuer la pression intra-oculaire en cas de traitement du glaucome ou intervention chirurgicale sur l'oeil. 
• Intoxication médicamenteuse. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Déshydratation. 
• Insuffisance cardiaque ou respiratoire. 
• Insuffisance rénale. 
Effets secondaires 
• Troubles électrolytiques.  
• Troubles digestifs. 
Surveillances 
• Surveillance du ionogramme :  
• Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal.  
• Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal.  
• Augmentation de la diurèse. 
Les pansements digestifs 
Tableau des pansements digestifs 
 
Pansements digestifs 
________________________________________ 
 
Les pansements digestifs 
Les antiacides 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Hydroxyde d'aluminium Maalox Gélox  
Gélusil Contracide  
 
Phosphate d'aluminium Phosphalugel  
 
Les antireflux 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Alginates Gaviscon Topaal 
 
Les absorbants 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Argiles Smecta  
 
Charbon Carbolevure Carbosylane 
 
Silicone Pepsane  
 
Les protecteurs des parois œso-gastrique 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Sucralfate Ulcar Kéal 
 
 
________________________________________ 
 
Les pansements digestifs 
Modes d'action 
• Action antiacide par neutralisation des sécrétions acides dans l'estomac. 
• Action antireflux par formation d'un gel surnageant à la surface du contenu gastrique formant ainsi une "barrière" sur la muqueuse. 
• Action absorptive de l'eau, des gaz et des toxines. 
• Action protectrice de l'œsophage et de l'estomac en sécrétant d'une substance visqueuse adhérant aux parois.  
Indications 
• Troubles de la digestion. 
• Reflux gastro-œsophagiens. 
• Douleurs digestives. 
• Météorisme. 
Contre-indication 
• Allergie connue. 
• Effet secondaire 
• Constipation à fortes doses. 
Les hormones gynécologiques 
 
Les œstrogènes 
Action physiologique 
• Action trophique des ovaires à faibles doses. 
• Epaississement de la muqueuse utérine et augmentation de la glaire cervicale. 
• Augmentation de l'activité ciliaire des trompes. 
• Favorise le développement des glandes mammaires. 
• Rétention hydrosodée. 
• Diminution de la tolérance aux glucides. 
• Augmentation des triglycérides. 
• Effet inverse chez l'homme : atrophie testiculaire. 
• Inhibe la spermatogenèse. 
Indications 
• Traitement de la ménopause. 
• Traitement de la stérilité par insuffisance de glaire. 
• Traitement d'urgence des ménorragies (perte utérine de sang augmentant le volume des règles sans en modifier la durée). 
• Traitement d'urgence des métrorragies (perte utérine survenant en dehors des règles en date et en durée). 
Effets secondaires 
• Hypertension. 
• Modification lipido-glucidique. 
• Hyperviscosité sanguine et agrégation plaquettaire. 
Oestrogénothérapie substitutive 
• Hypœstrogènie :  
• Tension des seins. 
• Irritabilité. 
• Jambes lourdes. 
• Hyperœstrogènie :  
• Bouffée de chaleur. 
• Sécheresse vaginale. 
• Céphalée. 
 
La progestérone 
Action physiologique 
• Inhibe l'ovulation à forte dose. 
• Favorise le développement de l'utérus en cas de fécondation. 
• Epaississement de la glaire cervicale. 
• Inhibe la lactation. 
• Effet diurétique. 
• Effet anti-androgène chez l'homme. 
Progestatif de synthèse 
Effet contraceptif et androgénique (prise de poids, rétention hydrosodée, acné, pilosité, modification de la libido). 
Indication 
• Traitement de l'endométriose. 
• Ménorragie. 
• Fibromes. 
• Traitement de la périménopause et de la postménopause. 
Effets secondaires 
• Perturbation du métabolisme hépatique. 
• Perturbation lipido-glucidique. 
Progestérone et assimilé 
Indication 
• Mastopathie bénigne : tension mammaire. 
• Stérilité par insuffisance lutéale. 
• Traitement de la périménopause et de la postménopause. 
Effets secondaires 
• Vertige donc à prendre le soir. 
• Perturbation du métabolisme hépatique. 
• Perturbation lipido-glucidique. 
 
L'androgène 
Action physiologique 
• Développement des organes et caractères sexuels secondaires chez l'homme. 
• Action anabolisante sur le squelette. 
Androgènothérapie substitutive 
Indication  
• Hypogonadisme masculin par déficit de testostérone. 
 
Les inducteurs d'ovulation 
Action au niveau de l'hypothalamus 
Le clomifène agit au niveau de l'hypothalamus en augmentant la libération de FSH par l'hypophyse afin de favoriser la maturation du follicule. 
Indication 
• Ovaire fonctionnel mais pas de grossesse. 
Effets secondaires 
• Hypertrophie ovarienne : kyste ovarien. 
• Douleur abdominale. 
• Trouble hépatique. 
Action au niveau de l'ovaire 
Les gonadotrophines stimulent l'ovaire pour provoquer l'ovulation. 
Indication 
• Anovulation. 
• Déclenchement de l'ovulation après induction de l'ovulation. 
Effet secondaire 
• Hyperstimulation ovarienne : augmentation de la taille des ovaires, prise de poids, kystes ovariens. 
 
L'agoniste de la LH-RH 
Stimulation des hormones gonadotropes puis inhibition de cette sécrétion. 
Indication 
• Puberté précoce. 
• Cancer de la prostate. 
• Endométriose. 
 
L'ocytocique 
Capable d'augmenter la durée et la fréquence des contractions utérines. 
Indication 
• Lors d'un accouchement si rupture de la poche des eaux et dilatation complète du col. 
• Interruption volontaire de grossesse (IVG). 
• Mort fœtal in-utéro. 
Les thrombolytiques 
Tableau des thrombolytiques 
 
Thrombolytiques 
________________________________________ 
 
Les thrombolytiques 
Les thrombolytiques 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Altéplase Actilyse  
 
Ténectéplase Métalyse  
 
Rétréplase Rapilysin  
 
Streptokinase Streptase  
 
Urokinase Actosolv  
 
 
________________________________________ 
 
Les thrombolytiques 
Mode d'action 
• Destruction du caillot qui obstrue une artère coronaire ou pulmonaire. 
Indications 
• Infarctus du myocarde. 
• Embolie pulmonaire. 
Contre-indications 
• Toutes situations pouvant entraîner un saignement grave :  
• Hypertension artérielle. 
• Accident vasculaire cérébral. 
• Intervention chirurgicale de moins de 15 jours. 
• Lésions ou maladies susceptibles de saigner. 
• Syndrome hémorragique de moins de 3 mois. 
• Prothèse vasculaire de moins de 2 mois. 
• Traumatisme crânien de moins de 3 mois. 
Effets secondaires 
• Complications hémorragiques. 
• Hypotension. 
• Troubles du rythme. 
Surveillances 
• Surveillance des signes d'hémorragie : points de ponction, épistaxis, hématurie, méléna, gingivorragie. 
• Surveillance de la pression artérielle. 
• Surveillance des troubles du rythme. 
Les solutés de perfusion 
Tableau des solutés de perfusion 
 
Solutés de perfusions 
Solutés cristalloides 
Solutés colloïdes 
________________________________________ 
 
Les solutés de perfusion 
Les cristalloïdes 
Propriétés Produits disponibles 
Isotoniques Sérum physilogique 0,9 % 
Glucosé 5 % 
Ringer lactate 
Bicarbonate de sodium 1,4 % 
 
Hypertoniques Sérum salé 7,5 % 
Glucosé 10, 15, 20 et 30 % 
Bicarbonate de sodium 4,2 et 8,4 % 
Mannitol 10, 20 et 25 % 
 
Hypotoniques Glucosé 2,5 %  
 
Les colloïdes 
Propriétés Produits disponibles 
Gélatines Gélofusine  
Plasmion  
 
Hydroxyéthylamidon (HEA) Voluven  
Héafusine 6 et 10 %  
Hestéril  
 
Hydroxyéthylamidon + chlorure de sodium HyperHès 
 
Dérivés du sang Albumine 
 
 
________________________________________ 
 
Les solutés de perfusions 
Indications 
Les solutés de perfusion sont des solutions liquidiennes utilisées dans diverses situations :  
• Hydratation. 
• Véhicule pour apport thérapeutique. 
• Correction de troubles électrolytiques et/ou métaboliques. 
• Remplissage pour corriger des troubles hémodynamiques ou hémorragiques. 
Catégories des solutés 
Il y a 2 catégories de solutés :  
• Les cristalloïdes : contiennent des particules de petites tailles (sels minéraux, glucose) qui sortent rapidement des vaisseaux et passe dans le liquide interstitiel. Leur effet est lié à leur osmolalité. 
• Les colloïdes : contiennent des grosses molécules qui restent dans les vaisseaux pendant un certain temps et attirent l'eau des liquides interstitiels. Leur effet est lié à leur pouvoir oncotique, ils permettent donc le remplissage vasculaire. 
Concentrations des solutés 
Les solutés se différencie par la quantité et la taille des molécules dissoutes par rapport au plasma :  
• Hypotoniques : moins de molécules que dans le plasma. 
• Isotoniques : pas de différence avec le plasma. 
• Hypertoniques : plus de molécules que dans le plasma.Hydroxyéthylamidon + chlorure de sodium 
 
Les solutés cristalloïdes 
• Les cristalloïdes contiennent des particules de petites tailles (sels minéraux, glucose) qui traversent librement la paroi vasculaire pour le secteur interstitiel car ils n'ont pas de protéines. 
• Ils diminuent le pouvoir oncotique en diluant le secteur vasculaire. 
• Ils sont rapidement éliminés par les reins. 
Sérum salé isotonique à 0,9 % : sérum physiologique 
Propriétés 
• 9 g de Nacl/L. 
• Osmolarité = 308 mOsm/l : isotonique au plasma. 
• 60% du volume administré en bolus quitte le secteur vasculaire dans les 20 minutes suivant la perfusion. 
Indications 
• Garde veine. 
• Véhicule pour apport thérapeutique. 
• Déshydratation extracellulaire. 
• Corrections des hypovolémies. 
• Traumatismes crâniens. 
• Soluté de première intention dans les arrêts cardiaques. 
• Alcaloses métaboliques hypochlorémiques. 
• Hyponatrémie. 
• Compensation des pertes digestives hautes et basses. 
• Hydratation. 
Contre-indications 
• Insuffisance cardiaque. 
• Rétention hydrosodée : majore la tendance à l'œdème. 
• Hyponatrémie de dilution. 
 
Sérum salé hypertonique à 7,5 % 
Propriétés 
• 75 g de Nacl/L. 
• Pouvoir d'expansion de 200 %. 
• Utilisation limitée de 5 à 7 ml/kg. 
Indications 
• Garde veine. 
• Déshydratation extracellulaire. 
• Corrections des hypovolémies. 
• Traumatismes crâniens. 
• Alcaloses métaboliques hypochlorémiques. 
• Hyponatrémie. 
• Compensation des pertes digestives hautes et basses. 
Contre-indications 
• Insuffisance cardiaque. 
• Rétention hydrosodée : majore la tendance à l'œdème. 
• Hyponatrémie de dilution. 
Effets secondaires 
• Hypernatrémie. 
• Hémolyse. 
 
Sérum glucosé à 2,5 % 
Propriétés 
• 25 g de glucose/L. 
• Hypotonique par rapport au plasma. 
Indications 
• Réhydratation au cours des états hyperosmolaires. 
• Véhicule pour apport thérapeutique lors de compensation de diurèse abondante sans surcharge glucidique. 
Contre-indications 
• Surcharge hydrique. 
• Effet secondaire 
• Polyurie osmotique au glucose. 
 
Sérum glucosé à 5 % 
Propriétés 
• 50 g de glucose/L. 
• Isotonique par rapport au plasma. 
Indications 
• Garde veine. 
• Réhydratation lorsqu'il existe une perte d'eau supérieure à la perte de chlorure de sodium et autres osmoles. 
• Prévention des déshydratations intra et extracellulaires. 
• Véhicule pour apport thérapeutique en période préopératoire, peropératoire et postopératoire immédiate. 
• Apport calorique. 
• Prophylaxie et traitement de la cétose dans les dénutritions. 
• Insuffisance cardiaque. 
Contre-indications 
• Surcharge hydrique. 
• Tout coma, sauf coma hypoglycémique. 
• Arrêt cardiorespiratoire. 
• Traumatisme crânien. 
Effet secondaire 
• Hyperglycémie. 
 
Sérum glucosé à 10 % 
Propriétés 
• 100 g de glucose/L. 
• Hypertonique par rapport au plasma. 
Indications 
• Hypoglycémie. 
• Apport calorique glucidique. 
• Diurèse osmotique. 
• Réhydratation lorsqu'il existe une perte d'eau supérieure à la perte de chlorure de sodium et autres osmoles. 
• Prévention des déshydratations intra et extracellulaires. 
• Véhicule pour apport thérapeutique en période préopératoire, peropératoire et postopératoire immédiate. 
• Prophylaxie et traitement de la cétose dans les dénutritions, les diarrhées ou les vomissements. 
Contre-indications 
• Surcharge hydrique. 
• Tout coma, sauf coma hypoglycémique. 
• Arrêt cardiorespiratoire. 
• Traumatisme crânien. 
Effet secondaire 
• Polyurie au glucose. 
• Hyperglycémie. 
• Hypokaliémie. 
 
Sérum glucosé à 30 % 
Propriétés 
• 300 g de glucose/L. 
• Hypertonique par rapport au plasma. 
• Utilisation limitée à 1 L/j. 
Indications 
• Hypoglycémie sévère voire coma hypoglycémique. 
• Hyperkaliémie menaçante (> 6 mmol/l). 
• Apport calorique glucidique. 
• Réhydratation lorsqu'il existe une perte d'eau supérieure à la perte de chlorure de sodium et autres osmoles. 
• Prévention des déshydratations intra et extracellulaires. 
• Véhicule pour apport thérapeutique en période préopératoire, peropératoire et postopératoire immédiate. 
• Prophylaxie et traitement de la cétose dans les dénutritions, les diarrhées ou les vomissements. 
Contre-indications 
• Surcharge hydrique. 
• Tout coma, sauf coma hypoglycémique. 
• Arrêt cardiorespiratoire. 
• Traumatisme crânien. 
Effet secondaire 
• Polyurie au glucose. 
• Hyperglycémie. 
• Déshydratation. 
• Thrombose veineuse profonde. 
• Hypercapnie par hyperproduction de CO2 chez les patients sous ventilation mécanique et chez les insuffisants respiratoires chroniques. 
 
Bicarbonate de sodium à 1,4 % 
Propriétés 
• 14 g de bicarbonate de sodium/L. 
• Isotonique par rapport au plasma. 
• Effet tampon immédiat : permet de réguler l'équilibre acido-basique du plasma. 
• Augmentent le pH urinaire et la concentration plasmatique en bicarbonates. 
Indications 
• Correction des acidoses métaboliques. 
• Intoxication par le phénobarbital. 
• Hyperkaliémies. 
Contre-indications 
• Alcalose métabolique. 
• Acidose respiratoire. 
Effets secondaires 
• Alcalose métabolique. 
• Hypokaliémie. 
• Surdosage : alcalose métabolique et dépression respiratoire, hypokaliémie, insuffisance cardiaque, œdème aigu du poumon. 
 
Bicarbonate de sodium à 4,2 % et 8,4 % 
Propriétés 
• 4,2 % : 42 g de bicarbonate de sodium/L. 
• 8,4 % : 84 g de bicarbonate de sodium/L. 
• Hypertonique par rapport au plasma. 
• Effet tampon immédiat : permet de réguler l'équilibre acido-basique du plasma. 
• Augmentent le pH urinaire et la concentration plasmatique en bicarbonates. 
Indications 
• Correction des acidoses métaboliques. 
• Hyperkaliémie menaçante (> 6 mmol/L). 
• Arrêt cardiocirculatoire. 
Contre-indications 
• Alcalose métabolique. 
• Acidose respiratoire. 
Effets secondaires 
• Alcalose métabolique. 
• Hypokaliémie. 
• Surdosage : alcalose métabolique et dépression respiratoire, hypokaliémie, insuffisance cardiaque, œdème aigu du poumon. 
 
Ringer lactate 
Propriétés 
• 6 g de Nacl/L. 
• 0,4 g de Kcl/L. 
• 0,4 g de Cacl/L. 
• 3,2 g de lactate de sodium/L. 
• Hypotonique par rapport au plasma. 
• Le lactate est métabolisé par le foie en bicarbonate : effet tampon qui permet de prévenir l'acidose liée à l'élimination rénale du chlore. 
Indications 
• Déshydratations à prédominance extracellulaire. 
• Hypovolémie : soluté de première intention lorsque les pertes sanguines ne dépassent pas 20% de la masse sanguine.  
• Acidose métabolique. 
Contre-indications 
• Insuffisance cardiaque. 
• Hyperhydratation à prédominance extra-cellulaire. 
• Hyponatrémie, hyperkaliémie, hypercalcémie. 
• Alcalose métabolique. 
• Syndrome œdémateux. 
Effet secondaire 
• Alcalose métabolique. 
 
Mannitol 
Propriété 
• Produit une diurèse osmotique : glucide pratiquement non métabolisable qui est éliminée par les glomérules rénaux et n'est pas absorbé au niveau des tubules, ce qui entraîne une élimination obligatoire d'une certaine quantité d'eau. 
Indications 
• Hypertension intracrânienne, œdème cérébral. 
• Hypertension intraoculaire : crise de glaucome. 
• Diurèse osmotique lors d'intoxications médicamenteuses. 
Contre-indications 
• Hyperosmolarité plasmatique préexistante. 
• Déshydratation à prédominance intracellulaire. 
• Insuffisance cardiaque. 
• Œdème pulmonaire. 
Effets secondaires 
• Risque de déséquilibre hydroélectrolytique. 
• Déshydratation. 
• Risque de nausées, vomissements, céphalées, vertiges, tachycardies. 
 
Les solutés colloïdes 
• Les colloïdes contiennent des grosses molécules qui restent dans les vaisseaux pendant un certain temps et attirent l'eau des liquides interstitiels. 
• Ceux sont des solutions hypertoniques par rapport au plasma. 
• Ils ont un fort pouvoir d'expansion volémique avec une efficacité prolongée. 
Les gélatines : Plasmion - Gélofusine 
Propriétés 
• Polypeptides d'origine bovine : de moins en moins utilisés bien que sûres vis-à-vis du risque de transmission de l’encéphalopathie spongiforme bovine. 
• Pouvoir d'expansion = 0,8 à 1 : 
• Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura 80 à 100% d'augmentation de volume plasmatique soit 400 à 500 ml d'augmentation de volume plasmatique. 
• Durée d'action : 4 à 6 heures. 
Indications 
• Défaillance circulatoire aiguë : 
• Choc hypovolémique : par hémorragie, déshydratation, fuite capillaire, brûlure. 
• Choc vasoplégique : origine traumatique, opératoire, septique, toxique. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Hyperhydratation à prédominance extracellulaire. 
• Hyperkaliémie. 
• Alcalose métabolique. 
• Troubles de l'hémostase. 
Effet secondaire 
• Rares réactions allergique. 
 
Voluven 
Propriétés 
• 60 g d'hydroxyéthylamidon/L. 
• 9 g de Nacl/L. 
• Polypeptide d’origine végétale. 
• Pouvoir d'expansion de 1 : 
• Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura 100% d'augmentation de volume plasmatique soit 500 ml d'augmentation de volume plasmatique. 
• Durée d'action : 3 à 6 heures. 
• Utilisation limité à 33 ml/kg/j. 
Indication 
• Défaillance circulatoire aiguë : 
• Choc hypovolémique : par hémorragie, déshydratation, fuite capillaire, brûlure. 
• Choc vasoplégique : origine traumatique, opératoire, septique, toxique. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Surcharge circulatoire. 
• Insuffisance rénale dialysée. 
• Troubles de l'hémostase. 
Effet secondaire 
• Réactions anaphylactiques. 
 
Hestéril - Héafusine 6 % 
Propriétés 
• 60 g d'hydroxyéthylamidon/L. 
• 9 g de Nacl/L. 
• Pouvoir d'expansion de 1,3 :  
• Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura 100% d'augmentation de volume plasmatique soit 650 ml d'augmentation de volume plasmatique. 
• Durée d'action : 3 à 6 heures. 
• Utilisation limité à 33 ml/kg/j. 
Indication 
• Défaillance circulatoire aiguë : 
• Choc hypovolémique : par hémorragie, déshydratation, fuite capillaire, brûlure. 
• Choc vasoplégique : origine traumatique, opératoire, septique, toxique. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Surcharge circulatoire. 
• Insuffisance rénale dialysée. 
• Troubles de l'hémostase. 
Effet secondaire 
• Réactions anaphylactiques. 
 
Héafusine 10 % 
Propriétés 
• 100 g d'hydroxyéthylamidon/L. 
• 9 g de Nacl/L. 
• Pouvoir d'expansion de 1,5 :  
• Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura 100% d'augmentation de volume plasmatique soit 750 ml d'augmentation de volume plasmatique. 
• Durée d'action : 3 à 6 heures. 
• Utilisation limité à 20 ml/kg/j. 
Indication 
• Défaillance circulatoire aiguë : 
• Choc hypovolémique : par hémorragie, déshydratation, fuite capillaire, brûlure. 
• Choc vasoplégique : origine traumatique, opératoire, septique, toxique. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Surcharge circulatoire. 
• Insuffisance rénale dialysée. 
• Troubles de l'hémostase. 
Effet secondaire 
• Réactions anaphylactiques. 
 
HyperHès 
Propriétés 
• 60 g d'hydroxyéthylamidon/L. 
• 72 g de Nacl/L. 
• S'administre sous forme d'un bolus de 4ml/kg en 2 à 5 minutes. 
Indication 
• Hypovolémie avec état de choc : remplissage en petits volumes 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Surcharge circulatoire. 
• Insuffisance rénale dialysée. 
• Troubles de l'hémostase. 
• Insuffisance cardiaque congestive décompensée, hépatique, rénale. 
Effets secondaires 
• Réactions anaphylactiques. 
• Œdème pulmonaire. 
• Risque hémorragique en cas de remplissage brutal. 
 
Albumine 
Propriétés 
• Colloïde naturel physiologique. 
• Retient l'eau dans le secteur vasculaire. 
• Durée d'action de 6 à 8 heures. 
Indication 
• Restauration et maintien du volume de sang circulant lorsqu'un déficit volumique a été établi. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Surcharge circulatoire. 
• Insuffisance rénale dialysée. 
• Troubles de l'hémostase. 
Effets secondaires 
• Bouffées vasomotrices, urticaire, fièvre, nausées. 
• Surveillances : 
• Albuminémie : < 20 g/L. 
• Protidémie : < 35 g/L. 
 
MAJ:13/11/2008 
Les vaccins 
Calendrier vaccinal 
 
Rougeole 
Rubéole 
Tuberculose 
Varicelle 
Grippe 
Haemopholius influenzae B 
Hépatite B 
Poliomyélite 
Tétanos 
 
Vaccination obligatoire 
________________________________________ 
 
Les vaccins 
Age BCG Diphtérie 
Tétanos Poliomyélite Coqueluche Hib Hépatite B Pneumocoque Rougeolle oreillons rubéole Papilloma virus humain Grippe 
Naissance BCG Hep B  
2 mois DT Polio Ca Hib Hep B Pn7  
3 mois DT Polio Ca Hib Hep B Pn7  
4 mois DT Polio Ca Hib Pn7  
9 mois Rougeolle oreillons rubéole Grippe 
12 mois Pn7 Rougeolle oreillons rubéole  
16-18 mois DT Polio Ca Hib Hep B Rougeolle oreillons rubéole  
24 mois Pn7  
< 6 ans Rattrapage  
6 ans DT Polio Pn23  
11-13 ans DT Polio Ca Rattrapage  
14 ans Hep B HPV  
15 ans Rattrapage  
16-18 ans dT Polio Ca 
rattrapage Rattrapage  
23 ans  
26-28 ans dT Polio Ca  
> 28 ans dT Polio Rubéole  
> 65 ans Grippe 
Légende du tableau 
Les vaccins indiqués sur fond bleu clair existent sous forme combinée : 
• diphtérie (titrage adulte), tétanos, polio ; 
• diphtérie, tétanos, polio, coquelucheux acellulaire ; 
• diphtérie (titrage adulte), tétanos, polio, coquelucheux acellulaire ; 
• diphtérie, tétanos, polio, plus coquelucheux acellulaire, Hib ; 
• diphtérie, tétanos, polio, plus coquelucheux acellulaire, Hib, Hépatite B. 
Les vaccins indiqués en italique ne sont proposés que pour des risques spécifiques. 
• Diphtérie, Rubéole, Oreillons : 
• ROR Vax® 
• Priorix® 
• Diphtérie, Tétanos, Polio :  
• DT Polio® 
• Diphtérie, Tétanos, Polio, Coqueluche :  
• Tétravac® 
• Repevax® 
• Diphtérie, Tétanos, Polio, Coqueluche, Hib :  
• Pentacoq® 
• Pentavac® 
• Diphtérie, Tétanos, Polio, Coqueluche, Hib, Hépatite B :  
• Infanrixhexa® 
________________________________________ 
 
La rougeole 
Age 
• > 9 mois (si l'enfant vit en collectivité) ou 12 mois. 
• Rattrapage entre 3 et 6 ans ou entre 11 et 13 ans si non faite. 
Contre-indications 
• Allergie à l'œuf. 
• Maladies infectieuses aiguës. 
• Maladies évolutives en cours. 
• Immuno-dépression. 
• Injection récente d'immuno-globulines. 
Effets secondaires 
• Réaction érythémateuse au point d'injection. 
• Hyperthermie. 
• Symptômes rhinopharyngés ou respiratoires. 
• Purpura thrombopénique. 
 
La rubéole 
Age 
• > 12 mois. 
• Rattrapage entre 3 et 6 ans ou entre 11 et 13 ans si non faite. 
Contre-indications 
• Allergie à l'œuf. 
• Maladies infectieuses aiguës. 
• Maladies évolutives en cours. 
• Immuno-dépression. 
• Injection récente d'immuno-globulines. 
Effets secondaires 
• Réaction érythémateuse au point d'injection. 
• Hyperthermie. 
• Symptômes rhinopharyngés ou respiratoires. 
• Purpura thrombopénique. 
 
 
La tuberculose 
Age 
• Du nourrisson jusqu'à l'adulte de 15 ans. 
Contre-indications 
• Déficits immunitaires. 
• Dermatoses infectieuses. 
Effet secondaire 
• Ulcération superficielle. 
 
La varicelle  
Age 
• Tout âge. 
• 2 doses espacées de 3 mois. 
Contre-indications 
• Hypersensibilité à la néomycine. 
• Aplasie médullaire. 
• Immuno-dépression. 
• Infection par le VIH. 
Effets secondaires 
• Douleur, érythème et induration. 
• Eruptions varicelliformes. 
• Hyperthermie. 
• Réactions allergiques. 
 
La grippe 
Age 
• A partir de 9 mois si nécessité. 
• Il est recommandé après 65 ans, de plus il est gratuit. Il faut par contre le refaire tous les ans.  
Contre-indications 
• Allergie à l'œuf. 
• Hyperthermie. 
• Infections évolutives. 
Effets secondaires 
• Hyperthermie. 
• Réaction locale : douleur, érythème, induration. 
• Céphalées, vertiges, asthénie. 
• Nausées, anorexie, myalgies. 
 
L'Haemophilius influenzae b : Hib 
Age 
• > 2 mois :  
• 3 injections à 1 mois d'intervalle puis rappel à 16 mois. 
Contre-indications 
• Hypersensibilité aux constituants. 
• Hyperthermie. 
• Infections. 
Effets secondaires 
• Hyperthermie. 
• Réaction locale : douleur, érythème, induration. 
 
L'hépatite B 
Age 
• > 2 mois :  
• 2 injections à 1 mois d’intervalle, la 3ème entre 5 et 12 mois après la 2e injection.  
Contre-indications 
• Hypersensibilité aux constituants. 
• Infections. 
Effets secondaires 
• Réaction locale : douleur, érythème, induration. 
• Asthénie, céphalées, hyperthermie. 
 
La poliomyélite 
Age 
• > 2 mois :  
• 3 injections à 1 mois d’intervalle, rappel 1 à 2 ans après la 3ème injection puis tous les 5 ans jusqu'à l'âge adulte, puis tous les 10 ans.  
Effets secondaires 
• Réaction locale : douleur, érythème, induration. 
 
Le tétanos 
Age 
• > 2 mois :  
• 3 injections à 1 mois d’intervalle, rappel 1 à 2 ans après la 3ème injection puis tous les 5 ans jusqu'à l'âge adulte, puis tous les 10 ans.  
Effets secondaires 
• Réaction douloureuse au point d'injection. 
 
La vaccination obligatoire 
Dès le 1er mois 
• Tuberculose : La vaccination BCG par voie intradermique est fortement recommandée chez les enfants à risque élevé de tuberculose, au plus tôt et si possible à la naissance ou au cours du premier mois de vie. Chez les enfants à risque non-vaccinés, la vaccination peut être réalisée jusqu'à l'âge de 15 ans..  
A partir de 2 mois 
• Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, Haemophilus influenzae b (3 injections à 1 mois d’intervalle). 
• Hépatite B : 2 injections à 1 mois d’intervalle, la 3ème entre 5 et 12 mois après la 2e injection. 
A partir de 12 mois 
• Rougeole, oreillons, rubéole. 
• Recommandée autant pour les filles que pour les garçons. La vaccination contre la rougeole peut être pratiquée plus tôt, à partir de 9 mois si l’enfant vit en collectivité. 
• Hépatite B (3ème injection). 
16 - 18 mois 
• Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, Haemophilus influenzae b (1er rappel). 
Entre 3 - 6 ans 
• Rougeole, oreillons, rubéole : une seconde vaccination associant rougeole, oreillons et rubéole est recommandée pour tous les enfants. 
6 ans 
• Diphtérie, tétanos, poliomyélite (2ème rappel). 
• Rougeole, oreillons, rubéole : la vaccination est recommandée chez les enfants n’ayant pas encore été vaccinés. 
11 - 13 ans 
• Diphtérie, tétanos, poliomyélite (3ème rappel).  
• Coqueluche : un rappel tardif est recommandé chez tous les enfants. 
• Rougeole, oreillons, rubéole (rattrapage). 
• Hépatite B si pas fait auparavant. 
14 ans 
• Papillomavirus : la vaccination contre les infections à papillomavirus 6, 11, 16, 18 est recommandée à toutes les jeunes filles âgées de 14 ans, afin de les protéger avant qu’elles ne soient exposées au risque d’infection à HPV. Le schéma vaccinal comprend trois injections respectant un intervalle de deux mois entre la première et la deuxième injection, et un intervalle de quatre mois entre la deuxième et la troisième injection. 
• Une mesure de rattrapage est prévue et le vaccin est également proposé aux jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n’auraient pas eu de rapports sexuels ou au plus tard, dans l’année suivant le début de leur vie sexuelle. 
16 - 18 ans 
• Diphtérie, tétanos, poliomyélite (4ème rappel).  
• Rubéole : vaccination recommandée pour les jeunes femmes non vaccinées par exemple lors d’une visite de contraception. 
A partir de 18 ans 
• Tétanos, poliomyélite : rappel tous les 10 ans. 
• Rubéole (pour les jeunes femmes non vaccinées). 
A partir de 65 ans 
• Le vaccin contre la grippe est recommandé, de plus il est gratuit après 65 ans. Il faut par contre le refaire tous les ans. 
Les vitamines 
Tableau des vitamines 
 
Vitamines 
________________________________________ 
 
Les vitamines 
Les vitamines hydrosolubles 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Vitamine B1 Thiamine  
 
Vitamine B2 Riboflavine  
 
Vitamine B3 Niacine Vitamine PP  
 
Vitamine B5 Acide pantothénique  
 
Vitamine B6 Pyridoxine  
 
Vitamine B8 Biotine Vitamine H  
 
Vitamine B9 Acide folique  
 
Vitamine B12 Cobalamine  
 
Vitamine C Acide ascorbique  
 
Vitamine H Biotine Vitamine B8  
 
Vitamine P Bioflavonoïde  
 
Vitamine PP Niacine Nicotinamide  
 
Les vitamines liposolubles 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Vitamine A Rétinol  
 
Vitamine D Calciférol  
 
Vitamine E Tocophérol  
 
Vitamine K1 Phytoménadione  
 
 
________________________________________ 
 
Les vitamines 
• Vitamine A (rétinol) : impliquée dans les processus de croissance et de différenciation cellulaires, et dans les mécanismes physiologiques de la vision.  
• Vitamine B1 (thiamine) : en association avec l’ATP, formation d’un coenzyme intervenant dans le métabolisme des hydrates de carbone. Facteur régulateur énergétique du glucose. Elle possède un rôle dans la neurotransmission.  
• Vitamine B2 (riboflavine) : action de coenzyme dans le métabolisme énergétique cellulaire, les systèmes de respiration tissulaires et le métabolisme des macro-nutriments. Facteur de croissance cellulaire. 
• Vitamine B3 (PP ou niacine ou nicotinamide) : composant des coenzymes NAD et NADP intervenant dans les réactions d’oxydo-réduction essentielles pour le métabolisme des macro-nutriments et la respiration tissulaire. Prévient la pallagre, maladie due à une carence en vitamine PP se traduisant par des érythèmes en plaques, des gastro-entérites, des troubles nerveux et l'inflammation de la bouche et de la langue. 
• Vitamine B5 (acide pantothénique) : précurseur du coenzyme A intervenant dans le métabolisme d’oxydation des hydrates de carbone, la néoglucogenèse et la synthèse des acides gras, des stérols, des hormones stéroïdes et des porphyrines.  
• Vitamine B6 (pyridoxine) : coenzyme dans le métabolisme des protéines, des hydrates de carbone et des graisses. Prévient la carence responsable d'apparition de polynévrites dans l'éthylisme. 
• Vitamine B8 (H ou biotine) : liée à au moins quatre enzymes, intervient dans le métabolisme énergétique dont la néoglucogenèse. Prévient la carence responsable d'acidose métabolique. 
• Vitamine B9 (acide folique) : source exogène nécessaire pour la synthèse des nucléoprotéines et le maintien d’une érythropoïèse normale. Prévient la carence responsable d'anémies macrocytaires. 
• Vitamine B12 (cobalamine) : source exogène nécessaire pour la synthèse des nucléoprotéines et de la myéline, la reproduction cellulaire, la croissance et le maintien d’une érythropoïèse normale. Prévient la carence responsable d'anémies macrocytaires. 
• Vitamine C (acide ascorbique) : propriétés anti-oxydantes, essentielle pour la formation et le maintien des substances intercellulaires et du collagène, la biosynthèse des catécholamines, la synthèse de la carnitine et des stéroïdes, le métabolisme de l’acide folique et de la tyrosine. Antiasthénique. 
• Vitamine D : régulation du métabolisme du calcium et du phosphore au niveau des os et des reins.  
• Vitamine E (tocophérol) : propriétés anti-oxydantes empêchant la formation de produits d’oxydation toxiques et protégeant les constituants cellulaires.  
• Vitamine H (B8 ou biotine) : liée à au moins quatre enzymes, intervient dans le métabolisme énergétique dont la néoglucogenèse. Prévient la carence responsable d'acidose métabolique. 
• Vitamine K1 (Phytoménadione) : la vitamine K est un facteur de la coagulation, elle permet la synthése de la prothrombine par les cellules du foie. Activation des facteurs II, VII, IX, X. 
• Vitamine P : protège la perméabilité vasculaire et sert également de facteur d'économie de la vitamine C. 
• Vitamine PP (B3 ou niacine ou nicotinamide) : composant des coenzymes NAD et NADP intervenant dans les réactions d’oxydo-réduction essentielles pour le métabolisme des macro-nutriments et la respiration tissulaire. Prévient la pallagre, maladie due à une carence en vitamine PP se traduisant par des érythèmes en plaques, des gastro-entérites, des troubles nerveux et l'inflammation de la bouche et de la langue. 
Les vitamines 
Tableau des vitamines 
 
Vitamines 
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Les vitamines 
Les vitamines hydrosolubles 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Vitamine B1 Thiamine  
 
Vitamine B2 Riboflavine  
 
Vitamine B3 Niacine Vitamine PP  
 
Vitamine B5 Acide pantothénique  
 
Vitamine B6 Pyridoxine  
 
Vitamine B8 Biotine Vitamine H  
 
Vitamine B9 Acide folique  
 
Vitamine B12 Cobalamine  
 
Vitamine C Acide ascorbique  
 
Vitamine H Biotine Vitamine B8  
 
Vitamine P Bioflavonoïde  
 
Vitamine PP Niacine Nicotinamide  
 
Les vitamines liposolubles 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Vitamine A Rétinol  
 
Vitamine D Calciférol  
 
Vitamine E Tocophérol  
 
Vitamine K1 Phytoménadione  
 
 
________________________________________ 
 
Les vitamines 
• Vitamine A (rétinol) : impliquée dans les processus de croissance et de différenciation cellulaires, et dans les mécanismes physiologiques de la vision.  
• Vitamine B1 (thiamine) : en association avec l’ATP, formation d’un coenzyme intervenant dans le métabolisme des hydrates de carbone. Facteur régulateur énergétique du glucose. Elle possède un rôle dans la neurotransmission.  
• Vitamine B2 (riboflavine) : action de coenzyme dans le métabolisme énergétique cellulaire, les systèmes de respiration tissulaires et le métabolisme des macro-nutriments. Facteur de croissance cellulaire. 
• Vitamine B3 (PP ou niacine ou nicotinamide) : composant des coenzymes NAD et NADP intervenant dans les réactions d’oxydo-réduction essentielles pour le métabolisme des macro-nutriments et la respiration tissulaire. Prévient la pallagre, maladie due à une carence en vitamine PP se traduisant par des érythèmes en plaques, des gastro-entérites, des troubles nerveux et l'inflammation de la bouche et de la langue. 
• Vitamine B5 (acide pantothénique) : précurseur du coenzyme A intervenant dans le métabolisme d’oxydation des hydrates de carbone, la néoglucogenèse et la synthèse des acides gras, des stérols, des hormones stéroïdes et des porphyrines.  
• Vitamine B6 (pyridoxine) : coenzyme dans le métabolisme des protéines, des hydrates de carbone et des graisses. Prévient la carence responsable d'apparition de polynévrites dans l'éthylisme. 
• Vitamine B8 (H ou biotine) : liée à au moins quatre enzymes, intervient dans le métabolisme énergétique dont la néoglucogenèse. Prévient la carence responsable d'acidose métabolique. 
• Vitamine B9 (acide folique) : source exogène nécessaire pour la synthèse des nucléoprotéines et le maintien d’une érythropoïèse normale. Prévient la carence responsable d'anémies macrocytaires. 
• Vitamine B12 (cobalamine) : source exogène nécessaire pour la synthèse des nucléoprotéines et de la myéline, la reproduction cellulaire, la croissance et le maintien d’une érythropoïèse normale. Prévient la carence responsable d'anémies macrocytaires. 
• Vitamine C (acide ascorbique) : propriétés anti-oxydantes, essentielle pour la formation et le maintien des substances intercellulaires et du collagène, la biosynthèse des catécholamines, la synthèse de la carnitine et des stéroïdes, le métabolisme de l’acide folique et de la tyrosine. Antiasthénique. 
• Vitamine D : régulation du métabolisme du calcium et du phosphore au niveau des os et des reins.  
• Vitamine E (tocophérol) : propriétés anti-oxydantes empêchant la formation de produits d’oxydation toxiques et protégeant les constituants cellulaires.  
• Vitamine H (B8 ou biotine) : liée à au moins quatre enzymes, intervient dans le métabolisme énergétique dont la néoglucogenèse. Prévient la carence responsable d'acidose métabolique. 
• Vitamine K1 (Phytoménadione) : la vitamine K est un facteur de la coagulation, elle permet la synthése de la prothrombine par les cellules du foie. Activation des facteurs II, VII, IX, X. 
• Vitamine P : protège la perméabilité vasculaire et sert également de facteur d'économie de la vitamine C. 
• Vitamine PP (B3 ou niacine ou nicotinamide) : composant des coenzymes NAD et NADP intervenant dans les réactions d’oxydo-réduction essentielles pour le métabolisme des macro-nutriments et la respiration tissulaire. Prévient la pallagre, maladie due à une carence en vitamine PP se traduisant par des érythèmes en plaques, des gastro-entérites, des troubles nerveux et l'inflammation de la bouche et de la langue. 
Les hypolipémiants 
Tableau des hypolipémiants 
 
Inhibiteurs de la HMG-CoA réductase 
Fibrates 
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Les hypolipémiants 
Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Atorvastatine Tahor  
 
Pravastatine Elisor Vasten  
 
Rosuvastatine Crestor  
 
Simvastatine Zocor  
 
Les fibrates 
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles 
Fénobibrate Lipanthyl  
 
 
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Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase 
Mode d'action 
Action par blocage de la biosynthèse du cholestérol en inhibant l'HMG-CoA réductase qui agit à ce niveau. 
Indication 
• Hypercholestérolémie. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Insuffisance hépatique, rénale. 
Effets secondaires 
• Troubles digestifs : constipations, nausées, diarrhée, flatulence, douleurs abdominales. 
Surveillances 
• Surveillance biologique :  
• Transaminases :  
• Après 4 à 6 semaines du début du traitement, puis tous les 3 mois pendant 1 an, puis régulièrement. 
• ASAT = TGO : 10 – 30 UI/l : normal 
• ALAT = TGP : 11 – 40 UI/l : normal 
• Bilan lipidique : 
• Après 1 à 2 mois du début du traitement, puis régulièrement. 
• Cholestérolémie normal :  
• Totale : 4,1 – 6,2 mmol/l soit 1,5 – 2,5 g/l 
• LDL < 4,10 mmol/l 
• HDL > 1 mmol/l 
• CPK : en cas de douleurs et/ou de faiblesses musculaires. 
Conseil 
• Le traitement doit être associé à un régime alimentaire hypolipidique. 
 
Les fibrates 
Mode d'action 
Action par blocage de la biosynthèse du cholestérol (inhibition de l'HMG-CoA réductase) et des triglycérides. 
Indications 
• Hypercholestérolémie. 
• Hypertriglycéridémie. 
Contre-indications 
• Allergie connue. 
• Lithiase biliaire. 
• Insuffisance rénale ou hépatique.  
Effets secondaires 
• Troubles digestifs : nausées, vomissements, diarrhées. 
• Réactions cutanées allergiques. 
• Rhabdomyolyse. 
• Lithiase biliaire. 
Surveillances 
• Surveillance biologique :  
• Créatinémie :  
• Après 4 à 6 semaines du début du traitement, puis tous les 3 mois pendant 1 an, puis régulièrement. 
• Transaminases :  
• Après 4 à 6 semaines du début du traitement, puis tous les 3 mois pendant 1 an, puis régulièrement. 
• ASAT = TGO : 10 – 30 UI/l : normal 
• ALAT = TGP : 11 – 40 UI/l : normal 
• Bilan lipidique : 
• Après 1 à 2 mois du début du traitement, puis régulièrement. 
• Cholestérolémie normal :  
• Totale : 4,1 – 6,2 mmol/l soit 1,5 – 2,5 g/l 
• LDL < 4,10 mmol/l 
• HDL > 1 mmol/l 
• Triglycéridémie normal :  
• 0,5 – 2 mmol/l 
Conseil 
• Le traitement doit être associé à un régime alimentaire hypolipidique. 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 7.01.2014
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