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COURS DE PHARMACOLOGIE SPECIALE
Ce cours en vrac soyez patient
Les antalgiques
Définition
:
Médicaments capables de diminuer ou d’abolir la dou
leur sans entraîner de perte de
conscience.
Hiérarchie d’utilisation
:
o
1
ère
intention
: antalgique périphérique
o
2
ème
intention
: antalgique centraux non narcotique
o
3
ème
intention
: association antalgique périphérique et antalgiqu
es centraux non
narcotiques
o
4
ème
intention
: antalgique centraux narcotique
A.
Les antalgiques centraux
Ils inhibent bien la sensation corticale de la doul
eur
I.
Les antalgiques narcotiques
Pour les plus puissants ils ont la possibilité de d
éclancher une pharmacodépendance, ils sont
inscrits sur la liste des stupéfiants.
1)
La morphine
C’est un alcaloïde de l’opium.
a.
Effets sur le système nerveux central
Action antalgique
: augmente le seuil de perception des sensations d
ouloureuses
Action psychique
: entraîne un état euphorique et des hallucination
s
Action sédative
Dépression des centres respiratoires et toux
Action sur l’œil
: myosis (contraction de la pupille)
Antidote de la morphine
Narcan
b.
Effets périphériques
Diminution du tonus des fibres musculaires intestin
ales
constipation
c.
Effets indésirables
Constipation
Pharmacodépendance
Vertiges, somnolence, nausées
Confusion mentale
Dépression respiratoire (rare en thérapeutique)
d.
Contre-indications
Insuffisance respiratoire
Syndrome abdominale aigue avant diagnostic
Enfants de moins de 6 mois
e.
Indication
Douleurs aigue ou chronique intenses : compression
nerveuse ou cancer
f.
Mode d’utilisation
Voie d’administration et posologie varie selon la s
évérité de la douleur :
En sous cutanée ou en IV = 3 à 4 injection / jour
Mais aussi IV, péridurale ou intra rachidienne lors
de douleur aigue notamment post
op, la morphine est le plus souvent administrée par
IV de manière fractionnée : de 1 à
3 mg / 10min jusqu'à obtention analgésique satisfai
sante.
Mode pour filtration :
Si apparition d’un effet indésirable, le patient do
it être sous surveillance continue. Il peut être
fait appel à un traitement relais (5 à 10 mg en sc.
/ 4 à h) ou à une analgésie auto contrôlée
avec des bolus de 0.5 à 1 mg et comportant une péri
ode réfractaire de 10 min.
Analgésie auto contrôlée est réalisable dès 6 ans.
La relation dose / efficacité (tolérance sont
très variable d’un patient à l’autre).
Pas de doses maximum tant que les effets sont maîtr
isés. La morphine en IV : de 1 à 5mg/h
est habituellement réservée à la réanimation.
Par voie orale, la posologie est plus forte (à caus
e d’une absorption intestinale moyenne).
2)
Les autres morphiniques
Actions brèves :
o
Actoskénon : 6 prises /24h (capsules)
réaction rapide
o
Sevkedol : 6 prises /24h (comprimés)
Actions à libération prolongée :
o
Moscontin
: (comprimé) : 2 prises/J chez l’adulte et l’enfan
t de plus de 6
mois. Dosage existant : 10, 30, 60, 100, 200 mg.
o
Sténan à libération prolongée
: 2 prises/24h (granules) pré utiliser dans une
sonde.
o
Kapano
l : 1 /24h réservé à l’adulte, dosage existant : 20
, 50, 100 mg
o
Sophidone
: 2 prises / 24h
o
Oxycontin
(comprimé) : 2 /24h
o
Fentanyl
: (per cutané) libération très lente (72h). Pendan
t les premières 72
h, utiliser un morphinique d’action rapide. Il faut
d’abord calculer les
besoins analgésiques et morphiniques des 24 h précé
dentes puis extrapoler
les besoins en Fentanyl (tableau du Vidal). Remplac
er patch après 72h en
changeant de lieux à chaque fois. En cas de mauvais
e efficacité,
augmentation de la dose de 25
μ
m/h tout les 3 jours. Effets indésirables du
Fentanyl : intolérance possible locale à l’adhésif,
autres : même que les
morphiniques.
3)
Les analogues – antagonistes de la morphine
a.
Fortal
??? Morphine plus effets antagonistes.
Les effets antalgiques sont plus faibles. Pouvoir d
e créer une pharmacodépendance plus
faible. Ne pas l’associer ou utiliser en relais mor
phinique. (Diminution de leurs effets). En IM
ou SC.
b.
Temgésic
Plus puissant que la morphine. Risques de pharmacod
épendance et de dépression respiratoire
faible.
c.
Nubain
Liste 1. Puissance d’action égale à celle de la mor
phine. Utilisé en IV, SC et IM.
II.
Antalgiques non narcotiques
Utiliser pour douleur moyenne, risque pharmaceutiqu
e très faible.
1)
Association avec les antalgiques périphériques
a.
Di-antalvic
Liste 1. Association morphinique non narcotique + p
aracétamol. Effets indésirables : nausées,
vomissements, a forte dose : somnolence, vertige, d
ésorientation. Posologie : 6 gélules / jour
ou 2 suppositoires.
b.
Tramadol – paracétamol
????
c.
Codéine – paracétamol
Codéine = alcoïde opium
Possède les caractéristiques voisines de la morphin
e mais les effets indésirables sont réduits
aux doses thérapeutiques. La codéine est utilisée s
oit en association orale avec du paracétamol
(liste 1) ou exorer (selon dose codéine).
2)
Antalgiques non narcotiques seuls
Acupan
: liste 1
o
Effets indésirables
: sédation, somnolence, sécheresse buccale, tachyc
ardie,
rétention urinaire.
o
Contre indications
: glaucome, adénome prostatique
B.
Les antalgiques périphériques
Diminution de la sensibilité des terminaisons des f
ibres nerveuses et stimulation de la douleur.
1)
Le paracétamol
a.
Action physiologique
A la fois antalgique et antipyrétique
b.
Effets indésirables
Rares allergies cutanées avec des boutons rouges, é
rythèmes et urticaires. En cas
d’intoxication (+ de 18 comprimés à 500 mg) risque
de cytolyse hépatique irréversible.
Antidote : acethyl cyteire (en IV)
c.
Contre indications
Insuffisance hépato – cellulaire.
d.
Indications
Douleur faible ou moyenne, céphalée, douleurs denta
ires, douleurs des règles, douleur de
l’appareil loco moteur, traumatisme bénin.
e.
Mode d’utilisation
1 à 3 g/jour en 3 prises. Forme injectable : pergal
gan (1g adulte). Voie parentérale
action
plus rapide mais pas plus intense.
2)
Idarac
Uniquement antalgique
Effets indésirables
: allergies, urticaire, parfois érythème, oedème d
e Quincke,
lypotomie (tendance aux malaises), hypotension cola
ctique (manque de pression dans
les organes creux), dyspnée de type asmathique.
Contre indication
: hypersensibilité
Indications
: cf. paracétamol.
3)
Aspirine
A dose moyenne : 2g/jour en capsules orales ou rect
ales. Uniquement effet antalgique et
antipyrétique.
4)
AINS
Anti inflammatoire non stéroïdien utiliser en cas d
e douleur rhumatismale et règles
douloureuses
5)
Les associations avec un antispasmodique
Association médicaments contre la douleur avec anti
spasmodique.
Aspect physiologique
: antalgique et antispasmodique
Effets indésirables
: noramidopyrine : antécédent immuno – allergique
imprévisible
(de type agramyelocytose) parfois mortelle si angin
e, ulcération, fièvre : arrêt du
traitement et contrôle. Risque d’hypotension, de ta
chycardie si injection trop rapide.
Contre indication
: ATCD agramyelocytose
Indication
: douleur viscéral (colique néphrétique).
Les formes d'administration
La voie orale
La voie parentérale
La voie transmuqueuse
La voie percutanée
La voie pulmonaire
________________________________________
La voie orale
La voie orale, aussi appelé per os, est la voie d'administration la plus simple et la plus utilisée.
Le médicament absorbé par l'appareil digestif, est transformé dans le foie, puis passe dans la circulation sanguine pour arriver vers les organes où il exerce son action.
Avantages
• Administration facile.
• Coût faible.
Inconvénients
• Risque d'altération par les sucs digestifs.
• Risque de dégradation du foie : hépatotoxicité.
• Irritation du tube digestif.
• Impossibilité d'administration si trouble de la déglutition.
• Délai avant l'apparition de l'effet.
La voie parentérale
La voie parentérale est l'administration la plus directe car elle évite le passage par le tube digestif.
Les voies d'administration parentérale
La voie intraveineuse
• Injection en intraveineux directe ou en perfusion directe.
• Voie d'urgence.
• Rapidité des effets d'actions.
• Précision et contrôle de la posologie.
La voie sous-cutanée
• Administration par une injection sous la peau au niveau de l'abdomen, de l'épaule ou de la cuisse.
• Médicaments en solution aqueuse.
• Effet retardé et progressif.
La voie intramusculaire
• Administration par une injection dans le quadrant supéro-externe de la fesse ou dans le muscle deltoïde.
• Médicaments en solution aqueuse ou en suspensions huileuses.
• Effet retardé et progressif.
Avantages
• Rapidité de l'effet, surtout par voie intraveineuse.
• Pas de destruction par les sucs digestifs et arrivée directe dans le sang sans passer initialement par le foie.
Inconvénients
• Administration uniquement par une infirmière ou un médecin, sauf chez le patient diabétique pour l'injection d'insuline.
• Risque de surdosage plus important que pour la voie orale.
• Administration parfois douloureuse.
• Risques infectieux liés à l'injection.
La voie transmuqueuse
La voie transmuqueuse permet une action localisée du médicament ou passage dans la circulation générale.
La voie sublinguale
• Médicament à laisser fondre, généralement sous la langue.
• Pénétration directe du médicament dans la circulation sans passer par le foie.
• Action rapide.
La voie rectale
• Suppositoires, lavements, pommades.
• Soit effet local, soit passage dans la circulation et effet général.
La voie vaginale
• Ovules, comprimés, capsules.
• Action locale sur la muqueuse vaginale.
La voie nasale
• Solutions en spray, poudres, pommades.
• Action locale pour les infections otho-rhino-laryngologique.
La voie oculaire
• Collyres, pommades, inserts.
• Action locale.
La voie percutanée
• Pommades, lotions, crèmes, timbres, patch.
• Action locale ou générale si le produit traverse la barrière cutanée et pénètre dans la circulation sanguine.
• Libération progressive et longue durée d'action.
La voie pulmonaire
• Aérosols.
• Effet local ou général après passage dans la circulation (effet rapide).
Les antalgiques
Tableau des antalgiques
Définition
Le palier 1 : les antalgiques non opiacés
Le palier 2 : les antalgiques opioïdes faibles
Le palier 3 : les antalgiques opioïdes
________________________________________
Les antalgiques
Les antalgiques non opiacés : Palier 1
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Paracétamol Efferalgan Dolipran
Dafalgan Perfalgan
Aspirine Aspégic Kardegic
Aspirine
Ibuprofène Advil Nurofen
Nureflex
Kétoprofène Profénid
Néfopam Acupan
Les antalgiques opioïdes faibles : Palier 2
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Codéine Codenfan
Codéine + Paracétamol Codoliprane Efferalgan-codéine
Dafalgan-codéine
Dextropropoxyphène associé Dialgirex Di-Antalvic
Propofan
Tramadol Contramal Topalgic
Tramadol + Paracétamol Ixprim Zaldiar
Les antalgiques opioïdes : Palier 3
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Morphine Actiskénan Moscontin LP
Morphine Skénan LP
Fentanyl Durogésic
Oxycodone Oxycontin LP Oxynorm
Buprénorphine Temgésic
Nalbuphine Nubain
________________________________________
Définition
Les antalgiques sont les médicaments de la douleur, leur utilisation s'effectue selon trois paliers de prescription en fonction de l'intensité de la douleur.
• Palier 1 : traitement des douleurs de faible intensité :
• Paracétamol.
• Salicylés.
• Anti-Inflammatoire Non Stéroïdien : AINS.
• Néfopam.
• Palier 2 : traitement des douleurs légères à modérées :
• Codéine.
• Dextropropoxyphène.
• Tramadol.
• Palier 3 : traitement des douleurs très intenses ou résistantes aux autres antalgiques :
• Morphine.
• Fentanyl.
• Dérivé de la morphine.
Le palier 1 : les antalgiques non opiacés
Paracétamol
• Propriétés :
• Analgésique.
• Antipyrétique.
• Contre-indications :
• Insuffisance hépatique, allergie connue au paracétamol.
• Effets secondaires :
• Rares allergies : éruptions cutanées, thrombopénies.
• Hépatotoxicité en cas de surdosage (> 4g/j chez l'adulte, > 80mg/kg/j chez l'enfant).
• Conseils : espacer les prises de 6 heures (4 heures minimum et 8 heures en cas d'insuffisance rénale sévère).
Salicylés
• Propriétés :
• Analgésique.
• Antipyrétique.
• Anti-inflammatoire à forte doses : 3 à 6 g chez l'adulte et 80 à 100 mg chez l'enfant.
• Antiagrégant plaquettaire à faibles doses : 75 à 325 mg/j chez l'adulte.
• Contre-indications :
• Allergie connue.
• Ulcère gastrique.
• Risque hémorragique.
• Effets secondaires :
• Réactions allergiques : éruptions cutanées, asthme, choc anaphylactique.
• Troubles digestifs : gastralgies, hémorragie digestive.
• Hémorragie.
• Conseils : espacer les prises de 6 heures (4 heures minimum et 8 heures en cas d'insuffisance rénale sévère).
Anti-inflammatoire non stéroïdiens : AINS
• Propriétés :
• Analgésique.
• Antipyrétique.
• Anti-inflammatoire à forte doses : 3 à 6 g chez l'adulte et 80 à 100 mg chez l'enfant.
• Contre-indications :
• Allergie connue.
• Ulcère gastro-duodénal.
• Insuffisance hépatique et rénales sévères.
• Effets secondaires :
• Réactions allergiques : éruptions cutanées, asthme, choc anaphylactique.
• Troubles digestifs : ulcère gastro-duodénal, gastralgies, hémorragie digestive.
• Vertiges, céphalées.
Néfopam
• Propriétés :
• Analgésique.
• Le néfopam est un analgésique central, dépourvu d'action morphinique, inscrit de ce fait au palier 1 de l'OMS, mais de puissance analgésique correspondant à des produits de palier 2.
• Antalgique non morphinique d'action centrale : activité antalgique comparable à celle de 10 mg de morphine en intramusculaire.
• Contre-indications :
• Allergie connue.
• Convulsion et antécédents de convulsions.
• Glaucome.
• Adénome de la prostate.
• Enfant de moins de 15 ans.
• Effets secondaires :
• Sueurs, somnolence.
• Rares : vomissements, tachycardie, palpitations, vertiges, sécheresse buccale, rétention urinaire, excitabilité, irritabilité.
Le palier 2 : les antalgiques opioïdes faibles
Codéine
• Propriétés :
• Antalgique morphinique faible.
• Faible effet dépresseur respiratoire.
• Contre-indications :
• Allergies.
• Asthme, insuffisance respiratoire.
• Insuffisance hépatique ou rénales sévères.
• Effets secondaires :
• Réactions cutanées allergiques.
• Constipation, nausées, vomissements.
• Bronchospasme.
• Conseils : éviter toute utilisation prolongée à fortes doses : risque de dépendance.
Dextropropoxyphène associé
• Propriétés :
• Antalgique morphinique faible.
• Toujours associé au paracétamol.
• Contre-indications :
• Allergie connue.
• Insuffisance hépatique ou rénales sévères.
• Effets secondaires :
• Nausées, vomissements, constipation.
• Céphalées, somnolence, euphorie.
• Rarement : hypoglycémie, réactions cutanées allergiques, hépatites.
• Conseils : éviter toute utilisation prolongée à fortes doses : risque de dépendance.
Tramadol
• Propriétés :
• Antalgique morphinique faible.
• Effet dépresseur respiratoire et toxicomanogène plus faible que ceux de la morphine.
• Contre-indications :
• Allergie connue.
• Insuffisance respiratoire sévère.
• Insuffisance hépatique.
• Epilepsie non contrôlée.
• Intoxication alcoolique.
• Effets secondaires :
• Etourdissements.
• Nausées, vomissements, constipation.
• Céphalées, somnolence.
• Rarement : confusions, hallucinations, douleurs abdominales, dépression respiratoire, réactions allergiques, convulsions.
• Conseils :
• Eviter toute utilisation prolongée à fortes doses : risque de dépendance.
• Par voie intraveineuse : surveillance médicale stricte : risque d'hypotension, détresse respiratoire, choc anaphylactique.
Le palier 3 : les antalgiques opioïdes
Les vrais morphiniques
Morphine
• Propriétés :
• Analgésique majeur de référence ayant un effet dose-dépendant et sans plafonnement de l'action antalgique.
• Il n'existe pas de dose maximale : la dose peut être augmentée jusqu'à l'obtention d'un effet satisfaisant si les effets secondaires restent contrôlables.
Action Orale à action rapide Orale à action prolongée Injectable
Délai d'action 20 à 60 min 1 à 3 h IV : 10 à 20 min
Durée d'action 4 à 5 h 12 à 24 g SC : 45 à 90 min
• Contre-indications :
• Insuffisance respiratoire.
• Traumatisme crânien.
• Etats convulsifs, intoxication éthylique, délirium tremens.
• Allergies.
• Insuffisance hépatique sévères.
• Effets secondaires :
• Respiration : dyspnée.
• Circulation : hypotension orthostatique.
• Neurologie : sédation, confusion mentale, vertiges, hallucinations et excitations.
• Digestif : constipation, nausées, vomissements.
• Urinaire : rétention urinaire.
• Signe de surdosage : dépression respiratoire, myosis, hypotension, hypothermie.
• Antidote : la naloxone : Narcan®
Fentanyl
• Propriétés :
• Morphinique de synthèse ayant une action antalgique 100 fois plus puissante que la morphine.
• Contre-indications :
• Allergie connue.
• Dépression respiratoire sévère.
• Effets secondaires :
• Respiration : dyspnée.
• Circulation : hypotension orthostatique.
• Neurologie : sédation, confusion mentale, vertiges, hallucinations et excitations.
• Digestif : constipation, nausées, vomissements.
• Urinaire : rétention urinaire.
• Signe de surdosage : dépression respiratoire, myosis, hypotension, hypothermie.
Oxycodone
• Propriétés :
• Dérivés de la codéine ayant une action antalgique identique à celle de la morphine.
• Contre-indications :
• Allergie connue.
• Insuffisance respiratoire sévère.
• Insuffisance hépatique sévère.
• Effets secondaires :
• Respiration : dyspnée.
• Circulation : hypotension orthostatique.
• Neurologie : sédation, confusion mentale, vertiges, hallucinations et excitations.
• Digestif : constipation, nausées, vomissements.
• Urinaire : rétention urinaire.
• Signe de surdosage : dépression respiratoire, myosis, hypotension, hypothermie.
Les agonistes/antagonistes de la morphine
Buprénorphine
• Propriétés :
• Analgésique morphinique ayant une action plus longue que la morphine mais un effet plafond au-delà de 1 mg par voie sublinguale et 0,6 mg par voie injectable.
• Contre-indications :
• Allergie connue.
• Insuffisance respiratoire sévère.
• Insuffisance hépatique grave.
• Intoxication alcoolique.
• Effets secondaires :
• Nausées, vomissements, constipation.
• Somnolence.
Nalbuphine
• Propriétés :
• Analgésique morphinique ayant une action antalgique identique à celle de la morphine mais un effet plafond au-delà de 30 mg.
• Contre-indications :
• Allergie connue.
• Syndrome douloureux abdominal de cause inconnue.
• Effets secondaires :
• Nausées, vomissements, constipation.
• Somnolence, vertiges, céphalées.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens : AINS
Tableau des anti-inflammatoires non stéroïdiens
Anti-inflammatoires non stéroïdiens
________________________________________
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens : AINS
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Ibuprofène Advil Nurofen
Nureflex
Kétoprofène Profénid Kétum
Bi-Profénid
Acide niflunimique Nifluril
Diclofénac Flector Voltarène
Flurbiprofène Cébutid
________________________________________
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
Propriétés
• Anti-inflammatoire.
• Antalgique.
• Antipyrétique.
Indications
• Inflammations d'origine rhumatismales et ostéo-articulaires.
• Douleurs diverses.
• Hyperthermie.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Ulcère gastro-duodénal.
• Insuffisance hépatique ou rénale.
Effets secondaires
• Troubles digestifs : ulcère d'estomac, douleurs épigastriques, brûlures d'estomac, hémorragie digestive.
• Réactions allergiques : éruptions cutanées, crise d'asthme, œdème de Quincke.
• Signes neurosensoriels : céphalées, vertiges, insomnie, acouphène, troubles visuels.
Les antiépileptiques
Tableau des antiépileptiques
Acide valproïque
Barbituriques
Benzodiazépines
Carbamazépine
Gabapentine
________________________________________
Les antiépileptiques
L'acide valproïque
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Acide valproïque Dépakine Valproate de sodium
Dépakine Chrono
Les barbituriques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Phénobarbital Gardénal Alepsal
Aparoxal
Primidone Mysoline
Les benzodiazépines
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Diazépam Valium
Clonazépam Rivotril
Clobazam Urbanyl
La carbamazépine
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Carbamazépine Tégrétol
La gabapentine
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Gabapentine Neurontin
________________________________________
L'acide valproïque
Indication
• Traitement de la crise épileptique.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Hépatite aiguë ou chronique.
Effets secondaires
• Syndrome parkinsonien.
• Troubles digestifs.
• Toxicité hépatique.
Surveillances
• Bilan hépatique :
• Initiale
• Dans les 6 premiers mois du traitement.
• Dosage du taux thérapeutique :
• 40 à 100 mg/l : normal.
• 130 à 150 mg/l : toxicité.
Conseils
• Prise régulière.
• Ne pas arrêter brutalement le traitement : risque de syndrome de sevrage.
Les barbituriques
Indication
• Epilepsie.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Insuffisance respiratoire.
• Porphyries.
Effets secondaires
• Somnolence.
• Trouble de la coordination et de l'équilibre, vertiges, céphalées.
• Troubles de l'humeur.
• Douleur articulaire de l'épaule et de la main.
• Eruptions cutanées.
• Surdosage : coma avec hypotension et dépression respiratoire.
• Anémie par carence en acide folique.
Surveillances
• Surveillance de l'hémoglobine :
• 12 – 16 g/100 ml : normal.
• Surveillance du taux thérapeutique :
• 10 à 20 mg/l : normal.
• > 30 mg/l : toxicité
Les benzodiazépines
Indication
• Anticonvulsivant.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Insuffisance respiratoire, apnée du sommeil.
• Insuffisance hépatique.
• Myasthénie.
Effets secondaires
• Somnolence, difficultés de concentration, sensation d'ébriété.
• Amnésie.
• Hypotonie musculaire : risques de chutes.
• Par voie intraveineuse : hypotension, dépression respiratoire, troubles de la conscience.
• Antidote : flumazénil (Anexate®).
Surveillance
• Surveillance des effets secondaires.
La carbamazépine
Indication
• Epilepsie.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Bloc auriculo-ventriculaire.
• Porphyrie.
• Prudence en cas de glaucome, d'adénome de la prostate, d'insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale.
Effets secondaires
• Somnolence.
• Troubles de la coordination des mouvements : ataxie.
• Vertiges.
• Diplopie : vision double.
• Troubles digestifs, sécheresse buccale.
• Eruptions cutanées.
• Toxicité hématologique.
Surveillances
• Bilan hépatique préalable et réguliers.
• Bilan hématologie (NFS) préalable et réguliers.
• Dosage du taux thérapeutique :
• 4 à 12 mg/l : normal.
• 12 à 15 mg/l : toxicité.
Les antihypertenseurs
Tableau des antihypertenseurs
Définition
Antihypertenseurs d'action centrale
Diurétiques antihypertenseurs
Bêtabloquants antihypertenseurs
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion
Antagonistes de l'angiotensine II
Inhibiteurs calciques
Vasodilatateurs
________________________________________
Les antihypertenseurs
Les antihypertenseurs d'action centrale
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Clonidine Catapressan
Alphaméthyldopa Aldomet
Moxonide Physiotens
Les diurétiques antihypertenseurs
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Furosémide Lasilix
Bumétamide Burinex
Indapamide Fludex
Spironolactone Aldactone
Canrénone Soludactone
Les bêtabloquants antihypertenseurs
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Aténolol Ténormine
Acébutolol Sectral
Bisoprolol Détensiel
Propanolol Avlocardyl
Métoprolol Lopressor Séloken
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion : IEC
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Ramipril Triatec
Enalapril Renitec
Périndopril Coversyl
Captopril Captolane Lopril
Les antagonistes de l'angiotensine II
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Losartan Cozarr
Valsartan Tareg
Irbésartan Aprovel
Les inhibiteurs calciques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Nicardipine Loxen
Amlodipine Amlor
Félodipine Flodil LP
Diltiazem Mono-Tildiem
Nifédipine Adalate LP
Les vasodilatateurs
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Urapidil Eupressyl Médiatensyl
Dihydralazine Népressol
Minoxidil Lonoten
Buflomédil Fonzylane
________________________________________
Définition
Le traitement antihypertenseur doit être associé à des conseils hygiéno-diététiques : perte de poids, arrêt du tabac, diminution de la consommation d'alcool, maintien d'un exercice physique régulier.
Les antihypertenseurs d'action centrale
Mode d'action
Stimulation des récepteurs cérébraux alpha-2 du système sympathique, ce qui entraîne une baisse du tonus sympathique périphérique et donc de la pression artérielle.
Indication
• Hypertension artérielle.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Insuffisance rénale.
Effets secondaires
• Hypotension et bradycardie : surdosage.
• Sécheresse buccale.
• Somnolence, asthénie.
• Troubles digestifs : nausées, constipation.
Surveillances
• Surveillance quotidienne de la pression artérielle.
• Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement.
Les diurétiques antihypertenseurs
Mode d'action
• Action antihypertenseur par une déplétion de sodium.
Indication
• Hypertension artérielle.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Contre-indications des diurétiques hypokaliémiants.
• Obstacle sur les voies urinaires.
• Troubles hydro-électrolytiques non corrigés : hyponatrémie, hypokaliémie.
• Contre-indications des diurétiques épargneurs de potassium
• Hyperkaliémie.
• Insuffisance rénale, hépatique.
Effets secondaires
• Effets secondaires des diurétiques hypokaliémiants :
• Hyponatrémie, déshydratation, hypovolémie avec hypotension orthostatique.
• Hypokaliémie.
• Crise de goutte : élévation de l'uricémie
• Effets secondaires des diurétiques épargneurs de potassium :
• Hyperkaliémie.
• Troubles digestifs.
Surveillances
• Surveillance du ionogramme :
• Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal.
• Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal.
• Augmentation de la diurèse.
• Surveillance quotidienne de la pression artérielle.
• Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement.
Les bêtabloquants antihypertenseurs
Indication
• Hypertension artérielle.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Asthme et broncho-pneumopathie chronique obstructive.
• Insuffisance cardiaque non contrôlée par traitement.
• Hypotension.
• Bloc auriculo-ventriculaire.
Effets secondaires
• Bradycardie.
• Asthénie, insomnie.
• Troubles digestifs.
Surveillances
• Surveillance quotidienne de la pression artérielle.
• Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement.
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion : IEC
Mode d'action
Action de vasodilatation artérielle et de diminution de rétention hydro-sodée par inhibition de l'enzyme de conversion qui permet la synthèse de l'angiotensine II.
Indication
• Hypertension artérielle.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Antécédent d'œdème de Quincke.
• Association au potassium, aux sels désodés au potassium et aux diurétiques hyperkaliémiants.
Effets secondaires
• Hypotension brutale.
• Troubles digestifs : nausées, vomissements, diarrhées.
• Céphalées, asthénie.
• Crampes musculaires.
Surveillances
• Surveillance biologique : NFS, créatinémie, kaliémie, transaminases.
• Surveillance quotidienne de la pression artérielle.
• Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement.
Les antagonistes de l'angiotensine II
Indication
• Hypertension artérielle.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Insuffisance rénale, hépatique
• Association au potassium, diurétiques hyperkaliémiants, inhibiteurs de l'enzyme de conversion, lithium.
Effets secondaires
• Hypotension brutale en cas de déficit en eau et en sodium préexistant.
• Hypotension orthostatique.
Surveillances
• Surveillance biologique : créatinémie, kaliémie.
• Surveillance quotidienne de la pression artérielle.
• Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement.
Les inhibiteurs calciques
Mode d'action
Action de dilatation des artères et de diminution des contractions myocardiques en inhibant l'entrée du calcium (indispensable à la contraction musculaire) dans les cellules myocardiques et les cellules musculaires lisses des parois artérielles.
Indication
• Hypertension artérielle.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Troubles de la conduction cardiaque : bloc auriculo-ventriculaire.
• Insuffisance cardiaque.
• Hypotension artérielle.
• Association aux antiarythmiques.
Effets secondaires
• Bradycardie, hypotension et troubles de la conduction cardiaque.
• Céphalées.
• Oedèmes des membres inférieurs.
Les vasodilatateurs
Mode d'action
Blocage des récepteurs alpha-1 sympathiques périphériques, ce qui entraîne une vasodilatation des artérioles et des veinules et donc une baisse de la pression artérielle.
Indication
• Hypertension artérielle lors d'une association avec un diurétique.
• Pour le Fonzylane® : manifestations douloureuses des artériopathies en poussée ischémique en attente du traitement chirurgical ou en cas d'impossibilité de celui-ci.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Œdème.
Effets secondaires
• Hypotension avec rétention hydro-sodée.
• Nausées, vomissements, sueurs, céphalées.
Les antiépileptiques
Tableau des antiépileptiques
Acide valproïque
Barbituriques
Benzodiazépines
Carbamazépine
Gabapentine
________________________________________
Les antiépileptiques
L'acide valproïque
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Acide valproïque Dépakine Valproate de sodium
Dépakine Chrono
Les barbituriques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Phénobarbital Gardénal Alepsal
Aparoxal
Primidone Mysoline
Les benzodiazépines
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Diazépam Valium
Clonazépam Rivotril
Clobazam Urbanyl
La carbamazépine
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Carbamazépine Tégrétol
La gabapentine
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Gabapentine Neurontin
________________________________________
L'acide valproïque
Indication
• Traitement de la crise épileptique.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Hépatite aiguë ou chronique.
Effets secondaires
• Syndrome parkinsonien.
• Troubles digestifs.
• Toxicité hépatique.
Surveillances
• Bilan hépatique :
• Initiale
• Dans les 6 premiers mois du traitement.
• Dosage du taux thérapeutique :
• 40 à 100 mg/l : normal.
• 130 à 150 mg/l : toxicité.
Conseils
• Prise régulière.
• Ne pas arrêter brutalement le traitement : risque de syndrome de sevrage.
Les barbituriques
Indication
• Epilepsie.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Insuffisance respiratoire.
• Porphyries.
Effets secondaires
• Somnolence.
• Trouble de la coordination et de l'équilibre, vertiges, céphalées.
• Troubles de l'humeur.
• Douleur articulaire de l'épaule et de la main.
• Eruptions cutanées.
• Surdosage : coma avec hypotension et dépression respiratoire.
• Anémie par carence en acide folique.
Surveillances
• Surveillance de l'hémoglobine :
• 12 – 16 g/100 ml : normal.
• Surveillance du taux thérapeutique :
• 10 à 20 mg/l : normal.
• > 30 mg/l : toxicité
Les benzodiazépines
Indication
• Anticonvulsivant.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Insuffisance respiratoire, apnée du sommeil.
• Insuffisance hépatique.
• Myasthénie.
Effets secondaires
• Somnolence, difficultés de concentration, sensation d'ébriété.
• Amnésie.
• Hypotonie musculaire : risques de chutes.
• Par voie intraveineuse : hypotension, dépression respiratoire, troubles de la conscience.
• Antidote : flumazénil (Anexate®).
Surveillance
• Surveillance des effets secondaires.
La carbamazépine
Indication
• Epilepsie.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Bloc auriculo-ventriculaire.
• Porphyrie.
• Prudence en cas de glaucome, d'adénome de la prostate, d'insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale.
Effets secondaires
• Somnolence.
• Troubles de la coordination des mouvements : ataxie.
• Vertiges.
• Diplopie : vision double.
• Troubles digestifs, sécheresse buccale.
• Eruptions cutanées.
• Toxicité hématologique.
Surveillances
• Bilan hépatique préalable et réguliers.
• Bilan hématologie (NFS) préalable et réguliers.
• Dosage du taux thérapeutique :
• 4 à 12 mg/l : normal.
• 12 à 15 mg/l : toxicité.
La gabapentine
Indication
• Epilepsie.
Contre-indication
• Allergie connue.
Effets secondaires
• Augmentation du nombre de crises en début de traitement.
• Somnolence.
• Troubles de la coordination des mouvements : ataxie.
• Vertiges, céphalées.
• Troubles digestifs.
Les bêtabloquants
Tableau des bêtabloquants
Bêtabloquants
________________________________________
Les bêtabloquants
Les bêtabloquants
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Aténolol Ténormine
Acébutolol Sectral
Bisoprolol Détensiel Soprol
Cardensiel
Propanolol Avlocardyl
Métoprolol Lopressor Séloken
Esmolol Brévibloc
________________________________________
Les bêtabloquants
Mode d'action
Action par blocage des récepteurs bêta du système sympathique au niveau du cœur, des vaisseaux et des bronches :
• Sur les récepteurs bêta-1 (cardiaques) :
• Bradycardie par diminution de la fréquence et de la conduction cardiaque.
• Hypotension par diminution de la contractilité cardiaque.
• Sur les récepteurs bêta-2 (extra-cardiaques) :
• Vasoconstriction.
• Bronchoconstriction.
• Hypoglycémie.
Indications
• Hypertension artérielle.
• Prévention des crises d'angor
• Traitement de l'infarctus du myocarde.
• Réduction ou prévention des troubles du rythmes.
• Tremblements.
• Prévention des hémorragies digestives par rupture des varices œsophagiennes.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Asthme et broncho-pneumopathie chronique obstructive.
• Insuffisance cardiaque non contrôlée par traitement.
• Hypotension.
• Bloc auriculo-ventriculaire.
Effets secondaires
• Bradycardie.
• Asthénie, insomnie.
• Troubles digestifs.
• Rares : bradycardie, hypotension, crise d'asthme, insuffisance cardiaque.
Surveillances
• Surveillance régulière par électrocardiogramme.
• Prise des paramètres : pression artérielle, pulsation.
Les glucocorticoïdes
Tableau des glucocorticoïdes
Glucocorticoïdes
________________________________________
Les glucocorticoïdes
Les glucocorticoïdes par voie générale
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Bétaméthasone Betnésol Célestène
Méthylprednisolone Médrol Solumédrol
Prednisolone Solupred Hydrocortancyl
Prednisone Cortancyl
Dexaméthasone Dexaméthasone
Hydrocortisone Hydrocortisone
Les glucocorticoïdes par voie inhalée
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Béclométasone Bécotide
Budésonide Pulmicort
Fluticasone + Salmétérol Sérétide Symbicort
________________________________________
Les glucocorticoïdes
Définition
Les glucocorticoïdes ou anti-inflammatoire stéroïdiens sont des médicaments dérivés de la cortisone ou corticoïde de synthèse.
Propriétés
• Action anti-inflammatoire :
• Réduction de la vasodilatation.
• Réduction de l'œdème précoce.
• Inhibition de la migration leucocytaire et de la phagocytose.
• Effet immunosupresseur.
• Action hyperglycémiante.
• Action d'accélération du métabolisme des protéines.
• Rétention hydro-sodée.
• Diminution de l'absorption intestinale du calcium : déminéralisation osseuse, ostéoporose.
• Toxicité digestive : hypersécrétion d'acide chlorhydrique dans l'estomac, avec risque d'ulcère.
• Effet euphorique : action sur le système nerveux central.
Indications
Par voie générale
• Réaction inflammatoire.
• Réaction allergique : urticaire, œdème de Quincke, états allergiques sévères, choc anaphylactique.
• Affections respiratoires : asthme, insuffisance respiratoire, sarcoïdose.
• Maladies auto-immunes : hépatite, lupus érythémateux.
Par voie inhalée
• Traitement de fond de l'asthme.
• Broncho-pneumopathies chroniques obstructives spastiques.
• Bronchites inflammatoires.
Contre-indications
• Pas de contre-indication pour une corticothérapie brève ou dans un but vital.
• Allergie connue.
• Ulcère gastro-duodénal.
• Etats infectieux non contrôlés.
• Etats psychotiques non contrôlés.
• Maladies virales et tuberculose.
• Diabète, hypercorticisme, insuffisance rénale.
Effets secondaires
Par voie générale
• Troubles digestifs :
• Ulcères gastro-duodénaux.
• Constipation.
• Perforations et hémorragies digestives.
• Pancréatites.
• Troubles hydroélectrolytiques : hypokaliémie, hypernatrémie, rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque.
• Troubles métaboliques et endocriniens :
• Hyperglycémie.
• Syndrome de Cushing : hypercorticisme.
• Insuffisance surrénalienne par atrophie corti-surrénalienne.
• Arrêt de la croissance.
• Irrégularité des règles.
• Troubles musculo-squelettiques :
• Fonte musculaire, myasthénie.
• Ostéoporose.
• Risque de fractures.
• Troubles cutanés :
• Retard de cicatrisation.
• Hyperpilosité.
• Acné, purpura.
• Troubles neuropsychiques :
• Euphorie.
• Insomnie.
• Excitation.
• Troubles oculaires :
• Glaucome.
• Cataracte.
Par voie inhalée
• Candidoses oropharyngées.
• Modification de la voix.
• Possibilité de bronchospasme.
Conseils
• Régime alimentaire :
• Hyposodé.
• Hypoglycémique.
• Hyperprotidique.
• Apport de potassium.
• Apport de calcium et vitamine D.
• Prise du traitement au milieu du repas.
• Pas d'arrêt brutal du traitement mais arrêt par palier pour favoriser une reprise progressive de l'activité des glandes surrénales (sauf pour un traitement de moins de 10 jours).
• Rinçage de la bouche après inhalation.
• Surveillance des effets secondaires.
Les digitaliques
Tableau des digitaliques
Digitaliques
________________________________________
Les digitaliques
Les digitaliques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Trimétazide Vastarel
________________________________________
Les digitaliques
Mode d'action
Les digitaliques améliorent le fonctionnement du cœur par les mécanismes suivants appelés la «Règle des 3 "R"»:
• Renforcement des contractions du cœur : effet inotrope positif.
• Ralentissement de la fréquence cardiaque : effet chronotrope négatif.
• Régularisation du débit.
Indications
• Troubles du rythme auriculaire :
• Fibrillation atriale.
• Flutter atrial.
• Insuffisance cardiaque.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Troubles de la conduction cardiaque.
• Trouble du rythme ventriculaire : extrasystoles ventriculaires.
• Cardiopathies obstructives.
• Injection de calcium intraveineuse : risque d'arrêt cardiaque.
Effets secondaires
• Intoxication digitalique par surdosage avec des signes évocateurs :
• Toubles digestifs : anorexie, nausées, vomissements.
• Troubles neurosensoriels : vertiges, céphalées.
• Troubles de la conduction et de l'excitabilité cardiaque.
Surveillances
• Surveillance biologique régulière :
• Kaliémie.
• Fonction rénale.
• Fonction hépatique.
• Surveillance de l'électrocardiogramme.
• Dosage du taux toxique :
• Digoxinémie > 3 ng/ml
Les antiparkinsoniens
Tableau des antiparkinsoniens
Dopaminergiques
Anticholinergiques
________________________________________
Les antiparkinsoniens
Les dopaminergiques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Lévodopa + bensérazide Modopar
Lévodopa + carbidopa Sinémet
Bromocriptine Bromo-Kin
Les anticholinergiques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Trihexiphénidyle Artane Parkinane
Tropatépine Lepticur
________________________________________
Les dopaminergiques
Mode d'action
Action par augmentation des quantités de lévodopa disponibles au niveau du cerveau et donc diminution des troubles neurologiques de la maladie de Parkinson due à un déficit en lévodopa.
La lévodopa est un précurseur de la dopamine. Il franchit la barrière hémato-encéphalique et provoque donc une élévation de la dopamine cérébrale ; favorise la récupération des impulsions principalement inhibitrices venant du locus niger et donc provoque une diminution de l'akinésie, de la rigidité musculaire et des tremblements
Indication
• Maladie de Parkinson.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Psychoses et confusion mentale.
• Angor, troubles du rythme.
• Insuffisance hépatique.
Effets secondaires
• Troubles digestifs : nausées, vomissements, anorexie, douleur épigastrique.
• Troubles psychiques.
Les anticholinergiques
Mode d'action
Action antagoniste de l'acétylcholine au niveau des terminaisons nerveuses dans le cerveau et donc diminution des tremblements de la maladie de Parkinson.
Indication
• Maladie de Parkinson.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Cardiopathies.
• Adénome de la prostate.
Effets secondaires
• Sécheresse buccale.
• Constipation, rétention urinaire.
• Mydriase, crise de glaucome, troubles de la vue.
• Tachycardie, palpitations.
Les antispasmodiques
Tableau des antispasmodiques
Antispasmodiques anticholinergiques
Antispasmodiques non anticholinergiques
________________________________________
Les antispasmodiques
Les antispasmodiques anticholinergiques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Atropine Atropine Lavoisier
Scopolamine Scoburen
Les antispasmodiques non anticholinergiques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Phloroglucinol Spasfon
Trimébutine Débridat
________________________________________
Les antispasmodiques anticholinergiques
Indications
• Spasmes digestifs douloureux.
• Douleurs spasmodiques d'origine utérine.
• Coliques hépatiques ou néphrétiques.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Adénome de la prostate.
• Glaucome.
Effets secondaires
• Sécheresse buccale.
• Constipation, rétention urinaire.
• Mydriase, crise de glaucome, troubles de la vue.
• Tachycardie, palpitations.
Les antispasmodiques non anticholinergiques
Indications
• Spasmes digestifs douloureux.
• Douleurs spasmodiques d'origine utérine.
• Coliques hépatiques ou néphrétiques.
Contre-indication
• Allergie connue.
Effets secondaires
• Rare : épigastralgies, réactions cutanées allergiques.
Les antispasmodiques
Tableau des antispasmodiques
Antispasmodiques anticholinergiques
Antispasmodiques non anticholinergiques
________________________________________
Les antispasmodiques
Les antispasmodiques anticholinergiques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Atropine Atropine Lavoisier
Scopolamine Scoburen
Les antispasmodiques non anticholinergiques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Phloroglucinol Spasfon
Trimébutine Débridat
________________________________________
Les antispasmodiques anticholinergiques
Indications
• Spasmes digestifs douloureux.
• Douleurs spasmodiques d'origine utérine.
• Coliques hépatiques ou néphrétiques.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Adénome de la prostate.
• Glaucome.
Effets secondaires
• Sécheresse buccale.
• Constipation, rétention urinaire.
• Mydriase, crise de glaucome, troubles de la vue.
• Tachycardie, palpitations.
Les antispasmodiques non anticholinergiques
Indications
• Spasmes digestifs douloureux.
• Douleurs spasmodiques d'origine utérine.
• Coliques hépatiques ou néphrétiques.
Contre-indication
• Allergie connue.
Effets secondaires
• Rare : épigastralgies, réactions cutanées allergiques.
Les anti-ulcéreux
Tableau des anti-ulcéreux
Antihistaminiques H2
Inhibiteurs de la pompe à protons
________________________________________
Les anti-ulcéreux
Les antihistaminiques H2
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Cimétidine Tagamet
Ranitidine Azantac Raniplex
Les inhibiteurs de la pompe à protons
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Esoméprazole Inexium
Oméprazole Mopral
Pantoprazole Inipomp
Lansoprazole Lanzor
________________________________________
Les antihistaminiques H2
Mode d'action
Action par inhibition de la sécrétion gastrique acide en bloquant les récepteurs H2 de l'histamine.
Indications
• Ulcère duodénal ou gastrique.
• Oesophagite par reflux gastro-œsophagien.
• Eradication de l'Helicobacter pylori en association avec double antibiothérapie pendant 7 jours.
Contre-indication
• Allergie connue.
Effets secondaires
• Céphalées.
• Constipation.
• Diarrhées, naussées.
• Douleurs musculaires.
Les inhibiteurs de la pompe à protons
Mode d'action
Action par réduction de la sécrétion acide gastrique en bloquant la sortie des ions H+ des cellules de la paroi de l'estomac.
Indications
• Ulcère duodénal ou gastrique.
• Oesophagite par reflux gastro-œsophagien.
• Eradication de l'Helicobacter pylori en association avec double antibiothérapie pendant 7 jours.
Contre-indication
• Allergie connue.
Effets secondaires
• Troubles digestifs : nausées, vomissements, douleurs abdominales, ballonnements, diarrhées.
• Céphalées, vertiges.
• Réactions cutanées allergiques.
Les benzodiazépines
Tableau des benzodiazépines
Benzodiazépines
________________________________________
Les benzodiazépines
Les benzodiazépines hypnotiques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Lormétazépam Noctamide
Zolpidem Stilnox
Zopiclone Imovane
Les benzodiazépines anxiolytiques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Alprazolam Xanax
Lorazépam Témesta
Oxazépam Séresta
Prazépam Lysanxia
Diazépam Valium
Clobazam Urbanyl
Méprobamate Equanil
Les benzodiazépines myorelaxants
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Tétrazépam Myolastan
Les benzodiazépines anticonvulsivants
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Clonazépam Rivotril
Diazépam Valium
Clobazam Urbanyl
Les benzodiazépines sédatifs antihistaminiques H1
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Hydroxyzine Atarax
Les benzodiazépines hypnotiques - sédatifs
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Midazolam Hypnovel
________________________________________
Les benzodiazépines
Mode d'action
• Effet anxiolytique.
• Effet hypnotique.
• Effet sédatif.
• Effet myorelaxant.
• Effet anticonvulsivant.
• Effet amnésiant.
Indications
• Anxiété, crise d'angoisse.
• Prévention et traitement du delirium tremens et du sevrage alcoolique.
• Insomnie.
• Contractures musculaires dans les affections rhumatismales.
• Crise convulsive.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Insuffisance respiratoire, apnée du sommeil.
• Insuffisance hépatique.
• Myasthénie.
Effets secondaires
• Somnolence, difficultés de concentration, sensation d'ébriété ou irritabilité, agressivité, excitation.
• Amnésie.
• Hypotonie musculaire : risques de chutes.
• Par voie intraveineuse : dépression respiratoire, hypotension, troubles de la conscience.
• Syndrome de sevrage : irritabilité, anxiété, myalgies, tremblements.
• Antidote : flumazénil (Anexate®).
Surveillances
• Surveillance des effets secondaires.
• Syndrome de sevrage : arrêt très progressif lorsque la prise dure plus de 15 jours.
Les insulines
Tableau des insulines
Insulines
Conservation des insulines
Préparation des insulines
Injection des insulines
________________________________________
Les insulines
Les insulines analogues rapides
Propriétés Produits disponibles
délai d'action de quelques minutes
durée d'action de 2 à 3 heures Humalog NovoRapid
Les insulines rapides
Propriétés Produits disponibles
délai d'action de 15 à 30 minutes
durée d'action de 4 à 6 heures Actrapid Insuman rapid
Umuline rapide
Les insulines intermédiaire NPH
Propriétés Produits disponibles
délai d'action de 30 à 45 minutes
durée d'action de 10 à 16 heures. Insuman basal Insulatard NPH
Umuline NPH
Les insulines analogues lentes
Propriétés Produits disponibles
délai d'action de 1 à 2 heures
durée d'action de 20 à 24 heures Lantus Levemir
Les insulines mixtes : insulines rapides + NPH
Propriétés Produits disponibles
délai d'action de 15 minutes
durée d'action de 12 heures Humalog Mix (25, 50) Novo Mix 30
Les insulines mixtes : analogue rapide + NPH
Propriétés Produits disponibles
délai d'action de 30 minutes
durée d'action de 12 heures Insuman comb Mixtard
(10, 20, 30, 40, 50)
Umuline profil 30
________________________________________
Les insulines
Indications
• Diabète de type 1 (insulinodépendant).
• Hyperglycémie et résistance à l'insuline en lien avec la réponse de stress hypermétabolique qui suit normalement chaque traumatisme majeur ou maladie aiguë.
Contre-indication
• Hypoglycémie.
Effets secondaires
• Hypoglycémie : asthénie, sensation de faim, sueurs profuses, céphalées, troubles visuels, confusion.
• Lipodystrophie : injection répétées trop longtemps au même endroit.
• Rougeur cutanée et douleur : injection trop superficielle.
Surveillances
• Surveillance de la glycémie capillaire avant chaque repas.
• Normal : 3,3 – 5 mmol/l soit 0,8 – 1,2 g/l
La conservation des insulines
• Les flacons d'insuline non entamés (en réserve) doivent être conservés dans le réfrigérateur, mais pas au freezer, ni au congélateur, car le gel dénature très fortement l'insuline.
• Les flacons d'insuline entamés doivent êtres conservés à température ambiante, à l'abri de la chaleur et de la lumière : il n'est pas nécessaire de conserver également au réfrigérateur l'insuline entamée, car ce flacon ne va durer qu'une ou deux semaines, ce qui insuffisant pour diminuer l'activité de l'insuline lorsqu'elle est conservée à température ambiante : l'insuline perd 10 % de son activité en deux ans à 20 degrés, en dix semaines à 37 degrés, et en quatre semaines à 50 degrés.
• Il est souhaitable que l'insuline que l'on injecte en sous-cutanée soit à une température proche de celle du corps :
• d'une part, parce que la façon dont l'insuline, qui a été injectée sous la peau, va diffuser vers le sang est différente selon que l'insuline est froide ou non.
• d'autre part, parce que l'injection avec de l'insuline qui vient de sortir du réfrigérateur est parfois plus douloureuse qu'avec de l'insuline conservée à 20 degrés.
La préparation des insulines
Flacon d'insuline et seringue à insuline
• S'il s'agit d'insuline laiteuse, retourner une dizaine de fois le flacon afin de remettre en suspension le «produit retard» qui s'est déposé au fond du flacon depuis la dernière injection.
• en l'absence de cette façon de procéder on risque d'injecter surtout de l'insuline rapide pendant les premiers jours d'utilisation du flacon, et surtout de l'insuline retard les derniers jours d'utilisation du flacon. Ceci ne concerne pas la Lantus qui est un analogue lent dont l'effet retard n'est pas lié à la présence d'un «produit retard» en suspension dans le flacon.
• ne pas agiter ou secouer brutalement le flacon. Ne pas non plus le rouler entre les paumes des mains car cette façon de procéder remet beaucoup moins bien en suspension le «produit retard».
• Désinfectez le bouchon du flacon avec un coton imbibé d'antiseptique.
• Avant de prélever l'insuline, il faut remplir la seringue d'un volume d'air égal à la dose d'insuline à prélever:
• cet air est nécessaire pour obtenir une contre-pression dans le flacon, qui facilitera le prélèvement de l'insuline.
• en l'absence de cette façon de procéder, au fur et à mesure de l'utilisation du flacon il y aurait un vide dans le flacon qui rendrait de plus en plus difficile le prélèvement de l'insuline, et qui pourrait favoriser la venue d'air dans la seringue.
• Injecter l'air dans le flacon.
• Prélever la dose d'insuline, doucement, sans créer de turbulences dans le flacon.
• Chasser les bulles d'air : tapoter la seringue au niveau des bulles de façon à ce qu'elles remontent vers le haut de la seringue. Chasser les bulles dans le flacon, puis reprélever la dose d'insuline désirée, sans bulle d'air.
Le stylo à insuline
• S'il s'agit d'insuline laiteuse, retourner une dizaine de fois le stylo afin de remettre en suspension le «produit retard», pour bien homogénéiser.
• Visser une aiguille sur le stylo.
• Purger le stylo en injectant 2 unités de façon à faire sortir une éventuelle bulle d'air présente dans la cartouche. Recommencez la manoeuvre si une goutte d'insuline n'apparaît pas à l'extrémité de l'aiguille.
• Sélectionner la dose d'insuline désirée.
L'injection des insulines
• Choix de la zone d'injection en fonction de leur rapidité de libération de l'insuline :
• 1e : parties basses et externes de l'abdomen (sauf au pourtour de l'ombilic).
• 2e : parties supérieures et externes des bras.
• 3e : parties antérieures et externes des cuisses.
• 4e : En arrière, partie haute des fesses.
• rotation des zones : même heure = même zone.
• rotation dans une même zone : espacer les injections d'environ 3 cm.
• Nettoyer la peau à l'alcool pour enlever la fine pellicule grasse qui la recouvre, ainsi que les microbes qui s'y trouvent, il ne s'agit pas d'une désinfection.
• Choisir la technique d'injection en fonction de la taille de l'aiguille :
• injection à 90° ou à 45°.
• injection avec ou sans pli cutané.
• pour une même zone = une même technique.
• Faire un pli cutané : utiliser seulement le pouce, l'index et le majeur pour pincer la peau et ne pas écarter le pouce et l'index de plus de 3 cm pour prendre la peau si cette distance est plus grande, le pli prend le muscle.
• Maintenir le pli jusqu'au retrait de l'aiguille car risque de toucher le muscle.
• Injection dans le tissu sous-cutané profond :
• une injection faite dans le muscle entraîne une action plus rapide de l'insuline : risque d'hypoglycémie.
• une injection trop superficielle entraîne une action plus lente de l'insuline risque : d'hyperglycémie.
• Attendre 10 secondes avant de retirer l'aiguille, afin que l'insuline placée sous la peau «trouve sa place» et ne ressorte pas en partie par le point d'injection lorsque vous aurez retiré l'aiguille.
• Retirer la seringue d'un geste vif : un retrait lent favoriserait la sortie de l'insuline par le point d'injection.
• Ne pas masser la zone où a été faite l'injection après le retrait de l'aiguille :
• un massage rendrait variable la libération de l'insuline, ce qui serait un facteur de variabilité glycémique.
• au fil des années, les zones d'injections seraient altérées par ces massages inopportuns.
Les laxatifs
Tableau des laxatifs
Laxatifs osmotiques
Laxatifs lubrifiants
Laxatifs stimulants
Laxatifs de lest
Laxatifs par voie rectale
________________________________________
Les laxatifs
Les laxatifs osmotiques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Forlax Movicol
Duphalac Auxitrans
Lactulose Hydrafuca
Sorbitol Importal
Les laxatifs lubrifiants
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Huile de paraffine Lansoyl
Les laxatifs stimulants
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Normacol Péristaltine
Carbonex 70% Sénokot
Agiolax Tamarine
Dragées Fuca
Les laxatifs de lest
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Infibran Parapsyllium
Inolaxine Psylia
Mucipulgite Spagulax
Mucivital Transilane
Mulkine
Les laxatifs par voie rectale
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Normacol lavement Eductyl
Rectopanbiline
________________________________________
Les laxatifs osmotiques
Mode d'action
Action par augmentation de l'hydratation et du volume du bol alimentaire par effet osmotique, c'est à dire en attirant l'eau à l'intérieur du côlon.
Indication
• Constipation.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Syndrome occlusif ou sub-occlusif.
• Syndrome douloureux abdominal d'origine inconnue.
• Colopathies inflammatoires : maladie de Crohn, rectocolite…
Effets secondaires
• Diarrhée.
• Douleurs abdominales.
Conseils
• Favoriser la prise le matin.
• Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière.
• Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau par jour).
• Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité d'exonération et du soulagement ressenti par le patient.
Les laxatifs lubrifiants
Mode d'action
Action par lubrification et ramollissement du contenu colique.
Indication
• Constipation.
Contre-indication
• Allergie connue.
Effets secondaires
• Suintement anal.
• Malabsorption des vitamines liposolubles : A, D, E, K.
Conseils
• En cas de prise le soir, ne pas s'allonger dans les deux heures qui suivent.
• Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière.
• Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau par jour).
• Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité d'exonération et du soulagement ressenti par le patient.
Les laxatifs stimulants
Mode d'action
Action d'irritation de la paroi intestinale à tel point qu'elle se contracte brutalement, entraînant l'évacuation rapide des selles.
Indication
• Constipation.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Syndrome douloureux abdominal d'origine inconnue.
• Colopathies inflammatoires : maladie de Crohn, rectocolite…
Effet secondaire
• Lésions de la muqueuse colique à long terme et par utilisation prolongée.
Conseils
• Ne pas dépasser 8 à 10 jours de traitement.
• Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière.
• Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau par jour).
• Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité d'exonération et du soulagement ressenti par le patient.
Les laxatifs de lest
Mode d'action
Action par augmentation du volume du bol alimentaire (si l'apport d'eau est suffisant) qui gonfle dans les intestins et donc distend la paroi intestinale, ce qui provoque donc une contraction des fibres lisses, aboutissant à l'évacuation des selles par réflexe de défécation.
Indication
• Constipation.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Syndrome douloureux abdominal d'origine inconnue.
• Affections sténosantes du tube digestif.
Effet secondaire
• Ballonnement (le plus souvent en début de traitement).
Conseils
• Le traitement par laxatifs de lest nécessite un apport hydrique important pour être efficace.
• Favoriser la prise au moment des repas.
• Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière.
• Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau par jour).
• Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité d'exonération et du soulagement ressenti par le patient.
Les laxatifs par voie rectale
Mode d'action
Evacuation rapide de l'ampoule rectale par différents mécanismes d'actions : augmentation du volume des selles, lubrification, irritation…
Indication
• Constipation.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Poussées hémorroïdaires.
• Fissures anales.
• Inflammation : anites, rectites.
Effet secondaire
• Risque de rectite par utilisation prolongée.
Conseils
• Administration 15 à 20 minutes avant le moment choisi pour l'exonération.
• Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière.
• Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau par jour).
• Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité d'exonération et du soulagement ressenti par le patient.
MAJ:11/11/2008
haut de page
Les antibiotiques
Tableau des antibiotiques
Définition
Utilisation des antibiotiques
Bêtalactamines
Aminosides
Macrolides
Tétracyclines
Fluoroquinolones
Glycopeptides
Nitro-Imidazoles
Sulfamides
________________________________________
Les antibiotiques
Les Bêtalactamines
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Pénicilline G Pénicilline
Pénicilline V Oracilline Extencilline
Oxacilline Bristopen
Cloxacilline Orbénine
Amoxicilline Agram Bristamox
Clamoxyl
Amoxicilline + acide clavulanique Augmentin Ciblor
Ampicilline Totapen
Ceftriaxone Rocéphine Triacefan
Ceftazidime Fortum
Cefpodoxime Orelox
Cefixime Oroken
Céfuroxime Zinnat
Pipéracilline + tazobactam Tazocilline
Aztréonam Azactam
Imipénem Tiénam
Les Aminosides
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Amikacine Amiklin
Gentamicine Gentalline
Les Macrolides
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Erythromycine Erythrocine
Josamycine Josacine
Pristinamycine Pyostacine
Clarithromycine Naxy Zeclar
Les Fluroquinolones
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Ofloxacine Oflocet
Ciprofloxacine Ciflox
Lévofloxacine Tavanic
Norfloxacine Noroxine
Les Glycopeptides
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Vancomycine Vancomycine
Téicoplanine Targocid
Les Nitro-Imidazoles
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Métronidazole Flagyl
Ornidazole Tibéral
Les sulfamides
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Cotrimoxazole Bactrim
Sulfadiazine Adiazine
________________________________________
Définition
L'antibiotique est une substance chimique ou naturelle alors élaborée par des microorganismes qui ont le pouvoir de s'opposer à la multiplication des germes microbiens (effet bactériostatique) ou de les détruire (effet bactéricide).
L'utilisation des antibiotiques
Le choix des antibiotiques
Le choix des antibiotiques se fait suivant des règles :
• Connaître l'agent infectieux : réaliser un antibiogramme.
• Connaître la demi-vie et la durée d'action de l'antibiotique.
• Prendre en compte le terrain du patient : âge, allergies, antécédents…
Les associations d'antibiotiques
La prescription médicale peut associer plusieurs antibiotiques, les buts sont :
• La synergie : renforcer l'effet de l'action.
• Eviter la résistance des germes.
• Lutter contre une infection microbienne.
L'association d'antibiotique répond à des règles :
• Ne pas associer de médicaments ayant des effets antagonistes.
• Ne pas associer de médicaments de même famille.
• Ne pas associer de médicaments de même mode d'action.
• Ne pas associer de médicaments de même toxicité.
Les Bêtalactamines
Les Pénicillines
• Indications : variés. Bactéricide par blocage de la synthèse de la paroi bactérienne.
• Contre-indications : allergie connue.
• Effets secondaires :
• Réaction allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, choc anaphylactique.
• Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, candidoses digestives.
• Rares : neutropénie, anémie hémolytique, thrombopénie, atteinte hépatique
Les Céphalosporines
• Indications :
• Infections ORL, respiratoires, génito-urinaires, ostéo-articulaires, cutanées.
• Infections graves.
• Antibioprophylaxie.
• Contre-indications : allergie connue.
• Effets secondaires :
• Réaction allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, choc anaphylactique.
• Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, candidoses digestives.
• Rares : neutropénie, anémie hémolytique, thrombopénie, atteinte hépatique
Les Carboxypénicillines
• Indications : efficaces contre les pyocaniques.
• Contre-indications : allergie connue.
• Effets secondaires :
• Réaction allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, choc anaphylactique.
• Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, candidoses digestives.
• Troubles ioniques : risque hypokaliémie, apport important de sodium : hypernatrémie.
• Rares : neutropénie, anémie hémolytique, thrombopénie, atteinte hépatique
Autres bêtalactamines
• Indications : infections résistantes aux autres bêtalactamines.
• Contre-indications : allergie connue.
• Effets secondaires :
• Réaction allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, choc anaphylactique.
• Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, candidoses digestives.
• Rares : neutropénie, anémie hémolytique, thrombopénie, atteinte hépatique
Les Aminosides
• Indications : associé avec un bêtalactamines dans les infections endocardiques, respiratoires, génito-urinaires, rénales, ostéo-articulaires, cutanées, septicémiques.
• Contre-indications : allergie connue, myasthénie.
• Effets secondaires :
• Ototoxicité : toxicité sur le nerf auditif : favorisée par les doses élevées, insuffisance rénale, hypovolémie, diurétiques.
• Toxicité rénale.
• Rares : réactions allergiques.
Les Macrolides
• Indications : infections ORL et pulmonaires. Alternative aux pénicillines.
• Contre-indications : allergie connue.
• Effets secondaires :
• Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, gastralgies, douleurs abdominales.
• Erythromycine en intraveineux : troubles du rythme et de la conduction cardiaque, irritation veineuse.
• Rares : réactions allergiques.
Les Tétracyclines
• Indications :
• Maladies infectieuses transmises par des animaux.
• Affections dermatologiques : acnés, rosacée.
• Antibioprophylaxie.
• Contre-indications : allergie connue, insuffisance hépatique et/ou rénale, exposition au soleil ou aux UV.
• Effets secondaires :
• Lyploplasie de l'émail des dents : coloration jaune des dents.
• Photosensibilité cutanée.
• Troubles digestifs : ulcération, gastralgies, diarrhée, nausées, vomissements, candidoses digestives.
• Rares : leucopénie, anémie, thrombopénie, réactions allergiques.
Les Fluoroquinolones
• Indications : infections sévères (large spectre).
• Contre-indications : allergie connue.
• Effets secondaires :
• Douleurs articulaires et musculaires.
• Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, douleurs abdominales.
• Rares : réactions allergiques, céphalées, toxicité rénale-hépatique-hématologique.
Les Glycopeptides
• Indications :
• Infections sévères à staphylocoques et entérocoques résistants aux autres antibiotiques.
• Colites pseudo-membraneuses à Clostridium difficile.
• Prophylaxie des endocardites si allergie à la pénicilline.
• Contre-indications : allergie connue.
• Effets secondaires :
• Toxicité auditive.
• Rares : réactions allergiques.
Les Nitro-Imidazoles
• Indications : infections à germes anaérobies.
• Contre-indications : allergie connue.
• Effets secondaires :
• Troubles digestifs : goût métallique dans la bouche, diarrhée, nausées, vomissements, douleurs abdominales.
Les Sulfamides
• Indications : infections urinaires et génitales, toxoplasmose.
• Contre-indications : allergie connue.
• Effets secondaires :
• Réactions allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, bronchospasme.
• Troubles digestifs : anorexie, diarrhée, nausées, vomissements.
• Troubles hématologiques : anémie, neutropénie, thrombopénie.
Les antidépresseurs
Tableau des antidépresseurs
Mode d'action des antidépresseurs
Tricycliques
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la serotonine : ISRS
Inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO
________________________________________
Les antidépresseurs
Les tricycliques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Amitriptyline Laroxyl
Clomipramine Anafranil
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : ISRS
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Citalopram Séropram
Fluoxétine Prozac
Paroxétine Déroxat
Sertraline Zoloft
Venlafaxine Effexor
Minalcipren Ixel
Les inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Iproniazide Marsilid
Moclobémide Moclamine
________________________________________
Mode d'action des antidépresseurs
Un état de stress provoque la production d'une hormone surrénalienne : le cortisol ; donc, le taux de glucocorticoïdes sanguin augmente.
Normalement, il existe un rétro-contrôle négatif de cette hormone : une élévation du taux sanguin de cortisol bloque la production de l'hormone qui stimule la sécrétion des glucocorticoïdes.
Chez les patients déprimés, cette boucle de rétro-contrôle ne fonctionne plus, d'où une production excessive de cortisol et un taux de glucocorticoïdes sanguin élevé.
Un taux sanguin élevé de glucocorticoïdes altère plusieurs systèmes de neurotransmetteurs de l'hippocampe (zone du cerveau essentielle à la mémoire et l’apprentissage) : la sérotonine, l'adrénaline, la noradrénaline et la dopamine, tous les quatre impliqués dans la dépression. Ils jouent un rôle dans l'éveil, l'humeur et l'activité motrice.
Les neurotransmetteurs ne sont donc pas en quantité nécessaire, et certains signaux nerveux ne sont pas acheminés.
Les antidépresseurs agissent en augmentant le taux de certains neurotransmetteurs dans les synapses, ce qui permet donc le passage des signaux nerveux.
Les tricycliques
Mode d'action
Les tricycliques agissent principalement en bloquant les pompes à recapture des synapses sérotoninergiques et noradrénergiques.
Conséquence : davantage de sérotonine ou de noradrénaline de disponible dans la fente synaptique. Comme les personnes dépressives ont souvent un taux anormalement faible de ces substances, les tricycliques compensent et améliorent ainsi l'humeur de la personne.
Indication
• Episode dépressif.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Glaucome.
• Adénome de la prostate.
• Infarctus du myocarde récent.
• Association aux IMAO.
Effets secondaires
• Effets atropiniques :
• Sécheresse buccale.
• Constipation.
• Mydriase avec troubles de l'accomodation.
• Tachycardie.
• Rétention urinaire.
• Effets centraux : insomnie et anxiété ou somnolence avec asthénie : selon le produit : stimulant ou sédatif.
• Hypotension orthostatique.
• Troubles du rythme et de la conduction.
• Prise de poids.
• Frigidité et impuissance.
Surveillances
• Surveiller les effets secondaires.
• Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12 ème jours du début du traitement. Evaluer le risque suicidaire.
• La levée d’inhibition est le risque de passage à l’acte suicidaire après une semaine de traitement suite à une brusque inversion de l’humeur. Le patient a encore des symptômes dépressifs mais à retrouver une force physique suffisante pour passer à l’acte
• Surveiller l'évolution comportementale du patient.
• Surveiller l'efficacité du traitement.
• Surveiller le risque d'intoxication pouvant entraîner un décès.
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : ISRS
Mode d'action
Les inhibiteurs de recapture de la sérotonine (ISRS) diminuent la recapture de la sérotonine dans le neurone pré-synaptique.
Conséquence : davantage de neurotransmetteurs reste donc dans la fente synaptique plus longtemps, ce qui permet de compenser pour le taux de sérotonine plus bas chez certaines personnes déprimées.
Les ISRS diffèrent des tricycliques car ils ne bloquent que les pompes à recapture de la sérotonine. Ils affectent toutefois indirectement la noradrénaline, puisque ses niveaux sont intimement liés à ceux de la sérotonine et qu'en élevant le taux de celle-ci, on élève également le taux de celle-là.
Indication
• Episode dépressif.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Association aux IMAO.
Effets secondaires
• Troubles digestifs.
• Tremblements.
• Céphalées.
• Nervosité.
• Insomnie.
Surveillances
• Surveiller les effets secondaires.
• Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12 ème jours du début du traitement. Evaluer le risque suicidaire.
• La levée d’inhibition est le risque de passage à l’acte suicidaire après une semaine de traitement suite à une brusque inversion de l’humeur. Le patient a encore des symptômes dépressifs mais à retrouver une force physique suffisante pour passer à l’acte
• Surveiller l'évolution comportementale du patient.
• Surveiller l'efficacité du traitement.
Les inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO
Mode d'action
Les neurotransmetteurs (dopamine, adrénaline, noradrénaline et sérotonine) sont métabolisés par une enzyme que l'on appelle monoamine oxydase.
Les inhibiteurs de la monoamine oxydase ou IMAO, vont bloquer cette enzyme, permettant ainsi à une plus grande quantité de sérotonine et de noradrénaline de demeurer disponible.
Indications
• Episode dépressif.
• Psychose maniaco-dépressive.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Hypertension artérielle.
• Insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale.
• Alcoolisme chronique.
• Syndrome délirants et maniaques.
Effets secondaires
• Hypotension orthostatique.
• Insomnie.
• Sueurs, vertiges, céphalées.
• Trouble du rythme cardiaque.
• Trouble de la mémoire.
• Toxicité rénale.
• Les IMAO peuvent réagir avec une substance (la tyramine) présente dans certains aliments et provoquer de l’hypertension artérielle :
• Aliments interdits :
• Alcool., chocolat, abats, gibiers, viandes et poissons fumés ou séchés, saucisson, fromage fermenté, banane, figue, avocat, soja.
Surveillances
• Surveiller les effets secondaires.
• Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12 ème jours du début du traitement. Evaluer le risque suicidaire.
• La levée d’inhibition est le risque de passage à l’acte suicidaire après une semaine de traitement suite à une brusque inversion de l’humeur. Le patient a encore des symptômes dépressifs mais à retrouver une force physique suffisante pour passer à l’acte
• Surveiller l'évolution comportementale du patient.
• Surveiller l'efficacité du traitement.
Les antidiarrhéiques
Tableau des antidiarrhéiques
Ralentisseurs du transit intestinal
Antisécrétoires intestinaux
Produits d'origine microbienne
Argiles
________________________________________
Les antidiarrhéiques
Les ralentisseurs du transit intestinal
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Lopéramide Altocel Imossel
Arestal Nabutil
Imodium
Atropine + diphénoxylate Diarsed
Les antisécrétoires intestinaux
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Racécadotril Tiorfan
Les produits d'origine microbienne
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Ultra-levure Bacilor
Les argiles
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Diosmectite Smecta
Attapulgite Actapulgite
________________________________________
Les ralentisseurs du transit intestinal
Mode d'action
Diminution de la motilité et des sécrétions intestinales.
Indication
• Traitement symptomatique des diarrhées.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Rectocolites hémorragiques, colite pseudo-membraneuse post-antibiotique.
Effets secondaires
• Constipation à fortes doses.
• Pour le Diarsed® : bouche sèche, nausées, vomissements, céphalées, somnolence, prurit, urticaire.
Surveillances
• Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité du traitement.
• Surveillance de l'apparition des effets secondaires.
Conseils
• La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la diarrhée.
• Régime alimentaire sans résidus.
Les antisécrétoires intestinaux
Mode d'action
Inhibition des sécrétions d'eau et d'électrolytes.
Indication
• Traitement symptomatique des diarrhées.
Contre-indication
• Allergie connue.
Effets secondaire
• Somnolence.
Surveillances
• Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité du traitement.
• Surveillance de l'apparition des effets secondaires.
Conseils
• La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la diarrhée.
• Régime alimentaire sans résidus.
Les produits d'origine microbienne
Indications
• Traitement symptomatique des diarrhées.
• Prévention des diarrhées induites par les antibiotiques.
Contre-indication
• Allergie connue.
Surveillances
• Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité du traitement.
• Surveillance de l'apparition des effets secondaires.
Conseils
• La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la diarrhée.
• Régime alimentaire sans résidus.
Les argiles
Indication
• Traitement symptomatique des diarrhées.
Contre-indication
• Allergie connue.
Surveillances
• Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité du traitement.
• Surveillance de l'apparition des effets secondaires.
Conseils
• La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la diarrhée.
• Régime alimentaire sans résidus.
Les antidiabétiques oraux
Tableau des antidiabétiques oraux
Définition
Biguanides
Sulfamides hypoglycémiants
Inhibiteurs des alpha-glucosidases
Répaglinide
________________________________________
Les antidiabétiques oraux
Les biguanides
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Metformine Glucophage Stagid
Les sulfamides hypoglycémiants
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Glibenclamide Daonil
Gliclazide Diamicron
Glimépiride Amarel
Les inhibiteurs des alpha-glucosidases
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Acarbose Glucor
Miglitol Diastabol
La répaglinide
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Répaglinide Novornom
________________________________________
Définition
Le traitement antidiabétique oral est le complément d'un régime alimentaire et d'une activité physique régulière qui sont nécessaires pour contrôler la glycémie et pour perdre du poids.
Les biguanides
Mode d'action
Normoglycémiant plutôt qu'hypoglycémiant, ils diminuent la production hépatique du glucose afin de faliciter l'utilisation périphérique du glucose :
• Inhibe la néoglucogénèse hépatique et rénale, entraînant une hyperlactatémie modeste.
• Inhibe la glycolyse aérobie, entraînant une stimulation de la glycolyse anaérobie.
• Réduit la résorption intestinale du glucose, du galactose, des acides aminés.
Indications
• Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime alimentaire bien conduit.
• Diabète de type 1 (insulinodépendant) en complément de l'insuline : en présence d'insuline, les biguanides augmentent l'utilisation périphérique du glucose par action au niveau de la membrane cellulaire.
• Potentialiser l'action de l'insuline et des sulfamides hypoglycémiants
Contre-indications
• Déshydratation.
• Insuffisance rénale, hépatique, cardiaque ou respiratoire.
• Infarctus du myocarde récent.
• Alcoolisme chronique.
• Deux jours avant et après une anesthésie générale.
Effets secondaires
• Troubles digestifs : anorexie, nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhées.
• Acidose lactique : en cas de non respect des contre-indications.
Surveillances
• Glycémie capillaire avant chaque repas.
• Surveillance des effets secondaires.
Conseil
• Prise du traitement au cours du repas pour prévenir les troubles digestifs.
Les sulfamides hypoglycémiants
Mode d'action
Augmentent la sécrétion d'insuline par les cellules β des îlots de Langerhans du pancréas et inhibent la sécrétion de glucagon.
Indication
• Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime alimentaire bien conduit.
Contre-indications
• Personne de plus de 65 ans.
• Insuffisance rénale, hépatique.
• Alcoolisme chronique.
Effets secondaires
• Hypoglycémies favorisées par une activité physique irrégulière, une alimentation déséquilibrée ou insuffisante, une insuffisance rénale ou hépatique.
• Troubles digestifs, hépatite avec ictère, éruptions cutanées, toxicité sanguine (anémie, thrombopénie, leucopénie).
Surveillances
• Glycémie capillaire avant chaque repas.
• Surveillance des effets secondaires.
• Bilan initial des fonctions rénales et hépatique, puis surveillance régulière.
Conseil
• Respecter la posologie : certains produits ont une durée de vie d'action très longue, jusqu'à 60 heures, il y a donc un risque d'hypoglycémie prolongée.
Les inhibiteurs des alpha-glucosidases
Mode d'action
Action d'inhibition de l'action des enzymes intestinales (alpha-glucosidases) qui ont pour but d'hydrolyser les polysaccharides : inhibent la résorption digestive des glucides.
Indication
• Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime alimentaire bien conduit.
Contre-indications
• Maladies digestives chroniques.
• Insuffisance rénale.
Effets secondaires
• Troubles digestifs : flatulence, diarrhée, nausées, douleurs abdominales.
• Infection respiratoire.
Surveillances
• Glycémie capillaire avant chaque repas.
• Surveillance des effets secondaires.
La répaglinide
Mode d'action
Stimule la libération d'insuline par les cellules β des îlots de Langerhans du pancréas.
Indication
• Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime alimentaire bien conduit.
Contre-indications
• Insuffisance rénale ou hépatique.
• Association avec les médicaments inducteurs ou inhibiteurs enzymatiques.
Effets secondaires
• Hypoglycémies.
• Troubles digestifs : diarrhée, constipation, nausées, vomissements, douleurs abdominales.
Surveillances
• Glycémie capillaire avant chaque repas.
• Surveillance des effets secondaires.
Conseil
• Ne jamais prendre si un repas est supprimé.
Les benzodiazépines
Tableau des benzodiazépines
Benzodiazépines
________________________________________
Les benzodiazépines
Les benzodiazépines hypnotiques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Lormétazépam Noctamide
Zolpidem Stilnox
Zopiclone Imovane
Les benzodiazépines anxiolytiques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Alprazolam Xanax
Lorazépam Témesta
Oxazépam Séresta
Prazépam Lysanxia
Diazépam Valium
Clobazam Urbanyl
Méprobamate Equanil
Les benzodiazépines myorelaxants
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Tétrazépam Myolastan
Les benzodiazépines anticonvulsivants
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Clonazépam Rivotril
Diazépam Valium
Clobazam Urbanyl
Les benzodiazépines sédatifs antihistaminiques H1
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Hydroxyzine Atarax
Les benzodiazépines hypnotiques - sédatifs
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Midazolam Hypnovel
________________________________________
Les benzodiazépines
Mode d'action
• Effet anxiolytique.
• Effet hypnotique.
• Effet sédatif.
• Effet myorelaxant.
• Effet anticonvulsivant.
• Effet amnésiant.
Indications
• Anxiété, crise d'angoisse.
• Prévention et traitement du delirium tremens et du sevrage alcoolique.
• Insomnie.
• Contractures musculaires dans les affections rhumatismales.
• Crise convulsive.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Insuffisance respiratoire, apnée du sommeil.
• Insuffisance hépatique.
• Myasthénie.
Effets secondaires
• Somnolence, difficultés de concentration, sensation d'ébriété ou irritabilité, agressivité, excitation.
• Amnésie.
• Hypotonie musculaire : risques de chutes.
• Par voie intraveineuse : dépression respiratoire, hypotension, troubles de la conscience.
• Syndrome de sevrage : irritabilité, anxiété, myalgies, tremblements.
• Antidote : flumazénil (Anexate®).
Surveillances
• Surveillance des effets secondaires.
• Syndrome de sevrage : arrêt très progressif lorsque la prise dure plus de 15 jours.
Les fluidifiants bronchiques
Tableau des fluidifiants bronchiques
Fluidifiants bronchiques
________________________________________
Les fluidifiants bronchiques
Les fluidifiants bronchiques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Acétylcystéine Exomuc Fuimicil
Mucomyst
Carbocistéine Codotussyl Pectosan
Solutricine
________________________________________
Les fluidifiants bronchiques
Mode d'action
Action par diminution de la viscosité du mucus bronchique.
Indication
• Affections broncho-pulmonaires.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Impossibilité de tousser et de cracher.
Effets secondaires
• Inondation bronchique par liquéfaction brutale des sécrétions en cas d'impossibilité de tousser et cracher.
• Rares réactions allergies.
Les fluidifiants bronchiques
Tableau des fluidifiants bronchiques
Fluidifiants bronchiques
________________________________________
Les fluidifiants bronchiques
Les fluidifiants bronchiques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Acétylcystéine Exomuc Fuimicil
Mucomyst
Carbocistéine Codotussyl Pectosan
Solutricine
________________________________________
Les fluidifiants bronchiques
Mode d'action
Action par diminution de la viscosité du mucus bronchique.
Indication
• Affections broncho-pulmonaires.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Impossibilité de tousser et de cracher.
Effets secondaires
• Inondation bronchique par liquéfaction brutale des sécrétions en cas d'impossibilité de tousser et cracher.
• Rares réactions allergies.
Les diurétiques
Tableau des diurétiques
Diurétiques hypokaliémiants
Diurétiques épargneurs de potassium
Diurétiques osmotiques
________________________________________
Les diurétiques
Les diurétiques hypokaliémiants de l'anse
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Furosémide Lasilix
Bumétamide Burinex
Pirétanide Eurelix
Les diurétiques hypokaliémiants thiazidiques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Indapamide Fludex
Hydrochlorothiazide Esidrex
Les diurétiques épargneurs de potassium
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Spironolactone Aldactone
Canrénone Soludactone
Les diurétiques osmotiques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Mannitol Mannitol
________________________________________
Les diurétiques hypokaliémiants
Modes d'action
• Diurétiques de l'anse
• Inhibition de la réabsorption du sodium, du chlore, du potassium et de l'eau au niveau de la partie ascendante de l'anse de Henle.
• Diurétiques thiazidiques
• Inhibition de la résorption du sodium et de l'eau dans le tube distal.
• Augmentation de l'élimination de l'excrétion du potassium par sécrétion tubulaire distale.
Indications
• Hypertension artérielle.
• Oedèmes liés à une insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Obstacle sur les voies urinaires.
• Troubles hydro-électrolytiques non corrigés : hyponatrémie, hypokaliémie.
Effets secondaires
• Hyponatrémie, déshydratation, hypovolémie avec hypotension orthostatique.
• Hypokaliémie.
• Crise de goutte : élévation de l'uricémie.
Surveillances
• Surveillance du ionogramme :
• Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal.
• Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal.
• Augmentation de la diurèse.
Les diurétiques épargneurs de potassium
Mode d'action
Action par antagonisme de l'aldostérone (hormone rénale qui augmente la réabsorption d'eau et de sodium et l'élimination urinaire du potassium), ce qui se traduit par une fuite de sodium et une récupération du potassium au niveau des urines : action au tube contourné distal.
Indications
• Hypertension artérielle.
• Oedèmes liés à une insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Hyperkaliémie.
• Insuffisance rénale ou hépatique.
Effets secondaires
• Hyperkaliémie (accrue chez les personnes diabétiques par l'hyperglycémie).
• Troubles digestifs.
Surveillances
• Surveillance du ionogramme :
• Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal.
• Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal.
• Augmentation de la diurèse.
Les diurétiques osmotiques
Mode d'action
Augmentation de la pression osmotique du liquide tubulaire : action au tube proximal.
Action par augmentation de la pression osmotique plasmatique. La présence d'une concentration importante d'un diurétique osmotique dans la lumière du néphron augmente l'osmolarité et diminue la réabsorption de l'eau et des électrolytes.
Il ce fait donc une diurèse osmotique par filtration glomérulaire sans réabsorption tubulaire.
Indications
• Œdème cérébral.
• Diminuer la pression intracranienne et la masse liquidienne cérébrale avant intervention neurochirurgicale.
• Diminuer la pression intra-oculaire en cas de traitement du glaucome ou intervention chirurgicale sur l'oeil.
• Intoxication médicamenteuse.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Déshydratation.
• Insuffisance cardiaque ou respiratoire.
• Insuffisance rénale.
Effets secondaires
• Troubles électrolytiques.
• Troubles digestifs.
Surveillances
• Surveillance du ionogramme :
• Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal.
• Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal.
• Augmentation de la diurèse.
Les pansements digestifs
Tableau des pansements digestifs
Pansements digestifs
________________________________________
Les pansements digestifs
Les antiacides
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Hydroxyde d'aluminium Maalox Gélox
Gélusil Contracide
Phosphate d'aluminium Phosphalugel
Les antireflux
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Alginates Gaviscon Topaal
Les absorbants
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Argiles Smecta
Charbon Carbolevure Carbosylane
Silicone Pepsane
Les protecteurs des parois œso-gastrique
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Sucralfate Ulcar Kéal
________________________________________
Les pansements digestifs
Modes d'action
• Action antiacide par neutralisation des sécrétions acides dans l'estomac.
• Action antireflux par formation d'un gel surnageant à la surface du contenu gastrique formant ainsi une "barrière" sur la muqueuse.
• Action absorptive de l'eau, des gaz et des toxines.
• Action protectrice de l'œsophage et de l'estomac en sécrétant d'une substance visqueuse adhérant aux parois.
Indications
• Troubles de la digestion.
• Reflux gastro-œsophagiens.
• Douleurs digestives.
• Météorisme.
Contre-indication
• Allergie connue.
• Effet secondaire
• Constipation à fortes doses.
Les hormones gynécologiques
Les œstrogènes
Action physiologique
• Action trophique des ovaires à faibles doses.
• Epaississement de la muqueuse utérine et augmentation de la glaire cervicale.
• Augmentation de l'activité ciliaire des trompes.
• Favorise le développement des glandes mammaires.
• Rétention hydrosodée.
• Diminution de la tolérance aux glucides.
• Augmentation des triglycérides.
• Effet inverse chez l'homme : atrophie testiculaire.
• Inhibe la spermatogenèse.
Indications
• Traitement de la ménopause.
• Traitement de la stérilité par insuffisance de glaire.
• Traitement d'urgence des ménorragies (perte utérine de sang augmentant le volume des règles sans en modifier la durée).
• Traitement d'urgence des métrorragies (perte utérine survenant en dehors des règles en date et en durée).
Effets secondaires
• Hypertension.
• Modification lipido-glucidique.
• Hyperviscosité sanguine et agrégation plaquettaire.
Oestrogénothérapie substitutive
• Hypœstrogènie :
• Tension des seins.
• Irritabilité.
• Jambes lourdes.
• Hyperœstrogènie :
• Bouffée de chaleur.
• Sécheresse vaginale.
• Céphalée.
La progestérone
Action physiologique
• Inhibe l'ovulation à forte dose.
• Favorise le développement de l'utérus en cas de fécondation.
• Epaississement de la glaire cervicale.
• Inhibe la lactation.
• Effet diurétique.
• Effet anti-androgène chez l'homme.
Progestatif de synthèse
Effet contraceptif et androgénique (prise de poids, rétention hydrosodée, acné, pilosité, modification de la libido).
Indication
• Traitement de l'endométriose.
• Ménorragie.
• Fibromes.
• Traitement de la périménopause et de la postménopause.
Effets secondaires
• Perturbation du métabolisme hépatique.
• Perturbation lipido-glucidique.
Progestérone et assimilé
Indication
• Mastopathie bénigne : tension mammaire.
• Stérilité par insuffisance lutéale.
• Traitement de la périménopause et de la postménopause.
Effets secondaires
• Vertige donc à prendre le soir.
• Perturbation du métabolisme hépatique.
• Perturbation lipido-glucidique.
L'androgène
Action physiologique
• Développement des organes et caractères sexuels secondaires chez l'homme.
• Action anabolisante sur le squelette.
Androgènothérapie substitutive
Indication
• Hypogonadisme masculin par déficit de testostérone.
Les inducteurs d'ovulation
Action au niveau de l'hypothalamus
Le clomifène agit au niveau de l'hypothalamus en augmentant la libération de FSH par l'hypophyse afin de favoriser la maturation du follicule.
Indication
• Ovaire fonctionnel mais pas de grossesse.
Effets secondaires
• Hypertrophie ovarienne : kyste ovarien.
• Douleur abdominale.
• Trouble hépatique.
Action au niveau de l'ovaire
Les gonadotrophines stimulent l'ovaire pour provoquer l'ovulation.
Indication
• Anovulation.
• Déclenchement de l'ovulation après induction de l'ovulation.
Effet secondaire
• Hyperstimulation ovarienne : augmentation de la taille des ovaires, prise de poids, kystes ovariens.
L'agoniste de la LH-RH
Stimulation des hormones gonadotropes puis inhibition de cette sécrétion.
Indication
• Puberté précoce.
• Cancer de la prostate.
• Endométriose.
L'ocytocique
Capable d'augmenter la durée et la fréquence des contractions utérines.
Indication
• Lors d'un accouchement si rupture de la poche des eaux et dilatation complète du col.
• Interruption volontaire de grossesse (IVG).
• Mort fœtal in-utéro.
Les thrombolytiques
Tableau des thrombolytiques
Thrombolytiques
________________________________________
Les thrombolytiques
Les thrombolytiques
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Altéplase Actilyse
Ténectéplase Métalyse
Rétréplase Rapilysin
Streptokinase Streptase
Urokinase Actosolv
________________________________________
Les thrombolytiques
Mode d'action
• Destruction du caillot qui obstrue une artère coronaire ou pulmonaire.
Indications
• Infarctus du myocarde.
• Embolie pulmonaire.
Contre-indications
• Toutes situations pouvant entraîner un saignement grave :
• Hypertension artérielle.
• Accident vasculaire cérébral.
• Intervention chirurgicale de moins de 15 jours.
• Lésions ou maladies susceptibles de saigner.
• Syndrome hémorragique de moins de 3 mois.
• Prothèse vasculaire de moins de 2 mois.
• Traumatisme crânien de moins de 3 mois.
Effets secondaires
• Complications hémorragiques.
• Hypotension.
• Troubles du rythme.
Surveillances
• Surveillance des signes d'hémorragie : points de ponction, épistaxis, hématurie, méléna, gingivorragie.
• Surveillance de la pression artérielle.
• Surveillance des troubles du rythme.
Les solutés de perfusion
Tableau des solutés de perfusion
Solutés de perfusions
Solutés cristalloides
Solutés colloïdes
________________________________________
Les solutés de perfusion
Les cristalloïdes
Propriétés Produits disponibles
Isotoniques Sérum physilogique 0,9 %
Glucosé 5 %
Ringer lactate
Bicarbonate de sodium 1,4 %
Hypertoniques Sérum salé 7,5 %
Glucosé 10, 15, 20 et 30 %
Bicarbonate de sodium 4,2 et 8,4 %
Mannitol 10, 20 et 25 %
Hypotoniques Glucosé 2,5 %
Les colloïdes
Propriétés Produits disponibles
Gélatines Gélofusine
Plasmion
Hydroxyéthylamidon (HEA) Voluven
Héafusine 6 et 10 %
Hestéril
Hydroxyéthylamidon + chlorure de sodium HyperHès
Dérivés du sang Albumine
________________________________________
Les solutés de perfusions
Indications
Les solutés de perfusion sont des solutions liquidiennes utilisées dans diverses situations :
• Hydratation.
• Véhicule pour apport thérapeutique.
• Correction de troubles électrolytiques et/ou métaboliques.
• Remplissage pour corriger des troubles hémodynamiques ou hémorragiques.
Catégories des solutés
Il y a 2 catégories de solutés :
• Les cristalloïdes : contiennent des particules de petites tailles (sels minéraux, glucose) qui sortent rapidement des vaisseaux et passe dans le liquide interstitiel. Leur effet est lié à leur osmolalité.
• Les colloïdes : contiennent des grosses molécules qui restent dans les vaisseaux pendant un certain temps et attirent l'eau des liquides interstitiels. Leur effet est lié à leur pouvoir oncotique, ils permettent donc le remplissage vasculaire.
Concentrations des solutés
Les solutés se différencie par la quantité et la taille des molécules dissoutes par rapport au plasma :
• Hypotoniques : moins de molécules que dans le plasma.
• Isotoniques : pas de différence avec le plasma.
• Hypertoniques : plus de molécules que dans le plasma.Hydroxyéthylamidon + chlorure de sodium
Les solutés cristalloïdes
• Les cristalloïdes contiennent des particules de petites tailles (sels minéraux, glucose) qui traversent librement la paroi vasculaire pour le secteur interstitiel car ils n'ont pas de protéines.
• Ils diminuent le pouvoir oncotique en diluant le secteur vasculaire.
• Ils sont rapidement éliminés par les reins.
Sérum salé isotonique à 0,9 % : sérum physiologique
Propriétés
• 9 g de Nacl/L.
• Osmolarité = 308 mOsm/l : isotonique au plasma.
• 60% du volume administré en bolus quitte le secteur vasculaire dans les 20 minutes suivant la perfusion.
Indications
• Garde veine.
• Véhicule pour apport thérapeutique.
• Déshydratation extracellulaire.
• Corrections des hypovolémies.
• Traumatismes crâniens.
• Soluté de première intention dans les arrêts cardiaques.
• Alcaloses métaboliques hypochlorémiques.
• Hyponatrémie.
• Compensation des pertes digestives hautes et basses.
• Hydratation.
Contre-indications
• Insuffisance cardiaque.
• Rétention hydrosodée : majore la tendance à l'œdème.
• Hyponatrémie de dilution.
Sérum salé hypertonique à 7,5 %
Propriétés
• 75 g de Nacl/L.
• Pouvoir d'expansion de 200 %.
• Utilisation limitée de 5 à 7 ml/kg.
Indications
• Garde veine.
• Déshydratation extracellulaire.
• Corrections des hypovolémies.
• Traumatismes crâniens.
• Alcaloses métaboliques hypochlorémiques.
• Hyponatrémie.
• Compensation des pertes digestives hautes et basses.
Contre-indications
• Insuffisance cardiaque.
• Rétention hydrosodée : majore la tendance à l'œdème.
• Hyponatrémie de dilution.
Effets secondaires
• Hypernatrémie.
• Hémolyse.
Sérum glucosé à 2,5 %
Propriétés
• 25 g de glucose/L.
• Hypotonique par rapport au plasma.
Indications
• Réhydratation au cours des états hyperosmolaires.
• Véhicule pour apport thérapeutique lors de compensation de diurèse abondante sans surcharge glucidique.
Contre-indications
• Surcharge hydrique.
• Effet secondaire
• Polyurie osmotique au glucose.
Sérum glucosé à 5 %
Propriétés
• 50 g de glucose/L.
• Isotonique par rapport au plasma.
Indications
• Garde veine.
• Réhydratation lorsqu'il existe une perte d'eau supérieure à la perte de chlorure de sodium et autres osmoles.
• Prévention des déshydratations intra et extracellulaires.
• Véhicule pour apport thérapeutique en période préopératoire, peropératoire et postopératoire immédiate.
• Apport calorique.
• Prophylaxie et traitement de la cétose dans les dénutritions.
• Insuffisance cardiaque.
Contre-indications
• Surcharge hydrique.
• Tout coma, sauf coma hypoglycémique.
• Arrêt cardiorespiratoire.
• Traumatisme crânien.
Effet secondaire
• Hyperglycémie.
Sérum glucosé à 10 %
Propriétés
• 100 g de glucose/L.
• Hypertonique par rapport au plasma.
Indications
• Hypoglycémie.
• Apport calorique glucidique.
• Diurèse osmotique.
• Réhydratation lorsqu'il existe une perte d'eau supérieure à la perte de chlorure de sodium et autres osmoles.
• Prévention des déshydratations intra et extracellulaires.
• Véhicule pour apport thérapeutique en période préopératoire, peropératoire et postopératoire immédiate.
• Prophylaxie et traitement de la cétose dans les dénutritions, les diarrhées ou les vomissements.
Contre-indications
• Surcharge hydrique.
• Tout coma, sauf coma hypoglycémique.
• Arrêt cardiorespiratoire.
• Traumatisme crânien.
Effet secondaire
• Polyurie au glucose.
• Hyperglycémie.
• Hypokaliémie.
Sérum glucosé à 30 %
Propriétés
• 300 g de glucose/L.
• Hypertonique par rapport au plasma.
• Utilisation limitée à 1 L/j.
Indications
• Hypoglycémie sévère voire coma hypoglycémique.
• Hyperkaliémie menaçante (> 6 mmol/l).
• Apport calorique glucidique.
• Réhydratation lorsqu'il existe une perte d'eau supérieure à la perte de chlorure de sodium et autres osmoles.
• Prévention des déshydratations intra et extracellulaires.
• Véhicule pour apport thérapeutique en période préopératoire, peropératoire et postopératoire immédiate.
• Prophylaxie et traitement de la cétose dans les dénutritions, les diarrhées ou les vomissements.
Contre-indications
• Surcharge hydrique.
• Tout coma, sauf coma hypoglycémique.
• Arrêt cardiorespiratoire.
• Traumatisme crânien.
Effet secondaire
• Polyurie au glucose.
• Hyperglycémie.
• Déshydratation.
• Thrombose veineuse profonde.
• Hypercapnie par hyperproduction de CO2 chez les patients sous ventilation mécanique et chez les insuffisants respiratoires chroniques.
Bicarbonate de sodium à 1,4 %
Propriétés
• 14 g de bicarbonate de sodium/L.
• Isotonique par rapport au plasma.
• Effet tampon immédiat : permet de réguler l'équilibre acido-basique du plasma.
• Augmentent le pH urinaire et la concentration plasmatique en bicarbonates.
Indications
• Correction des acidoses métaboliques.
• Intoxication par le phénobarbital.
• Hyperkaliémies.
Contre-indications
• Alcalose métabolique.
• Acidose respiratoire.
Effets secondaires
• Alcalose métabolique.
• Hypokaliémie.
• Surdosage : alcalose métabolique et dépression respiratoire, hypokaliémie, insuffisance cardiaque, œdème aigu du poumon.
Bicarbonate de sodium à 4,2 % et 8,4 %
Propriétés
• 4,2 % : 42 g de bicarbonate de sodium/L.
• 8,4 % : 84 g de bicarbonate de sodium/L.
• Hypertonique par rapport au plasma.
• Effet tampon immédiat : permet de réguler l'équilibre acido-basique du plasma.
• Augmentent le pH urinaire et la concentration plasmatique en bicarbonates.
Indications
• Correction des acidoses métaboliques.
• Hyperkaliémie menaçante (> 6 mmol/L).
• Arrêt cardiocirculatoire.
Contre-indications
• Alcalose métabolique.
• Acidose respiratoire.
Effets secondaires
• Alcalose métabolique.
• Hypokaliémie.
• Surdosage : alcalose métabolique et dépression respiratoire, hypokaliémie, insuffisance cardiaque, œdème aigu du poumon.
Ringer lactate
Propriétés
• 6 g de Nacl/L.
• 0,4 g de Kcl/L.
• 0,4 g de Cacl/L.
• 3,2 g de lactate de sodium/L.
• Hypotonique par rapport au plasma.
• Le lactate est métabolisé par le foie en bicarbonate : effet tampon qui permet de prévenir l'acidose liée à l'élimination rénale du chlore.
Indications
• Déshydratations à prédominance extracellulaire.
• Hypovolémie : soluté de première intention lorsque les pertes sanguines ne dépassent pas 20% de la masse sanguine.
• Acidose métabolique.
Contre-indications
• Insuffisance cardiaque.
• Hyperhydratation à prédominance extra-cellulaire.
• Hyponatrémie, hyperkaliémie, hypercalcémie.
• Alcalose métabolique.
• Syndrome œdémateux.
Effet secondaire
• Alcalose métabolique.
Mannitol
Propriété
• Produit une diurèse osmotique : glucide pratiquement non métabolisable qui est éliminée par les glomérules rénaux et n'est pas absorbé au niveau des tubules, ce qui entraîne une élimination obligatoire d'une certaine quantité d'eau.
Indications
• Hypertension intracrânienne, œdème cérébral.
• Hypertension intraoculaire : crise de glaucome.
• Diurèse osmotique lors d'intoxications médicamenteuses.
Contre-indications
• Hyperosmolarité plasmatique préexistante.
• Déshydratation à prédominance intracellulaire.
• Insuffisance cardiaque.
• Œdème pulmonaire.
Effets secondaires
• Risque de déséquilibre hydroélectrolytique.
• Déshydratation.
• Risque de nausées, vomissements, céphalées, vertiges, tachycardies.
Les solutés colloïdes
• Les colloïdes contiennent des grosses molécules qui restent dans les vaisseaux pendant un certain temps et attirent l'eau des liquides interstitiels.
• Ceux sont des solutions hypertoniques par rapport au plasma.
• Ils ont un fort pouvoir d'expansion volémique avec une efficacité prolongée.
Les gélatines : Plasmion - Gélofusine
Propriétés
• Polypeptides d'origine bovine : de moins en moins utilisés bien que sûres vis-à-vis du risque de transmission de l’encéphalopathie spongiforme bovine.
• Pouvoir d'expansion = 0,8 à 1 :
• Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura 80 à 100% d'augmentation de volume plasmatique soit 400 à 500 ml d'augmentation de volume plasmatique.
• Durée d'action : 4 à 6 heures.
Indications
• Défaillance circulatoire aiguë :
• Choc hypovolémique : par hémorragie, déshydratation, fuite capillaire, brûlure.
• Choc vasoplégique : origine traumatique, opératoire, septique, toxique.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Hyperhydratation à prédominance extracellulaire.
• Hyperkaliémie.
• Alcalose métabolique.
• Troubles de l'hémostase.
Effet secondaire
• Rares réactions allergique.
Voluven
Propriétés
• 60 g d'hydroxyéthylamidon/L.
• 9 g de Nacl/L.
• Polypeptide d’origine végétale.
• Pouvoir d'expansion de 1 :
• Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura 100% d'augmentation de volume plasmatique soit 500 ml d'augmentation de volume plasmatique.
• Durée d'action : 3 à 6 heures.
• Utilisation limité à 33 ml/kg/j.
Indication
• Défaillance circulatoire aiguë :
• Choc hypovolémique : par hémorragie, déshydratation, fuite capillaire, brûlure.
• Choc vasoplégique : origine traumatique, opératoire, septique, toxique.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Surcharge circulatoire.
• Insuffisance rénale dialysée.
• Troubles de l'hémostase.
Effet secondaire
• Réactions anaphylactiques.
Hestéril - Héafusine 6 %
Propriétés
• 60 g d'hydroxyéthylamidon/L.
• 9 g de Nacl/L.
• Pouvoir d'expansion de 1,3 :
• Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura 100% d'augmentation de volume plasmatique soit 650 ml d'augmentation de volume plasmatique.
• Durée d'action : 3 à 6 heures.
• Utilisation limité à 33 ml/kg/j.
Indication
• Défaillance circulatoire aiguë :
• Choc hypovolémique : par hémorragie, déshydratation, fuite capillaire, brûlure.
• Choc vasoplégique : origine traumatique, opératoire, septique, toxique.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Surcharge circulatoire.
• Insuffisance rénale dialysée.
• Troubles de l'hémostase.
Effet secondaire
• Réactions anaphylactiques.
Héafusine 10 %
Propriétés
• 100 g d'hydroxyéthylamidon/L.
• 9 g de Nacl/L.
• Pouvoir d'expansion de 1,5 :
• Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura 100% d'augmentation de volume plasmatique soit 750 ml d'augmentation de volume plasmatique.
• Durée d'action : 3 à 6 heures.
• Utilisation limité à 20 ml/kg/j.
Indication
• Défaillance circulatoire aiguë :
• Choc hypovolémique : par hémorragie, déshydratation, fuite capillaire, brûlure.
• Choc vasoplégique : origine traumatique, opératoire, septique, toxique.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Surcharge circulatoire.
• Insuffisance rénale dialysée.
• Troubles de l'hémostase.
Effet secondaire
• Réactions anaphylactiques.
HyperHès
Propriétés
• 60 g d'hydroxyéthylamidon/L.
• 72 g de Nacl/L.
• S'administre sous forme d'un bolus de 4ml/kg en 2 à 5 minutes.
Indication
• Hypovolémie avec état de choc : remplissage en petits volumes
Contre-indications
• Allergie connue.
• Surcharge circulatoire.
• Insuffisance rénale dialysée.
• Troubles de l'hémostase.
• Insuffisance cardiaque congestive décompensée, hépatique, rénale.
Effets secondaires
• Réactions anaphylactiques.
• Œdème pulmonaire.
• Risque hémorragique en cas de remplissage brutal.
Albumine
Propriétés
• Colloïde naturel physiologique.
• Retient l'eau dans le secteur vasculaire.
• Durée d'action de 6 à 8 heures.
Indication
• Restauration et maintien du volume de sang circulant lorsqu'un déficit volumique a été établi.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Surcharge circulatoire.
• Insuffisance rénale dialysée.
• Troubles de l'hémostase.
Effets secondaires
• Bouffées vasomotrices, urticaire, fièvre, nausées.
• Surveillances :
• Albuminémie : < 20 g/L.
• Protidémie : < 35 g/L.
MAJ:13/11/2008
Les vaccins
Calendrier vaccinal
Rougeole
Rubéole
Tuberculose
Varicelle
Grippe
Haemopholius influenzae B
Hépatite B
Poliomyélite
Tétanos
Vaccination obligatoire
________________________________________
Les vaccins
Age BCG Diphtérie
Tétanos Poliomyélite Coqueluche Hib Hépatite B Pneumocoque Rougeolle oreillons rubéole Papilloma virus humain Grippe
Naissance BCG Hep B
2 mois DT Polio Ca Hib Hep B Pn7
3 mois DT Polio Ca Hib Hep B Pn7
4 mois DT Polio Ca Hib Pn7
9 mois Rougeolle oreillons rubéole Grippe
12 mois Pn7 Rougeolle oreillons rubéole
16-18 mois DT Polio Ca Hib Hep B Rougeolle oreillons rubéole
24 mois Pn7
< 6 ans Rattrapage
6 ans DT Polio Pn23
11-13 ans DT Polio Ca Rattrapage
14 ans Hep B HPV
15 ans Rattrapage
16-18 ans dT Polio Ca
rattrapage Rattrapage
23 ans
26-28 ans dT Polio Ca
> 28 ans dT Polio Rubéole
> 65 ans Grippe
Légende du tableau
Les vaccins indiqués sur fond bleu clair existent sous forme combinée :
• diphtérie (titrage adulte), tétanos, polio ;
• diphtérie, tétanos, polio, coquelucheux acellulaire ;
• diphtérie (titrage adulte), tétanos, polio, coquelucheux acellulaire ;
• diphtérie, tétanos, polio, plus coquelucheux acellulaire, Hib ;
• diphtérie, tétanos, polio, plus coquelucheux acellulaire, Hib, Hépatite B.
Les vaccins indiqués en italique ne sont proposés que pour des risques spécifiques.
• Diphtérie, Rubéole, Oreillons :
• ROR Vax®
• Priorix®
• Diphtérie, Tétanos, Polio :
• DT Polio®
• Diphtérie, Tétanos, Polio, Coqueluche :
• Tétravac®
• Repevax®
• Diphtérie, Tétanos, Polio, Coqueluche, Hib :
• Pentacoq®
• Pentavac®
• Diphtérie, Tétanos, Polio, Coqueluche, Hib, Hépatite B :
• Infanrixhexa®
________________________________________
La rougeole
Age
• > 9 mois (si l'enfant vit en collectivité) ou 12 mois.
• Rattrapage entre 3 et 6 ans ou entre 11 et 13 ans si non faite.
Contre-indications
• Allergie à l'œuf.
• Maladies infectieuses aiguës.
• Maladies évolutives en cours.
• Immuno-dépression.
• Injection récente d'immuno-globulines.
Effets secondaires
• Réaction érythémateuse au point d'injection.
• Hyperthermie.
• Symptômes rhinopharyngés ou respiratoires.
• Purpura thrombopénique.
La rubéole
Age
• > 12 mois.
• Rattrapage entre 3 et 6 ans ou entre 11 et 13 ans si non faite.
Contre-indications
• Allergie à l'œuf.
• Maladies infectieuses aiguës.
• Maladies évolutives en cours.
• Immuno-dépression.
• Injection récente d'immuno-globulines.
Effets secondaires
• Réaction érythémateuse au point d'injection.
• Hyperthermie.
• Symptômes rhinopharyngés ou respiratoires.
• Purpura thrombopénique.
La tuberculose
Age
• Du nourrisson jusqu'à l'adulte de 15 ans.
Contre-indications
• Déficits immunitaires.
• Dermatoses infectieuses.
Effet secondaire
• Ulcération superficielle.
La varicelle
Age
• Tout âge.
• 2 doses espacées de 3 mois.
Contre-indications
• Hypersensibilité à la néomycine.
• Aplasie médullaire.
• Immuno-dépression.
• Infection par le VIH.
Effets secondaires
• Douleur, érythème et induration.
• Eruptions varicelliformes.
• Hyperthermie.
• Réactions allergiques.
La grippe
Age
• A partir de 9 mois si nécessité.
• Il est recommandé après 65 ans, de plus il est gratuit. Il faut par contre le refaire tous les ans.
Contre-indications
• Allergie à l'œuf.
• Hyperthermie.
• Infections évolutives.
Effets secondaires
• Hyperthermie.
• Réaction locale : douleur, érythème, induration.
• Céphalées, vertiges, asthénie.
• Nausées, anorexie, myalgies.
L'Haemophilius influenzae b : Hib
Age
• > 2 mois :
• 3 injections à 1 mois d'intervalle puis rappel à 16 mois.
Contre-indications
• Hypersensibilité aux constituants.
• Hyperthermie.
• Infections.
Effets secondaires
• Hyperthermie.
• Réaction locale : douleur, érythème, induration.
L'hépatite B
Age
• > 2 mois :
• 2 injections à 1 mois d’intervalle, la 3ème entre 5 et 12 mois après la 2e injection.
Contre-indications
• Hypersensibilité aux constituants.
• Infections.
Effets secondaires
• Réaction locale : douleur, érythème, induration.
• Asthénie, céphalées, hyperthermie.
La poliomyélite
Age
• > 2 mois :
• 3 injections à 1 mois d’intervalle, rappel 1 à 2 ans après la 3ème injection puis tous les 5 ans jusqu'à l'âge adulte, puis tous les 10 ans.
Effets secondaires
• Réaction locale : douleur, érythème, induration.
Le tétanos
Age
• > 2 mois :
• 3 injections à 1 mois d’intervalle, rappel 1 à 2 ans après la 3ème injection puis tous les 5 ans jusqu'à l'âge adulte, puis tous les 10 ans.
Effets secondaires
• Réaction douloureuse au point d'injection.
La vaccination obligatoire
Dès le 1er mois
• Tuberculose : La vaccination BCG par voie intradermique est fortement recommandée chez les enfants à risque élevé de tuberculose, au plus tôt et si possible à la naissance ou au cours du premier mois de vie. Chez les enfants à risque non-vaccinés, la vaccination peut être réalisée jusqu'à l'âge de 15 ans..
A partir de 2 mois
• Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, Haemophilus influenzae b (3 injections à 1 mois d’intervalle).
• Hépatite B : 2 injections à 1 mois d’intervalle, la 3ème entre 5 et 12 mois après la 2e injection.
A partir de 12 mois
• Rougeole, oreillons, rubéole.
• Recommandée autant pour les filles que pour les garçons. La vaccination contre la rougeole peut être pratiquée plus tôt, à partir de 9 mois si l’enfant vit en collectivité.
• Hépatite B (3ème injection).
16 - 18 mois
• Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, Haemophilus influenzae b (1er rappel).
Entre 3 - 6 ans
• Rougeole, oreillons, rubéole : une seconde vaccination associant rougeole, oreillons et rubéole est recommandée pour tous les enfants.
6 ans
• Diphtérie, tétanos, poliomyélite (2ème rappel).
• Rougeole, oreillons, rubéole : la vaccination est recommandée chez les enfants n’ayant pas encore été vaccinés.
11 - 13 ans
• Diphtérie, tétanos, poliomyélite (3ème rappel).
• Coqueluche : un rappel tardif est recommandé chez tous les enfants.
• Rougeole, oreillons, rubéole (rattrapage).
• Hépatite B si pas fait auparavant.
14 ans
• Papillomavirus : la vaccination contre les infections à papillomavirus 6, 11, 16, 18 est recommandée à toutes les jeunes filles âgées de 14 ans, afin de les protéger avant qu’elles ne soient exposées au risque d’infection à HPV. Le schéma vaccinal comprend trois injections respectant un intervalle de deux mois entre la première et la deuxième injection, et un intervalle de quatre mois entre la deuxième et la troisième injection.
• Une mesure de rattrapage est prévue et le vaccin est également proposé aux jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n’auraient pas eu de rapports sexuels ou au plus tard, dans l’année suivant le début de leur vie sexuelle.
16 - 18 ans
• Diphtérie, tétanos, poliomyélite (4ème rappel).
• Rubéole : vaccination recommandée pour les jeunes femmes non vaccinées par exemple lors d’une visite de contraception.
A partir de 18 ans
• Tétanos, poliomyélite : rappel tous les 10 ans.
• Rubéole (pour les jeunes femmes non vaccinées).
A partir de 65 ans
• Le vaccin contre la grippe est recommandé, de plus il est gratuit après 65 ans. Il faut par contre le refaire tous les ans.
Les vitamines
Tableau des vitamines
Vitamines
________________________________________
Les vitamines
Les vitamines hydrosolubles
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Vitamine B1 Thiamine
Vitamine B2 Riboflavine
Vitamine B3 Niacine Vitamine PP
Vitamine B5 Acide pantothénique
Vitamine B6 Pyridoxine
Vitamine B8 Biotine Vitamine H
Vitamine B9 Acide folique
Vitamine B12 Cobalamine
Vitamine C Acide ascorbique
Vitamine H Biotine Vitamine B8
Vitamine P Bioflavonoïde
Vitamine PP Niacine Nicotinamide
Les vitamines liposolubles
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Vitamine A Rétinol
Vitamine D Calciférol
Vitamine E Tocophérol
Vitamine K1 Phytoménadione
________________________________________
Les vitamines
• Vitamine A (rétinol) : impliquée dans les processus de croissance et de différenciation cellulaires, et dans les mécanismes physiologiques de la vision.
• Vitamine B1 (thiamine) : en association avec l’ATP, formation d’un coenzyme intervenant dans le métabolisme des hydrates de carbone. Facteur régulateur énergétique du glucose. Elle possède un rôle dans la neurotransmission.
• Vitamine B2 (riboflavine) : action de coenzyme dans le métabolisme énergétique cellulaire, les systèmes de respiration tissulaires et le métabolisme des macro-nutriments. Facteur de croissance cellulaire.
• Vitamine B3 (PP ou niacine ou nicotinamide) : composant des coenzymes NAD et NADP intervenant dans les réactions d’oxydo-réduction essentielles pour le métabolisme des macro-nutriments et la respiration tissulaire. Prévient la pallagre, maladie due à une carence en vitamine PP se traduisant par des érythèmes en plaques, des gastro-entérites, des troubles nerveux et l'inflammation de la bouche et de la langue.
• Vitamine B5 (acide pantothénique) : précurseur du coenzyme A intervenant dans le métabolisme d’oxydation des hydrates de carbone, la néoglucogenèse et la synthèse des acides gras, des stérols, des hormones stéroïdes et des porphyrines.
• Vitamine B6 (pyridoxine) : coenzyme dans le métabolisme des protéines, des hydrates de carbone et des graisses. Prévient la carence responsable d'apparition de polynévrites dans l'éthylisme.
• Vitamine B8 (H ou biotine) : liée à au moins quatre enzymes, intervient dans le métabolisme énergétique dont la néoglucogenèse. Prévient la carence responsable d'acidose métabolique.
• Vitamine B9 (acide folique) : source exogène nécessaire pour la synthèse des nucléoprotéines et le maintien d’une érythropoïèse normale. Prévient la carence responsable d'anémies macrocytaires.
• Vitamine B12 (cobalamine) : source exogène nécessaire pour la synthèse des nucléoprotéines et de la myéline, la reproduction cellulaire, la croissance et le maintien d’une érythropoïèse normale. Prévient la carence responsable d'anémies macrocytaires.
• Vitamine C (acide ascorbique) : propriétés anti-oxydantes, essentielle pour la formation et le maintien des substances intercellulaires et du collagène, la biosynthèse des catécholamines, la synthèse de la carnitine et des stéroïdes, le métabolisme de l’acide folique et de la tyrosine. Antiasthénique.
• Vitamine D : régulation du métabolisme du calcium et du phosphore au niveau des os et des reins.
• Vitamine E (tocophérol) : propriétés anti-oxydantes empêchant la formation de produits d’oxydation toxiques et protégeant les constituants cellulaires.
• Vitamine H (B8 ou biotine) : liée à au moins quatre enzymes, intervient dans le métabolisme énergétique dont la néoglucogenèse. Prévient la carence responsable d'acidose métabolique.
• Vitamine K1 (Phytoménadione) : la vitamine K est un facteur de la coagulation, elle permet la synthése de la prothrombine par les cellules du foie. Activation des facteurs II, VII, IX, X.
• Vitamine P : protège la perméabilité vasculaire et sert également de facteur d'économie de la vitamine C.
• Vitamine PP (B3 ou niacine ou nicotinamide) : composant des coenzymes NAD et NADP intervenant dans les réactions d’oxydo-réduction essentielles pour le métabolisme des macro-nutriments et la respiration tissulaire. Prévient la pallagre, maladie due à une carence en vitamine PP se traduisant par des érythèmes en plaques, des gastro-entérites, des troubles nerveux et l'inflammation de la bouche et de la langue.
Les vitamines
Tableau des vitamines
Vitamines
________________________________________
Les vitamines
Les vitamines hydrosolubles
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Vitamine B1 Thiamine
Vitamine B2 Riboflavine
Vitamine B3 Niacine Vitamine PP
Vitamine B5 Acide pantothénique
Vitamine B6 Pyridoxine
Vitamine B8 Biotine Vitamine H
Vitamine B9 Acide folique
Vitamine B12 Cobalamine
Vitamine C Acide ascorbique
Vitamine H Biotine Vitamine B8
Vitamine P Bioflavonoïde
Vitamine PP Niacine Nicotinamide
Les vitamines liposolubles
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Vitamine A Rétinol
Vitamine D Calciférol
Vitamine E Tocophérol
Vitamine K1 Phytoménadione
________________________________________
Les vitamines
• Vitamine A (rétinol) : impliquée dans les processus de croissance et de différenciation cellulaires, et dans les mécanismes physiologiques de la vision.
• Vitamine B1 (thiamine) : en association avec l’ATP, formation d’un coenzyme intervenant dans le métabolisme des hydrates de carbone. Facteur régulateur énergétique du glucose. Elle possède un rôle dans la neurotransmission.
• Vitamine B2 (riboflavine) : action de coenzyme dans le métabolisme énergétique cellulaire, les systèmes de respiration tissulaires et le métabolisme des macro-nutriments. Facteur de croissance cellulaire.
• Vitamine B3 (PP ou niacine ou nicotinamide) : composant des coenzymes NAD et NADP intervenant dans les réactions d’oxydo-réduction essentielles pour le métabolisme des macro-nutriments et la respiration tissulaire. Prévient la pallagre, maladie due à une carence en vitamine PP se traduisant par des érythèmes en plaques, des gastro-entérites, des troubles nerveux et l'inflammation de la bouche et de la langue.
• Vitamine B5 (acide pantothénique) : précurseur du coenzyme A intervenant dans le métabolisme d’oxydation des hydrates de carbone, la néoglucogenèse et la synthèse des acides gras, des stérols, des hormones stéroïdes et des porphyrines.
• Vitamine B6 (pyridoxine) : coenzyme dans le métabolisme des protéines, des hydrates de carbone et des graisses. Prévient la carence responsable d'apparition de polynévrites dans l'éthylisme.
• Vitamine B8 (H ou biotine) : liée à au moins quatre enzymes, intervient dans le métabolisme énergétique dont la néoglucogenèse. Prévient la carence responsable d'acidose métabolique.
• Vitamine B9 (acide folique) : source exogène nécessaire pour la synthèse des nucléoprotéines et le maintien d’une érythropoïèse normale. Prévient la carence responsable d'anémies macrocytaires.
• Vitamine B12 (cobalamine) : source exogène nécessaire pour la synthèse des nucléoprotéines et de la myéline, la reproduction cellulaire, la croissance et le maintien d’une érythropoïèse normale. Prévient la carence responsable d'anémies macrocytaires.
• Vitamine C (acide ascorbique) : propriétés anti-oxydantes, essentielle pour la formation et le maintien des substances intercellulaires et du collagène, la biosynthèse des catécholamines, la synthèse de la carnitine et des stéroïdes, le métabolisme de l’acide folique et de la tyrosine. Antiasthénique.
• Vitamine D : régulation du métabolisme du calcium et du phosphore au niveau des os et des reins.
• Vitamine E (tocophérol) : propriétés anti-oxydantes empêchant la formation de produits d’oxydation toxiques et protégeant les constituants cellulaires.
• Vitamine H (B8 ou biotine) : liée à au moins quatre enzymes, intervient dans le métabolisme énergétique dont la néoglucogenèse. Prévient la carence responsable d'acidose métabolique.
• Vitamine K1 (Phytoménadione) : la vitamine K est un facteur de la coagulation, elle permet la synthése de la prothrombine par les cellules du foie. Activation des facteurs II, VII, IX, X.
• Vitamine P : protège la perméabilité vasculaire et sert également de facteur d'économie de la vitamine C.
• Vitamine PP (B3 ou niacine ou nicotinamide) : composant des coenzymes NAD et NADP intervenant dans les réactions d’oxydo-réduction essentielles pour le métabolisme des macro-nutriments et la respiration tissulaire. Prévient la pallagre, maladie due à une carence en vitamine PP se traduisant par des érythèmes en plaques, des gastro-entérites, des troubles nerveux et l'inflammation de la bouche et de la langue.
Les hypolipémiants
Tableau des hypolipémiants
Inhibiteurs de la HMG-CoA réductase
Fibrates
________________________________________
Les hypolipémiants
Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Atorvastatine Tahor
Pravastatine Elisor Vasten
Rosuvastatine Crestor
Simvastatine Zocor
Les fibrates
Dénomination Commune Internationale : les génériques Produits disponibles
Fénobibrate Lipanthyl
________________________________________
Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase
Mode d'action
Action par blocage de la biosynthèse du cholestérol en inhibant l'HMG-CoA réductase qui agit à ce niveau.
Indication
• Hypercholestérolémie.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Insuffisance hépatique, rénale.
Effets secondaires
• Troubles digestifs : constipations, nausées, diarrhée, flatulence, douleurs abdominales.
Surveillances
• Surveillance biologique :
• Transaminases :
• Après 4 à 6 semaines du début du traitement, puis tous les 3 mois pendant 1 an, puis régulièrement.
• ASAT = TGO : 10 – 30 UI/l : normal
• ALAT = TGP : 11 – 40 UI/l : normal
• Bilan lipidique :
• Après 1 à 2 mois du début du traitement, puis régulièrement.
• Cholestérolémie normal :
• Totale : 4,1 – 6,2 mmol/l soit 1,5 – 2,5 g/l
• LDL < 4,10 mmol/l
• HDL > 1 mmol/l
• CPK : en cas de douleurs et/ou de faiblesses musculaires.
Conseil
• Le traitement doit être associé à un régime alimentaire hypolipidique.
Les fibrates
Mode d'action
Action par blocage de la biosynthèse du cholestérol (inhibition de l'HMG-CoA réductase) et des triglycérides.
Indications
• Hypercholestérolémie.
• Hypertriglycéridémie.
Contre-indications
• Allergie connue.
• Lithiase biliaire.
• Insuffisance rénale ou hépatique.
Effets secondaires
• Troubles digestifs : nausées, vomissements, diarrhées.
• Réactions cutanées allergiques.
• Rhabdomyolyse.
• Lithiase biliaire.
Surveillances
• Surveillance biologique :
• Créatinémie :
• Après 4 à 6 semaines du début du traitement, puis tous les 3 mois pendant 1 an, puis régulièrement.
• Transaminases :
• Après 4 à 6 semaines du début du traitement, puis tous les 3 mois pendant 1 an, puis régulièrement.
• ASAT = TGO : 10 – 30 UI/l : normal
• ALAT = TGP : 11 – 40 UI/l : normal
• Bilan lipidique :
• Après 1 à 2 mois du début du traitement, puis régulièrement.
• Cholestérolémie normal :
• Totale : 4,1 – 6,2 mmol/l soit 1,5 – 2,5 g/l
• LDL < 4,10 mmol/l
• HDL > 1 mmol/l
• Triglycéridémie normal :
• 0,5 – 2 mmol/l
Conseil
• Le traitement doit être associé à un régime alimentaire hypolipidique.